Le monde est si vide si l'on y imagine que montagnes, fleuves et villes, mais d'y savoir quelqu'un avec qui l'on s'entend, avec qui l'on peut vivre en silence, c'est ce qui fait de ce globe un jardin habité.
Johann Wolfgang Goethe
COPYRIGHT CAPUCINE

Le monde est si vide si l'on y imagine que montagnes, fleuves et villes, mais d'y savoir quelqu'un avec qui l'on s'entend, avec qui l'on peut vivre en silence, c'est ce qui fait de ce globe un jardin habité.
Johann Wolfgang Goethe
COPYRIGHT CAPUCINE
un texte magnifique et bouleversant écrit par le chanteur Grand Corps Malade :
Le sixième sens
La nuit est belle, l'air est chaud et les étoiles nous matent
Pendant qu'on kiffe et qu'on apprécie nos plus belles vacances
La vie est calme, il fait beau, il est 2 heures du mat'
On est quelques sourires à partager notre insouciance
C'est ce moment là, hors du temps, que la réalité a choisi
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène
Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie
Souviens-toi de ces sourires, ce sera plus jamais les mêmes
Le temps s'est accéléré d'un coup et c'est tout mon futur qui bascule
Les envies, les projets, les souvenirs, dans ma tête y'a trop de pensées qui se bousculent
Le choc n'a duré qu'une seconde mais ses ondes ne laissent personne indifférent
« Votre fils ne marchera plus », voilà ce qu'ils ont dit à mes parents
Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion
Un monde où être autonome devient un objectif irréel
Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention
Ce monde-là vit à son propre rythme et n'a pas les mêmes préoccupations
Les soucis ont une autre échelle et un moment banal peut être une très bonne occupation
Ce monde là respire le même air mais pas tout le temps avec la même facilité
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés
On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer
La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer
Rappelle-toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain
Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant
Ou face à une aveugle, vas-y tu peux leur parler normalement
C'est pas contagieux pourtant avant de refaire mes premiers pas
Certains savent comme moi qu'y a des regards qu'on oublie pas
C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage
Une frontière étroite entre souffrance et espérance
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage
Quand la faiblesse physique devient une force mentale
Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment
Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital
Quand on comprend que l'énergie ne se lit pas seulement dans le mouvement
Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation
Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c'est un 6ème qui les délivre
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction
Ce 6ème sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre.
je pense que vous ne resterez pas insensible - tout comme moi - à cet écrit
lourd et déchirant,
je remercie son auteur et mon amie Martine qui me l'a fait re-découvrir vraiment ...
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Effleurements
Du bout léger de mes doigts
Devenue plume
Je m’approche
En glissade et rêves soyeux
De l’autre côté des choses
Où plus rien ne s’étoffe
Je me murmure
M’assouplis
me vis
Je sens les sens
Descends
Me poussière d’un papillon
Descends encore
Dévoile mon corps aux zéphyrs
M'emprunte
Les embruns
M’océanent
Me méditerrannent
Me pacifient
Me jettent dans l’infini
Mes ailes de géant
Entrent dans la serrure
D’un vieux château de pierres et de lambris
Je m’engourdis
Réjouie
Dans les plis de mes ailes
Me replie
Déplace le voile
De ma vie
Me souris
M’éternise
M’apprécie
M’aime
Et m’aime encore
Suave et douce
Dans le rai de lumière
De derrière le miroir
Marie Aubrée 16 May 2009
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éh bien ça fait plaisir de vous retrouver après mon bien agréable intermède anglais d'où je reviens inondée de déclarations d'Amour de ma si touchante Capucine et des délicieux baisers mouillés de mon petit homme William, presque 20 mois ...
j'ai envie de tendresse, de douceur, de caresses, alors je vous invite aux effleurements virtuels.
voici quelques images délicates, raffinées et suaves que je veux partager avec vous :
Effleurement,
Du bout léger de mes doigts
devenue plume
je m'approche
que votre week-end soit plaisant et savoureux
Copyright Capucine
qui me laissent d'adorables petits signes de leur passage ...
ça me touche beaucoup !
j'aimerais préciser qu'à partir de ce Lundi 4 Mai jusqu'au Mardi 12 Mai, mon petit blog va se taire, puisque je vais m'envoler ( pour de bon cette fois-ci, et non plus seulement en poèsie ) vers mes Petits et tout-Petits en Angleterre ...
je vous promets de bien belles retrouvailles, et vous souhaite à toutes et à tous, une bien agréable petite semaine !
