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il fait presque chaud déjà, un petit texte m'est venu : Publié le Lundi 13 Avril 2009 à 04:04:43
Derrière les volets clos
un mouvement
il y a eu un mouvement
pas bien grand
suffisant pour que je le voie
Presqu'un battement de cil
quelque chose d'imperceptible
mais dont
on sait qu'il a eu lieu
une ombre
un soupir
l'envol d'un léger souffle de vent
un voile fin soulevé par une brise naissante
le soupir d'un ange
le rêve d'un enfant
sourire du nouveau-né
glisse gracieuse d'un cygne
un étirement
un baillement
il fait chaud
rien ne bouge
même l'eau se tait
coule langoureusement
un sourcil qu'on lève
des paupières lourdes
des bruits au loin
assourdis
Chut !
personne dehors
comme pétrifiés
une lourde chape
un soleil de plomb
quelques grillons s'essayent
et s'arrêtent vite
rien ne sert
ni les sons
ni les pas
le calme
la fraîcheur
derrière des volets clos
rien qu'une ombre
imprévue
m'a suffi
Marie Aubrée 10 Avril 2009
une superbe toile que m'a offert Rêveur et qui va si bien avec mon texte, merci beaucoup cher Rêveur ...
les photos sont toutes tirées du net, si quelqu'un n'autorise pas à les placer sur mon blog, qu'il me le fasse connaître, je les ôterai immédiatement,
COPYRIGHT CAPUCINE
Afficher les 2 commentaires. Dernier par Au fil de nos publications le 22-07-2013 à 10h38 - Permalien -
et si on allait faire un tour au jardin pour y trouver ... Publié le Dimanche 12 Avril 2009 à 07:03:01du romarin, oui bien sûr !
mais surtout ...
ouiiiiiiiiii !!!!!!!!! tous les bons chocolats que Pâques nous offrent et tous les beaux oeufs si joliment décorés.
Le passé est un oeuf cassé, l'avenir est un oeuf couvé.
Paul Eluard
Il n'y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorqu'on sort d'un oeuf de cygne.
Hans Christian Andersen
Est-ce que la maman d'un oeuf de Pâques c'est une poule en chocolat ?
mot d'enfant
Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets.
Pierre Dac
ET ...
COPYRIGHT CAPUCINE
aujourd'hui, je vous fais lever la tête pour mieux apercevoir de si belles créations, Publié le Samedi 11 Avril 2009 à 06:14:00en bois, en fer, en pierre, nu ou fleuri, laissez-vous transporter sur ces beaux balcons.
le balcon de Juliette et Roméo à Vérone
un peu de romantisme
Depuis qu'il a connu l'amour, le lierre ne peut s'empêcher de grimper aux balcons.
Il est toujours important de lever la tête quand tu marches. La vie, ça ne se passe pas par terre. Tu lèves les yeux et tu aperçois du linge au balcon et des enfants aux fenêtres, un peu de joie, de la misère quelquefois.
Youri Djorkaeff
Chaque fois qu'une génération apparaît au balcon de la vie, il semble que la symphonie du monde doive attaquer un tempo nouveau.
