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MaLLeK..info..ZiDaNe

MaLLeK and ZiDaNe...ThEy Are FrOm ...

Il ne regrette rien Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:24:33

 

 

Zizou ne regrette rien

A l'issue d'une interview millimetrée, revenant sur son parcours lors de la Coupe du Monde 2006, Zinédine Zidane a exprimé devant les caméras de Canal + ses sincères excuses aux "enfants et aux éducateurs" tout en précisant néanmoins qu'il ne regrettait pas son geste.

Le meneur de jeu des Bleus a donc donné sa version de l'altercation avec
Marco Materazzi, et confirmé à demi-mot presque toutes les supputations qui avaient été faites jusqu'à présent par les différents journaux internationaux.

Donc oui, le défenseur italien a insulté Zizou, et oui, ces insultes portaient sur sa famille, en particulier sa mère et sa soeur.

En revanche, avec toute l'assurance qu'on lui connaît, l'ex-capitaine de l'équipe de France a aussi précisé qu'il n'avait pas du tout "pété les plombs" mais avait simplement réagi à une atteinte d'homme à homme.
"Le coupable, c'est celui qui provoque"
a martelé Zizou devant un Michel Denisot médusé qui est presque parvenu à lui faire dire que si ce coup de boule était à refaire, il le referait, "car regretter signifierait qu'il [Materazzi] avait raison, et il n'avait pas raison".

Zidane assume donc totalement, et ni en footballeur, ni en héros national, a simplement réagi en homme blessé par des provocations qu'il n'aurait laissé passer nulle part, même pendant une finale de Coupe du Monde.
"Est-ce que vous croyez que dans une finale de Coupe du Monde, à 10 minutes de la fin de ma carrière, j'irais faire ça si ça n'était pas motivé par une provocation ?" a-t-il demandé, imperturbable.

En guise de conclusion, Zizou affirme qu'il se défendra tout au long de
l'enquête lancée par la FIFA et qui pourrait mener à la destitution de son titre de Ballon d'Or du Mondial 2006, car à nouveau, pour lui, c'est le provocateur qui doit être puni.
Juridiquement parlant, tout ceci est néanmoins très compliqué, car si en effet, l'enquête devait s'orienter vers Materazzi, il faudrait alors qu'il soit avéré que celui-ci ait prononcé des propos "discriminatoires ou inhumains" (d'après l'article 55 du code disciplinaire de la FIFA). En d'autres termes, avec un intitulé aussi flou, la FIFA restera quoi qu'il arrive seule juge de la personne à blâmer...
Le feuilleton de ce coup de boule semble donc loin d'être reglé.

Sources : Foot Fluctuat net

Posté par Adriana Evangelizt

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Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:26:57

 

 

Le plus honnête possible

par S.L.

De Sport fr

 S'il a mercredi, sur Canal+, largement évoqué les raisons et les conditions qui l'on poussé à commettre ce geste qu'il qualifie d'"impardonnable" à l'encontre de Marco Materazzi, le défenseur de l'équipe d'Italie, en finale de la Coupe du monde, Zinédine Zidane est aussi revenu sur le fabuleux parcours de l'équipe de France en Allemagne et sur son choix de retraite sportive, définitif.

Son coup de tête, il le sait, écrase tout ou presque. Mais avant de commettre ce geste "impardonnable", Zinédine Zidane a propulsé l'équipe de France sur une voie royale, celle d'un finaliste de la Coupe du monde, là où on avait un temps, à l'heure du premier tour, imaginé les Bleus sombrer une fois de plus aux portes des huitièmes de finale.

Un décalage dont Zidane, avec le recul, avoue avoir pris conscience: "Juste avant de partir en Allemagne, on ne comptait pas beaucoup sur l'équipe de France. Quelque chose s'était pourtant créée entre nous. On était peut-être en décalage avec les autres mais nous étions conscient qu'on pouvait faire quelque chose."

"Contre le Brésil? Pas mon plus beau match"

Pourtant, le début de la compétition, avec deux matches nuls face à la Suisse (0-0), puis face à la Corée du Sud (1-1), ne sont pas de nature à rassurer. "Les deux nuls auraient pu créer des tensions mais entre nous, il ne s'est jamais rien passé de négatif." Quant à la sortie de Zidane dans les toutes dernières minutes de jeu face aux Coréens et au supposé regard de défiance lancé par le meneur de jeu des Bleus à son entraîneur et sélectionneur, Raymond Domenech, elle n'a rien d'un clash, comme beaucoup ont voulu le laisser entendre: "Il n'y a jamais eu de fossé entre lui et moi. Tout était clair entre nous. C'est un faux débat. Si j'avais vraiment quelque chose à lui dire, je le faisais et lui aussi d'ailleurs. (...) Quant à ce regard, je suis très déçu, tout simplement. Qu'est-ce que vous croyez? Que je vais faire un grand sourire et taper dans la main de tout le monde? 0-0 contre la Suisse, 1-1 contre la Corée, il y avait de quoi être déçu, non..." Avec Domenech, Zidane qualifie sa relation de "simple, la plus honnête possible" en tant que "capitaine, de lien entre les autres joueurs et l'entraîneur."

