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Berdelle & Flims

Flims et berdellements

Arnaque à Buenos Aires Publié le Dimanche 29 Octobre 2006 à 20:35:03
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Les neufs reines
 
Lauréat de nombreux prix dans plusieurs festivals cinématographiques, Les Neuf Reines est un film à l'intrigue assez classique mais très efficace.
 
Sorti en 2002, ce film argentin se déroule à Buenos Aires où deux petits arnaqueurs se rencontrent pour monter un coup des plus juteux : vendre un série de timbres des neuf reines falsifiée à un collectioneur américain de passage en ville. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu : de nombreux rebondissements et quiproquos s'embriguent les uns dans les autres pour se dénouer finalement près de deux heures plus tard qu'on ne voit pas passer.
 
Fabiàn Bielinsky, le réalisateur de ce bijou, nous dévoile assez subtilement l'état fragile de l'économie de son pays et l'intègre parfaitement dans son thriller.
 
Les personnages de Juan et Marcos, bien qu'ambigus, restent attachants malgré leur penchants à délester les personnes. Une bonne dose d'humour cynique est distillé régulièrement tout au long du film sans déstabiliser le suspense lancinant de l'intrigue. Et puis il y a ce passage entre le centre ville où les deux escrocs évoluent qui laisse soudain sa place aux couloirs claustrophobes d'un hôtel où se déroule la majeure partie de l'arnaque. Il n'y a rien à faire, même filmé très sobrement, l'image dégage une grande tension.
 
Un film bien écrit et pensé, sans scènes superficielles généralement à l'honneur dans ce genre de film, qui peut rivaliser avec les plus grand film d'arnaques et faux semblants, entre un Usual Suspect et L'Arnaque. Bielinsky, signera également un autre polar urbain avec El Aura, sorti cette année peu de temps avant qu'il ne succombe à l'âge de 47 ans à un infarctus.
 
Dommage, on aurait bien voulu voir plus de films aussi réussi.
Afficher les 6 commentaires. Dernier par de nombreux jouets le 14-07-2013 à 10h27 - Permalien - Partager
A faire peur... Publié le Mercredi 25 Octobre 2006 à 19:48:52
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Shérif fais-moi peur
 
On ne compte désormais plus le nombre de séries TV qui ont été adaptées pour le grand écran. A quelques rares exceptions près (et ce ne sont pas les plus fidèles), on tombe sur des daubes tout comme pour les adaptations de BD et de jeux vidéos.
 
Shérif, fais moi peur n'a pas échappé à la règle. Je me souviens vaguement de la série (j'étais assez jeune quand elle passait) mais je pense que j'appréciais assez bien les poursuites et autres cavalcades des frères Duke, collés par Bosco et Boss.
 
On a gardé les éléments principaux de la série, à savoir les deux frères casse-cous iconoclastes Bo et Luke Duke, leur bombasse de cousine et Oncle Jess, sans cesse embêtés par Boss et Rosco (qui ne begaye malheureusement plus), le shérif de la ville de Hazzard . De ce côté, les personnages sont relativement fidèles (bien que moins drôles, mais ne soyons pas nostalgiques) et le scénario aurait pu cadrer avec la série de l'époque (à savoir que Boss exproprie les Duke de leur ferme car il a trouvé un filon de charbon sur leur propriété). Ca roule, ça court, ça blasphème, il y a des bombasses, la musique Country, les arrêts sur image avec voix off, des poursuites en voitures et des bagarres de saloon. C'est peut-être ce condensé à la sauce MTV qui passe mal, on a plus l'impression de se retrouver dans un Fast and Furious chez les ploucs que dans une adaptation.
 
On ne s'attardera pas sur les acteurs Johnny Knoxville, Sean William Scott et Burt Reynolds. Rien d'exceptionnel.
 
Sans grand intèrêt Un blockbuster raté tout au plus.
(perso je l'avais vu chez mes amis au Maroc, un screener, ce qui rendait le film "drôle" et pénible, image et son pourris, toux et rire des spectateurs et le top; sur l'écran les ombres de gens qui se promènent dans la salle...merveilleux!!!)
 
Afficher le commentaire. Dernier par le jouet est amusant le 14-07-2013 à 10h28 - Permalien - Partager
Mauvaise couvée Publié le Mercredi 25 Octobre 2006 à 19:41:41
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Critters 3
 
Il fallait attendre le troisième épisode des Critters pour tomber dans la série Z foireuse.
 
