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l'entreconnaissance

Publié le Mardi 20 Août 2013 à 12:33:03

 

 

 

Patriarcat Copte Catholique
34, rue Ibn Sandar
B.P. 69 – Saray El Koubbeh
11712 – Le Caire - Égypte
Tél. (202) – 22 57 17 40
Fax (202) – 24 54 57 66
secrpatrcopt@gmail.com

 

 

 

بطريركية الأقباط الكاثوليك
34 شارع ابن سندر- كوبرى القبة

ص. ب 69 - سراى القبة
11712 – القاهرة – ج م ع
ت 40 17 57 22 – ( 202 )
فاكس 66 57 54 24 – (202)
secrpatrcopt@gmail.com

 

 

Le Caire, 18 août 2013

 

 

 

Déclaration de l’Église Catholique d’Égypte

 

L’Église catholique d’Égypte suit avec douleur et anxiété, mais dans l’espérance, les souffrances qu’endure notre pays du fait d’actes terroristes abjects qui tuent les personnes, brûlent les églises, les écoles et toutes les institutions de l’État. Du fond du cœur, par amour pour notre patrie et en solidarité avec tous nos frères égyptiens, chrétiens et musulmans, nous nous efforçons, dans la mesure de nos possibilités et de nos moyens, d’entrer en contact avec de nombreuses organisations amies dans le monde, pour les éclairer en vérité sur la situation actuelle. Et nous voulons insister sur ce qui suit :

 

► Notre soutien ferme, lucide et libre à l’égard de toutes les institutions du pays et tout particulièrement la police égyptienne et les forces armées, qui déploient tous leurs efforts pour la protection de la patrie.

 

 

 

 

 

 

 

 

► Nous apprécions le comportement des pays qui s’efforcent loyalement de comprendre le caractère spécifique des événements actuels et nous refusons absolument et catégoriquement toute tentative d’intervenir dans les affaires intérieures de l’Égypte ou d’influencer ses décisions souveraines, quel qu’en soit le but ou le prétexte.

 

► Nous sommes reconnaissants à l’égard de tous les medias égyptiens et étrangers qui communiquent les nouvelles et les événements avec objectivité et impartialité, et nous condamnons les medias qui propagent des mensonges et falsifient la vérité dans le but d’induire en erreur l’opinion publique mondiale.

 

► Nous exprimons nos remerciements à nos honorables compatriotes musulmans qui se sont tenus à nos côtés, autant qu’il leur était possible, pour défendre nos églises et nos institutions.

 

► Enfin, nous interpelons la conscience mondiale et tous les responsables des pays pour qu’ils comprennent et croient que ce qui se passe actuellement en Égypte n’est pas une lutte politique entre des factions rivales mais qu’il s’agit d’un combat de tous les égyptiens contre le terrorisme.

 

En terminant, nous voulons présenter nos condoléances à toutes les familles et aux proches des victimes, et nous demandons au Seigneur la guérison de tous les blessés.

 

Vive l’Égypte libre.

 

 

+ Ibrahim Isaac

Patriarche d’Alexandrie des Coptes Catholiques
Président de l’Assemblée de la Hiérarchie Catholique d’Égypte

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Publié le Dimanche 18 Août 2013 à 20:33:34

Syrie - 

Article publié le :RFI  lundi 12 août 2013 à 20:00 - Dernière modification le : lundi 12 août 2013 à 20:02


Syrie: le Père Dall’Oglio, «l'homme libre» de Raqqah, serait l'otage des jihadistes

 

Par Géraud Bosman-Delzons

La piste de l’enlèvement en Syrie du Père Paolo Dall’Oglio ne fait plus guère de doutes, même si l’acte n’a pas encore été confirmé ni revendiqué. On est sans nouvelle du religieux italien, disparu dans la région de Raqqah, au nord du pays, depuis le 29 juillet dernier. Partisan engagé de l’opposition et célèbre promoteur du dialogue inter-religieux, il tentait une médiation pour une libération d’otages aux mains de jihadistes locaux. A Raqqah, les manifestations anti-jihadistes se succèdent pour réclamer, notamment, sa libération.

