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Hymne à Senghor Publié le Samedi 17 Octobre 2009 à 21:26:58

Joal , il se rappelle

Senghor le poète, le génie

le sourire d'une femme belle,

le chant de l'oiseau dans son nid

dans le dédale des forets sombres.

Joal , il se rappelle

Senghor le poète qui puise dans les ombres

avec la grande pelle

le souvenir au bord du village,

les paroles éternelles d'un oncle

que ne vieillit l'inflexible age.

Et Joal comme une boucle

sur la parure sénégalaise,

et l'Afrique comme un puissant repère

sur l'acceuillante terre française;

comme un fils n'oubliant jamais son père

le poète nègre se rappellait sa merveilleuse enfance.

Joal , il ne t'avait pas oublié

l'Académie, les pairs,le prestige de la France,

les chants,les paroles;tout ce qu'il a publié

Joal ,invisible cordon

de cette terre ancestrale,

ô terre,voici donc ton pardon,

haleine de la nuit sépulcrale

comme les anciens versant les libations

pour apaiser les mânes des ancêtres,

les larmes sur ce sol de nos traditions

pluies qui font pousser les êtres,

tombent dans tes douces mains.

Joal, qui es-tu,

la lueur blanche sur les chemins,

souvenir, vertu

Dieu qui courbe nos coeurs

dans le temple de nos corps

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Le devoir du patriote Publié le Jeudi 24 Février 2011 à 19:49:52

L'Histoire est une page

Qu'on écrit une seule fois

Et quelque soit son âge

On n'en a qu'un seul choix.

La nation est un don

A nous fait par les dieux

Patriotes,patriotes,o pardon

Atlantide ne tombera pas des cieux.

Quand viendra le puissant

Dans son costume de démon

Qui marche dans notre sang

Tel une foudre sur un mont;

Quand viendra le méchant

Dans sa tunique d'hécatombe

Qui foule l'hymne et le chant

De nos morts dans la tombe;

Quand viendra le Judas

Sous son masque de faux-frère

Qui porte l'estocade,hélas

Dans le cœur de l'Eburnie fière

Nos mains nues toujours au ciel

Mains de justice,mains de prière

Abeilles sur la ruche de miel

Ne tomberont jamais en arrière.

Nos mains belles plongées dans l'encre,

L'encre écarlate sur l'Autel Ivoire

Où le peuple a vaincu ce chancre,

L'envahissement de la Cote d'Ivoire;

Nos mains au son du chant d'ombre

Fredonné par le choeur invisible

De nos martyrs debout dans la pénombre,

Se dresseront sur la colline invincible.

Nos pieds au rythme envoûtant des danses

Danses rituelles de nos charmants Gla,

Frénésie inéluctable dans nos transes

Porteront loin le son fiévreux du Glas

Que la corne honteuse du cheval mythique

Seul capable d'assommer le grand éléphant,

Dans sa course mystique et utopique

Tentait tonner sur la vieillard et l'enfant.

Nos corps mouillés de la sueur,cette pluie

Que Dieu fait jaillir de notre placenta

Où baigne l'amour éternel de la Patrie;

La Licorne tua, l'Éléphant résista.

Et nos corps vêtus dans ses ethnies,

Ce bel arc-en-ciel de peuple hospitalier

Où les gens sont heureuses et unies

Ne vont la chaîne ni rompre ni plier.

C'est corps,c'est esprit,c'est âme

Corps à corps,l'esprit de nos pieds et mains

Comme la communion de l'homme et la femme

Sillonneront à jamais de nouveaux chemins.

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