Les Critters réapparaissent en 1991 sous la direction de Kristine Peterson, qui participera aussi au tournages de Tremors(aussi cons qu'ils puent) et de Freddy 5. On ne la remerciera pas pour ce film qui est d'un ennui profond.
 
En résumé, les Critters sont toujours planqués sur Terre sous formes d'oeufs (tenaces les bestioles !) qui s'accrocheront à une voiture pour arriver dans la cave d'un immeuble de la banlieue de L.A. pour bouffer quelques humains habitant l'immeuble. En parallèle à cela, les locataires de l'immeuble sont assaillis par les tentatives peu scrupuleuses d'un prospecteur immobilier pour les déloger.
 
Mwais, bon... Que dire d'autre ? A part que les bestioles spatiales ont dû perdre des neuronnes en cours de route vu qu'elles restent dans l'immeuble alors que la chair tendre foisonne dans les parages, que leurs flèchettes n'endorment plus leurs victimes (au lieu de ça, on a juste droit à un "aïe") et qu'ils sont plus crétins que jamais... Limite pathétiques.
 
On aperçoit tout de même Leonardo Di Caprio dans l'un de ses tout premiers rôles (il doit pas s'en vanter des masses) et Charlie, le traqueur intersidéral, est toujours présent (joué ici par un autre acteur en la personne de Don Opper). Le film est lent et plat : même lors des scènes d'action, on s'ennuie et on lorgne de plus en plus vers le timing, espèrant un quoique-ce-soit pour relancer l'intérêt du film. De plus les personnages sont tous caricaturaux et sans intérêt. Les gags sont réchauffés et ne feraient pas rire un Teletubies, les Critters ressemblent plus au Sonic de Sega qu'à des marionnettes goulues et la musique est insupportable... Et j'allais oublier !!! Ils parlent !!! Pffffffffffff...  Comment cela se termine ? Simple... Les Critters tuent le prospecteur vereux et Charlie vient une nouvelle fois anéantir les bouboules. Prévisible et fatiguant.
 
A noter un best-of des deux premiers films sous forme de flashback (peut-être le meilleur passage du film) et une fin qui se dispute le générique pour annoncer un quatrième épisode des plus risibles : Charlie est sommé de ramener les deux deniers oeufs de Critters sur leur planète d'origine pour conserver l'espèce. Faut savoir les gars... La SPA est dans le coup ?
 
J'ai bien tenté de trouver quelque chose de positif, mais franchement, je ne vois pas. Il est vrai aussi qu'on sent (très clairement) que le budget a été revu à la baisse, mais tout-de-même... Mieux vallair s'abstenir !
Afficher le commentaire. Dernier par Certains nouveaux jouets et nouveaux types de joue le 14-07-2013 à 10h28 - Permalien - Partager
Massacre à la sulfateuse Publié le Mercredi 25 Octobre 2006 à 19:30:05
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Commando massacre
 
(rien que l'affiche vaut de l'or!!!)
 
Massacre à la sulfateuse
 
 
Par où commencer... Ce film est tellement riche qu'il est difficile d'être conçis. Il est aussi difficile de trouver un bon film qu'un excrèment cinématographique qui en vaille la peine. En ce qui concerne Commando Massacre, on est assez proche du bijou nauséabond. Tout y est tellement mal foutu et si mal amené qu'on ne s'ennuie pas un instant. Pas une longueur, tout y est délectable.
 
Commençons d'abord par le montage, qui se limite bien souvent à un champ / contrechamp (je tire / ils tombent), sauf pour les scènes plus calmes ou un long plan fixe est préféré; ce qui permet de savourer ces décors superbes, souvent too much. Peut-être un simple problème de rush, mais... Ces aborigènes, tout droit sortis de la tribu de Raoni, qui courent pour se planquer en pleine guerre du Vietnam, c'était voulu ?
 
Petite parenthèse sur les idéologies politiques du film... Assez basique : les cocos sont sadiques, les américains sont mimis. Pour un film de 1986,on s'en serait douté.
 
Je passerai sur les répliques viriles façon Chuck Norris ("Si j'ai un conseil à vous donner Sanders, c'est de fermer votre grande gueule") qui jallonent le film et le jeu des acteurs d'une sobriété relative, surtout lorsqu'il s'agit d'investir une caserne ennemie avec discrétion.
 
Je ne vais pas trop m'attarder sur les nombreux effets pyrotechniques (qui ne sont finalement pas trop mal fait), mais plutôt sur les flingues magiques (1er plan : le gars tire un coup de Riot-Gun / 2eme plan : entre 3 et 7 victimes tombent). Quels as...
 
