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MaLLeK..info..ZiDaNe

MaLLeK and ZiDaNe...ThEy Are FrOm ...

Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:04:40

 

 

Zidane (2/3) : sa légende à l’étranger

Par Urbain Mandrillon

En disputant pendant une décennie les compétitions les plus prestigieuses, aux côtés des plus grands joueurs, Zinédine Zidane s'est imposé comme l'un des maîtres de l'histoire du football. Le Marseillais s'est aussi bâti un palmarès où aucun titre majeur ne manque. Maxifoot revient en trois volets sur la carrière de Zizou !

Il faut s'y résoudre, on ne reverra plus Zinédine Zidane évoluer en match officiel. Sa dernière rencontre restera pour toujours la finale de la Coupe du Monde 2006 face à l'Italie. Il est parti sur une expulsion tapageuse, mais celle-ci n'occultera jamais son talent hors du commun et sa carrière légendaire. Maxifoot a choisi de retracer en trois volets un parcours unique, celui de Zinédine Zidane.

L'intégration turinoise

Pour trente-cinq millions de francs (soit 5 millions d'euros), Zinédine Zidane quitte les Girondins de Bordeaux pour la Juventus de Turin. Il débarque toutefois à la Juve dans des conditions difficiles. D'abord, son euphorique dernière saison à Bordeaux, vient de se conclure par une sévère défaite face au Bayern Münich en finale de la Coupe UEFA (2-0, 3-1). Ensuite, son Euro 1996 avec l'Equipe de France est gâché par un accident de voiture juste avant la compétition. Heureusement, Zizou peut compter sur son compatriote Didier Deschamps déjà au club, et sur l'entraîneur Marcello Lippi prêt à l'aider. «Je me rappelle lui avoir toujours dit, pour l'encourager : je te ferai toujours jouer, tu ne seras jamais sur le banc, un joueur comme toi doit être un titulaire» , confie Lippi à Canal Plus en avril 2006. Les six premiers mois sont délicats mais Zidane travaille, physiquement surtout. Il remporte les premiers titres de sa carrière avec une Coupe intercontinentale et une Supercoupe d'Europe. A l'issue de sa première saison, Zizou régale enfin l'Italie de son touché de balle et de sa "spéciale" : la roulette. Il remporte le Scudetto mais se trouve défait pour sa première finale de Ligue des Champions (face à Dortmund 3-1). La saison suivante, à vingt-cinq ans, Zidane atteint le sommet de sa carrière, il y restera trois années.

Le maître à son apogée

Durant cette saison 1997-1998, Zizou devient l'un des meilleurs joueurs que le football ait connus. Michel Platini dit de lui à L'Equipe : «il était le roi des fondamentaux. Il n'y avait personne d'autre qui pouvait contrôler, amortir un ballon aussi bien que lui. Il avait des bases exceptionnelles.» Zidane remporte un nouveau Scudetto, mais perd une nouvelle fois la finale de la C1 (face au Real 1-0). Serait-il maudit en compétitions européennes ? 1998 est surtout l'année du sacre de Zinédine et de tout le football français. La France devient Championne du Monde sur ses terres, en écrasant le Brésil en finale 3-0. Zidane s'installe un peu plus dans la légende en inscrivant deux buts de la tête lors de ce match. Tout le peuple français chavire de bonheur et l'exprime dans les rues. Zidane devient le symbole d'une nation multiculturelle et unie. S'en suit une avalanche de récompenses pour le Marseillais : Ballon d'or, Onze d'or, joueur FIFA de l'année, joueur français de l'année, joueur étranger du championnat d'Italie. En septembre 1998, autre grand moment pour Zizou : la naissance de son deuxième enfant Lucas, trois ans après Enzo. A partir de la saison 1998-1999, la Juve s'engage pour trois années blanches. Seul le Français continue sa folle chevauchée. Il réalise un Euro 2000 époustouflant avec les Bleus. Il gagne la compétition avec en prime le titre de meilleur joueur. Il s'adjuge aussi cette année-là le Onze d'or et le trophée du joueur FIFA de l'année. Mais Zidane se lasse du Calcio. Il laisse alors la Vieille Dame à l'issue de la saison 2000-2001, remportant avant de partir le titre de joueur étranger du championnat d'Italie. Zizou met désormais le cap vers l'un des plus grands et plus riches clubs du monde : le Real Madrid.

