Je t’aime monsieur le président, voilà pourquoi je ne dirai pas haut et fort
Les mensonges flagrants qui émaillent ton piteux mandat du désordre.
Je ne dirai pas que l’école, Ton Ecole, entièrement en panne
Dans le paysage sous-régional, coûte de plus en plus cher ;
Je ne dirai pas que les prix de nos matières ont cruellement chuté
Et que les paysans aux mains déliées ne savent plus vers qui se tourner.
Je t’aime monsieur le président, voilà pourquoi je ne dirai pas publiquement
Les manquements agaçants qui caractérisent ton faible pouvoir contesté.
Je ne dirai pas que tes ministres, disciples assidus de tes enseignements éclairés,
Ont volé plus de richesses qu’Hitler n’a tué de Juifs ;
Je ne dirai pas qu’ils cachent leurs enfants dans des villas au Sénégal
Et tous les soirs dans les voitures de
Je t’aime monsieur le président, voilà pourquoi je ne dirai pas ouvertement
Que tes élèves syndicalistes sont une carie à extraire de la dent du pays.
Je ne dirai pas que la rue qu’on a tous envahie leur profite à eux seuls.
Je t’aime monsieur le président, voilà pourquoi je te conseillerai
De lever haut la verge du commandement entre tes mains puissantes,
Verge qui combat la corruption ; verge qui sanctionne les coupables.
Je te conseillerai de surveiller les joues de tes ministres
Se remplissent des richesses imméritées et des jouissances néfastes ;
Je te conseillerai de prendre tes responsabilités vis-à-vis de tes Etudiants
Aux séjours infinis sur les vétustes cités universitaires de la terreur.
Je t’aime monsieur le président, voilà pourquoi je dirai au monde
Que tu as bien fait de taper du poing sur la table face à Chirac
Et à sa suite méprisante de collaborateurs au langage irrespectueux ;
Je dirai devant
Qui bâtit sa grande ville et prend soin de sa belle femme ;
Je dirai devant le monde entier que des projets pour nous tu en as des tonnes
Même si « tu n’as pas eu le temps de réaliser un seul parmi ces derniers ».
Je t’aime monsieur le président, toi l’ami de mon défunt oncle Gabriel,
Voilà pourquoi je te donnerai ce dernier conseil pour notre bien à tous :
N’accepte plus de couronne présidentielle que donnent des suffrages douteux,
Criminelles ombres qui mènent indubitablement à cinq ans de guerre inutile.
Notre pays est riche et prospère, je l’affirme
Les Ivoiriens sont pauvres et démunis, je le confirme.
Honte aux politiciens, honte aux dirigeants !
La corruption et le mensonge ainsi que d’invisibles ficelles devant un pied
Feront plonger, la tête la première dans le gouffre profond de la justice sévère,
Les politiciens qui la pratiquent sans scrupule pour le malheur du peuple.
La droiture et la vérité ainsi que deux anges venant des cieux
Nous feront marcher à coup sur, sur les traces de l’horrible Minotaure
Qui dévaste les innombrables richesses et les enviables de notre patrie.
La politique et la démocratie ainsi que des rames sur leurs rails solides
Nous conduiront immanquablement dans les souterrains profonds de la science vraie
Qui fait l’orgueil des grandes puissances aux pouvoirs sans limite.
La discipline et le travail ainsi que deux chevaux au galop prodigieux
Nous amèneront indéniablement près des oasis du bonheur immense
Dont se délectent les peuples que nous voulons copier sans esprit
« Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. »
Le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe.
C’était un de ces hommes qui n’ont rien de vibrant ni d’élastique, qui sont composés de molécules inertes, qui ne résonnent au choc d’aucune idée, au contact d’aucun sentiment, qui ont des colères glacées, des haines mornes, des emportements sans émotion, qui prennent feu sans s’échauffer, dont la capacité de calorique est nulle, et qu’on dirait souvent faits de bois ; ils flambent par un bout et sont froids par l’autre.
L’œil de l’homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont et viennent dans sa tête.
je l’ai aimé d’abord parce qu’il m’a nourri, ensuite parce qu’il m’a aimé.
Que la nécessité de se faire justice soi-même était un cul-de-sac où l’on se trouvait engagé quelquefois
Ah ! oui, vraiment, c’est juste, je vous comprends. Un homme ivre me donne un coup de poing, je le tue, j’ai été provoqué, vous me faites grâce, vous m’envoyez aux galères. Mais un homme qui n’est pas ivre et qui a toute sa raison me comprime le cœur pendant quatre ans, m’humilie pendant quatre ans, me pique tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, d’un coup d’épingle à quelque place inattendue pendant quatre ans ! J’avais une femme pour qui j’ai volé, il me torture avec cette femme ; j’avais un enfant pour qui j’ai volé, il me torture avec cet enfant ; je n’ai pas assez de pain, un ami m’en donne, il m’ôte mon ami et mon pain. Je redemande mon ami, il me met au cachot. Je lui dis vous, à lui mouchard, il me dit tu. Je lui dis que je souffre, il me dit que je l’ennuie. Alors que voulez-vous que je fasse ? Je le tue. C’est bien, je suis un monstre, j’ai tué cet homme, je n’ai pas été provoqué, vous me coupez la tête. Faites.
Si les hommes savaient que la richesse avait une autre définition
ils se plaindraient moins,leur vie en serait meilleure.
