Et la rumeur bat son plein... Zinedine serait en contact avec l'équipe new-yorkaise des Red Bulls... qu'en penser ? Nous doutons fort que la vie américaine lui convienne...
Les regrets
A la une des journaux lundi : beaucoup de regrets, la sortie ratée de Zidane qui suscite beaucoup de commentaires, une étrange rumeur sur l'avenir du chouchou des Français, retour sur le beau parcours des Bleus.
C'est dans le Journal, Jean-Yves Chaperon. Beaucoup de regrets ce lundi, dans le journal. On va commencer par la sortie ratée de Zidane, qui suscite beaucoup de commentaires...
... Oui, écoutez, je suis désolé, j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé dans le journal le mot, la phrase, sans doute peu élégante, prononcée par le défenseur italien Marco Materazzi à Zidane, lors de cette funeste 110 ème minute, et qui lui a valu en retour le coup de tête fatal. C'est vrai, cette fin de carrière de Zidane est dans le journal à la hauteur des regrets éprouvés ce lundi, "les regrets éternels", comme titre "L'Equipe". Beaucoup de commentaires autour de ce geste encore inexplicable, un article du "Parisien"-"Aujourd'hui en France", intitulé "Et Zidane a craqué", signé Dominique Séverac, qui écrit ceci : "En quelques minutes, l'Ange bleu s'est transformé en démon. Fin de l'histoire. Triste fin d'une carrière d'exception. Pourquoi ce geste ? Il ne peut pas finir comme ça. C'est impossible. Ce lundi, l'incrédulité demeure encore". Dans "Le Figaro", Yves Thréard écrit que "Dimanche soir, on était sans voix devant une telle bêtise, et ce lundi, la France n'a pas à rougir. Sauf de Zidane, celui qu'elle a tant chéri. Dommage". "Dans "L'Est Républicain", Piere Taribo trouve que "au-delà de cette défaite, nous avons pris une douche glacée de voir cette icône, les nerfs à vif, sortir d'une manière indigne de lui et de ce qu'il représente". Et puis, et puis c'est en s'adressant directement à Zidane que Claude Droussent se montre dans son éditorial à la une de "L'Equipe", ce lundi, le plus impitoyable, je cite : "Zinédine, savez-vous que le plus difficile ce lundi n'est pas d'essayer de comprendre pourquoi les Bleus, vos Bleus ont perdu dimanche soir une finale de Coupe du monde à leur portée. Mais d'expliquer à des dizaines de millions d'enfants à travers le monde comment vous avez pu vous laisser aller à asséner ce coup de tête. Comment cela a-t-il pu arriver à l'homme que vous êtes ?". Plus de modération pour Gilles Dauxerre dans "La Provence", qui veut trouver des circonstances atténuantes, je cite : "n'accablons pas notre héros qui n'a pas, tout seul, fait perdre son équipe, comme il ne pouvait pas, tout seul, la faire triompher". Voilà, et puis pour une fois de manière peu flatteuse, la photo de Zidane, de dos, est à la une, du "Figaro", mais aussi de "La Charente Libre" avec le titre "un gros coup sur la tête". Zidane aussi en photo de dos à la une de "La Marseillaise", du "Courrier de l'Ouest", de "Paris-Normandie". On ne l'a jamais vu autant en photo de dos, Zidane, ou encore tête basse, ce qui tranche singulièrement avec les photos de pub dans les mêmes journaux, ce lundi, sur lesquelles on voit Zidane souriant, hilare parfois. Ça sonne un peu faux.
Et puis il y a cette étrange rumeur dans le journal aux Etats-Unis...
... Oui, un matin comme ça, on ne sait plus trop ce qu'il faut penser. Ça paraît étrange en effet, mais le "New York Times" laissait entendre dans son édition de dimanche que Zidane était en contact avec l'équipe de football new-yorkaise des Red Bulls, là où opère actuellement Youri Djorkaeff. Le journaliste du "New-York Times", Jack Bell, écrivait que le match de dimanche soir devait être le dernier de Zidane, mais il pourrait aussi ne pas être le dernier. C'est dans le "New-York Times".
Sinon, chacun reconnaît que la France avait les moyens de gagner ce match dimanche soir. De là viennent aussi beaucoup de regrets dans le journal...