Des débuts galactiques

Son transfert vers les Merengue atteint une somme encore inégalée à ce jour : soixante-quinze millions d'euros (cinq cents millions de francs) ! Le président madrilène de l'époque Florentino Pérez déclare à L'Equipe : «la plus belle chose de ma carrière a été de faire venir Zizou au Real.» A Madrid, Zidane l'homme humble et discret, suscite la folie des socios et des journalistes. Comme à Turin avec Deschamps, il retrouve un compatriote en la personne de Claude Makélélé. Deschamps et Makélélé sont d'ailleurs deux des clefs du succès de Zidane. De tels soutiens dans l'entrejeu ont permis au Marseillais d'exprimer toute sa créativité. Zizou vient au Real pour gagner la Ligue des Champions, le seul trophée majeur qui lui manque. Et dès sa première saison espagnole, en 2001-2002, c'est chose faite et de belle manière. En finale face au Bayer Leverkusen, il inscrit lui-même le but de la victoire (2-1). Sur un centre de Roberto Carlos, Zidane reprend la balle d'une volée du pied gauche à quinze mètres du but allemand. Son tir vient se loger dans la lucarne droite de Jörg Butt. Droitier très adroit du gauche, le Français inscrit là un nouveau but de légende, superbe de technique et immense d'importance, à l'image de ses deux réalisations en finale du Mondial 1998. Lors de cette même saison 2001-2002, il remporte un total de quatre trophées en club, son record (C1, Coupe intercontinentale, Supercoupe d'Europe, Supercoupe d'Espagne) ! A titre individuel, il est élu joueur FIFA et joueur français de l'année. Il célèbre même la naissance de son troisième enfant : Théo. La déception 2002 reste son élimination au premier tour du Mondial.

Le Real à bout de bras

En 2002-2003, le Real et son idole Zidane remportent la Liga et la Supercoupe d'Espagne. Le Marseillais est élu pour la quatrième et dernière fois de sa carrière joueur FIFA de l'année. Mais le soufflé commence déjà à retomber à Madrid. A l'aube de la saison 2003-2004, Pérez continue sa politique du spectacle. Après Ronaldo un an auparavant, il accueille David Beckham et laisse filer Makélélé. Au quotidien, Zidane est soulagé avec moins de sollicitations médiatiques, mais dans le jeu il est esseulé. Le Real décline et ne remporte plus le moindre titre. Barcelone reprend le pouvoir. Le poids de l'âge agissant, Zizou est économisé et utilisé pour les matchs importants. Ses sorties restent probantes mais il ne peut redresser l'équipe à lui tout seul. En dépit d'un plus faible temps de jeu, sa moyenne de buts en championnat augmente durant ses trois dernières années (7 buts contre 6,35 sur toute sa carrière). Cela ne suffit pas. Les résultats en demi-teinte du club occultent le talent de Zizou. Le Marseillais ne gagne plus, la fin de sa carrière en club est arrivée. Le 21 avril 2006, alors qu'il lui reste une année de contrat au Real, Zinédine Zidane annonce qu'il prendra sa retraite définitive après le Mondial allemand. Pour son dernier match à Santiago Bernabéu, Zizou est acclamé par les socios. Il abrège le moment, submergé par l'émotion. Il se prépare dès lors pour le dernier défi de sa vie de footballeur : la Coupe du Monde 2006 avec l'Equipe de France.

Zinédine Zidane met fin à Madrid à une carrière de dix-huit saisons de première division, en France et à l'étranger. Le Maestro aura atteint le sommet de son art de 1997 à 2000, et pendant la saison 2001-2002. Mais sa légende s'est faite aussi et surtout avec les Bleus. Rendez-vous demain pour la fin d'une épopée signée ZZ.