Là où ça se corse (eh oui...), c'est au niveau du scénario: après l'avoir vu près d'une dizaine de fois, je n'ai toujours pas compris certaines choses. On va tenter de résumer tout ça sans trop se perdre.
 
Au Vietnam : assez classique. Il y a les gentils américains et les méchants viêts aidés des russes.
 
- Les agents ricains Cotter et Sanders sont envoyés au Vietnam pendant la guerre.
- Lors d'une mission de sauvetage, Cotter est abattu par un agent russe (Ivanovitch), alors qu'il allait s'échapper en hélicoptère avec Sanders.
- Cotter, n'étant que blessé, est récupéré par Ivanovitch.
 
Dix années passent : d'ailleurs, tous les acteurs sont teints en gris pour marquer le coup (juque là, tout va bien, maintenant ça va se corser...).
 
- Sanders est relax chez lui sous ses trophés de chasse (mention spéciale à la tête d'éléphant empaillé, cerné de crânes de gazelles et d'antilopes).(z'ont grillés le reste du budget pour décorer cette cheminée!! j'adore!!)
- Les russes ont mis au point une puce bio-électronique ( ! ) dans le cerveau de Cotter, ce qui le transforme en robot-tueur à télécommande (conservée par Ivanovitch bien entendu).
- Pour faire un test, on envoit Cotter tuer sa famille qui l'attend toujours (Sa femme n'est pas surprise de le voir débarquer après 10 ans d'absence) et celle de Sanders (ça tombe bien, elles dînaient ensembles... manque juste Sanders, heureusement pour lui...) 
- Cotter repart ensuite s'entraîner au Cambodge.
- Pendant ce temps, Sanders devient un agent de la CIA et s'entraîne tranquillos jusqu'à ce qu'on l'envoit au Cambodge pour tuer Cotter.
 
Au Cambodge, nouvelles séries de flingues magiques et d'explosions de statues made in Taïwan pour faire bien.
 
- Sanders massacre le camp d'entraînement (vu le nombre de morts, il doit y avoir entre 150 et 250 figurants, bien qu'en fait, il doit juste y avoir une douzaine de cascadeurs qui se partagent les colonnes de la rubrique nécrologique locale).
- Cotter et Ivanovitch s'échappent (ils sont les seuls survivants).
- Sanders torture le chef du camp et apprend que les deux zouaves sont partis pour le Vénézuela (ou au Salvador; ça change plusieurs fois, mais on s'en fout, on situe que c'est par là...) pour - accrochez-vous - assassiner le Pape (qui est en visite en Amérique du Sud) et déstabisliser la religion chrétienne, avant de tuer le président des Etats-Unis.
 
En route pour l'Amérique du Sud.
 
- Sanders se retrouve sur un bateau (plutôt une barque) et se fait récupérer par Barbara, agent double au service de la CIA, qui le fait rentrer dans le camp ennemi où se trouvent nos deux lascars, Ivanovitch et Cotter (ah oui ! Cotter se fait maintenant appeler Zimmerman pour passer inaperçu). Le gérant du camp est un barbu républicain du nom d'Enrique.
- Pendant le trajet, Barbara et Sanders prendront tout de même la peine de s'envoyer en l'air (il fallait bien placer l'inévitable paire de seins de ce genre de films). (et le on se dit "vous", on baise et on se tutoie...à l'américaine).
 
Au Vénézuela, ça va moins flinguer qu'avant, mais surtout exploser le moindre baraquement. Coup de chance pour Sanders et Barbara, le camp fortifié d'Enrique est infesté d'agents doubles et de partisans anti-Enrique (mais ils se font tous passer pour des potes au barbu jusqu'à la battaille finale).
 
- Cotter tire à toute berzingue sur un évêque (ou je-ne-sais-quoi car non, ce n'est pas le Pape !) lors d'une grande manifestation religieuse (il fait quelques autres victimes au passage). 
- Malgré l'agilité de Barbara à se faire passer pour une coco pure souche, elle se fait démasquer, ainsi que Sanders.
- Sanders se fait attacher et tapper dessus pendant que Barbara est sodomisée par un Enrique en verve.
- Barbara parvient à se libérer et à poignarder Enrique, puis libère Sanders.
- Les anti-Enrique et autres agents doubles rejoignent Sanders et Barbara : ça tire et ça vole en éclats dans tous les sens.
- Combat final entre Sanders et Cotter. Cotter chute, se cogne la tête et revient à lui - flashback du Vietnam : "Sanders, mon ami !!! L'hélicoptèrrrrrreeee !!! Où est l'hélicoptère ?!?".
- Ivanovitch descend Cotter qui ne répond plus aux commandes, ainsi que Barbara (merci d'être passée...) sous les yeux de Sanders.
- Sanders tue Ivanovitch d'une balle dans la tête et repart du camp en cendres. Fin.
 
