Zidane : version de l'arbitre
Je commence à aimer Zidane
par Amara Bamba
Je ne suis pas footballeur. Je suis plutôt basketteur. Et pour nous basketteurs, les footballeurs sont de méchants « Manchots » prêts à jouer du coude, de l'épaule voire du poing pour se faire respecter sur un terrain. Pour cette raison et bien d'autres, je n'aimais pas l'effet Zidane. Mais depuis son coup de boule de dimanche, je crois que je commence à changer d'avis.
Posté par Adriana Evangelizt
« Touche pas à ma mère »
Par Youssef Chems
Un homme, un vrai. Comment lui en vouloir ! Jamais. Pas à ce kabyle, cet immense kabyle qui a dans ses veines le sang indompté d’ancêtres amazigh riches des fiertés et des rudesses des monts de Béjaïa. Tous les fans du « café Zizou » d’Aguemoune, à un tir au but du village familial de Taquemout peuvent encore et toujours être fiers de leur frère, cousin ou plus simplement ami. Les petits de la Castellane eux aussi attendent leur grand aîné. Le visage lisse et trop poli des affiches et campagnes Generali ou autres sources gazeuses n’ont jamais fait illusion à ses frères et comme on dit là bas,
« L’argent ne le guide pas, c’est lui qui guide l’argent » et il a su faire, toujours en retrait. On a besoin de lui, on le paie, et puis çà en reste la. Il n’est pas dupe, nous non plus. Mais voilà qu’un dimanche de juillet à la 110ème minute d’une terrible finale de coupe du monde l’histoire bouscule tout le scénario écrit avec tant de patience, par les autres. Le "chaïtan" est là et le pousse à l’irréparable, enfin c’est tout de même pas la fin du monde, mais pour beaucoup çà a l’air d’y ressembler. Souffle trois fois par-dessus ton épaule gauche Zizou et passe à autre chose mon frère.
L’équipe de France est moribonde, il faut appeler les « ancêtres » et ils viennent tous autour d’un capitaine que l’on disait « fini », épuisé par trop de matchs, l’envie de se battre noyée dans des comptes en banque pansus...Tu parles, premiers rounds un peu lourds, mais au fil des heures on le voit mincir, s’affûter, courir comme un damné et offrir avec ses « vieux compères » un spectacle époustouflant. Le monde entier se régale et les femmes s’y mettent aussi. En plus il est beau le bougre et son calme fait le reste.
Mais le feu couve et la « dernière » arrive. Encore quelques minutes et le Panthéon est à lui, tout en haut des marches avec fanfares, orphéons et décorations. Mais le génie a ses pulsions que le vulgum ne comprend pas. Il est ailleurs, sur une autre planète avec quelques autres, parmi les siens. Alors le destin frappe et tout se voile, la fête et la défaite. Un homme surgit, il met sa dignité au dessus de tout et comme un taureau frappe, là en pleine poitrine il vise symboliquement le cœur.
Il ne veut pas détruire le visage de « l’autre », dont je ne citerai jamais le nom, ce serait l’aumôner d’une reconnaissance que je lui refuse définitivement. Rappel du réel le plus cru, le plus violent. L’homme n’est qu’un homme et le restera. L’eau tiède n’est pas pour lui, le neutre, le fade, le trop sportivement correct effacés en une seconde, le temps de « venger » un geste, un mot, une injure déplacée et horrible. Il a par un dernier réflexe de gentleman tendu sa main au « boucher » des gazons transalpins, refusé, alors il donne la punition et je suis certain offrira « l’aman », ce magnifique pardon, un peu plus tard. Le temps que les esprits se calment.
Une pulsion de mort traverse alors le stade, un suicide en direct. L’idole déboulonnée pour « un coup de boule », non ! Il en faudrait beaucoup plus. Il le reconnaîtra lui-même sur canal + quelques jours plus tard et s’excusant auprès des millions de jeunes qui boivent ses paroles, et il précise à plusieurs reprises que s’il n’est pas excusable du geste, il n’a fait que répondre à un récidiviste de la provocation qui lui aussi devra être tout aussi lourdement condamné.
