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Berdelle & Flims

Flims et berdellements

Vivement la fin du tunnel Publié le Samedi 25 Novembre 2006 à 14:17:28
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The descent
 
Dernier film à ce jour de Neil Marshall, The Descent est sorti en 2005 sur grand écran. J'avais juste entendu parler un peu de l'histoire, mais je me méfiais de ce que le réalisateur de Dog Soldiers pouvait encore pondre...
 
Pour faire simple, c'est l'histoire de Sarah qui, après avoir survécu à l'accident qui a coûté la vie à son mari et à sa fille, part en expédition de spéléologie avec 5 copines trentenaires dans des cavernes paumées on ne sait où. Tout se passe pas top top vu que des tensions entre les 6 femmes se multiplient au fur et à mesure de leur week-end et arrive ce que l'on présume depuis déjà une bonne demi-heure : elles restent bloquées, sans cartes, après un éboulement de galerie. Ce qu'on présume encore plus, c'est que les 6 filles ne vont pas toutes s'en sortir... En effet, pas mal d'éléments sont disséminés pour leur faire comprendre qu'une vieille expédition s'est perdue dans ces grottes (on retrouve un casque, un plan, etc.) et les premières hallucinations de Sarah qui aperçoit un Gollum ne se font plus trop attendre. Elles finissent par déboucher dans le garde-manger des Gollums et c'est la grande débandade : les coups de piolets et les jets de sang sont nombreux, ainsi que quelques dérapages et fractures. Tout ça se termine avec Sarah, seule survivante hallucinée, dans sa grotte... On doit comprendre qu'elle a donc assassiné tout le monde (la grosse hallucination) ou bien qu'elle va pas tarder à y passer...
 
A part le fait que le film se passe quasi tout le temps dans l'obscurité (On avait déjà eu ça avec les loup-garous VS Commandos US de Dog Soldiers), rien de bien relevé. Les effets "effrayants" sont vite lassants car disséminés un peu partout au petit bonheur la chance, à grands renforts de vacarme soudain et de flashs cauchemardesques. En général, ils ne servent pas à grand chose dans le film, sauf à plomber l'ambiance (qui aurait pu donner un petit quelque chose de particulier) et faire sursauter le specateur attentif. On en arrive donc à des flashbacks du crash automobile, quelques chauve-souris dérangées, des cordes qui lachent... Il y a les nombreuses scènes de catch féminin dans la boue et on tourne un peu en rond en se demandant même que faire d'autre sur la B.O., une musique de Post-rocker comateux.
 
Et puis, cette grotte... Bizarre qu'on ne se sente pas claustrophobe une seule fois en 1h30 de temps. Si les objets qui tombent résonnent, les voix et autres hurlements, eux, sont dénués de tout effet ! 
 
Pas loin de La Crypte, les bêbêtes de Starship Troopers 2 en moins... ou plutôt : ça ressemble à Creep, d'ailleurs les Gollums ressemblent à la bestiole de Creep et puis des tunnels sombres de métro souterrains ou des grottes, c'est un peu le même milieu dramatique que Creep, non ? Bah, en gros, c'est Creep, mais sans l'ambiance...(quatre fois Creep dans une phrase...ca te fait penser à quel film déjà?? :-)   )
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Bouffonerie Publié le Samedi 18 Novembre 2006 à 09:32:48
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Funny man
 
 
Attention, nanard à ne rater sous aucun prétexte ! Funny Man est l'essence même du film raté, à l'humour voulu second degré qui tombe complètement à plat et aux inserts incompréhensibles.
 
Lors d'une partie de Poker, Max Taylor (Benny Young) gagne le manoir de Mr. Chance (Christopher Lee), une grosse baraque décorée autour du thème du jeu. Alors qu'il emménage dans sa nouvelle maison de campagne avec sa femme et ses deux enfants, Max libère accidentellement le bouffon, créature phantasmagorique bien décidée à tuer toutes personnes pénétrant dans le manoir d'une manière voulue cocasse. Un renfort de cadavres en suspens débarquera assez vite en la personne du frère de Max et d'auto-stoppeurs paumés pris sur la route (on y retrouve la black héroïno-mystique, le beauf, Vera de Scoobi-Doo, ...). Voilà en gros l'histoire de ce Funny Man qui a dû être écrit sur deux cartons de bière un lendemain de soirée arrosée.
 