PARCOURS 

- AS Cannes (1988-1992) : 71 matchs, 6 buts
- Girondins de Bordeaux (1992-1996) : 179 matchs, 39 buts
- Juventus de Turin (1996-2001) : 212 matchs, 31 buts
- Real Madrid (2001-2006) : 226 matchs, 49 buts

- Equipe de France (1994-2006) : 108 sélections, 31 buts

PALMARES

En clubs :

- Coupe intercontinentale : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)
- Supercoupe d'Europe : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)
- Ligue des Champions : 2002 (Real Madrid)
- Finaliste de la Ligue des Champions : 1997 et 1998 (Juventus)
- Finaliste de la Coupe UEFA : 1996 (Bordeaux)
- Champion d'Italie : 1997 et 1998 (Juventus)
- Champion d'Espagne : 2003 (Real Madrid)
- Supercoupe d'Italie : 1997 (Juventus)
- Supercoupe d'Espagne : 2002 et 2003 (Real Madrid)
- Finaliste de la Coupe d'Espagne : 2002 et 2004 (Real Madrid)
- Coupe Intertoto : 1995 (Bordeaux) et 1999 (Juventus)

En sélection :

- Coupe du Monde 1998
- Finaliste de la Coupe du Monde 2006
- Euro 2000

Récompenses individuelles :

- Ballon d'or : 1998
- Meilleur joueur de l'année FIFA : 1998, 2000, 2002, 2003
- Onze d'or : 1998, 2000, 2001
- Meilleur joueur français de l'année : 1998, 2002
- Meilleur joueur étranger du championnat d'Espagne : 2005
- Meilleur joueur étranger du championnat d'Italie : 1998, 2001
- Meilleur joueur du championnat de France : 1996
- Meilleur joueur de la Coupe du Monde : 2006
- Meilleur joueur du Championnat d'Europe des Nations : 2000
- Trophée UNFP du meilleur espoir français : 1994

Sources : Maxifoot

Posté par Adriana Evangelizt

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Zidane (1/3) : de la Castellane au Parc Lescure Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:08:59

 

 

Zidane (1/3) : de la Castellane au Parc Lescure

Par Urbain Mandrillon



Zinédine Zidane, l'enfant de la Cité phocéenne, n'a jamais joué pour l'OM, son club de coeur. Le Minot a fait ses classes à Cannes, avant de se faire un nom à Bordeaux et quitter l'Hexagone. Maxifoot revient en trois volets sur la carrière de Zizou !

Il faut s'y résoudre, on ne reverra plus Zinédine Zidane évoluer en match officiel. Sa dernière rencontre restera pour toujours la finale de la Coupe du Monde 2006 face à l'Italie. Il est parti sur une expulsion tapageuse, mais celle-ci n'occultera jamais son talent hors du commun et sa carrière légendaire. Maxifoot a choisi de retracer en trois volets un parcours unique, celui de Zinédine Zidane.

La Castellane. Tout commence dans cette cité populaire des quartiers Nord de Marseille. Zinédine Yazid Zidane y naît le 23 juin 1972, de parents immigrés kabyles. Il y touche ses premiers ballons, au pied des tours sur le bitume de la place Tartane. «Nous étions une dizaine de potes, on s'entraînait à faire le geste qui sortait de l'ordinaire, celui qu'on montrerait aux autres quand il serait parfait. C'est là que j'ai appris l'essentiel de ce que je sais faire» , déclare le Marseillais à France Football en 2001. Marseillais oui, mais Olympien non. Zidane n'a jamais porté le maillot de l'OM, un club pourtant si cher à ses yeux. Minot, il y voit évoluer notamment son idole Enzo Francescoli. A l'époque où il est connu sous le prénom de Yazid, Zidane joue dans le club de quartier de l'US Saint-Henri de 1982 à 1983, puis au SO Septèmes-les-Vallons de 1983 à 1987. Le premier tournant de sa vie a lieu durant cette période, à l'âge de quatorze ans. C'est aussi le premier acte manqué avec l'OM. En décembre 1986, le jeune Zidane est appelé pour un stage de trois jours au CREPS d'Aix-en-Provence, avec les meilleurs cadets de la Ligue Méditerranée. Il est alors remarqué par un recruteur, pas marseillais mais cannois, Jean Varraud. En avril 1987, Zinédine s'engage avec l'AS Cannes, sous la responsabilité du formateur Gilles Rampillon.