Depuis deux semaines, des manifestations anti-jihadistes en général, et demandant la libération du Père Dall’Oglio et de militants détenus en particulier, se succèdent à Raqqah. C’est dans cette ville du nord de la Syrie que le prêtre italien a été aperçu pour la dernière fois, le 29 juillet dernier.

Après le Vatican et la communauté jésuite, le gouvernement italien avait exprimé son inquiétude quant au sort du religieux. « Il a apparemment été kidnappé par un groupe islamiste » qui est « une version locale d'Al-Qaïda », a déclaré, mardi 6 août, la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino. Le dernier témoignage connu du Père remonte au 29 juillet au soir. « Si je ne reviens pas dans 72 heures vous devez vous préoccuper. »

Le samedi 27 juillet, le Père Dall’Oglio écrivait sur sa page Facebook : « Je me suis rendu aujourd’hui à Raqqah et j’étais rempli de joie pour deux raisons, la première est parce que je me trouvais en territoire syrien et dans une ville libérée et la deuxième en raison de l’accueil formidable que m’a réservé cette jolie ville. C’est l’image de la nation que nous voulons pour tous les Syriens. »

Mission délicate

En juin 2012, il obéit à son diocèse qui lui demande de quitter son pays d’adoption. Quelques mois plus tôt, il avait ignoré un arrêté d’expulsion du gouvernement syrien qu’il critiquait avec virulence. Il s’exile au Kurdistan irakien. Puis, à une date indéterminée, il retourne en Syrie en catimini pour se rendre dans la ville de Raqqah. Depuis le 4 mars 2011, au tout début de la révolution, Raqqah est la seule capitale de province syrienne contrôlée par l’opposition armée.

Aujourd’hui, elle est sous la coupe de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda, qui a étendu ses activités de l’Irak à la Syrie. La mission que se serait fixé le Père Dall’Oglio - mais dont l’objet précis reste encore flou - était au moins délicate, sinon particulièrement risquée.

Selon l’OSDH, Paolo Dall'Oglio était parti à la rencontre des jihadistes pour négocier la libération d’otages. Le site Vatican Insider, cité par l’AFP, a quant à lui affirmé que le Père voulait contribuer à réconcilier les Kurdes et les islamistes dans cette région du nord de la Syrie : les Kurdes sont accusés par les islamistes d'agir en faveur du régime de Bachar al-Assad, et les Kurdes soutiennent que l'EIIL détient des otages de leur groupe.

Selon le journal La Croix, le prêtre avait dénoncé les violences commises par l’EIIL dans une localité kurde, située à la frontière avec la Turquie.

« Passionné »

Difficile, malgré les risques évidents qu’il encourait et les recommandations de ses proches, de qualifier le religieux de tête brûlée, selon une journaliste qui connaissait bien le Père Dall’Oglio. Basée dans la région depuis plusieurs années, elle l’a fréquenté à de nombreuses reprises, notamment au cours des rencontres islamo-chrétiennes instaurées par l’ecclésiastique. « C’est un homme rempli d’espoir et de passion pour ce pays. Il a toujours agi en faveur du dialogue, jusqu’à prendre ces risques, que nous n’avons pas à juger. De plus, il connaissait très bien la mouvance islamiste », précise-t-elle, avant d’ajouter : « Beaucoup de gens sont enlevés, surtout dans cette zone, et surtout des Kurdes. Quand on se rend en Syrie, on a un 'risque' sur deux de se faire attraper. »

« Beaucoup de questions restent en suspens », poursuit notre consoeur. « Aucun dialogue n’est possible avec ces gens, ils se méfient de tout le monde. Peut-être avaient-ils peur de cet orateur charismatique opposé à l’islamisation du pays ? A Raqqah, selon les informations dont je dispose, les islamistes ont organisé la société selon leurs propres règles : port du voile obligatoire, tribunaux islamiques... Ces groupes nuisent bien évidemment à l’image de la rébellion. Le problème, c’est que ces islamistes se moquent totalement de leur propre image et de l’avenir de la Syrie. Ils viennent faire leur jihad en Syrie contre les chiites, c’est tout. »

 

Nadia Braendle

Secrétaire de l'association des amis de Mar Moussa

Paolo Dall'Oglio a foi en l’être humain. Pour lui, il était sûr que les islamistes radicaux changeraient au contact des Syriens

 

Un électron libre

Le Père Paolo Dall’Oglio, personnage massif et écouté, habitait en Syrie depuis plus de trente ans. A son arrivée à Damas, au tout début des années 1980, il reconstruit peu à peu l’antique monastère de Mar Moussa (Saint-Moïse l’Abyssin), et fonde la communauté Al-Khalil (« l'Ami de Dieu »). Il devient très vite un infatigable fer de lance du dialogue islamo-chrétien dans la région.