Ce génie n’est finalement qu’un homme, et son sang froid exceptionnel que tous connaissent et respectent a balayé en une fraction de seconde plus de dix années de self contrôle. Il redevient tout simplement un homme, un homme fort qui aime sa mère et sa sœur, auxquelles il a ainsi rendu le plus bel hommage filial du monde,
« Laver les affronts des médiocres et des vils a toujours été l’honneur des hommes debout »
Cantona et d’autres connaissent ce genre de réactions pour en avoir eux aussi payé le prix le plus élevé. Et après ! Akhénaton, de Marseille lui aussi, nous sort une formule énorme, et il peut la placer dans son prochain single,
« Il a commencé petit joueur des cités, il finit pareil »
C’est très dur, mais traduisons avec Cohn-Bendit,
« Cet homme, ce génie du foot malgré son éducation est resté un gamin des banlieues et c’est pour çà que tous les gamins s’identifient à lui. Sa vie fût un combat et il y a des moments où le sang bouillonne... »
Alors Monsieur Zidane, soyez tranquille. Savourez votre retraite d’immense sportif, que vous la choisissiez à Madrid ou comme on le chuchote du côté d’Amphion au bord du lac ou plus certainement, et vous venez de le dire, au dessus de Béjaïa.
Oubliez les mots terribles d’un imbécile qui a osé égratigner « al woualida ». Je souhaite ce courage à tous mes frères,
« On ne peut pas saigner sans piquer »
« Olahad tichrat Mbla id’hamouc »
Youssef Chems Ecrivain (A paraître « Hadj Amor ». Pour l’amour de Dieu)
Ssources : Oumma com
Posté par Adriana Evangelizt
Zidane : récit mythique ou Le héros n’était pas un dieu !
Par Raphaël Liogier, Rachid Benzine
Ce n’est pas seulement à Materazzi que Zidane a mis un coup de boule à la fin d’une finale qu’on espérait se terminer en apothéose, c’est d’abord à l’image trop lisse, injustement lisse sur laquelle on voulait le voir partir et que les médias ont tissée pour lui, article après article, reportage après reportage. D’une certaine manière, c’est un formidable « non » à cette image taillée pour lui, le refus de se voir momifié qu’il a - plus ou moins volontairement, plus ou moins consciemment - jeté sur nos rêves de perfection et d’idéal. C’est un acte de vie qu’il a posé, sans doute aussi un « coup de boule » contre un racisme trop répandu en Italie.
Un soubresaut bien humain qui signifiait qu’il ne cherchait pas à être panthéonisé trop tôt, et certainement pas contre son gré et au détriment de sa dignité immédiate. La sur-médiatisation, la presque « divinisation » dont il faisait l’objet tuaient, finalement, la vie qui bouillonnait en lui. Nous sommes dans un monde où l’on érige des emblèmes qui sont autant de substituts à nos rêves déchus.
Un monde où l’on fige un être dans ce que l’on voudrait qu’il soit. A 34 ans, la postérité de Zidane était déjà écrite. Mais quel homme peut accepter de voir sa vie se dérober ainsi à lui, même si c’est pour devenir le refuge des espérances de milliers de gens ? Sa passion était devenue son calvaire. Son art, un chemin de croix où il a du expier nos frustrations contemporaines (désenchantement, sinistrose quotidienne, solitude). Il se devait non seulement de nous faire rêver, mais aussi de se donner en exemple à toute une génération, de redonner confiance aux plus fragiles d’entre nous en leur montrant que la réussite est possible. Il devait, encore, être le symbole d’une France métissée, faire renaître le lien social distendu....