L'éclosion à Cannes

Les parents Zidane acceptent le départ du dernier de leurs cinq enfants, après s'être assurés de son placement entre de bonnes mains. Zinédine élit domicile dans une famille d'accueil, chez les Elineau. Il y mène une vie quasi monacale, complètement dédiée au football. Zidane a quinze ans et s'entraîne avec la réserve cannoise. A l'époque, on ne soupçonne pas l'avenir doré du minot. On lui trouve des qualités techniques hors normes, mais il est jugé lent dans l'exécution, et son jeu de tête est très moyen. En 1988, il intègre l'effectif professionnel de l'AS Cannes, à l'époque en première division et dirigée par Jean Fernandez. A seize ans, le 20 mai 1989, la machine se lance : Zinédine Zidane dispute son premier match de D1, face au FC Nantes à la Beaujoire. Pendant une saison il est utilisé avec parcimonie mais les choses se bousculent dans sa vie. Il quitte les Elineau et s'installe dans un foyer de jeunes. Il rencontre aussi Véronique qui deviendra sa femme. Durant la saison 1990-1991, Zidane devient titulaire. Le 8 février 1991 et de nouveau face à Nantes, il fête son premier but en professionnel. Hasard ou non, alors que le Marseillais devient indispensable, l'AS Cannes connaît l'une des plus belles saisons de son histoire avec une quatrième place en championnat, synonyme de première qualification pour la Coupe UEFA. Mais le club azuréen se brûle les ailes et termine relégable à l'issue de la saison 1991-1992. Zidane ne sera pas de la "mésaventure" , il rejoint les Girondins de Bordeaux pour environ 460 000 euros (trois millions de francs).

L'explosion à Bordeaux

C'est le deuxième acte manqué avec l'OM. Le président phocéen Bernard Tapie ne s'est pas montré assez entreprenant, et Zidane choisit le challenge de Rolland Courbis. A Bordeaux, le Marseillais devenu Zizou, se révèle aux yeux de l'Europe. Pour sa première année, il inscrit dix buts en championnat, le record de sa carrière. En fin de saison 1993-1994, le 17 août exactement, Zidane est appelé en Equipe de France pour la première fois. Pour son baptême du feu sous les ordres d'Aimé Jacquet, Zizou réalise une entrée magistrale. En vingt minutes et grâce à deux buts, il arrache le nul 2-2 face à la République Tchèque. Il réalise cet exploit devant son public du Parc Lescure (rebaptisé Stade Chaban-Delmas), et entre définitivement en sélection nationale. A l'issue de la saison 1994-1995, Bordeaux accède laborieusement à la Coupe Intertoto. Le club la remporte et se qualifie pour une Coupe UEFA historique. Historique d'abord en huitième de finale retour face au Bétis Séville (qualification 2-0, 1-2). Ce 6 décembre 1995, Zidane inscrit un but d'anthologie en lobant le portier sévillan Jaro, d'une frappe du gauche de trente-sept mètres. Historique ensuite en quarts face à l'AC Milan. Défaits 2-0 à l'aller, les Girondins livrent une prestation mémorable au retour. Le 19 mars 1996, devant 32 500 spectateurs en liesse, Bordeaux lamine les Rossoneri 3-0 et se qualifie pour le tour suivant. Le trio magique Lizarazu-Zidane-Dugarry a fait la différence. En demi-finale, le club sort le Slavia Prague (1-0, 1-0), et atteint alors sa première finale européenne. L'issue de la compétition sera moins heureuse avec une défaite en finale face au Bayern Münich (2-0, 3-1). Au cours de cette saison 1995-1996, Zizou a inscrit un total de quinze buts, son record. Il quitte néanmoins les Girondins. Il rejoint l'Italie et la Juventus de Turin pour enfin gagner des titres.

Après huit ans de professionnalisme en France, Zinédine Zidane relève le défi de l'étranger. Il s'embarque pour dix dernières saisons d'une richesse exceptionnelle. Il emmène vers les sommets tout le football français. Rendez-vous demain pour la suite d'une épopée signée ZZ.