Le bouffon ressemble énormément au Freddy Krueger des Griffes de la Nuit, le pathétisme en plus. C'est la machine à tuer la moins convaincante que j'ai vu depuis longtemps : les meurtres sont amenées sous forme de sketches sans queue ni tête, ponctués de conseils ridicules et au dénouement trèèèès long. A se demander parfois Mais où veulent-ils en venir ? Ensuite, il y a les sujets de conversations ; Un exemple au hasard :"Tu dois comprendre, John, qu'une femme, ce n'est pas juste 3 orifices..."(granda clââââsse!!!) et ça n'arrête pas ! D'un autre côté, on est prévenu dès le début du film par la citation suivante : "Si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou afin de devenir sage"... Ok, ok ! Il faut s'accrocher assez tôt, ça démarre assez fort...(ah wé quand même!)
 
Même si le premier meurtre est assez soft, ça part vite en couille avec la femme assassinée au gourdin dans le musée de la maison, le gars qui se coince la tête dans un spectacle de marionette explosif ou encore le gros lourd qui se fait tapper dessus à mort par le mec de la strip-teaseuse (deux rôles endossés par le Funny Man). Hum... Je me rend compte que ce n'est pas très compréhensible, mais je crois que ce flim doit être vu et non expliqué...(c'est Cluedo ce flim!!!)
 
Que dire de la réalisation  ? Pas réellement ratée, voire même plutôt très classique. Là où ça passe moins, c'est le montage : des petits inserts du Sieur Lee ricanant derrière un jeu de carte (le tournage du film à dû lui prendre une après-midi) est très répétitif et on se demande bien à quoi il sert, outre justifier son nom sur la jaquette du flim. On se demande si les acteurs sont réellement mauvais ou s'ils tentent de se la jouer second degré jusqu'au bout, le pire étant Tim James sous son masque de Funny Man en plastoc et son humour lamentable (ceci dit, ça me fait hurler de rire, mais pas pour les mêmes raisons...). Les effets et les décors, de leur côté, s'en tirent assez bien : même si on ne comprend pas toujours à quoi ils peuvent bien servir.(fallait qu'ils trouvent comment dépenser le budget)
 
Bref, flim certainement dans le top 10 de mes navets préférés : une claque iconoclaste et absurde.(t'as quand même réussi à faire un fameux texte, manque plus qu'un commentaire sur la BO ;-)  )
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Sinistre total Publié le Jeudi 9 Novembre 2006 à 21:19:10
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Disaster
 
Tout commence lors d'une sombre petite réunion d'une secte, présidé par un clône de Dolph Lundgren (Sonny Surowiec) aux Etats-Unis. Secte qui se veut puritaine genre "Les filles à poils, c'est pas bien et Vive Dieu". Bonne nouvelle, le gourou Maxwell va se marier et comme cadeau de fiancailles, il offre à sa bien aimée, Tracy, un petit attentat anti-puritain. Tracy n'étant pas si bête que ça trouve son futur compagnon un peu con et décide de le quitter fissa. Le gourou est pas content ("Moi, on ne m'abandonne pas ! ")en même temps c'est un gourou, normal...) et décide d'aller la tuer 2 ans plus tard, alors qu'elle bosse comme danseuse à Las Vegas (là, il est doublement vénère, le Maxwell).
 
Pendant ce temps, les détectives Roger et Kenny, les meilleurs amis du monde déjouent la première attaque de la secte des Protecteurs de la Vie Moderne pour liquider Tracy et les quelques pêcheurs qui traînent ça et là, à grands renforts de bombes et de M16(faisons dans le discret).
 