La suite? C'est ce match et cette victoire (2-0) face au Togo, "le match référence, celui qui a permis d'oublier les mauvais résultats de 2002. Gagner, cela voulait dire qu'on passait à autre chose, qu'on se qualifiait et qu'on allait aborder un adversaire qui était censé nous être largement supérieur et ne devoir faire qu'une bouchée de nous." La suite, c'est en effet une succès (3-1) tonitruant qui cloue l'Espagne sur place, et ses provocations quant à la mise à la retraite de Zidane avec: "C'est désolant mais cela fait aussi partie du jeu. Il faut savoir accepter, mais quand ça sort du domaine sportif, c'est plus dur..." Un succès qui valide aussi une tactique payante: "On a joué presque tous les matches de la même façon. On a attaqué par à coups. On devait se rassurer en défense, puis faire la différence. On avait les joueurs pour ça. (...) Et puis, on est monté en puissance physiquement, le fruit de ce "risque pris par Robert Duverne (le préparateur physique) de programmer l'équipe pour être près en huitièmes de finale, en accord avec le sélectionneur." Autant de facteurs qui font alors qu'"on a pris beaucoup de confiance."

Jusqu'au chef d'œuvre du quart de finale face au Brésil (1-0) qui n'est "pas le plus beau match de ma vie, j'ai fait mieux", souligne modestement Zizou. "On joue contre les champions du monde. On n'a rien à perdre." Souvent mise en avant, la contre-performance brésilienne ne saurait tout expliquer: "On dit que le Brésil a mal joué. C'est plutôt nous qui avons bien joué. Et quand on bat les champions du monde, on a envie d'aller au bout." Et pourtant...

Et maintenant, la vraie vie...

Désormais, une autre vie s'ouvre pour Zidane, "un être humain, qui n'est pas parfait, qui a essayé d'être le plus honnête avec ce que je fais et avec ce que je représente, comme il le dira plus tard sur TF1 et qui a cette fois bel et bien sa carrière derrière lui: "Une décision sur laquelle je ne reviendrai pas, en tout cas, je l'espère. Beaucoup essayent de me convaincre de continuer mais c'est une décision que j'ai prise et je ne reviendrais pas dessus. Prendre une licence amateur dans mon quartier de toujours (La Castellane) pour jouer avec les potes, pourquoi pas..."

Mais la vie d'homme qui s'offre à lui lui réserve d'autres plaisirs, comme ce désir inassouvi jusqu'alors, celui de retrouver mes origines, la terre de mes parents, la découvrir. La vraie vie pour Zizou, loin du tumulte...

Sources : Orange

Posté par Adriana Evangelizt

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Materazzi aux deux visages Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:27:35

 

 

Materazzi est un violent, un provocateur, un menteur et un malade mental... voilà ce que nous en pensons. La façon dont il s'est conduit est minable.

Materazzi aux deux visages

Par Vincent Huchon

 

L'image a déjà fait le tour du monde. Zinedine Zidane adressant un coup de tête dans le thorax de Materazzi et achevant sa carrière sur un carton rouge. La question est sur toutes les lèvres depuis le coup de sifflet final: Qu'a bien pu dire le défenseur italien au capitaine des Bleus pour que ce dernier se fasse justice? Pour essayer de cerner un peu plus la personnalité de Materazzi, petit retour en arrière sur les faits et gloires de l'Intériste jusqu'à cette finale de Mondial.

Marco Materazzi est donc le héros de la finale de Coupe du Monde 2006. En un peu plus de 120 minutes, le défenseur transalpin a tout connu. Coupable de la faute qui provoque le penalty français, il égalise ensuite de la tête. Puis se fait agresser par Zizou et transforme son penalty sans trembler lors de la cruelle séance de tirs au but.