PARCOURS

- AS Cannes (1988-1992) : 71 matchs, 6 buts
- Girondins de Bordeaux (1992-1996) : 179 matchs, 39 buts
- Juventus de Turin (1996-2001) : 212 matchs, 31 buts
- Real Madrid (2001-2006) : 226 matchs, 49 buts

- Equipe de France (1994-2006) : 108 sélections, 31 buts

PALMARES

En clubs :

- Coupe intercontinentale : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)
- Supercoupe d'Europe : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)
- Ligue des Champions : 2002 (Real Madrid)
- Finaliste de la Ligue des Champions : 1997 et 1998 (Juventus)
- Finaliste de la Coupe UEFA : 1996 (Bordeaux)
- Champion d'Italie : 1997 et 1998 (Juventus)
- Champion d'Espagne : 2003 (Real Madrid)
- Supercoupe d'Italie : 1997 (Juventus)
- Supercoupe d'Espagne : 2002 et 2003 (Real Madrid)
- Finaliste de la Coupe d'Espagne : 2002 et 2004 (Real Madrid)
- Coupe Intertoto : 1995 (Bordeaux) et 1999 (Juventus)

En sélection :

- Coupe du Monde 1998
- Finaliste de la Coupe du Monde 2006
- Euro 2000

Récompenses individuelles :

- Ballon d'or : 1998
- Meilleur joueur de l'année FIFA : 1998, 2000, 2002, 2003
- Onze d'or : 1998, 2000, 2001
- Meilleur joueur français de l'année : 1998, 2002
- Meilleur joueur étranger du championnat d'Espagne : 2005
- Meilleur joueur étranger du championnat d'Italie : 1998, 2001
- Meilleur joueur du championnat de France : 1996
- Meilleur joueur de la Coupe du Monde : 2006
- Meilleur joueur du Championnat d'Europe des Nations : 2000
- Trophée UNFP du meilleur espoir français : 1994
FICHE TECHNIQUE

Sources : Maxifoot

Posté par Adriana Evangelizt

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Le geste de Zidane ou le choc des cultures Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:10:03

 

 

Le but de ce blog est avant tout de réunir des articles plutôt originaux sur Zinedine et venant du monde entier.  En voici un de Walfadjri, un quotidien Sénégalais...il est à noter d'ailleurs que dès l'histoire du "coup de boule", les médias étrangers -notamment de l'Afrique, du Maghreb- ont de suite pris le parti de Zizou, l'ont compris, on ne peut pas en dire autant des français qui sans chercher à comprendre la racine du mal, suivent le troupeau. Il suffit qu'il y en ait un qui hurle au loup pour que tout le monde en fasse autant. Aucun esprit d'inventivité. Nous sommes en train de créer un page artistique en musique pour Zinedine pour expliquer justement comment nous avons ressenti ce geste de révolte... car pour nous, c'en est un...

 

Le geste de Zidane ou le choc des cultures


par Dr Papa KAMARA

Rien ne prédisposait ce talentueux joueur à exécuter un geste aussi blâmable vu du dehors. Pour le commun des mortels passionnés de football, Zinédine Zidane est, à l'heure actuelle, le meilleur joueur du monde, le plus chèrement payé aussi. Pour l'entraîneur français Raymond Domenech, c'est un virtuose, un génie qui fait jouer tout le monde dans l'équipe. D'où cette admiration irraisonnée des uns, une jalousie mal contenue des autres, en particulier les adversaires, fussent-ils Italiens ou Espagnols, ressortissants des deux pays où l'artiste a joué dans des clubs phares : Juventus et Real Madrid. Les uns le traiteront de vieux à envoyer à la retraite, les autres de terroriste par rapport à son origine kabyle et algérienne. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est ce fameux penalty tiré contre l'Italie, occasionné par un certain Materazzi, un géant mal fagoté, issu sans nul doute de ces milieux ‘mafiosis’ qui peuplent la Péninsule et qui sont, pour la plupart, de brillants et teigneux footballeurs qui ne reculent devant aucun geste irrégulier ou manœuvre souterraine pour gagner un match.

La rivalité dans les années 70 de Riva et Rivera, deux idoles italiennes qui se haïssaient tendrement, avait interpellé le Parlement italien lors du Mondial mexicain pour obliger l'entraîneur national à faire jouer ces surdoués du Calcio appartenant à des clubs parmi les plus prestigieux de la Péninsule, l'Inter et le Milan Ac. Le football dépasse le cadre sportif en Italie. La plupart des vedettes de la Squadra Azzura actuelle sont mouillées dans des ‘Combinazzione’ au point de faire intervenir la justice qui a sanctionné de grandes équipes pour les déclasser dans des divisions inférieures. C'est la tempête italienne juste avant le Mondial. Les joueurs sous pression se devaient de gagner contre vents et marées cette Coupe du monde 2006 pour espérer sauver la situation rocambolesque des professionnels de la Division 1 italienne. D'où cette hargne dès l'entame du match contre la France, après le surplus d'énergie dépensée pour vaincre la Manschaftt de Klinsmann.

