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Berdelle & Flims

Flims et berdellements

La revanche des frères siamois Publié le Mercredi 25 Octobre 2006 à 18:49:33
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Frère de sang
 
Buuurglll Hummmpph Heeeerrrrr !!! C'est à peu près tout ce que la créature de Frère de Sang peut dire. J'avais vu ce film il y a presque dix ans et en avais gardé un "bon" souvenir. Même sentiment : quelle horreur !
 
Dwayne, un jeune homme d'une vingtaine d'année débarque à New York avec un panier en osier sous le bras et loue une chambre dans un hôtel miteux. Le panier en osier contient son frère siamois, monstrueusement déformé... Et tous deux se balladent en éliminant les médecins qui les ont séparés.
 
On se doute que le budget a été assez petit vu les économies en bouts de ficelle. Les deux frères se parlent par télépathie, ce qui facilite l'animation de la boule de pâte avec deux mains et trois dents. Cette créature est tantôt animée comme une marionnette, tantôt sous forme de plasticine, animée image par image (Là, il y a moyen de rire : c'est du Panique au Village avant l'heure !).(ca me rappelle Ghoulies I )
 
L'hémoglobine coule à flots (bien qu'on ne comprenne pas trop pourquoi car, à part foutre ses gros doigts boudinnés dans la bouche de ses victimes(z'avaient pas le budget pour du faux vomi...), elle fait pas grand chose, la bêbête...) et les morts se multiplient. Les incohérences se multiplient également : le médecin qui s'enferme et se barricade derrière une porte qui s'ouvre vers l'extérieur est assez cocasse !
 
Là où ça devient pervers, même limite malsain, c'est lorsque que Dwayne se trouve une petite amie et que le siamois en devient jaloux. S'ensuivra une querelle entre les deux frères après le viol de la jeune femme par la créature qui les mèneront tous deux à la mort.
 
Il y a apparemment deux séquelles à ce film de 1982, toutes deux réalisées par Frank Henenlotter (Elmer le remue-méninges et Frankenhooker(Oooh frankenhooker vivement le résumé!!!)), mais elles n'ont apparemment pas vu le jour en Europe. L'humour, bien qu'assez souvent tenté, ne tappe pas encore là où il faut. Il faudra attendre les prochaines réalisations d'Henenlotter pour connaître le gore bien idiot qui le caractérise.
 
Une idée bien originale pour une série Z à tendance malsaine. A voir au moins une fois !
 
(j'adore le texte sur l'affiche:" Mon frère siamois est petit, laid et méchant. Il vivait dans un panier...aujourd'hui il vient de sortir").
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Le retour des boules de poils Publié le Lundi 23 Octobre 2006 à 23:08:06
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Critters 2
 
Une première séquelle à Critters est réalisé par Mick Garris en 1988, à qui on devra également la suite en faveur de Gaia de La Mouche ou encore la comédie fantastique Hocus Pocus avec Bette Midler.
 
Les Critters ne viennent pas ici directement en vaisseau spatial comme dans le premier épisode mais éclosent des oeufs laissés par leurs compères deux ans plus tôt (Eh oui ! les Critters sont des créatures ovipares).
 
Que s'est-il passé pendant deux ans dans cette petite bourgade de l'Amérique profonde après le premier passage des E.T. Punks ? Pas grand chose apparemment : on s'est surtout appliqué à oublier le moindre souvenir du passage de ces bestioles. Le Shérif n'a pas été réélu et vit maintenant dans une caravane perdue dans les prés, Bryan - le jeune héros du premier épisode - est parti vivre avec sa famille à Kansas City et l'idiot du village - Charlie s'est envolé avec les chasseurs de primes intergalactiques.
 
Point de départ de cette histoire, Bryan revient dans son village natal pour voir sa grand-mère et les chasseurs de primes - Ug, Lee et Charlie - reviennent sur Terre pour exterminer les oeufs de Critters. Bien entendu les boules de poils ne vont pas se laisser faire et éclosent pendant une chasse aux oeufs de Pâques (coup de bol !). Si le premier opus ne faisait pas énormément de victimes humaines, Mick Garris rattrappe assez bien le jeu en tuant un grand nombre de personnes façon Gremlins. C'est en fait ce que l'on pourrait bien repprocher à Garris ici : s'être calqué un peu trop sur les Gremlins ! 
 