... Oui, dans "Libération", Grégory Schneider écrit que "il y a quelque chose de terrible dans le verdict général de la soirée, parce que les Bleus ont dominé la finale de Berlin comme ils avaient dominé, et dans les mêmes proportions, l'Espagne, le Brésil et le Portugal". Dans "L'Equipe", Vincent Duluc ajoute que "lorsque la douleur crépusculaire s'effacera doucement, il restera de cette coupe du monde française un parfum d'épopée qui laissera de beaux souvenirs, un mois allemand sans défaite, l'incroyable naissance d'une équipe qui aura su s'unir derrière un rêve, et qui l'a presque touché dimanche soir. C'était bien quand même". Oui, il y a beaucoup de "quand même", ce lundi dans le journal : "Merci quand même", "Bravo quand même", sont des titres que vous trouverez à la une. A la une de "France-Soir", il y a même pas de titre, juste une "Marianne" en photo, qui hurle et paraît folle de rage. Voilà pour l'image et les mots qui expriment tous ces regrets.
Bon, ce fut quand même une belle aventure, c'est ce qui reste aussi dans le journal...
... Oui, allez, un peu de ciel bleu. "Souvenons-nous des bons moments", c'est le titre d'une page du "Parisien", ce lundi, ou alors ce que suggère Jean-Christophe Giesbert dans "La Dépêche du Midi" : "N'ayons ni regret, ni rancune. Pendant toute sa campagne d'Allemagne, la France a été magnifique. Tout simplement magnifique". Et même pour Pascal Aubert de "La Tribune", je cite cet extrait de son éditorial ce lundi : "Dimanche soir, la coupe du monde était italienne, mais la victoire était française. Une victoire sur le doute, la morosité. Une victoire qui remonte le moral et donne la pêche".
Sources : RTL
Posté par Adriana Evangelizt
Ils ont dit...
“Le problème c’est que jouer contre Zidane c’est un peu comme jouer au +Bunto+ (les trois cloches sous lesquelles on cache une balle) : Tu vois la balle, tu la vois plus, tu vois la balle, tu la vois plus !” Gennaro Gattuso, milieu de terrain de l’Italie
“Tu lui envoies un boulet, il te renvoie une caresse”. Roberto Carlos, défenseur du Brésil
“Zidane, c’est Zidane ! Il touche la balle comme personne. Je ne sais pas comment l’arrêter”. Miguel, défenseur du Portugal
“C’était sa meilleure partie des huit dernières années, il a couru tout le temps, il a joué avec beaucoup d’autorité”. Carlos Alberto Parreira, sélectionneur du Brésil après la défaite de son équipe 1 à 0.
“C’est le cerveau de la France, il sait mettre le ballon où il veut” Juninho, milieu de terrain du Brésil
“Zidane a été le magicien du match”. Pelé, triple champion du monde, après la victoire française contre le Brésil.
“Il est champion du monde, il a sa photo sur le mur à Marseille, c’est une star, une vraie, dans le bon sens du terme, qui amène quelque chose en permanence à son équipe et permet aux Français de rêver”. Raymond Domenech, sélectionneur de la France
“Même si vous êtes entraîneur, vous êtes fan de Zidane, de son statut et de son talent”. Jürgen Klinsmann, sélectionneur de l’Allemagne
“Zidane et Figo, c’est beau de les voir jouer. Le ballon ne pleure pas quand il atterrit dans leurs pieds, moi je faisais pleurer le ballon”. Luiz Felipe Scolari, sélectionneur du Portugal.
“Même si c’est quelqu’un d’assez réservé, Il (Zidane) a des qualités de leader naturel au même titre que Lilian (Thuram) ou Fabien (Barthez), ce sont des guides très agréables à suivre.” Willy Sagnol, défenseur de l’équipe de France.
“Dans l’histoire des Coupes du monde, le N.1 restera Zidane. Pour moi, c’est une première et j’ai la chance d’avoir mon idole dans l’équipe”. Eric Abidal, défenseur de l’équipe de France.
“Zidane est un super-héros pour beaucoup de joueurs. Il faut croire en lui”. Louis Saha, attaquant de la France.