Côté français, on ne retient bien sûr qu'un geste: Zizou qui perd ses nerfs et qui met le défenseur de l'Inter à terre. Mais quels ont donc pu bien être les mots de Materazzi à l'encontre du capitaine des Bleus? Le quotidien britannique The Guardian évoquait lundi matin le mot "terroriste". Depuis, les pires spéculations circulent sur le défenseur italien. Beaucoup lui cherchent des amis douteux ou des propos limites. Et pourtant, point de traces de dérapages verbaux dans la carrière du natif de Lecce jusqu'ici.

Au début du Mondial allemand, Materazzi était cantonné à un rôle de remplaçant. La blessure d'Alessandro Nesta l'a propulsé sur le terrain face à la République Tchèque, contre qui il avait marqué de la tête. Il fut ensuite expulsé directement pour une faute grossière sur l'Australien Bresciano en huitième de finale, sans contester la décision arbitrale: "Quand j'ai vu le regard de l'arbitre, je me suis dit que ce n'était pas la peine de protester. Je ne voulais pas compromettre encore plus la situation, et donc je me suis dirigé vers le tunnel complètement abattu". Une déclaration fair-play et qui contraste donc avec toutes les rumeurs qui circulent sur son compte depuis quelques heures.

Pas un ange non plus

Mais si l'Italien est parfois beau joueur, ce n'est pas non plus un ange. En atteste ce coup bas d'il y a quatre ans. Alors qu'il ne figurait même pas sur la feuille de match, Materazzi avait agressé Bruno Cirillo, défenseur de Sienne, lors de la 19e journée du Calcio, l'attendant dans le tunnel menant aux vestiaires pour lui asséner un coup de poing. Il avait été suspendu deux mois et avait eu ces excuses douteuses: "Je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé, mais parfois ces choses arrivent dans le football".

Materazzi est revenu sur cette agression, après son but face aux Tchèques lors du mondial. "Je ne suis pas un démon. J'ai certainement fait des erreurs, mais jugez-moi en homme. Je ne peux pas vous dire combien de fois mes enfants ont entendu à l'école que j'étais un monstre," expliquait-il. L'ancien joueur de Pérouse évoquait alors "une justice divine", estimant qu'il "n'avait pas été jugé de manière honnête et que le ciel lui rendait grâce aujourd'hui".

"Chacun a son destin"

Dimanche, sur la pelouse de Berlin, Materazzi a peut-être reçu un message de l'au delà lui demandant de faire craquer Zidane. Mais les insultes racistes évoquées ici et là ne peuvent à priori pas être présentées comme un argument recevable. Lorsque le défenseur noir de Messine Marco Zoro avait été copieusement insulté, rapport à sa couleur de peau, par des pseudos-supporters de l'Inter en novembre dernier, Materazzi avait été de ceux qui tentaient de le raisonner de rester sur la pelouse.

Avec le natif de Lecce, on ne sait donc pas sur quel pied danser. Surnommé "Matrix" pour la dureté de ses tacles, le défenseur azzurro s'est toujours illustré dans sa carrière pour des interventions virulentes et souvent à la limite de l'agression. En finale, Materazzi a été sage, préférant faire usage de sa prose verbale fleurie. "Vous faites des erreurs dans la vie, argumentait-il après son expulsion en huitièmes. Mais ensuite, vous devez vous laver de vos fautes, sans chercher à vous venger. Et puis, chacun a son destin". Selon Materazzi, tout était donc déjà écrit. Tant mieux pour lui.

Sources :  Orange

Posté par Adriana Evangelizt

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Je ne peux pas regretter Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:29:34

 

 

Je ne peux pas regretter

par Sylvain Labbé

Acceptant mercredi, sur l'antenne de Canal+, trois jours après la finale de Coupe du monde perdue par l'équipe de France face à l'Italie, de revenir sur son coup de tête asséné au défenseur italien Marco Materazzi, Zinédine Zidane a présenté ses excuses aux enfants et au public pour ce geste "impardonnable". Mais le meneur de jeu des Bleus a en revanche refusé d'exprimer des regrets après avoir été insulté par ce qu'il affirme être "des mots très durs" à l'encontre de sa maman et de sa sœur.

Trois jours de silence, trois jours au cours desquels le monde entier, pris dans une frénésie, il faut le dire, un peu vaine, a cherché surtout à savoir et peut-être un peu moins à comprendre comment l'un des plus grands joueurs de tous les temps, adulé et que l'on croyait à tort respecté par tous, a pu craquer comme il l'a fait aux yeux de la planète foot dans son ensemble dimanche, à Berlin, lors de la prolongation de la finale de la Coupe du monde. Trois jours durant lesquels la France, dans sa majorité, a apporté son soutien à Zinédine Zidane, quand certains se sont crus autorisés à faire le procès du meneur de jeu des Bleus. Trois jours qui ont vu Marco Materazzi, la « victime » du coup de tête du Français, exposé sa version des faits.