Tous les jours,tous les soirs,de l'aube au crépuscule
ils s'épuisent à parader dans leurs déguisements ridicules;
costumes noirs,cravattes de couleur,ensemble tailleur,talons pointus
c'est le bal masqué du boulot.
Certains ont des visages pales,on pourrait les confondre aux Indiens
Quand le stress et les patrons tapent,l'un sur la tete,l'autre sur la crète
le bureau n'est plus qu'un enclos,on s'est qui sont les moutons
chacun court dans tous les sens;au carrefour du succès il n'y a pas de feux
les intérets s'entrechoquent dans les virages sans messe
à bicyclette ou en voiture,on pratique tous la vitesse.
Les sourires ont des pieds longs,ils marchent plus vite que les hommes
posés et sereins,ils on du mal à fuir
On voudrait tous etre joyeux,tous on voudrait etre heureux
la joie et le bonheur ne sont pas des mannequins en vitrine
D'autres ont des fusées,ce sont des astronautes dans la société
ils volent dans des planètes à la recherche d'un sourire
Moi j'ai mes potes on porte des capotes
qu'on pleure ou qu'on rie,on s'aime,on est ami
Avec ma femme je vais au ciné,et mes potes en boite
Le dimanche on accompagne maman à l'église
nos souliers sur le pavé,on dirait des danseurs de claquette
mon fils sur l'épaule de ma mère avec ses vomissures lactées
o bon Dieu qu'on est heureux,on vit dans la gaité
Les pauvres se compliquent,et la tete et la vie
ils pensent etre malheureux dans leur chaumière défraichie
le cri de l'enfant qui pleure,la casserole vide roulant par terre
Les riches ont des mines d'or et de diamants
grosses pépites de tristesse,carats de mélancolie
La veuve et la femme sans enfant ne sont-elles pas soeurs
elles tetent la mamelle des larmes qu'on confond à des ruisseaux
l'une espère dans son lit,les chambres d'à coté sont pleines
l'autre espère dans son ventre,elle n'a pas tricoté de laines
Estropié,aveugle,clochard,sidéen,rien n'ote le sourire de l'homme
la vie est dure il parait,elle a la forme du marteau
meme si les problèmes sont de fer,ils peuvent porter de la rouille
le coeur est une enclume,la tete de la houille
passés au fourneau des misères,les soucis deviennent des ustensiles
.on s'en sert pour survivre sur cette terre difficile.
Tout va bien,ça va aller,ainsi essaie-ton de se consoler
ça vaut mieux que rien,a-t-on déjà vu des compliments au cimetière
il est facile d'etre heureux,vraiment facile
qu'on soit seul ou en famille,il suffit d'esquisser un sourire
Mon voisin me dit etre triste,pourtant il a un miroir
il peut se regarder le visage,s'examiner la face
il peut danser,faire le singe,prendre un bain;faire l'amour à son ame
La vie n'est pas une voiture,elle a bien plus de valeur,on s'en ira avec elle
le véhicule a plus de chance,on y montera encore,mais
la vie qui l'acquierera une seconde fois
Si les hommes savaient qu'ils étaient riches,ils jacasseraient moins pour vivre
les secondes deviendraient des heures,les heures des années
PROJET: EMISSION RAP IVOIRIEN
Concepteur:BA TRODOUA E. BERTRAND, 08964636,05970684
Le RAP comme tout autre genre de musique est une musique qui fait appelle à beaucoup d'intelligence,non seulement dans l'écriture mais dans la conception des sons qui accompagnent ces paroles.C'est une musique de jeune faite par et pour les jeunes dans un but d'abord d'enseigner mais aussi de distraire.Ce style de musique est beaucoup pratiqué par les jeunes dans notre pays,cependant vu l'émergence de d'autres formes de musique et l'évolution de genre comme le Zouglou,le RAP s'est peu à peu noyé dans l'univers musical ivoirien.Cette léthargie due à plusieurs facteurs a-telle entrainé la mort du mouvement?Loin s'en faut car toujours se pratique ce style et un grand nombre de jeunes en sont des ferus.
POURQUOI UNE EMISSION DE RAP
L'objectif de toute émission s'est d'abord la vulgarition voire la promotion,et dans le cadre musical c'est le moyen indiqué pour montrer une sorte de présence.Cette émission aura donc pour but de faire entendre les sonirités Hip Hop exclusivement ivoiriennes faites par des jeunes ivoiriens.
LA CIBLE DE L'EMISSION
L'émission a pour cible principale la population jeune,d'abord les inconditionnels du genre en question,ensuite tous ceux qui d'une façon ou d'une autre aiment cette musique.
LES ACTEURS DE L'EMISSION
Les acteurs de cette émission seront essentiellement les rapeurs eux-memes connus comme du Underground,ensuite ceux qui se battent pour que vive le mouvement,c'est-à-dire les producteurs,les distributeurs,les managers,les organisateurs de spectacles.
L'émission ne sera pas essentiellement musical,ce sera aussi une plate-forme d'échange entre lesdits acteurs sur le RAP,à savoir son histoire,sa santé actuelle,sa vision et son avenir.Ce sera des sortes de débats auxquels participeront les auditeurs.
CONCLUSION
Entendons par RAP la musique Hip Hop,le RnB et la nouvelle forme purement ivoirienne du RAP qu'est le Rap Abidjanais ..