Giovanni Papini
Passez une belle journéeCopyright Capucineen ce vendredi chargé d'émotions, je vous présente : Publié le Vendredi 10 Avril 2009 à 07:02:26La sensualité, c’est quand une main d’enfant touche la mienne et qu’elle me mène dans un monde invisible
La sensualité, c’est quand je posais ma tête légère sur l’épaule de ma mère, une plume sur le nid qui est fait mère et dure au-delà de toute existence
La sensualité, c’est mes yeux plongés dans les yeux apeurés de mon amie à qui je suis en train de dire « quitte-nous, n’aie pas peur, n’aie plus jamais peur, pars «
La sensualité, c’est la langue que passe avec délice l’animal-mère sur son nouveau-né
La sensualité, c’est la vague qui meure dans une langueur à me faire presque mal
La sensualité, c’est ta main posée tendrement sur mon sexe pour me redonner goût à la vie
La sensualité, c’est deux enfants qui se découvrent et cherchent loin loin dans leurs yeux, un semblant de souvenir
La sensualité, c’est la larme de malheur sur la joue d’un vieil homme qui dit je t’aime à la compagne de toute une vie
La sensualité, c’est la trahison d’une amie et moi qui la prend dans mes bras
La sensualité, c’est mes mains qui jouent une petite cantate à quatre mains sur le clavier de ton piano
La sensualité, c’est les coups cadencés sur des tam-tam africains, leurs chants chaloupés et des corps d’ébène ruisselant de sueur
La sensualité, c’est le petit garçon qui se sauve à quatre pattes dans l’escalier en poussant plein de petits cris excités
La sensualité, c’est le brouillard sur un petit étang à l’aube
La sensualité, c’est toi quand je regarde tes gestes qui réveillent en moi d’autres gestes
La sensualité, c’est un bateau glissant sur l’eau
La sensualité, c’est être sourd entendre la musique et aimer le violon
La sensualité, c’est voir le même sourire sur les visages illuminés d’une petite fille grimpée sur son papa
La sensualité, c’est manger délicatement quand on sait qu’on n’aura pas de quoi se nourrir demain
La sensualité, c’est cueillir les lourdes grappes des raisins juteux d’octobre, délivrer ses mains de tout le sucre en les suçant comme des bonbons
La sensualité, c’est s’attendrir, s’éblouir de la courbe d’un pétale
De la danse d’un mot, du jeu des chiffres,
des jeux de mots, du son des notes
La sensualité, c’est passer sous le tunnel d’un canal en plein été
La sensualité, c’est quitter le port debout à la proue d’un voilier et débarquer l’estomac révulsé, dans les bras puissants d’un marin
La sensualité, c’est me retrouver allongée, chemisier ouvert, tête posée sur les cuisses de mon chef de service me caressant le front
La sensualité, c’est recevoir le baiser de la bouche gourmande de ma meilleure amie
La sensualité, c’est l’éclat effrayant d’un orage, mon chien soupirant d’aise près de moi
La sensualité, c’est mon enfant me disant « plus tard, quand tu seras morte, tu seras un arbre avec plein de feuilles et on viendra toujours jouer sous toi »
La sensualité, c’est penser qu’on pourrait être professeur de magie
La sensualité, c’est regarder un fauve humer une proie
La sensualité, c’est jurer à 15 ans devant des étoiles filantes, qu’on restera amies pour toujours
La sensualité, c’est ton visage d’enfant écrasé contre le mien à s’en étouffer et t’entendre me dire, te retirant rapidement, mais ! ma mie, j’ai besoin de mon nez hein !
La sensualité, c’est m’allonger près d’un ruisseau, l’écouter me raconter les marmottes et les neiges éternelles
La sensualité, c’est ta voix ton souffle ton haleine ta peau ton odeur
C’est nous embrasser à pleine bouche
et laisser monter les désirs de nos sexualités
Marie Aubrée, 2008
Copyright Capucine
Murmures de l'eau Publié le Jeudi 9 Avril 2009 à 08:51:51
j'aimais, enfant, flâner le long du canal près de notre maison, je me rappelle encore son odeur, ses couleurs, ses pêcheurs et ses promeneurs;
je vous emmène auprès de ces doux cours-d'eau ...
PEU IMPORTE LE NOM DE CES DIFFERENTS CANAUX ...
L' IMPORTANT, C'EST DE LAISSER L'IMAGINATION SE BALADER POUR MIEUX INVENTER LA POESIE DES LIEUX !!!
... BONNES PROMENADES POETIQUES ...
COPYRIGHT CAPUCINE
Afficher les 5 commentaires. Dernier par depannage informatique versailles le 09-04-2009 à 18h44 - Permalien - LES PLUMES DU TEMPS ... Publié le Mercredi 8 Avril 2009 à 08:59:09
des si jolies plumes des oiseaux de nos contrées
à la plume légère de l'écrivain ... il n'y a qu'un tire d'ailes !
COMME LA PLUME D'UN ANGE ...