Mercredi, sur le plateau de Canal+, Zinédine Zidane est donc sorti de son silence et de sa retraite de joueur professionnel. Face à Michel Denisot, qu'il n'avait sans doute pas imaginé revoir après lui avoir confié il y a près de deux ans sa volonté de mettre fin à sa carrière internationale, le meilleur joueur de la Coupe du monde 2006, puisqu'il l'est jusqu'à nouvel ordre et malgré les menaces de Sepp Blatter, le Tricolore a accepté de revenir sur sa Coupe du monde (
voir par ailleurs) et surtout sur cette sortie ratée.

"Des mots plus durs que les gestes..."

Cette finale, ce dernier match en carrière qu'il souligne avoir abordé "concentré comme tout grand match, parce que j'en avais besoin, de me retrouver en moi, dans ma bulle." Ce début de rencontre et cette ouverture du score, ce penalty, cette Panenka complètement folle dont il avoue qu'il la tentait pour la "première fois"! Non pas à droite du gardien, comme il en a l'habitude et comme il l'avait déjà fait en demi-finale face à Ricardo, le gardien portugais, mais bien à gauche parce qu'il y a Buffon en face, "un très grand gardien, qui peut l'arrêter (s'il) tire de la même façon." Et de lâcher: "Et puis je voulais que cela reste. Vous savez quand vous avez eu avant le match deux ou trois des personnes qui vous sont chères et qui vous disent de surtout profiter du moment à venir..."

Profiter pour lui et pour les siens, pour sa mère peut-être qui la veille de cette finale a été hospitalisé brièvement pour un léger malaise à la clinique de Vitrolles. Alors Zidane se donne, Zidane tente de faire la différence après que l'Italie a égalisé sur un coup de tête de Materazzi, comme sur cette tête, si parfaite, trop parfaite sans doute, suite à un centre de Willy Sagnol, que Buffon claque au-dessus de sa barre, et dont il n'avait pas encore revu les images: "Je la prends vraiment bien, j'aurais aimé la rater un peu plus..." Tout aurait pu être différent... Mais il faut jouer cette prolongation au bout d'un match durant lequel Zidane affirme qu'il n'existait "pas de contentieux avant (avec les Italiens) même s'il y avait des frictions avec des joueurs. C'est le jeu, c'est comme cela de toute façon depuis toujours, notamment dans une finale de Coupe du monde." Jusqu'à l'incident...

"C'est juste au moment où il y a ce tirage de maillot. Zidane pèse alors chacun de ses mots et poursuit: "Je lui dis de s'arrêter de me tirer le maillot. Que s'il le veut, je le change à la fin du match. Là il dit des mots, des mots qui sont très durs et il le répète plusieurs fois", ajoute Zidane. "Des mots qui sont parfois plus durs que les gestes. J'aurais préféré prendre une droite dans la gueule. C'est quelque chose qui, de toute façon, se fait très vite. Ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi." Ce qui touche Zidane, c'est bien évidemment la famille, même s'il se refusera à révéler avec précision la teneur des insultes proférées par Materazzi: "C'étaient des choses très personnelles. Cela touche à la maman, à la soeur. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois, et puis la troisième fois..."

"J'ai des enfants, je sais ce que c'est"

La troisième sera fatale au défenseur italien, mais plus encore à Zidane, conscient de l'impact de ces images qui ont fait le tour du monde: "Je m'en excuse auprès des enfants qui ont regardé cela. Mon geste n'est pas pardonnable (...) Bien sûr que ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort parce que cela a été vu par deux-trois milliards de téléspectateurs et des millions et des millions d'enfants qui ont regardé cela. Auprès d'eux, auprès des éducateurs, je m'en excuse." Quant à la réaction de ses propres enfants, Zidane n'a pas attendu les donneurs de leçons de tous poils pour assumer ses actes devant ce qu'il a de plus cher: "J'ai des enfants, je sais ce que c'est, je leur dirai de ne jamais se faire marcher sur les pieds, mais un geste comme ça, c'est intolérable..."

Des excuses franches et sincères mais qui ne seront pas suivis de regrets. Là, Zidane adopte un ton ferme, catégorique: "Je ne peux pas regretter mon geste car cela voudrait dire qu'il avait raison de dire tout cela. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas dire cela. Et non, il n'a pas raison de dire ce qu'il a dit. Surtout pas, surtout pas..." L'enquête de la Fifa? Soucieux de faire entendre sa version des faits, Zidane ne s'y dérobera pas et interroge: "Est-ce que vous croyez, vous, dans une finale de Coupe du monde comme cela, alors que je suis à dix minutes de la fin de ma carrière, que je vais faire un geste comme cela parce que cela me fait plaisir? Ce que j'ai envie de dire c'est que l'on parle toujours de la réaction. Forcément elle est punissable et elle doit être punie. Mais s'il n'y a pas provocation, il ne peut pas y avoir une réaction. Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque."