“Nous on avait Zizou et eux (les Espagnols) ils ne l’avaient pas”. Eric Abidal, défenseur de la France
“Il est le meilleur joueur du monde depuis vingt ans”. Marcello Lippi, sélectionneur de l’Italie
“Zidane est l’un des plus grands joueurs dans l’histoire de notre sport”. Franz Beckenbauer, champion du monde 1974, président du comité d’organisation du Mondial-2006
“La délégation française affirme clairement que Zinédine Zidane n’a pas donné de coup de pied dans la porte du vestiaire de Leipzig”. Gerd Graus, porte-parole du Comité d’organisation du Mondial-2006
“Zidane, c’est le meilleur joueur du monde et pour moi, il le sera toujours. Il ne faut pas qu’il prenne sa retraite. Pour moi, c’est un professeur. J’ai beaucoup appris avec lui. C’est un maestro”. Roberto Carlos, défenseur brésilien, équipier de Zidane au Real Madrid.
“Zinédine Zidane, c’est quelqu’un de très écouté même s’il ne parle pas beaucoup”. Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l’équipe de France.
“Il est magnifique mais j’espère qu’il ne le sera pas dimanche. Dans l’absolu, c’est le numéro 1. Pas beaucoup de joueurs sont proches de lui en qualité”. Alessandro Del Piero, attaquant italien
“Le secret de Zizou, c’est qu’il a décidé de se retirer. Maintenant, il ne porte plus le monde sur les épaules, mais c’est le monde qui lui court après.” L’ancien meneur de jeu français Michel Platini.
“Contre Zidane, vous n’avez qu’une chose à faire : prier” Gennaro Gattuso, défenseur italien
“Le Dieu du football Zidane : d’abord il t’embrasse, ensuite il t’expédie en enfer”. Le quotidien populaire allemand Bild, présentant des photos de Zidane embrassant Raul, Ronaldo et Figo avant les matches contre l’Espagne, le Brésil et le Portugal.
“J’aime Zizou”. Ronaldo, attaquant du Brésil
“Moi, je ferai un bilan à la fin. Les bonnes critiques il faut les accepter, celles qui sont constructives. Mais il y a des mecs qui touchent pas un ballon et qui se permettent de dire n’importe quoi. Moi je ne vais pas me gêner à la fin pour parler”. Zinedine Zidane.
Sources : L'Opinion
Posté par Adriana Evangelizt
Et oui... comment les artistes voient Zidane. Moi qui en suis une justement et qui ne suis pas une passionnée de football, j'ai toujours trouvé qu'il dénotait dans ce milieu que je nomme au grand dam de mes amis, un "monde de brutes"... quand on regarde Zidane, il inspire le calme, une certaine sérénité. Il émane aussi de lui une lumière intense. Il possède une grande âme, à n'en pas douter... et c'est elle qui lui donne cette aura lumineuse même lorsqu'il est colère...
Posté par Adriana Evangelizt
Alors ce qu'il y a de bien dans les médias, ce sont ceux qui critiquent sans essayer de comprendre ni ce qu'il s'est passé, ni l'émotion des protagonistes à un moment précis. "Zidane est rodé, comme tout footballeur depuis qu'il est poussin, aux insultes les plus crasses." affirme le journaliste. D'un air de dire qu'une insulte de plus ou de moins, qu'est-ce que ça peut faire ? Oui, qu'est ce que ça peut faire que quelqu'un vous blesse à la finale du Mondial, justement ? Il faut bien se dire que Zinedine n'a pas calculé son coup de boule. C'était une impulsion générée par des paroles blessantes à n'en pas douter. Et son sang n'a fait qu'un tour. Pour nous, il n'y a pas photo, le fautif c'est Materazzi. On peut même penser qu'il l'a fait exprès pour perturber et déstabiliser Zidane. Car non seulement comme on le voit sur la vidéo, il l'agrippe mais de surcroît, il vitupère on ne sait trop quoi... Zidane n'est qu'un homme ne l'oublions pas. Et sa réaction est une réaction normale. A croire que les journalistes ne se mettent jamais en colère. Et bien oui, devant 3 milliards de spectateurs, il l'a fait. Il a défendu son honneur et il a eu raison. Il n'y a qu'à regarder les photos, Zidane est vraiment très en colère. Et sûr que l'autre ne devait pas s'attendre à en prendre une... et encore, Materazzi a eu de la chance... imaginez qu'il lui file le coup de boule en pleine poire... alors là, quel crime !
Quand une forte tête réécrit la légende
Par Cédric MATHIOT
L'ultime et stupide expulsion de Zidane en finale de Coupe du monde ternit la carrière et l'image du plus grand joueur de foot français.
Posté par Adriana Evangelizt
Un homme
Par Antoine de GAUDEMAR
Posté par Adriana Evangelizt