On comprend que, dès les premiers échanges de balles, Henri et Viera furent rudoyés et même Zidane qui fut lynché, a dû bénéficier de soins urgents. Le comble fut atteint quand le capitaine des Bleus marqua le penalty provoqué par une agression sur Thierry Henri dans la surface de réparation par Materazzi. Notre conviction est que si Zidane avait loupé ce penalty, nul doute qu'il ne serait pas agressé aussi méchamment par des mots très durs difficiles à répéter, de la part du défenseur vindicatif qui a retrouvé l'espace d'une période avantageuse pour les Français, ses origines ‘mafieuses’.

L'Italien s'est surpassé pour marquer le but réparateur pour éviter la honte du clan. On se souvient du Colombien ayant marqué malencontreusement un. but contre son camp lors d'une rencontre avec les Usa au Mondial 94. Il fut exécuté par une bande à son retour au pays. C'est le prix à payer pour ces passionnés du ballon rond. C'est la menace qui planait sur la tête de Materazzi, dont la descente aux enfers avec ses camarades du Calcio pour des magouilles, était largement commentée par des journalistes. Le tirage du maillot était un prétexte tout trouvé pour taper sur les nerfs de Zizou, connu pour sa sensibilité à fleur de peau trop appuyée vers sa famille, que traduit son adresse à sa mère souffrante par télé interposée. Une aubaine pour en faire une cible toute désignée, d'autant que le virtuose de la balle risquait de faire échouer le plan italien de sauvegarde de la situation confuse d'avant Mondial. Pour ce faire, on se souviendra des cartons rouges de Zidane pour nervosisme soutenu ; le dernier en date remontant en 1998 quand le capitaine des Bleus, un tantinet distrait, s'était essuyé les crampons sur un joueur saoudien qui aura eu le tort de gêner l'artiste en pleine démonstration de roulette.

Le tirage du maillot par Materazzi produisit l'effet escompté, le dialogue ; le joueur franco-algérien promit de bon cœur d'échanger son maillot à la fin des hostilités, sur un ton qui a fait dire à Materazzi que Zidane était condescendant. La proposition de Zidane assimilée à de la charité est inacceptable pour ces hommes fiers, qui ne tendent pas la main. D'où les insultes les plus ordurières assez fréquentes et banales dans la bouche de ces roturiers du langage cru que sont ces Italiens issus du bas peuple. L'émotion est berbère et la raison hélène, serait-on tenté de dire, encore que la raison de ces hommes du terrain, bourrus et limités, ne peut évoluer très haut.

Qu'importe, il s'agit de vaincre sans avoir raison pour reprendre Samba Diallo, le héros de l'Aventure ambigüe. Il s'agit ici de tricher, de pousser à la faute l'adversaire en piétinant s'il le faut sa culture, ses valeurs sacrées. Karambeu, l'international français de la Nouvelle Calédonie, Samuel Eto'o, le Camerounais du Barça, ont fait l'objet de sarcasmes sur le terrain, liés davantage à la couleur de leur peau qu'à leur incompétence ! La Fifa a beau vouloir exorciser le mal en organisant avant les rencontres du Mondial 2006, des scènes de chœurs à la gloire du fair play, à la condanmation sans appel du racisme, rien n'y fait.

Le coup de tête de Zidane est la traduction d'un message à tous les acteurs impliqués dans cette kermesse d'où l'on veut exclure les Noirs qui persistent à jouer les premiers rôles. Pelé, le noir brésilien, est encore le meilleur joueur du monde de toute éternité, devançant de peu le regretté Ghanéen Baba Yara que d'aucuns considéraient comme l'égal de Pelé Nascimento pour avoir tenu en échec (2/2) avec son équipe des Black Stars, la fameuse phalange du Real Madrid avec Di Stefano, l'Argentin, considéré à bien des égards comme le prototype du joueur de football qui, non seulement fait jouer toute l'équipe, mais réalise, à l'instar de Zinedine Zidane, des prouesses individuelles pour faire gagner ses coéquipiers.