Pas uniquement des clins d'oeil car on finit par déraper dans le plagiat : les ricanements ridicules des créatures, les gags et les situations auxquelles elles sont confrontées font énormément penser à Gremlins premier du nom : la grande bouffe des Critters au McDo du coin, les Critters qui se réfugient dans l'usine à Hamburger, certains Critters avec une mèche blanche, etc. Pas si grave dans un sens car là où le premier épisode se réfugiait dans certaines longueurs, on se surprend ici à ricaner bêtement aux idioties de ces boules voraces. Autre nouveauté, la capacité des Critters à se coller les uns aux autres pour créer une boule d'Atomium en poils et dévorer sur leur passage les pauvres habitants.
 
On sent malheureusement un peu de paresse dans la fin du scénario où on expédie la boule de Critters ad patres de manière radicale (genre : on termine ce film ou merde ?) ainsi que dans la réapparition des héros supposés morts (Je n'ai toujours pas compris la réapparition de Charlie après avoir crashé son astronèphe...) Et que dire de la petite romance entre Bryan et la seule fille de son âge de la ville ?
 
On peut tout-de-même classer ce film dans le meilleur de la tétralogie Critters : drôle, méchant, mais toujours sympathique.
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Prenant Publié le Dimanche 22 Octobre 2006 à 03:37:35
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Emprise.
 
Bill Paxton n'est pas uniquement cet acteur de seconde zone que l'on a pu apercevoir dans Un Plan Simple, Alien, Boxing Helena, Apollo 13 ou Titanic. Il signe avec L'Emprise une petite bombe de thriller aux teintes fantastiques en additionnant son talent d'acteur à celui de réalisateur.
 
Encore une histoire d'exterminateur de démons psychopathe direz-vous, mais non, pas uniquement. On ne se planque pas derrière des effets spéciaux à tout-va et les scènes de poursuites haletantes. Tout se passe dans une atmosphère froide relativement angoissante, ce qui n'est pas fait pour déplaire.
 
 
L'histoire de ce père de famille, brusquement appelé par un ange pour exterminer des démons à l'apparence humaine, passerait presque inaperçue si elle n'était contée 15 années plus tard par l'un de ses enfants. Pauvre gamin... Le père le réveille, lui et son cadet, au milieu de la nuit pour leur expliquer qu'un ange lui demandé d'assassiner des gens brutalement...(brutalement..hmmm le mot est faible) Il y a moins traumatisant comme enfance !(sûr me plaindrait plus jamais de la mienne!) Ensuite, la sauce prend : à travers les yeux du jeune garçon, on assiste à la démence dévastatrice du père et de la fascination de son jeune frère pour la mission divine à accomplir (Et vas-y que tu m'aides à attrapper les méchants démons pour que je les trucide à la hache !). Assez réussi, on ne sait plus où s'arrête la réalité et où commence la fiction.
 
Là où ça devient plus classique, c'est du côté du rebondissement final. Bien que pas mal ficelé, on ne sétonnera pas trop de la fin de l'histoire. Une chose à retenir : l'ambiance sombre et malsaine qui accompagnera le spectateur tout au long de ce divertissement malsain. A(doublement)conseiller !
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Assistance requise Publié le Dimanche 22 Octobre 2006 à 03:15:52
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Au service de Satan
 
Avec une certaine appréhension, j'insère le DVD d' "Au Service de Satan" dans mon lecteur. Sorti inaperçu en 2004, on remerciera le magazine Mad Movie de l'avoir ajouté à sa sélection = d'Octobre 2006.
 
Loin de découvrir un chef d'oeuvre de série B ou Z, on assiste plutôt à une grosse farce abrutie qui fera rire et bailler. Si l'idée principale est assez amusante, elle lasse assez vite.
 
L'histoire se résume en une phrase : lors d'une veillée d'Halloween, un bambin passionné de jeux vidéos rencontre un individu déguisé en satan et l'aidera à perpétrer meurtres et vols sur sa petite île perdue. Bon, c'est un peu petit, mais habilement ficelé durant 45 minutes. Le satan costumé ne parle pas et s'exprime uniquement d'un signe de tête ("oui", en général, effectué + ou - rapidement pour donner son avis) ou de quelques méchants majeurs. (Oh le vilain!!!)
 