Cet homme, au vrai, est un héros et non un mythe. Un héros, parce qu’il incarne magistralement la tragédie humaine. Son geste est magnifique, et il faut peut-être y voir l’acte manqué d’un individu refusant sa sanctification. Il n’a pas renié son humanité pour une gloire éphémère et illusoire. Il s’est agrippé à la terre quand on l’avait déjà condamné au firmament. Il a dit « je suis des vôtres » quand on voulait qu’il soit différent de nous, qu’il soit l’idéal de nos rêves.
Il nous a fait revenir à nous-mêmes, et c’est le plus grand service qu’il pouvait nous rendre. Son geste est bienheureux parce qu’il a suspendu l’idéal, qui est une attente, une promesse, un chemin, un devenir...mais l’idéal ne saurait se figer, car sinon il ne serait plus. Il a passé le relais à ceux qui suivront, en leur disant qu’ils sont maîtres de leur destinée. S’il ne nous avait pas trahis (puisque certains disent qu’il a trahi son équipe), il se serait trahi lui-même.
Ce ne sont pas les dieux qui étaient les plus admirés dans l’antiquité grecque, flottant dans un ciel hors de portée, mais les héros au sang hybride, humains et divins à la fois, entre deux mondes, célestes et terrestres, mortels et éternels, brefs paradoxaux. Le héros doit pouvoir vivre au-delà de lui-même, être humain, trop humain, mais aussi divin dans l’éclat d’une action qui le dépasse. Coup de tête exceptionnel dans le ballon et soudain le but inattendu est marqué, in extremis : nous sommes sauvés.
Coup de tête dans le ventre de l’adversaire, et soudain le carton rouge, l’effondrement, les larmes et la sortie du terrain : nous sommes damnés. Le héros tragique, au-delà des contraires, défit nos attentes. Il se définit, en même temps, dans l’affirmation d’un caractère épique avec des aspérités auxquelles nous pouvons nous identifier, à travers lesquelles nous pouvons souffrir avec lui, mais aussi, parfois, partager sa victoire.
Chaque faiblesse nourrit le sens tragique du récit. Le sens tragique ne se construit pas, néanmoins, avec n’importe quel type de déficience. Le geste tragique ne doit pas révéler une vulgaire faiblesse, celle de l’abandon, celle du prisonnier qui sous la torture finit par trahir son camp en donnant le plan des prochaines batailles. Le geste de Zidane est aux antipodes d’un tel affaissement, affadissement de l’être. C’est au contraire un geste sacrificiel : Zidane sacrifie la victoire humaine, la réussite immédiate dans le jeu humain, au profit de sa dignité tragique.
Son explication télévisuelle confirme ce geste sacrificiel : il ne regrette rien même s’il s’excuse de tout, ne condescend pas même à rapporter l’insulte qu’il n’a pu supporter. Comme Achille, il s’est lancé dans le combat en sachant qu’il le perdrait, et tout en sachant comment il le perdrait. Sans regret, il s’effondre et s’excuse. Il savait les caméras à l’affût d’un tel coup visible, frontal, et donc par avance condamné à être unanimement condamné, face à l’insulte insidieuse, certes immorale, mais inaudible et dès lors sans conséquences matérielle, de Materazzi.
Comme Antigone, Zidane transgresse la loi des hommes, au vu et su de la postérité. Il transgresse la loi du stade au profit de sa fidélité gratuite, immatérielle, à la dignité morale, invisible, des siens. Antigone transgresse elle aussi les lois de la cité en jetant une poignée de terre sur le cadavre de son frère pourtant interdit de sépulture, elle fait cela pour le seul honneur de son frère, gratuitement, pour sa seule satisfaction intérieure au détriment de toutes les décences et régulations humaines, se condamnant par avance et définitivement.