Cette Fifa doit sanctionner le joueur provocateur Materazzi pour décourager toutes les violences verbales et physiques constatées dans l'aire de jeu. Le football est d'abord un jeu spectacle pour faire admirer les beaux gestes individuels et les phases d'équipe pour donner de l'émotion et satisfaire le plaisir des yeux. Tous les tricheurs doivent être débusqués et punis. La Fifa doit prendre toutes ses responsabilités. Il est temps de mettre en branle la vidéo pour traquer tous les acteurs mal intentionnés et assainir en même temps les ‘gangs’ qui cancérisent le football, en extirpant ce mal qu'est la violence sous-tendue par un racisme indigne de l'esprit de tout sport.

L'Italie, malgré la valeur de ses joueurs, donne le mauvais exemple de la pratique de ce sport qui enflamme des milliards de personnes et fait dissiper bien des stress que charrient les situations insupportables de nos sociétés actuelles préoccupées par la survie. Gloire au sport roi. Gloire au fair play. Halte à la triche sous toutes ses formes !

Sources : Walf

Posté par Adriana Evangelizt

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La Fifa annule la confrontation Zidane-Materazzi Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:10:47

 

 

La Fifa aurait-elle peur que Zinedine se laisse aller à un second coup de boule si Materazzi mentait face au champion français ? Vivement demain...

 

La Fifa annule la confrontation Zidane-Materazzi

La Fifa a décidé d'annuler la confrontation entre les deux joueurs, ne l'estimant "pas nécessaire". Zinédine Zidane sera entendu jeudi au siège de la Fédération.

La confrontation Zidane-Materazzi n'aura pas lieu. La Fifa a en effet décidé mercredi 19 juillet d'annuler la rencontre entre les deux joueurs prévue jeudi à Zurich devant la commission de discipline. La Fédération internationale de football tente de faire la lumière sur le coup de tête donné par Zinédine Zidane au défenseur italien Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde le 9 juillet dernier. L'instance de la Fifa n'estime "pas nécessaire" un nouvel entretien au vu des informations recueillis, selon un porte-parole de la Fédération. La Fifa a déjà entendu Materazzi, le 14 juillet. Jeudi, la commission disciplinaire se contentera d'entendre les arguments de l'ancien capitaine de l'équipe de France.

Au siège de la Fifa

Zinédine Zidane sera accompagné du président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, et du directeur général adjoint de la FFF chargé des affaires juridiques, Jean Lapeyre. Il devrait être attendu à 10h30 (8h30 GMT) au siège de la Fifa.
Les membres de la commission de discipline se réuniront dans l'après-midi pour statuer sur le cas des deux joueurs. Ils se réservent le droit de procéder à de nouvelles auditions, voire à une confrontation entre les deux hommes s'"ils ont besoin de plus d'informations", a indiqué la Fifa.

Sources : Nouvel Observateur

 

Football: pas de confrontation entre Zidane et Materazzi jeudi

Zinédine Zidane sera le seul à être entendu jeudi par la commission disciplinaire de la FIFA au sujet de son coup de tête sur Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde, a annoncé mercredi la Fédération internationale de football, précisant que le défenseur italien ne serait pas présent.
"La commission disciplinaire se réunira à partir de 9h00 du matin et jusque dans l'après-midi", a indiqué le porte-parole de la FIFA Andreas Herren. "La seule personne entendue par la commission demain sera Zinédine Zidane".
Materazzi a été entendu la semaine dernière par cette commission.
Zinédine Zidane, exclu à dix minutes de la fin de la finale du Mondial pour un coup de tête dans la poitrine de Materazzi, a déjà fait parvenir à la FIFA un témoignage écrit expliquant sa version des faits, a précisé Andreas Herren.
Le désormais retraité du football sera accompagné jeudi à Zurich par le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes et le directeur général adjoint chargé des affaires juridiques, Jean Lapeyre. Il sera entendu à partir de 10h30.
La FIFA rendra ses conclusions jeudi dans l'après-midi, après avoir informé les deux parties.
Selon le quotidien italien "Corriere della Sera", qui publie un entretien avec Materazzi mercredi, le défenseur italien est actuellement en vacances mais pourra prendre par à l'audition de jeudi par téléphone.