Pfiou, non, mais franchement... En plus, John Dresden (Cotter) et Max Thayer (Sanders) ont tous les deux la quarantaine bien sonnée... Pas un peu vieux pour faire des âneries pareilles ? Le pire est qu'on en demanderait un Director's Cut et des dizaines de bonus.
 
PS : Merci de me contacter si vous avez la VHS de ce film dans une poubelle quelconque, je suis preneur !
Afficher le commentaire. Dernier par fabricants de jouets traditionnels le 14-07-2013 à 10h29 - Permalien - Partager
Les séquelles du gothique Publié le Mercredi 25 Octobre 2006 à 19:16:22
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American gothic
 
 
Il faudra qu'on m'explique ce que Rod Steiger vient foutre dans un film pareil. Bien mal foutu, mais pas pour autant navet complet : au mieux, on peut donner à American Gothic un bon point pour l'originalité.
 
Cynthia qui a récemment perdu son bambin (Bah, oui ! Un peu con aussi de surveiller sa sauce bolo en répondant au téléphone pendant que bébé prend son bain dans la baignoire...) sort de l'hôpital psychiatrique où elle était soignée. Son mari l'emmène avec toute l'équipe des joyeux drilles à bord de son hydravion biplace qui tombe en panne à l'approche d'une petite île perdue. Qu'à cela ne tienne ! Autant camper sur place le temps de réparer ! Une chance que l'avion soit suffisement grand pour contenir le matériel de camping, la bouffe, l'équipement de plongée et 7 personnes !
 
Alors qu'ils visitent l'île, ils découvrent une maison habitée par les sinistres Ma et Pa, un vieux couple, bloqué dans les années 20' et leurs charmants bambins qui ont apparemment tous un grave problème psychologique : imaginez des acteurs de 40 ans qui jouent le rôle de bambins de 12 ans... Pas tous les jours facile d'être acteurs.
 
Bien entendu, arrivera ce qu'il devait arriver : les nouveaux venus se font tuer un par un par les enfants (pendus avec la corde à sauter ou propulsés d'une falaise par la balançoire...)
 
Un peu malsain cette histoire d'enfants adultes, visiblement victimes de relations co-sanguines. Cynthia sera la seule survivante, mais reviendra à la raison et nettoiera la charmante demeure de leurs occupants pour ensuite... repartir comment ? Euh... Ah oui... Il est où l'avion en panne ? Aucune idée, il est juste plus là, on a dû le voler...
 
Dernier détail amusant : Alan Parker signe la BO du film... C'est vrai, mais je rassure tout le monde, ce n'est pas du réalisateur d'Evita ou de Birdy qu'il s'agit.
 
Finalement, un rien bizarre... Mais j'ai trouvé cet American gothique plutôt baroque...
 
Bon à savoir...l'affiche vient de la peinture de Grant Wood(1892-1942)en 1930, son tableau Gothique américain, sans doute l'un des plus célèbres, se veut d'un réalisme pur et dur en montrant la réalité du Middle West. Il connaissait on ne peut mieux ce sujet. Deux personnages posent devant leur ferme, une fille (sa sœur Nan) et son père (son dentiste, le docteur McKeeby), celui-ci tenant une fourche, symbole de l'Amérique profonde. Le regard grave et sévère, les deux personnages et le décor montrent la réalité rurale américaine. Quand Wood expose ce tableau en 1930 à l'Art Institute de Chicago, on l'accuse d'avoir donné une vision trop caricaturale des paysans américains et d'avoir voulu stigmatiser leur mentalité hostile à la civilisation, en opposition à la pensée progressiste qui émergeait à cette époque dans les grandes villes comme Chicago. Mais Wood se défend de tout parti-pris : il voyait son tableau comme réaliste, c'est-à-dire comme conforme à la réalité de l'Iowa. C'est peut-être la raison qui pousse la maison d'édition Flammarion à l'utiliser en couverture du deuxième tome de De la démocratie en Amérique d'Alexis de Tocqueville, au risque de réduire l'Amérique de Tocqueville aux paysans de l'Iowa.
 
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