Jusque juin dernier, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, La rage et la lumière, un prêtre dans la révolution syrienne, il était encore à Paris pour faire la tournée des médias occidentaux, français notamment, pour faire entendre ses prises de positions, fermement engagées aux côtés de la rébellion syrienne. Il était favorable à un armement des rebelles. Un paradoxe pour cet apôtre de la non-violence, à laquelle il a finalement renoncé devant l’inaction de la communauté internationale. « Personne n’a répondu à notre appel. Le combat pour la liberté nous oblige à prendre les armes et oblige les autres à nous secourir », regrettait-il sur France Inter le 5 mai 2013.

 

L’homme est réputé pour son franc-parler, qui gêne jusqu’à ses coreligionnaires : « C’est une grande gueule, il dit ce qu’il pense », explique la journaliste précédemment citée et, face au massacre en cours, « il n’a pas voulu faire semblant [de critiquer] le régime. De l’autre côté, il n’a pas hésité à dénoncer ouvertement les positions plus que dociles de certains responsables religieux. » Un homme libre, jusque-là.

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Publié le Samedi 17 Août 2013 à 14:36:37

"Pierre & Mohamed" prolongé à Paris

La pièce "Pierre & Mohamed" a été créée par les frères dominicains de la Province de France pour le festival d'Avignon 2011 en hommage au frère Pierre Claverie, assassiné il y a quinze ans en Algérie.

Retrouvez "Pierre & Mohamed" du 20 janvier au 5 mai 2012, jeudi-vendredi-samedi à 12h30 dans la crypte de l'église Saint Sulpice à Paris (entrée le long de l'église à gauche).

Venez en avance (vers midi) pour être sûr d'avoir une place.

Réservation : 06 64

  Il y a quinze ans, le 1° août 1996, Mgr Pierre CLAVERIE, dominicain et évêque d’Oran, était assassiné avec Mohamed BOUCHIKHI, un jeune algérien qui le conduisait. La pièce « PIERRE ET MOHAMED  », créée pour le Festival d'Avignon 2011, interprétée par Jean-Baptiste GERMAIN et accompagnée par le musicien Francesco AGNELLO, rend hommage au message d’amitié, de respect et de volonté de dialogue interreligieux de Pierre CLAVERIE, à partir de ses textes.

« Découvrir l’autre, vivre avec l’autre, entendre l’autre, se laisser aussi façonner par l’autre, cela ne veut pas dire perdre son identité, rejeter ses valeurs, cela veut dire concevoir une humanité plurielle, non exclusive. »

Un message qui n’a rien perdu de son actualité, alors que les différents intégrismes religieux se font de plus en plus violents dans le monde.

 

Source :

 

http://www.dominicains.fr/menu/nav_magazine/Actualite/Evenements/Pierre-Mohamed-prolonge-a-Paris

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Publié le Samedi 17 Août 2013 à 14:11:36

             LUNDI 19 AOUT A 20 H 30

 

        SALLE DU PRESBYTÈRE

DE SAMOËNS

 

 

  «  EGLISE EN ALGÉRIE :

 

          L'ESPRIT DE TIBHIRINE »

             17 ANS APRÈS ...

 

 

 

 PAR LE PÈRE BERNARD JANICOT :

          PRÊTRE EN ALGÉRIE

 

 

           AMI DES MOINES

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Publié le Samedi 17 Août 2013 à 14:07:48

Le soldat qui projetait d'attaquer une mosquée cultivait sa haine sur Internet

En guerre contre l'islam, ce sergent de l'armée de l'air était proche de la mouvance identitaire

Le militaire placé en détention à la prison de la Santé à Paris, dimanche 11 août, pour " détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste " et " dégradation de lieu de culte ", cultivait un intérêt marqué pour la mouvance d'extrême droite identitaire. Interpellé à Lyon quatre jours auparavant par les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Christophe Lavigne, 23 ans, est suspecté d'avoir projeté d'attaquer la mosquée des Minguettes à Vénissieux (Rhône).