Là-dessus, nos deux gentils flics s'échappent par les souterrains avec la jeune danseuse, les méchants bonhommes au train. C'est fou ce que les souterrains d'un casino ressemblent à des grottes ! Toujours contrarié de pas avoir attrappé son ex, Maxwell fait péter quelques bombes, gratuitement, sur une ceinture d'autoroute (jolies les petites maquettes qui prennent feu)(hey c'est mes commentaires ca!!) et quelques buildings. Finalement, le méchant est tué alors qu'il allait s'échapper avec Tracy en otage, les deux flics s'en sortent et on ne dénombre que 168 victimes à l'explosion d'un barrage après le combat final (Ca, je suppose que c'est l'idée du scénariste pour rendre le film un rien crédible).
 
On a surtout droit à énormément de phrases ridicules et des incohérences à la pelle. Le Maxwell est pas à une connerie prêt quand il prêche le flingue à la main (vous en connaissez beaucoup des méchants qui citent Euripide pendant une bagarre ?) et les deux flics y vont un petit peu style Arme fatale du pauvre. Les sectaires ont tous leur gros médaillon qui leur pendent autour du coup (des fois qu'on les reconnaîtraient pas...) et servent surtout de chair à canon. Mais que fait la police (enfin, je veux dire, les autres...) ? Rien, elle est aussi dans le coin du casino, mais à part quelques appels radios, elle n'a pas trop de présence (bah non, à force que tout pète dans tous les sens, on va pas trop entrer en scène...)
 
Merci au réalisateur qui nous fait bouffer du puritanisme caricatural à deux balles, comme il nous a servi du patriotisme larmoyant et idiot dans Operation Delta Force 5 (Objectif Ben Laden..... ). Sacré Yossi Wein !
 
Qu'est-ce que j'ai à perdre mon temps là-dessus, moi ? C'est du niveau téléfilm d'AB4, sans plus... Le flim porte vraiment bien son nom...
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Vers d'autres lieux Publié le Lundi 6 Novembre 2006 à 22:39:14

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Tremors
 
Grosse partie de rigolade que ce Tremors, sorti en 1990 sous la direction de Ron Underwood, qui tourne un véritable hommage aux films de genre des années 50' / 60' sans se prendre au sérieux.
 
Egalement une nouvelle entrée dans le panthéon des monstres du cinéma; les créatures de Tremors ne sont autres que des vers géants(qui puent autant qu'ils sont cons) qui évoluent sous terre (comme le dit d'ailleurs le sous-titre du film, ce sont un peu Les Dents de la Terre), dévorant tous les êtres qui se retrouvent sur leur passage, avec une grande préférence pour les bipèdes, se repèrant aux vibrations dans le sol. Et voilà que ces grosses bêbêtes débarquent toutes langues dehors (langues qui sont en fait des sortes de serpents mutants) à Perfection, hameau perdu du Nevada avec ses quinze habitants et ses trois maisons.
 
Du côté bipède, on retrouve dans le rôle des deux comiques de service Kevin Bacon et un Fred Ward parfait dans son rôle de bouseux. On aperçoit aussi Victor Wong (le papa de Gizmo) en épicier et Michael Gross (inconnu au bataillon, mais qui reste présent dans les 4 films Tremors sortis à ce jour) dans le rôle du fana des flingues, Burt Gummer.
 
Après quelques tergiversations sur l'origine des quelques cadavres retrouvés dans Perfection, les habitants se retrouvent finalement nez à nez avec les créatures qui les obligent à se percher sur les toits des baraquements pour éviter de se faire bouffer. Aucun moyen de s'échapper sauf remettre en ordre le bulldozer du coin qui pourrait tracter une antique remorque agricole (le tout devant peser assez que pour ne pas se faire aggriper par les lombrics géants). Qu'à cela ne tienne, la parade commence et on assiste à une course-poursuite à du 2 km/h qui se soldera par la mort des créatures (grâce aux explosifs maison et à la débrouillardise des ploucs).
 