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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Des excuses pas des regrets Publié le Lundi 11 Août 2008 à 15:30:49

 

 

Nous avons donc regardé l'interview de Zinedine Zidane sur TF1. Materazzi a bien insulté sa soeur et sa mère bien qu'il dise le contraire, ce type est un faux-cul. Le champion, on le sentait, parlait du fond du coeur. Sincère comme toujours. Il était émouvant. Avec une certaine tristesse. Comme s'il était encore blessé. Personnellement, nous le comprenons. Il est évident que si on insulte quelqu'un qui nous est proche, on lui dit d'arrêter mais s'il continue, tant pis pour lui. C'est une question d'honneur. Il y a des gens qui passent leur temps à emmerder les autres ou à leur faire du mal. C'est plus fort qu'eux. Doit-on le supporter ? C'est toute la question. Zidane s'est excusé pour les enfants mais il ne regrette pas son geste, cela reviendrait à donner raison à celui qui l'a provoqué. Il a raison. C'est un homme. Un vrai. Quelqu'un de courageux. De fier. C'est un grand Monsieur, Zidane. Vraiment.

Dans tous les cas, le comportement de Materazzi à ce moment précis du jeu n'est pas normal. Nous pensons que c'est quelque chose de prémédité et qu'il a même sûrement agi en concertation avec d'autres de son équipe. Ils ont voulu bouziller Zidane parce que c'était son dernier match et la finale. C'est minable. Et ce n'est pas Zidane qui doit être puni mais Materazzi. Ce provocateur vulgaire et sans classe.

Voici le lien de deux interviews en direct...

L'interview sur Canal Plus

L'interview sur TF1

Voici quelques phrases qu'il a prononcé...

Quelquefois, il y a des paroles qui sont plus dures que certains gestes. J'auri préféré à la limite prendre un coup de poing en pleine figure, oui, qu'entendre les paroles que j'ai pu entendre. Donc forcément ma réaction... je ne peux pas vous dire que ma réaction est digne. Je peux pas dire que c'est quelque chose de bien. Je veux simplement dire que pour avoir une réaction, il faut une provocation.

C'est familial. Enfin, je veux dire quand on attaque votre mère, votre soeur et qu'on essaye plusieurs fois... enfin... quand on le dit une fois... deux fois et que vous vous tournez et que justement vous essayez d'éviter ça, au bout de la troisième fois voilà, il s'est passé ce qui s'est passé.  Ce que je tenais aussi à dire c'est surtout que ce geste a été vu par beaucoup d'enfants. Oui, ça je m'en excuse et je le dis haut et fort. Je m'excuse auprès de tous ces enfants qui ont pu voir ce geste. Et au niveau des éducateurs qui justement éduquent ces enfants à leur montrer le bon et le moins bon. Ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire et ça justement c'est un geste à ne pas faire. J'ai des enfants aussi. Je ne peux pas vous dire que je suis fier de ce geste mais en même temps, je ne le regrette pas parce que si je le regrettais, ça voudrait dire que je donne raison à tous ces mots..."

Des excuses pas des regrets

 

Interrogé mercredi soir sur Canal Plus par Michel Denisot à propos de son coup de tête sur l'Italien Materazzi en finale du Mondial, Zinédine Zidane a expliqué qu'il s'excusait de ce geste mais qu'il ne le regrettait pas. 

Zinédine Zidane s'excuse de son geste mais ne le regrette pas. Voilà en gros ce qui ressort de l'entretien exceptionnel accordé ce mercredi soir à Michel Denisot sur le plateau de Canal Plus. Durant près de vingt minutes, l'ancien capitaine des Bleus est revenu sur sa Coupe du Monde. De l'arrivée en Allemagne en passant par ses différentes prestations, son penalty face au Portugal et son fameux coup de tête sur Materazzi en finale face à l'Italie.