DELICATE COMME L' ENFANCE ...
LAISSEE APRES LE PASSAGE DE L'OISEAU DANS LA ROSEE D'UN MATIN D'ETE ...
ORNEE, ONDOYANTE, POSEE LEGERE
...
BRINDILLES SECHEES OU HERBES VERTES EST SON LIT
ECRIRE ET LA DECRIRE POUR MIEUX LA PRESERVER ...
ET L'ENCRIER A SA PLUME POUR QUE L'ECRIVAIN GLISSE AVEC LEGERETE ...
COPYRIGHT CAPUCINE
après les portes, voici les fenêtres : Publié le Mardi 7 Avril 2009 à 05:14:22
Les Fenêtres :
Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies.
Ou plutôt non : ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave,
leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres donnant sur de
si beaux jardins.
Isabelle Bruges
Citation de Christian Bobin
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres.
L’Amour la poésie ( 1929 ), Premièrement
Citation de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres
bouchées, mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les
cultures de tous les pays.
Citation de Mohandas Karamchand Gandhi
Les oreilles et les yeux sont les portes et les fenêtres de l’âme.
Citation de Joseph Joubert
Aussi longtemps qu’il existerait des fenêtres, le moindre humain de la terre
aurait sa part de liberté.
Stupeur et tremblements ( 1999 )
Citation de Amélie Nothomb
Le soleil accepte bien de passer par de petites fenêtres.
Citation de Fréderick Van Eeden
PASSEZ UNE BELLE JOURNEE !
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un peu de philosophie ??? Publié le Lundi 6 Avril 2009 à 09:08:42
que penser de la pensée ?
y a-t-il vraiment un fossé entre ce que l'on pense et la réalité ?
Prendre conscience, c'est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir.
Lao Tseu
il n'y a pas d'enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité.
Paul Eluard
QUELLE BELLE JOURNEE ...
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un petit tour tendresse dans le passé : Publié le Dimanche 5 Avril 2009 à 00:20:09Ouvertures sur le monde ou Fermetures sur nous-mêmes, les portes,leur poignée et leur serrure;
un petit rien de nostalgie ...
et ... prenez la bonne sortie !
PAR ICI LA SORTIE ...
FIEZ-VOUS A VOS REVES, CAR EN EUX EST CACHEE LA PORTE DE L' ETERNITE.
Khalil Gibran
LA LECTURE, UNE PORTE OUVERTE SUR UN MONDE ENCHANTE.
François Mauriac
RESTE DEVANT LA PORTE SI TU VEUX QU'ON TE L'OUVRE. NE QUITTE PAS LA VOIE SI TU VEUX QU'ON TE GUIDE. RIEN N'EST FERME JAMAIS, SINON A TES PROPRES YEUX.
Farid al-din Attar
Langage des oiseaux
Quand un enfant, Publié le Samedi 4 Avril 2009 à 23:41:12
Quand cet enfant plonge son regard dans le mien, c’est la porte du monde
qui s’ouvre à moi, j’y plonge avec la passion d’une femme-mère ;
Je sens alors dans ce petit garçon s’offrir l’univers, les étoiles, les lumières,
les chemins et les rivières ;
je sens l’éblouissement dans ce petit bout de vie,
et ce petit être se remettant définitivement me ramène à la première seconde,
éternelle, jaillissante, à la Vie.
Au bonheur, à la fraîcheur, à la simplicité, à l’amitié, à l’amour.
Et …
Dans les yeux de l’enfant
Dans le bleu de ses yeux
Papillons bleus dansant
Dans le bleu de mes cieux
Sur sa bouche vermeille
Le sourire et le rire
Des petites dents si belles
Aux lèvres viennent fleurir
Pour toi mon enfant, mon tout petit à moi, à nous, à tous, à tout,
Laisse-moi prêter ma voix pour chanter la passion, le chant de l’enfance,
La pluie d’émerveillement et les silences des sommeils profonds.
Marie Aubrée 4 Avril 2009
COPYRIGHT CAPUCINE