à bientôt mes Ami(es)
Bye Bye !!
copyright Capucine
aujourd'hui, je vous emmène lire sa pensée sur les Enfants :
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète
BELLE JOURNEE et BON WEEK-END
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vous dire la jolie petite légende du Muguet
Une belle légende raconte que le muguet pousse de part et d'autre de la porte du paradis et que ses clochettes tintent à chaque fois qu'une âme pure y entre.
La blancheur, la fragilité, le parfum délicat du muguet en ont fait une fleur symbole de pureté.
Très joyeux 1 er Mai
les photos sont toutes tirées du net, si quelqu'un n'autorise pas à les placer sur mon blog, qu'il me le fasse connaître, je les ôterai immédiatement,
copyright Capucine
Un mur de bois
je grimpe
m’élève
à une hauteur telle
que j’ai du mal à apercevoir le…
derrière moi
un autre mur de bois
j’étais à terre il y a encore quelques secondes
mon corps lentement
d’abord
a commencé à s’agripper aux planches de bois
me suis soulevée
maintenant
telle un de nos ancêtres lointains
je monte
mes jambes plient
me hissent au fur et à mesure
je suis de plus en plus rapide
je me lève
m’élève si vite que ça en devient mon élan
ne peux plus m’arrêter
la colonne de bois n’a pas l’intention de s’arrêter non plus
je m’accroche aux parties boisées
soudain
je ne sens plus rien contre moi
je ne suis plus en l’air
je suis dans l’air
je m’envole
je vole
de plus en plus haut
vers quoi
ne sais pas
la sensation est merveilleuse
je n’ai pas froid
mon corps est doux
l’air est vivifiant
délicat avec moi
je monte encore
ne m’arrêterai jamais …
mon cœur
mon esprit
mon corps ne font qu’un
qu’une pensée
s’élever
encore plus haut
l’air pénètre calmement dans mes poumons
mes yeux voient
ils voient le vide
l’après
le mieux
le bien
n’aurai plus jamais envie de redescendre
pourquoi faire
rester là
c’est tellement bon
entre le bas et le …
le haut
Le haut de quoi
pas d’importance
mon être frémit de joie
l’ascension s’arrête …
suis pas inquiète
c’est encore meilleur
je plane
glisse sur le vent
sur le rien
sur le vide
ferme les yeux
me laisse porter par les courants
ma peau est chaude
calme
ne pas rouvrir les yeux
il n’y a pas d’obstacle
je le sais
le sens
et je reste des …
heures
des jours peut-être
plus haut que les plus grands oiseaux
aucune question
être soi à soi-même
enfin
puis
calmement
envie de revenir vers le bas
je prends mon temps
goûte chaque particule de bonheur
ma planitude
redescends
tranquille
calme
si calme
je retrouve déjà les grands murs de bois
m’y attache délicatement
et redescends tel un lézard
tête en bas
lentement
je prends mon temps
je sais maintenant.
je reviendrai vers ces immenses échelles
échapper à la folie des hommes
échapper à ma folie
de nouveau
poussée par un rare élan
je retrouverai les cimes
me ré-offrirai à l’infini
me noierai dans le vent
tournoierai
oublierai
me donnerai
échangerai
comme on change le sang
pour revenir plus belle
meilleure
bienveillante pour moi
pour ne plus être ternie
Marie Aubrée 29 Avril 2009
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La nature n'est ni morale ni immorale, elle est radieusement, glorieusement,
amorale.
Théodore Monod
Après le verbe aimer, aider est le plus beau verbe du monde.
Bertha von Suttner
Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère de toutes les choses.
Fédérico Garcia Lorca
Une maman qui vous borde au lit laisse un parfum de sommeil.
Jean Gastaldi
La femme est toujours l'océan.
Claude Aveline
La maladie est une réponse, une pauvre réponse que l'on invente à une souffrance.
Christian Bobin
Nous n'habitons pas des régions. Nous n'habitons même pas la terre. Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure.
Christian Bobin
QUE VOTRE JOURNEE SOIT BELLE EN VOTRE COEUR
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Qu'elle a appellée : Agenda tapisserie, agenda de folie !
UNE MAGNIFIQUE BRASSEE FLORALE ECLATANTE, Merci IZYS ...
Isabelle Zyskind
Artiste peintre et illustratrice inscrite à la Maison des Artistes
http://isabellezyskind.canalblog.com
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