L’arrivée en Allemagne


« Quand nous sommes partis en Allemagne, on ne comptait pas beaucoup sur l’équipe de France. Ce qui était super pour nous, c’est qu’il y avait vraiment une bonne ambiance. Quelque chose s’était créé entre nous pour faire quelque chose de bien. Après, nous ne savions pas vraiment si nous allions faire quelque chose de bien ni si nous allions aller très loin. Mais en tous les cas, il s’était créé quelque chose entre nous. Nous étions peut-être en décalage avec les gens mais nous à l’intérieur, je peux vous assurer que nous étions conscients de ce que nous pouvions faire. »

Après le nul contre la Suisse


« La confiance est venue petit à petit. C‘est ce qui a fait la différence à un moment donné. Mais je crois que notre match référence, c’est France-Togo. C’est ce qui a permis d’oublier un petit peu les mauvais résultats que nous avions eus en 2002. Nous n’avions pas gagné en 2002 et je crois que la victoire du Togo a un peu chassé tous les démons. »

Ses rapports avec Domenech

« La confiance est venue petit à petit. C‘est ce qui a fait la différence à un moment donné. Mais je crois que notre match référence, c’est France-Togo. C’est ce qui a permis d’oublier un petit peu les mauvais résultats que nous avions eus en 2002. Nous n’avions pas gagné en 2002 et je crois que la victoire du Togo a un peu chassé tous les démons. »


« Il n’y a jamais eu justement de fossé entre lui et moi. Je crois que tout a toujours été clair dès le départ. En fait, il s’est dit que je n’appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs… C’était un faux débat à chaque fois. Moi, j’ai toujours respecté tout le monde, encore plus mes entraîneurs. Le seul problème, c’est que l’on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi, c’est tout. Parce que moi, si j’avais vraiment quelque chose à dire à quelqu’un, je lui aurais dit à lui. Et c’est ce que j’ai fait à plusieurs reprises et c’est ce qu’il a fait lui avec moi à plusieurs reprises quand il y avait quelque chose et qu’il avait à dire. Il ne s’est jamais rien passé. Ce regard-là… Quand je sors, je suis très déçu tout simplement : je fais 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud, je sors à la 90eme minute, forcément… Qu’est-ce que vous croyez ? Que je vais faire un grand sourire et que je vais taper dans la main de tout le monde. Non ! Car je suis comme ça, je suis quelqu’un qui est entier, qui montre ses émotions – forcément cela ne plaît pas à tout le monde – mais je me suis expliqué avec l’entraîneur tout de suite après et il n’y avait pas de souci de ce côté-là. »

Sa complicité avec Domenech

« Il n’y a jamais eu justement de fossé entre lui et moi. Je crois que tout a toujours été clair dès le départ. En fait, il s’est dit que je n’appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs… C’était un faux débat à chaque fois. Moi, j’ai toujours respecté tout le monde, encore plus mes entraîneurs. Le seul problème, c’est tout. Parce que moi, si j’avais vraiment quelque chose à dire à quelqu’un, je lui aurais dit à lui. Et c’est ce que j’ai fait à plusieurs reprises et c’est ce qu’il a fait lui avec moi à plusieurs reprises quand il y avait quelque chose et qu’il avait à dire. Il ne s’est jamais rien passé. Ce regard-là… Quand je sors, je suis très déçu tout simplement : je fais 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud, je sors à la 90eme minute, forcément… Qu’est-ce que vous croyez ? Que je vais faire un grand sourire et que je vais taper dans la main de tout le monde. Non ! Car je suis comme ça – forcément cela ne plaît pas à tout le monde – mais je me suis expliqué avec l’entraîneur tout de suite après et il n’y avait pas de souci de ce côté-là. »


« Elle a été toujours simple et la plus honnête possible. J’étais le capitaine de cette équipe et il fallait que je fasse le lien entre tous les joueurs et l’entraîneur, tout simplement. Cela s’est fait naturellement surtout. Ce qu’il y a, c’est que forcément quand vous faites 0-0 contre la Suisse et encore 1-1 contre la Corée, cela crée des tensions. On peut être déçu et on peut avoir la tête basse quand vous sortez d’un terrain ou quand vous rentrez à l’hôtel. Mais entre nous dans le groupe, il ne s’est jamais rien passé de négatif. Et ça, c’était quand même important. Et je vous dis ce qui a vraiment fait la différence, c’est la victoire du Togo. Parce que gagner, cela voulait dire que l’on passait vraiment à autre chose. On se qualifiait, on oubliait 2002 et on se concentrait sur un adversaire qui soi disant était plus fort que nous, qui allait nous manger et qui n’allait faire qu’une bouchée de la France. Voilà. Donc c’était vraiment le scénario idéal pour nous pour préparer ce match. Et d’ailleurs, c’est ce qui s’est passé ensuite contre l’Espagne : nous avons vraiment fait le match qu’il fallait. »

