Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

LE RÊVE BLEU poèmes nouvelles

BONJOUR et BIENVENUE ! Alain Gautron

Nouveau blog Publié le Dimanche 11 Janvier 2009 à 12:01:59

 

Bonjour,

 

Je vous donne rendez-vous sur mon nouveau blog :

 

La Plume Bleue

 

http://ag86.over-blog.com/

 

Alain Gautron

Afficher les 2 commentaires. Dernier par peluches animaux sauvages le 12-09-2013 à 10h19 - Permalien - Partager
Ecoute Publié le Samedi 10 Janvier 2009 à 11:04:10

 

 

Je me suis fait discret, transparent, minuscule,

Pour écouter vibrer le monde autour de moi,

Laissant dire son nom ( fi du monde incrédule ! )

Au vieux chêne tordu, sous son masque de bois.

 

AG

 

nouveau blog La Plume Bleue:

 http://ag86.over-blog.com/

Afficher le commentaire. Dernier par Paracelse le 19-05-2013 à 18h07 - Permalien - Partager
La rencontre du chat noir Publié le Vendredi 9 Janvier 2009 à 17:09:02

                        

Image

 

Deux garçons et une fillette se sont réunis  en secret dans un parc. Ils veulent attraper un chat noir qu’ils voient se promener dans l’allée. Tout le monde le trouve très beau. Ce chat est un peu peureux, mais il aime être admiré.

--A mon avis, dit l’un des garçons, si on veut l’attraper, il va falloir être plus malin que lui !

-- Il a des yeux merveilleux ! dit la fillette, le regard rêveur.

Minou , minou, dit-elle en riant. Nous allons t’appeler Prince. Ca t’ira à merveille. Tu seras notre ami.

Tout le monde est d’accord avec elle. Ils sont heureux d’avoir trouvé ce chat.

Mais avec tout ce bruit, le fameux Prince s’échappe. A lui la liberté !

Les enfants tous ensemble se mettent à sa recherche. Ils veulent absolument ce chat.

--Ah ! dit la fillette, il court sur le pont ! Rattrapons-le vite !

-- O n’a pas fini d’en voir avec lui, dit un garçon.

-- Qu’est-ce que tu veux, dit la fillette, il veut nous faire enrager !

Tous se mettent à rire et à courir.

Plus loin, Prince a découvert un refuge. Derrière le pont, il y a de belles fleurs d’iris sauvages. Il se met à gratter la terre pour se faire une cachette, et tranquillement, se blottit dans le trou qu’il a creusé.

Les enfants sont déçus de ne pas le voir. Il n’y a pas de chat sur le pont !

Où peut-il bien se cacher ?

Tout à coup, la fillette se penche au-dessus du parapet. Son visage s’illumine.

--Ca y est, je sais où il est ! crie-t-elle.

Tout le monde la suit et … surprise ! Ils découvrent la boule noire dans sa cachette. En s’approchant, ils remarquent avec amusement qu’il n’est pas seulement tout noir, mais qu’il a le bout des pattes, le menton et le bout de la queue couleur de neige. Il en est encore plus craquant !

La fillette parle doucement à Prince, le prend dans ses bras, lui fait un gros bisou et sort de sa poche un petit biscuit.

--Tiens, Prince, c’est pour toi !

La joie de vivre est revenue chez les enfants, et tous éclatent de rire de bonheur en voyant le chat manger son biscuit et se mettre à ronronner de plaisir, blotti dans les bras de la fillette

Prince est désormais leur ami.

                                                     Claudine RIVIERE-KAES

 

 

nouveau blog La Plume Bleue:

 http://ag86.over-blog.com/

Afficher le commentaire. Dernier par charbon le 19-05-2013 à 18h07 - Permalien - Partager
Une soirée mouvementée Publié le Vendredi 9 Janvier 2009 à 14:41:41

Image            

 

C'est arrivé un dimanche soir, le jour de l'assemblée à Taupignac.  Germaine qui demeure  avec son mari dans un petit hameau à quelques kilomètres de là, était en train de fermer ses volets, lorsqu'elle entendit, provenant de la route proche, des bruits étranges. C'étaient comme des pas hésitants, des sons inarticulés, ponctués de jurons dont le pittoresque permettait de conclure sans équivoque que l'on avait affaire à un homme du cru. La nuit était presque tombée, elle n'osait pas sortir.

 

 Marcel, viens voir !

Quoi donc ?

Viens ! Il y a quelque chose qui se passe sur la route ! 

 

Marcel alluma la lumière extérieure et sortit. Il revint presque tout de suite.