Elle fait le pari de l’invisible contre le visible. C’est ce sacrifice tragique, irrationnel, qui clôt et constitue le récit mythique d’Antigone. Le héros est forcément incomplet, touché par un sentiment qui l’attendrit soudain, par la colère qui le met hors de lui, mais cette incomplétude le porte au-delà de lui-même. Ce sacrifice immunise son image contre l’affadissement, l’uniformité, la fermeture du sens. La faiblesse héroïque de Zidane fait toute la force d’un récit mythique qui peut maintenant se raconter. L’épopée s’est ouverte après le carton rouge : peut-être parlera-ton de la tête de Zidane comme du Talon d’Achille, dimension fragile et mortelle, partie non-finie et donc infinie de leur corps de gloire.
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Rachid Benzine
Enseigne à l’IEP d’Aix en Provence dans le cadre du master Religion et Société. Il est l’auteur de "Les Nouveaux penseurs de l’Islam", Collection : "L’Islam des Lumières", Albin Michel Spiritualités. 2004. 289 pages (cliquez ici pour vous procurer ce livre sur Amazon).
Sources : Oumma com
Posté par Adriana Evangelizt
Zidane, les tartuffes et les fripouilles
Par Akram Belkaïd
Vous ne le savez peut-être pas, mais la France a bien été sacrée championne du monde dimanche 9 juillet après avoir battu l’Italie par trois buts à un. Deux buts de Zidane (penalty puis de la tête sur un centre de Sagnol) et un but de Frank-Bilal Ribéry. Non, ce n’est pas un canular. Je ne délire pas, j’y crois. Cela s’est bien passé, mais, malheureusement dans un monde parallèle au nôtre. Oui, la France a bien accroché une seconde étoile à son maillot, mais seuls nos doubles virtuels ont célébré cette victoire.
Et voici ce que Zidane a déclaré à la conférence d’après-match : « Je dis deux fois merci à Materazzi. La première pour le penalty qu’il a provoqué contre Malouda et la seconde pour m’avoir manqué de respect pendant les prolongations et m’avoir aidé à trouver la rage nécessaire pour marquer mon second but. En ce moment, ce vilain doit pleurer dans les vestiaires et moi je suis champion du monde ».
Science-fiction ? Pas si sûr... Mais revenons sur terre et restons dans notre réalité, pauvres zizou-maniaques que nous sommes, stupéfaits par un coup de tête qui demeurera dans l’Histoire. Ignorons le chemin des tartuffes moralisateurs et des donneurs de leçons qui ont accablé le numéro 10 magique, avant de tempérer leur discours accusateur dès le lendemain après avoir pris la mesure du pouls populaire.
Demandons-nous plutôt pourquoi ce scénario de la victoire française, qui semblait être gravé dans le marbre, ne s’est pas réalisé. Chacun a son explication et la mienne vaut ce qu’elle vaut. A un moment du match, bien avant les prolongations et alors que la victoire de la France était inscrite, quelque chose s’est certainement déréglé et nous avons basculé dans une autre réalité virtuelle, un phénomène comparable à celui que décrit le film Matrix.
Ce dérèglement dont je parle fait écho à l’appel mystique entendu par Zinedine Zidane, que j’ai déjà évoqué dans une chronique de l’été dernier (1). Le malheur, c’est que des hommes et des femmes, des journalistes, des publicitaires, des « chargées de com », des politiques n’attendaient que cette dernière victoire pour le consacrer, faire de lui un dieu vivant et oeuvrer à propager les rites de sa dévotion. Volontairement ou non, par son geste, ZZ a réintégré les rangs de l’humanité. Il nous a évité l’avalanche de superlatifs et d’incantations outrancières, pour ne pas dire blasphématoires. Zidane n’est ni dieu ni prophète. Homme il est, homme il restera et c’est tant mieux pour lui.
Le coup de tête infligé à Materazzi n’enlèvera rien à ce que ce joueur d’exception a réalisé. Peut-être même lui évitera-t-il de subir le châtiment réservé à ceux qui tutoient de trop près les cieux ou qui s’approchent dangereusement du soleil. En fait, c’est en marquant son penalty de manière aussi incroyable que Zidane a scellé son destin. A moins d’être surnaturel, il ne pouvait réaliser un autre exploit dans le même match sans engendrer une nouvelle religion véhiculée autant par des laudateurs que par des vendeurs de lessive. Et c’est ce que le ghayb, l’Inaccessible, lui a signifié : il n’est rien d’autre qu’un homme.