Le match contre le Togo


« Je l’ai suivi dans les vestiaires. Pas terrible parce que forcément quand on est suspendu… Non, je n’avais pas envie d’être dans les tribunes car j’aurais fait certaines… Dans les vestiaires, si j’avais envie de jeter à un moment donné quelque chose, je le fais quoi, voilà. Je n’étais pas seul dans les vestiaires, nous étions deux ou trois. J’étais d’ailleurs avec Eric Abidal aussi. Et voilà, j’ai regardé tranquillement le match. Forcément libéré quand on a marqué, quand Pat Vieira a marqué. Et puis quand Titi a marqué le deuxième but, soulagé. »

Les critiques de la presse espagnole

« Je l’ai suivi dans les vestiaires. Pas terrible parce que forcément quand on est suspendu… Non, je n’avais pas envie d’être dans les tribunes car j’aurais fait certaines… Dans les vestiaires, si j’avais envie de jeter à un moment donné quelque chose, je le fais quoi, voilà. Je n’étais pas seul dans les vestiaires, nous étions deux ou trois. J’étais d’ailleurs avec Eric Abidal aussi. Et voilà, j’ai regardé tranquillement le match. Forcément libéré quand on a marqué, quand Pat Vieira a marqué. Et puis quand Titi a marqué le deuxième but, soulagé. »


« Encore une fois c’est comme ça. Ce n’est pas… Bien sûr, quand vous lisez certaines choses, c’est toujours désolant. C’est surtout désolant pour votre entourage qui lit ça quoi. Mais c’est comme ça, cela fait partie du jeu. J’ai toujours accepté. Quand on m’a toujours critiqué sur le terrain parce que je n’étais pas bon… Il faut accepter. Il faut accepter quand on vous encense, il faut accepter quand vous n’êtes pas bon et quand on vous critique. Quand on sort du cadre sportif, forcément ça touche. »

T-Shirt prêt à chaque match en cas d’élimination pour dire merci à tout le monde


« Enfin, mon T-Shirt a été là à chaque match. Quelque part, il m’a bien servi. Quelque part, il n’avait pas trop envie à chaque fois de se découvrir. Si je me disais à chaque fois que c’était mon dernier match ? Oui, je me le disais avant le match en fait. Après, quand j’étais sur le terrain, je n’y pensais plus. En même temps, on se la pose très vite la question car on est vite concentré sur le match qui vient. Et c’est ce qu’il s’est passé à chaque fois. »

Les progrès physiques au fil du Mondial


« Le travail de Robert (Duverne) était fait pour ça, pour aller le plus loin possible. Oui, il y avait un risque mais il l’a pris. C’était ça qui était bien : c’est qu’il ait pris le risque de programmer l’équipe pour être prête en huitième de finale. Cela nous a tous servis. Je crois qu’il était en accord avec l’entraîneur. Donc je pense que c’était justement un travail d’équipe et cela c’est bien passé. »

Son match de génie contre le Brésil


« C’est peut-être parce que nous jouons contre les champions du monde et que nous n’avons rien à perdre… C’était bien mais pour tout le monde, pas que pour moi. Nous avons joué vraiment… Quand j’ai entendu certaines fois que nous avions battu le Brésil parce que le Brésil avait mal joué. Je crois que c’est plutôt parce que nous, nous avons vraiment bien joué et que nous les avions vraiment bien pris. Mon plus beau match ? Non, j’ai fait mieux. C’est sûr que faire un match comme ça avec l’équipe de France en quarts de finale de Coupe du Monde contre le Brésil et éliminer le champion du monde en titre avec tout ce que cela comporte, c’est beau. Quand vous gagnez le champion du monde en titre, vous avez envie d’aller au bout et de continuer l’aventure. »

Sa concentration lors de la finale

« C’est peut-être parce que nous jouons contre les champions du monde et que nous n’avons rien à perdre… C’était bien mais pour tout le monde, pas que pour moi. Nous avons joué vraiment… Quand j’ai entendu certaines fois que nous avions battu le Brésil parce que le Brésil avait mal joué. Je crois que c’est plutôt parce que nous, nous avons vraiment bien joué et que nous les avions vraiment bien pris. Mon plus beau match ? Non, j’ai fait mieux. C’est sûr que faire un match comme ça avec l’équipe de France en quarts de finale de Coupe du Monde contre le Brésil et éliminer le champion du monde en titre avec tout ce que cela comporte, c’est beau. Quand vous gagnez le champion du monde en titre, vous avez envie d’aller au bout et de continuer l’aventure. »