Eh bien, non, on ne s'ennuie pas ! Le charisme de Fred Ward lâchant ses feintes bien grasses à intervalles régulier font bien rire et le rythme du scénario ne se bloque pas interminablement. Même la romance entre Kevin Bacon et la jeune sismologue passe bien (d'un autre côté, l'histoire n'est pas basée là-dessus et elle ne prend pas trop de place). Pas réellement de scènes gores à viscères déployées mais plutôt des morts tous publics servies par des effets de marionettes assez réussis. Pas de gros budgets dans cette production, mais les vers sont loin d'être mal réalisés (ils sont quand même très moches) et gagnent une bonne crédibilité grâce à leur dynamisme.
 
Vu avec quelques bières en début de soirée, ou complètement dézingué, le résultat est satisfaisant, sans prises de têtes. Je ne sais pas encore pourquoi je n'ai pas vu les autres films de cette série, mais je vais tenter de réparer cette erreur (bien que je doute du résultat...).
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Yuzna/Gordon, première, clap Publié le Dimanche 5 Novembre 2006 à 17:12:05
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Re-animator
 
Basé sur une nouvelle d'H.P. Lovecraft (Herbert West), Re-Animator sort en 1985 sous la direction de Stuart Gordon et de Brian Yuzna, deux très grands noms de la série B (voire série Z) des films d'horreur US des années 80' et 90'.
 
Petite perle de film horrifique, l'histoire raconte les expériences du jeune savant fou Herbert West qui innocule à des personnes récemment décédées un produit de son invention pour les ressusciter. West quitte la Suisse après avoir raté une expérience sur son prof et débarque aux Etats-Unis où il loue une chambre chez un interne, Dan, pour y poursuivre ses expériences (d'abord sur le chat de la maison(un magnifique marionnette soit dit en passant!!!), ensuite sur des êtres vivants à la morgue du coin). Aidé de Dan, West ressuscite le boss de l'université, tué accidentellement lors de la réanimation de la doublure de Schwarzy. Ensuite, s'enchaîne une série de quiproquos entre West et son nouveau prof (amoureux de la copine de Dan, la fille du boss zombie...), euh... je vais passer les détails : en gros, énormément de scènes de boucherie (décapitation tête-bêche, croquage de doigts, ...) et une scène, limite porno, du prof pervers zombie qui se lance dans un cunnilingus endiablé sur la fille de son collègue (euh... oui, le prof est décapité, plus simple pour bouger la tête...).
 
Si le rôle d'Herbert West va parfaitement à Jeffrey Combs, ainsi que celui du décadent Professeur Hill (David Gale, décédé en 1991 d'une opération à coeur ouvert, pas de chance pour lui, il n'y avait plus de sérum), on ne peut pas dire que les autres rôles soient aussi bien endossés (quoique les zombies jouent assez bien leurs rôles, à grands coups de râles et de démarches saccadées)(un lendemain de veille je peux te le faire aussi) : Dan, sa copine et les quelques autres personnages restent crédibles, sans plus.
 
Bon à savoir : le sérum injecté sur la tête étêtée d'un cadavre fait aussi revivre le reste du corps, les doigts repoussent (comme les cheveux et les ongles) après la mort, on peut parler sans cordes vocales... Pas très grave : ces incohérences rajoutent du charme à l'histoire. On préfère d'ailleurs ça qu'une explication de plusieurs heures de biologie à la Walt Disney(jamais eu cours de bio avec Disney).
 
On est assez loin de la nouvelle originale (qui est très courte), bien que l'idée de base reste la même, le gore en plus. Et ça fonctionne ! Les effets sont assez réussis et l'humour noir (bien qu'un peu limite par moment) servent assez bien l'ambiance du film. On ne parlera pas de navet ici (bien que le film ait un peu vieilli, il n'en est pas vieillot). Une réalisation à "petit" budget bien travaillée, efficace et tout simplement obligatoire.
Afficher les 10 commentaires. Dernier par Les fabricants de jouets le 14-07-2013 à 10h27 - Permalien - Partager