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LE RÊVE BLEU poèmes nouvelles

BONJOUR et BIENVENUE ! Alain Gautron

Les dangers de l'alcool Publié le Vendredi 26 Décembre 2008 à 20:04:05

 

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Pauvre Lune !

 

A force de tours dans l'espace,

En des séjours trop nébuleux,

Nul ne peut se voiler la face :

La Lune a perdu ses cheveux !

 

En vérité, c'est la Comète,

Un soir de gala sur Pluton,

Ivre, qui lui rasa la tête

Pour se faire un joli chignon.

 

Depuis ce temps, la malheureuse

Ne sort plus que de temps en temps.

Plus les étoiles sont moqueuses,

Et plus ses soucis vont … croissant.

 

Mais Lune, nous, sur Terre, on t'aime

Car de ta faucille d'argent,

Tu nous cueilles mille poèmes,

Aux prés fleuris du firmament.

 

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Alain Gautron

 

 

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Jojeux Noël ! Publié le Mercredi 24 Décembre 2008 à 18:24:56

 

 

 

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Afficher le commentaire. Dernier par mal1kom1sap1 le 25-12-2008 à 01h34 - Permalien - Partager
Utopie Publié le Mercredi 24 Décembre 2008 à 13:06:58

 

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L'important, c'est …

 

Il se nommait La Rose, adorait cette fleur,

En possédait le teint, la candeur et le charme.

Aimable de surcroît, toujours de bonne humeur,

Pourtant, le croirez-vous, La Rose était gendarme !

 

En le voyant passer, surtout les demoiselles,

Chacun se retournait, ravi, comme envoûté.

« Quel garçon merveilleux ! me confia l'une d'elles,

Fasse le ciel qu'un jour il me vienne arrêter ! »

 

Je dus la détromper : il n'arrêtait personne.

Et d'ailleurs, à quoi bon ? Pour lui faire plaisir,

On respectait la loi. Je sais, cela étonne,

Mais lorsque tout va bien, rien ne sert de sévir.

 

Les conducteurs pressés réduisaient leur vitesse

En le saluant bas, et les truands locaux

Pour ne pas le froisser, se rendaient à la messe,

Jurant de s'amender, repentants et penauds.

 

Lui récitait des vers, juché sur son vélo,

Allant de-ci de-là par les champs et la ville,

Prodiguant à chacun gentillesse et bon mot.

Ainsi vivait-on là bienheureux et tranquille.

 

Quand cet état de fait s'étala dans la presse,

Lors d'une grande fête on le félicita,

Mais son ministre lui souffla que ses prouesses

Ne remplissaient en rien les caisses de l'Etat :

 

« Vous n'êtes point payé pour être philanthrope ! »

Mais lui n'écoutait pas : une belle aux yeux verts

Fendait vers lui la foule. Il  sourit : « Calliope ! »*

Ils se prirent la main, il y eut un éclair.

 

A la seconde même ils avaient disparu.

On ne les revit pas, mais depuis cette affaire,

Il court une rumeur que, d'un air entendu,

On évite les roses en certains ministères !

 

*Muse de la poésie

 

Alain Gautron

 

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Trois muses

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Vive la publicité ! Publié le Lundi 22 Décembre 2008 à 18:07:41

 

 

Vive la Publicité !

 

Prosterne-toi, ô cœur fidèle !

Il est venu, l'instant sacré,

Celui de la Bonne Nouvelle :

Voici la PUB à la télé !

 

Selon le rite et en musique,

Le Grand Maître va révéler

En paraboles cathodiques,

Comment tu dois vivre et penser.

 

Finis le doute, les errances.

Sur lui tu peux te reposer.

Dès le matin de ta naissance,

Le Maître est là pour te guider.

 

Il sait le Bien, il sait le Beau.

Point de salut hors son modèle,

Mais s'il cajole son troupeau,

Sache qu'il pourfend  l'infidèle !

 

Garde-toi de désobéir,

Suis la foule, calme et docile.

Il exaucera tes désirs,

Avec lui, tout sera facile.

 

A toi l'éternelle jeunesse,

Le pouvoir sans effort demain,

La séduction, la richesse,

Grâce au dernier  … rasoir à main !

 

Lumineuse philosophie !

Amour sacré du verbe AVOIR

Et toujours PLUS, à la folie,

Notre seul guide et notre espoir !

 

Aussi, bon Maître, dors tranquille,

Nous serons de bons citoyens,

Consommateurs zélés, serviles,

Mais surtout, reviens-nous demain !

 

Alain Gautron

Afficher le commentaire. Dernier par REVEUR le 23-12-2008 à 15h26 - Permalien - Partager
Sonnet Publié le Lundi 15 Décembre 2008 à 20:00:32

 

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Petit bonheur

 

Désireux de t'offrir, sachant ton coeur morose,

Quelque présent d'amour délicat mais concret,

J'optai pour un écrit fleurant bon un secret

Aussi doux que zéphyr quand il berce la rose.

 

Heureux, je déposai près de ta porte close

Mon cher petit bonheur, tel un parfum discret,

Mais l'autan, ce fripon, par un soudain décret,

D'un tourbillon sournois subtilisa ma prose.

 

Je la vis tournoyer tout là-haut dans les cieux

Et le coquin brandir mon cadeau précieux

Puis, tombant à genoux, le tendre à son amie.

 

Interdit, médusé, le souffle suspendu,

Alors que je pestais, fustigeais l'infamie ...

Ton sourire au balcon d'un coup m'a tout rendu !

 

AG

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