Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

LE RÊVE BLEU poèmes nouvelles

BONJOUR et BIENVENUE ! Alain Gautron

Ouvrir la porte Publié le Mercredi 7 Janvier 2009 à 18:33:54

 

 

Image

 

Le front penché sur ma mémoire,

Je ne m'étais pas aperçu,

A deux pas de mon écritoire,

Que le printemps était venu,

 

Que l'été frappait à la porte,

Que les blés allaient blondissant

Ivres d'une vie belle et forte,

Mystérieux enchantement.

 

J'étais prisonnier d'une histoire.

Que n'avais-je levé les yeux

De cet horizon dérisoire

Pour une envolée de ciel bleu !

 

Un souffle, un rien, une romance,

Quelque chanson venue d'ailleurs

Me tirer de la somnolence,

Redonner soleil à mon coeur.

 

Ouvrir la porte à l'inconnu,

L'accueillir afin qu'il se nomme,

Un  bonjour au premier venu,

Cela valait la peine en somme.

 

Alors j'ai pris ma pèlerine

Et m'en suis allé par les bois

Sur les chemins de Mélusine

Du temps qu' « Il était une fois »

 

Que les animaux comprenaient

Les hommes, parlaient leur langage.

En ce temps-là, chacun savait

Que notre monde est un Visage.

 

Livre sacré dont chaque page,

Du grain de sable au firmament,

Cache une fée sous son image

Qui sait nos cœurs et nous attend.

 

AG

 

 

 

Afficher le commentaire. Dernier par filets le 19-05-2013 à 18h09 - Permalien - Partager
Oui, combien ? Publié le Mercredi 7 Janvier 2009 à 18:03:18

 

Image

 

Combien d'hommes

Dans un homme

Pour un seul visage

En somme ?

 

Combien de voix

Dans une voix ?

Combien de fous ?

Combien de rois ?

 

AG

Afficher le commentaire. Dernier par coco le 19-05-2013 à 18h09 - Permalien - Partager
Unité Publié le Mercredi 7 Janvier 2009 à 15:49:40

 

Image

 

Toutes les figures du monde,

De berceau jusques en linceul,

Au fil des jours qui vagabondent,

Sont les lettres d'un Mot, d'un Seul.

 

Point d'isolé dans cette ronde,

Car nul enfant n'est sans aïeul.

Toutes les figures du monde,

Sont les lettres d'un Mot, d'un Seul.

 

Qu'une main frôle l'ombre d'une,

L'univers palpite à l'instant

Pareil au reflet de la Lune

Que ride un souffle sur l'étang.

 

Elles  sont membres d'un grand Corps

Où l'autre est un peu de soi-même.

L'ignorant, qui sème la mort,

Se détruit donc et ceux qu'il aime.

 

Mais que jaillisse une étincelle,

Le feu d'un véritable amour,

Alors une aurore nouvelle

Retombe en pluie d'or alentour.

 

D'un coup, la vie devient plus belle.

Je retrouve au fond de tes yeux

Ce bonheur qui donne des ailes

Et rend le monde merveilleux.

 

Oui, tout est lié dans la ronde,

Car nul enfant n'est sans aïeul.

Toutes les figures du monde

Sont les lettres d'un Mot, d'un Seul !

 

Alain Gautron

 

Afficher le commentaire. Dernier par automne le 19-05-2013 à 18h09 - Permalien - Partager
Ton regard si doux Publié le Mercredi 7 Janvier 2009 à 10:32:19

 

Image

 

Essor

 

Ainsi que rosée aux doigts de l'aurore,

Sublimé par quelque souffle enchanteur,

Je prends mon envol aux cieux, m'évapore,

Ivre du parfum de l'air, des couleurs.

 

Oh ! suivre le vent qui court sur la plaine,

A son chant fougueux confondre ma voix,

Caresser les blés, boire à la fontaine,

Effleurer, surpris, l'oréade au bois …

 

J'aurais même fait jusqu'au tour du monde,

Si, me retournant vers notre maison,

Je n'avais croisé, rien qu'une seconde,

Ton regard si doux qui m'en disait long !

 

Alain Gautron

 

 

Afficher le commentaire. Dernier par caramel le 19-05-2013 à 18h10 - Permalien - Partager
"La violence engendre la violence." Eschyle Publié le Mercredi 7 Janvier 2009 à 07:12:07

 

Image

Les temps barbares

 

En son palais d'azur soupirait Polymnie*...

Que pouvait-elle encore espérer des humains,

De ces peuples rageurs, prompts à la barbarie,

Pour un oui, pour un non, les armes  à la main ?

 

Ils justifient qu'on brûle et que l'on assassine,

Prennent pour idéal ce qui n'est que folie,

Brandissant leurs drapeaux quand fument les ruines ?

Voici les Temps barbares,

Sonnez cavalerie !

 

Le poète raillé gît dans la poussière.

On a jeté sa lyre indocile aux pourceaux.

Il n'entend même plus cette voix qui naguère

Répondait à  son coeur, de la Dame d'En Haut.

 

Lui qui chantait l'amour, on le montre du doigt,

Qui louait la beauté, voici qu'on l'injurie.

Le monde a pris soudain la couleur de l'effroi.

Voici les temps barbares,

Sonnez cavalerie !

 

Il espère, il implore, tend ses mains inutiles

Puis s'effondre, pleurant son destin malheureux.

Alors Elle descend, saisit les doigts fébriles

Et l'entraîne avec Elle au travers des cieux.

 

Sur la Terre à l'instant, les oiseaux se sont tus.

Des éclairs ont zébré les nuées en furie.

Rugissant, les Enfers aux Cieux ont répondu :

Voici les Temps barbares ! 

Chargez cavalerie !

 

AG

 

* Muse de la poésie

 

 Image

 

 

 

Afficher les 2 commentaires. Dernier par citron le 19-05-2013 à 18h10 - Permalien - Partager