« Oui, je suis extrêmement concentré, comme à tous les matchs. J’avais besoin de cette concentration-là, j’avais besoin de me retrouver moi tout seul. Et c’est ce qui se passe à chaque fois : je suis dans ma bulle à moi et j’essaie de me dire qu’il va falloir que je sorte le meilleur match possible, et pour l’équipe et pour moi et pour tous les gens qui sont venus nous voir, nous applaudir et qui veulent la victoire de la France. »

La « Panenka »


« C’est la première fois. En fait, le seul truc, c’est que en face, il y a un très grand gardien. Je ne voulais pas tirer du même côté : à droite pour lui, à gauche pour moi. Et je me suis dit que si je le tirais de la même façon, il pouvait peut-être l’arrêter. Ma seule façon… Comme j’avais du temps avant le penalty pour penser à tout ça, je l’ai décidé au moment de ma course d’élan. Et cela s’est bien passé pour le tir au but. Si jamais ça foire, c’est une grosse prise de risque bien sûr. Mais je l’aurais assumé aussi. Je l’ai fait parce que je vous le dis. Je l’ai dit aux joueurs après : je voulais que cela reste. J’ai fait ce geste voilà, je l’ai fait. En même temps, en le tirant comme je le fais d’habitude, je risquais peut-être de le rater. »

Contentieux avec les joueurs italiens avant


« Pas du tout. Il n’y avait pas de contentieux avant. Même si vous avez toujours des frictions avec certains joueurs, c’est le jeu, c’est comme ça, c’est ce qui se passe de toute façon depuis toujours. Il peut toujours y avoir des tensions, notamment dans une finale de Coupe du Monde. Mais je n’ai jamais eu de contentieux avec n’importe qui, avec Materazzi non plus, avant le match non plus. C’est juste au moment où il y a ce tirage de maillot… »

Le coup de tête sur Materazzi


« Il m’accroche le maillot en fait. Et je lui dis de s’arrêter de me tirer le maillot. Et je lui dis que s’il le veut, je l’échange à la fin du match. Voilà, c’est ce que je lui ai dit. Et là il dit des mots qui sont très durs et qu’il répète plusieurs fois. Des mots qui sont quelques fois plus durs que des gestes. En fait, c’est quelque chose qui de toute façon se fait très vite : ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi. C’est très grave, ce sont des choses très personnelles, qui touchent à votre famille : oui, avec la maman, la sœur. Ce sont des mots très durs, vous écoutez une fois et vous essayez de partir, c’est ce que je fais. Car je m’en vais en fait. Vous écoutez deux fois et puis voilà : la troisième fois… Je suis un homme avant tout. Je vous dis, il y a des mots qui sont parfois plus durs que des… J’aurais à la limite préféré me prendre une droite dans la gueule qu’entendre ça. Et j’ai réagi. »

Ses excuses…
« Bien sûr que cela n’est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort car c’est vrai que cela a été vu par deux, trois milliards de téléspectateurs et des millions et millions d’enfants qui ont regardé ça. Forcément, pour eux, je m’en excuse et je le dis haut et fort. Auprès de ces éducateurs, ces personnes qui sont là pour éduquer ces enfants et leur montrer les choses à faire et à ne pas faire, je m’excuse. »

Mais pas de regrets


« Je ne peux pas regretter mon geste car regretter mon geste, cela voudrait dire qu’il avait raison de dire tout ça. Je ne peux pas dire ça. Je m’excuse auprès de tous les enfants et de toutes les personnes qui ont vu ce geste car ce sont des gestes qui ne sont pas tolérables. Mais regretter ce geste, cela voudrait dire qu’il avait raison de dire ce qu’il a dit. Et non, il n’a pas raison de dire ce qu’il a dit ! Surtout pas, surtout pas. Si c’était à refaire ? Je vous ai assez dit ce que je pensais. »

Conclusion


« Vous savez, je vous ai tout dit. Et le plus important encore une fois c’est que c’est un geste qui n’est pas pardonnable. Et je m’en excuse auprès de tous les enfants qui ont pu regarder ça. J’ai des enfants, je sais ce que c’est. Je leur dirai toujours de ne jamais se faire marcher sur les pieds mais de toujours éviter ce genre de choses. Et voilà. Pou conclure, je veux simplement dire merci au football et à tous les gens qui ont pu soutenir cette équipe de France et qui m’ont bien sûr soutenu par la même occasion. J’ai envie de leur dire merci et que leur accueil était touchant. Quand vous avez tous les gens qui sont là pour vous soutenir, c’est sympa. »

Sources : Sports 365

Posté par Adriana Evangelizt

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