Sur son profil Facebook, ce sergent de l'armée de l'air affichait sa sympathie pour plusieurs formations ou cercles liés à l'extrême droite - du Bloc identitaire à Maison commune en passant par Belle et rebelle - et pour les idéologues qui s'y rattachent, à l'instar de Guillaume Faye, prédicateur de " la guerre totale entre l'Occident et l'islam ". Ou de Dominique Venner, dont le suicide à Notre-Dame de Paris, le 21 mai, l'avait particulièrement marqué.

Cette mouvance identitaire refuse le métissage, vu comme un ethnocide, et l'immigration, perçue comme une colonisation de l'Europe. Dans ce milieu, l'islam est désigné comme l'ennemi principal au nom de la défense de la civilisation européenne.

Christophe Lavigne, qui a servi en Afghanistan avec son régiment, n'était toutefois pas encarté dans une quelconque organisation. Plus esthète qu'acteur, il semble n'avoir jamais participé à une manifestation ou autre réunion politique. Son nom ne figurait sur aucun fichier de renseignement.

Pendant sa garde à vue, il a reconnu avoir envisagé de commettre - le 8 août, jour de l'Aïd el-Fitr qui marque la fin du ramadan - un attentat contre la mosquée des Minguettes dans la banlieue de Lyon, projet auquel il aurait finalement renoncé de lui-même, selon ses déclarations aux policiers.

Jusqu'alors, il s'investissait surtout dans l'exploration d'une certaine contre-culture un peu " dandy chic " d'extrême droite, se tenant à l'écart de toute action concrète. Même si, il y a un an, comme il l'a également confié aux policiers, il avait jeté un cocktail Molotov contre la mosquée de Libourne (Gironde), ville où il a des attaches familiales.

Lunettes rectangulaires, sourire timide, Christophe Lavigne affiche une apparence plutôt lisse. Rien dans sa tenue vestimentaire ni dans sa présentation ne trahit ses accointances idéologiques.

Il faut aller sur Internet pour découvrir ses goûts musicaux, qui le rattachent de manière incontestable à la mouvance identitaire. Il est ainsi fan des groupes Hôtel Stella, In Memoriam, Death in June et Zetazeroalfa, qui sont autant de marqueurs dans ce milieu. Comme eux, il s'intéresse au paganisme et aux croix celtiques et collectionne les clichés " historiques " : soldats franquistes, squadristes mussoliniens, officiers allemands de la seconde guerre mondiale.

Au vu de son compte Facebook, c'est à partir de 2012 qu'il plonge dans cet univers. Il essaie d'entrer en contact, à plusieurs reprises, mais en vain, avec Maxime Brunerie, le militant d'extrême droite, auteur d'une tentative d'attentat contre Jacques Chirac le 14 juillet 2002. Est-ce cette activité de plus en plus débordante qui a alerté ses proches ? En tout cas, au cours des dernières semaines, sa mère a prévenu la police car elle redoutait une radicalisation de son fils.

Christophe Lavigne est décrit comme un solitaire, fragilisé par une rupture sentimentale récente. Le jeune homme a-t-il été influencé par un autre membre de la famille, plus âgé - " Gigi Engival ", comme il se fait appeler sur Facebook -, qui l'accompagnait dans son activité politique sur Internet et affiche lui aussi des convictions d'extrême droite radicale ? " Gigi ", qui arborait avec ostentation plusieurs symboles de la mouvance, dont une grosse croix celtique, a fermé son compte depuis que Le Monde a essayé d'entrer en contact avec la famille.

Lors des perquisitions effectuées au domicile de Christophe Lavigne, les enquêteurs ont découvert un fusil de chasse ainsi que deux armes datant du XIXe siècle - un Reich 1884 avec une cinquantaine de cartouches et un Remington 1854 - qui lui auraient été données par son père biologique.

Le type de profil de Christophe Lavigne - solitaire, non organisé et sans activité militante identifiable, mais prêt à passer à l'action - est celui que les policiers redoutent le plus.

Yves Bordenave et Caroline Monnot
© Le Monde 150813

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