Au lendemain de la défaite, en parcourant les journaux du matin, j’ai réalisé une nouvelle fois combien la presse française pouvait être décalée par rapport au sentiment général. Dans L’Equipe, j’ai ainsi lu un papier écoeurant de démagogie, où un éditorialiste de la vingt-cinquième heure, jouant à l’ingénu indigné, se demandait « que confier à nos enfants, à tous ceux pour qui vous (Zidane) étiez redevenu l’exemple vivant, pour toujours ? ». Et d’ajouter, avec le fiel dont sait être capable ce quotidien grand spécialiste des retournements de veste (comme ce fut le cas lors de la Coupe du monde 1998) : « Je suis certain que vous avez pensé qu’il va falloir aussi expliquer ce coup de tête à vos quatre garçons pour qui vous êtes tant ». Beuark ! La belle puanteur de guimauve rance.
Que dire aux enfants ? Et bien la vérité, espèce de brel de salon ! Qu’ils vivent dans un monde qui n’est pas celui de Oui-oui ou de Barbie. Que rien n’est lisse, que le football c’est comme la vie, il y a des hauts et des bas. Que des enfants meurent sous les bombardements, que d’autres n’ont rien à manger et que l’homme est tout sauf parfait. Leur dire que le football, aussi passionnant soit-il, est truffé de sales histoires, de violence et de dopage (il n’y a pas que le cyclisme !), de trafics de jeunes joueurs africains. Leur dire que la vie, la réalité, ce n’est pas le monde aseptisé que nous vendent les télévisions et leurs annonceurs. Leur dire enfin ce que des mots comme honneur, fierté et même virilité peuvent signifier et pourquoi il faut parfois s’en méfier.
Et ce qu’il y a de rageant dans la victoire de l’équipe italienne, c’est qu’elle profite à quelques fripouilles qui sont la vraie honte du football mondial. Prenez Materazzi, autrement dit « le matelas » : voilà le parfait exemple du destructeur qui ne recule devant aucun moyen pour casser de l’attaquant, comme lorsqu’il a explosé le visage de l’Argentin Sorin il y a quelque temps. Bref, une brute épaisse aux bras surchargés de tatouages aux lettres gothiques, dont les méfaits dans les surfaces de réparation sont rarement sanctionnés.
Mais il y a pire. Elu meilleur gardien du mondial, Buffon - impliqué dans le scandale des matches truqués du championnat italien - n’est rien d’autre qu’un sympathisant néofasciste. Une preuve ? L’un de ses T-shirts, exhibé en public, portait l’inscription suivante : « criminel celui qui lâche prise », un slogan usé jusqu’à la corde en leur temps par les fascistes de Mussolini. Plus grave encore, dans un autre T-shirt, c’est le chiffre 88 qui était imprimé, c’est-à-dire HH, le signe de ralliement des néonazis, puisqu’il s’agit des initiales de « Heil Hitler ».
Materazzi, Buffon..., dans l’équipe qui a gagné la Coupe du monde de football, ils sont quelques-uns à représenter dignement cette Italie qui fait honte, cette Italie qui triche, qui, tous les dimanches, insulte les joueurs noirs et fait revivre le salut fasciste à chaque but marqué. L’Italie de Fallaci et de Calderoli, l’ancien ministre de Berlusconi, qui a estimé que la Nazionale a battu une équipe composée de noirs, d’islamistes et de... communistes. Au lendemain du match, certains ont soupiré « pauvre Zizou ». Ils ont eu tort, c’est « pauvre Italie » qu’il faut dire.
1) Ouf ! Z-Z Est De Retour, Le 11 Août 2005.
Le Quotidien d’Oran, jeudi 13 juillet 2006
Sources : Oumma com
Posté par Adriana Evangelizt