Sources : Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

 

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Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:11:31

 

 

Materazzi, de toute façon, peut dire ce qu'il veut. Se conduire comme il l'a fait à la finale du Mondial est une honte. Côté mentalité, il est loin d'arriver à la cheville de Zidane, c'est certain. Il pourrait prendre de la graine et s'améliorer au lieu de ramener sa fraise. On a vu les photos, on a vu ses airs menaçants et son harcèlement envers notre joueur. Il l'a provoqué sciemment pour le blesser et le déstabiliser. Ce qui prouve sa mentalité. Au ras des pâquerettes, et encore... on est gentil !

Materazzi répond à Thuram

par Julien Bordier

Le joueur italien a demandé au défenseur des Bleus, qui l'avait qualifié de "maladie" pour le football, de ne pas chercher d'alibi au geste de Zidane. Ce dernier sera entendu demain à 10h30 au siège de la FIFA, à Zurich

L'international italien Marco Materazzi a répondu mardi à Lilian Thuram en lui demandant de ne pas chercher d'"alibi" au coup de tête de Zidane, après que le défenseur français l'a qualifié de "maladie" pour le football, selon une déclaration diffusée par l'Ansa.

"Thuram aurait mieux fait de souligner que ce n'est pas la première fois que Zidane commet certaines erreurs, plutôt que de chercher un alibi à tout prix, en m'accusant avec les habituels lieux communs", a déclaré le défenseur italien, faisant allusion aux douze cartons rouges reçus par le capitaine de l'équipe de France durant sa carrière.

Lilian Thuram avait estimé, dans un entretien à l'hebdomadaire Les Inrockuptibles paru mardi, qu'"un joueur comme Materazzi, c'est une maladie, ça ne devrait pas exister."

"Materazzi donne une image négative du football et il n'a pas besoin de ce type d'attitude parce que c'est plutôt un très bon joueur (...). Le football, c'est un jeu et on respecte les règles du jeu. Cela sert à quoi de gagner si on a triché? A rien", a ajouté Thuram, qui a cependant regretté le coup de tête de Zidane.

"Dans le passé, j'ai aussi été le premier à faire des erreurs et cela ne sert à rien de défendre quelqu'un juste pour le principe", a réagi Materazzi, connu en Italie pour son jeu dur.

"à la maman, à la sœur"


Zinédine Zidane sera entendu jeudi à partir de 10h30 par la commission de discipline de la Fédération internationale de football (Fifa), à Zurich.Zidane sera accompagné par le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes et par le directeur général adjoint Jean Lapeyre, qui sera présent en tant que chargé des affaires juridiques.

La commission de la Fifa, présidée par le Suisse Marcel Mathier, qui a déjà entendu Marco Materazzi vendredi 14 juillet à Zurich, se réunira à huis clos.

Lors de la finale du Mondial, Zidane avait frappé Materazzi d'un coup de tête dans la poitrine à la 110e minute, provoquant son exclusion.

Le meneur de jeu français a ensuite justifié son acte en expliquant que l'Italien l'avait provoqué sur "des choses très personnelles", qui touchent "à la maman, à la sœur". Materazzi avait aussitôt démenti avoir insulté la mère du joueur.

Code disciplinaire


La commission de la Fifa se basera sur son code disciplinaire qui énumère toutes les infractions possibles, et donne pour chacune d'entre elles les sanctions adéquates.

Concernant l'atteinte à l'honneur, le code prévoit une suspension d'au moins deux matches. S'il s'agit d'attaques racistes, la suspension est d'au moins cinq matches, plus une interdiction de stade et une amende d'au moins 6600 euros.

Concernant le cas Zidane, qui a donné un coup de tête à Materazzi lors de la finale de Coupe du monde, la qualification pourrait être "voies de fait". Selon le code de la Fifa, c'est le cas lorsque le "joueur se livre intentionnellement sur une personne à des voies de fait qui ne causent ni lésion corporelle ni atteinte à sa santé".

Dans ce cas, le joueur est sanctionné par deux matches au moins de suspension et une amende minimale de 3300 euros.

Sources : L'Express

Posté par Adriana Evangelizt

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