Le gamin est par contre insupportable (un gamin quoi ;-) )... Bon dieu, qu'est-ce qu'il parle(un berdelleux wééé), ça n'arrête pas... A lui foutre des claques et non, malheureusement ça n'arrive jamais... La grosse question du flim (oui, là, on ne parle plus de cinéma !)(Ah tu comptais parler cinéma sur ce blog?) étant : mais qui qui c'est sous le masque de ce satan ? Un être humain ou vraiment le VRAI satan ?(on est tenu en haleine par le suspens)
 
A la moitié du film, les quelques ricanements font place à l'ennui et une certaine répétition dans les gags (Même si c'est assez drôle de voir ce grand gaillard dodeliner joyeusement de la tête en le voyant bourrer les bonbons d'Halloween de médocs ou d'eau de Javel...) et dans l'intrigue (satan change de costume et planque une future victime sous son ancien déguisement : résultat ; la victime se faisant passer pour le satan d'origine se fait lacèrer par les habitants de l'île...).
 
Le budget a pas dû voler très haut : il se limite à des déguisements et 2 Kgs de saucisses pour imiter les viscères d'une victime... Mention spéciale pour le masque de satan original : il a juste l'air bête et méchant comme il faut.
 
Pas assez mal foutu pour en faire une bonne série Z, mais pas assez bon que pour en faire une bonne série B. Juste une idée originale qui aurait pu mieux mieux tourner.
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Bêtes à bouffer du foin Publié le Dimanche 22 Octobre 2006 à 02:57:27

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Critters 1

 
Un bon petit divertissement sans trop de longueurs que ce film de bêbêtes fantastiques. Sorti dans la foulée des Gremlins (qui a permi un foisonnement de créatures bêtes et féroces plus ou moins raté par la suite), ces charmantes petites boules de poils débarquent sur Terre en 1986.
 
Le pitch est simple, mais nettement plus travaillé que pas mal de séries Z (genre les Ghoulies). Un vaisseau spatial remplis de Critters débarque dans un coin de bouseux des US et commence à bouffer tout ce qui passe. Enfin, quand je dis tout ce qui passe, c'est surtout que ces bêbêtes, du haut de leurs 30 cm ont un appétit insatiable : fauteuils, barrières, planches, portes,... et bien entendu quelques humains et animaux. Leur festin est interrompu par l'arrivée de chasseurs de primes intergalactiques polymorphes (à savoir qu'ils changent de têtes comme de chemises, certainement plus simple pour réutiliser les acteurs de second plan), qui, aidés de l'idiot du village et du gamin-héros botteront le cul à ces petites boules de bowling poilues. Néanmoins, peu de morts pour beaucoup de blessés dans ce premier opus.
 
Le massacre de Critters sert exclusivement a amuser la galerie de manière bon enfant (le Critter en flamme qui se réfugie dans la cuvette des WC, le Critter qui gonfle à l'ingestion d'un pétard, ...) Rien de bien intelligent donc, juste un petit moment de détente qui s'oublierait assez vite sans le charisme de ces créatures. Coupe Punk, p'tits yeux rouges élctriques, ricanements crétins, déplacement en roulé-boulé et ce je-ne-sais-quoi qui les rapprochent du Porc-épic... les flechettes empoisonnées au Curare qu'elles tirent de leur dos. En gros, s'ils n'étaient pas là, on s'ennuierait un peu avec les acteurs utilisés dans le film. Dee Wallace Stone, pourtant habituée des séries B, passe dans l'ombre la plus totale, ainsi que Billy Zane.
 
Les moyens financiers sont au rendez-vous (Je ne veux pas dire par là que c'est du Emmerich, hein). Les animations sont assez réussies, les explosions bien qu'un peu cheap, passent le test, le film est bien cadré et on VOIT les créatures (je dis ça parce que la plupart du temps, on aperçoit la bêbête maudite 5 secondes à la fin du film dans l'obscurité la plus totale, avec un effet stoboscopique à deux balles). Bon, c'est vrai par contre que le Critter géant de la fin, qui se la joue "King Kong prendre femelle sur son épaule", on s'en serait un peu passé... Idem pour la BO Rock FM 80'...  Ainsi que la reconstruction de la maison détruite en "rewind mode"... Pfff, enfin, comme ça, les gentils humains regagnent leurs pénates en attendant une nouvelle invasion...
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