 

C'est Narcisse qui rentre de la fête à Taupignac. Pas tout seul, tu peux me croire ! Il tient encore une de ces cuites ! Laissons-le rentrer chez lui, il connaît le chemin !

Tu ne veux pas le faire entrer ?

Mais non, il habite trois maisons plus loin, il va bien renter tout seul !

 

Là-dessus, Germaine retourna fermer ses volets quand un grand cri retentit, provenant de chez Jeanne, la voisine :

 

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Venez vite ! Germaine, Marcel , venez vite !

 

Germaine mit la tête à la fenêtre :

 

Qu'est-ce qui se passe, Jeanne ?

Ah ! malheur de malheur ! Il est tombé dans la citerne !

 

Marcel qui avait entendu était déjà en train d'appeler les pompiers, pendant que Germaine se précipitait dehors.

Au bord de la citerne qui se trouvait dans son jardin,  tout près de la route, Jeanne gesticulait et poussait des cris effroyables au point qu'elle était sur le point de défaillir quand Germaine arriva.

 

Viens, Jeanne, rentre chez toi. Les pompiers sont prévenus. Marcel arrive.

 

Germaine la fit asseoir dans sa cuisine et resta auprès d'elle, tandis que Marcel accourait avec une corde. Il se pencha au bord de la citerne et appela :

 

Narcissse ! Narcisse, ça va ? Tu m'entends ? Réponds !

 

Il ne reçut pour toute réponse qu'un gargouillis incompréhensible, et puis rien.

 

Je te lance la corde. Attrape !

 

Pas plus qu'il ne répondit, il n'attrapa la corde. Dix fois, vingt fois, Marcel répéta la manœuvre, sans résultat. On entendait toujours des bruits d'eau au fond de la citerne, couverts de temps à autre, par les hurlements de Jeanne provenant de la cuisine.

Heureusement, les pompiers arrivaient. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, l'un d'eux tout harnaché descendit dans le trou.

C'est à ce moment que Jeanne, un peu calmée, sortit de la maison accompagnée de Germaine.

 

Vous allez le sauver, hein ?

Mais oui, il est vivant, on l'entend qui bouge ! répondit Marcel.

 

A cet instant, le pompier remonta, tenant dans ses bras un bien curieux et gesticulant fardeau. Vous n'allez pas le croire, tout le monde se mit à rire.

 

Mais enfin, Jeanne, dit Germaine, on n'a pas idée,  tu nous as fait une de ces peurs !

Ah bon ? Parce que je ne vous l'avais pas dit que c'était mon goret qui était tombé dans la citerne ?

 

L'histoire a fait le tour de la commune, et j'en suis sûr, on en parle encore.

Quant à Narcisse, il s'est réveillé le lendemain matin dans le fossé, juste en face de chez lui.

 

Alain Gautron

nouveau blog La Plume Bleue:

 http://ag86.over-blog.com/

Afficher les 2 commentaires. Dernier par josiane le 26-12-2013 à 22h38 - Permalien - Partager
Couleur sépia Publié le Jeudi 8 Janvier 2009 à 15:27:08

 

Image

La maison abandonnée

 

 

Dès la porte fermée, sans perdre une seconde,

Saturne t'adressa ses garçons turbulents

Qui chacun déployant une ardeur furibonde

Eurent tantôt raison de ton charme d'antan.

 

Dix ans, vingt ans déjà d'amère solitude !

Chaque jour qui s'achève emporte un peu de toi,

Voyage sans retour vers d'autres latitudes,

Une clin d'oeil, un appel, un sanglot quelquefois.

 

Sans vergogne, à l'entour, le jardin s'encanaille.

Le liseron serpente au long des volets clos.

La treille s'enhardit, chevelure en bataille,

Le merle à tout venant se gausse dans ton dos !

 

Ta toiture a fléchi. L'averse généreuse

Abreuve tes parquets si coquets d'autrefois.

Implacable combat, marche silencieuse,

Où la ronce et l'ortie s'accordent tous les droits.

 

Pourtant je ne sais d'où, me vient comme en écho,

Le murmure enchanteur des voix qui se sont tues :

C'est l'appel d'un enfant, le bruit lourd d'un sabot,

Une scène envolée aussitôt qu'entrevue ...

 

Ô parfums de jadis enchaînés aux vieux murs,

Sommeillez dans la paix, dansez, brumes légères,

Vous, les roses fanées de ces lointains obscurs.

Le passant se découvre et salue vos mystères.

 

Alain Gautron

 

nouveau blog La Plume Bleue:

 http://ag86.over-blog.com/

 

 

 

Afficher les 4 commentaires. Dernier par Passion le 01-05-2017 à 18h52 - Permalien - Partager