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poetenegre

lenegrenoir

Publié le Jeudi 23 Octobre 2008 à 00:17:31

La religion, la société, la nature ; telles sont les trois luttes de l'homme. Ces trois luttes sont en même temps ses trois besoins ; il faut qu'il croie, de là le temps ; il faut qu'il crée, de là la cité ; il faut qu'il vive, de là la charrue et le navire. Mais ces trois solutions contiennent trois guerres. La mystérieuse difficulté de la vie sort de toutes les trois. L'homme a affaire à l'obstacle sous la forme superstition, sous la forme préjugé, et sous la forme élément. Un triple anankè pèse sur nous, l'anankè des dogmes, l'anankè des lois, l'anankè des choses. Dans Notre-Dame de Paris, l'auteur a dénoncé le premier ; dans les Misérables, il a signalé le second ; dans ce livre, il indique le troisième.

A ces trois fatalités qui enveloppent l'homme se mêle la fatalité intérieure, l'anankè suprême, le coeur humain

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Publié le Jeudi 23 Octobre 2008 à 00:29:38

 Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles; comme à moi, on lui a mis au coeur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement.

 

 

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hugo Publié le Vendredi 24 Octobre 2008 à 00:01:24

Quiconque a vécu solitaire sait à quel point le monologue est dans la nature. La parole intérieure démange. Haranguer l'espace est un exutoire. Parler tout haut et tout seul, cela fait l'effet d'un dialogue avec le dieu qu'on a en soi. C'était, on ne l'ignore point, l'habitude de Socrate. Il se pérorait. Luther aussi. Ursus tenait de ces grands hommes. Il avait cette faculté hermaphrodite d'être son propre auditoire. Il s'interrogeait et se répondait; il se glorifiait et s'insultait. On l'entendait de la rue monologuer dans sa cahute. Les passants, qui ont leur manière à eux d'apprécier les gens d'esprit, disaient: c'est un idiot. Il s'injuriait parfois, nous venons de le dire, mais il y avait aussi des heures où il se rendait justice. Un jour, dans une de ces allocutions qu'il s'adressait à lui-même, on l'entendit crier:--J'ai étudié le végétal dans tous ses mystères, dans la tige, dans le bourgeon, dans la sépale, dans le pétale, dans l'étamine, dans la carpelle, dans l'ovule, dans la thèque, dans la sporange, et dans l'apothécion. J'ai approfondi la chromatie, l'osmosie, et la chymosie, c'est-à-dire la formation de la couleur, de l'odeur et de la saveur.--Il y avait sans doute, dans ce certificat qu'Ursus délivrait à Ursus, quelque fatuité, mais que ceux qui n'ont point approfondi la chromatie, l'osmosie et la chymosie, lui jettent la première pierre.  

 

Heureusement Ursus n'était jamais allé dans les Pays-Bas. On l'y eût certainement voulu peser pour savoir s'il avait le poids normal au delà ou en deçà duquel un homme est sorcier. Ce poids en Hollande était sagement fixé par la loi. Rien n'était plus simple et plus ingénieux. C'était une vérification. On vous mettait dans un plateau, et l'évidence éclatait si vous rompiez l'équilibre; trop lourd, vous étiez pendu; trop léger, vous étiez brûlé.

 

La nature l'avait fait pour être triste. Il lui était difficile de sourire, et il lui avait toujours ét impossible de pleurer. Il lui manquait cette consolation, les larmes, et ce palliatif, la joie

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Bush Publié le Mercredi 29 Octobre 2008 à 23:19:55

Spuren im Sand

Das Vermächtnis des George W.

"Mich interessieren nicht die Mittel, sondern die Ergebnisse." Das war George W. Bush bereits 1999 - laut und direkt, aber wenig konkret. Lautstark diskutiert Amerika heute über den kommenden Mann im Weißen Haus. Im Hintergrund fragen dabei seit einiger Zeit gedämpfte Stimmen, was wohl vom alten bleiben wird. Einig sind sich die Meisten, dass es schlecht steht für die Bilanz des einstigen Rebellen aus Texas. Am Ende seiner Amtszeit unterstützt ihn nicht einmal mehr ein Viertel der Amerikaner - ein Rekordtief für ihn und das Amt.

Sein Vater ist ein Kriegsheld, gehörte in Yale zu den besten Absolventen und machte seine erste Million mit Öl. Schließlich brachte er es bis zum Präsidenten der Vereinigten Staaten von Amerika. "Als Sohn dieses Mannes aufzuwachsen, war extrem schwierig für George W. Bush. Er versucht, all das zu machen, was sein Vater gemacht hat", sagt Jacob Weisberg, politischer Journalist in den USA. Und Bush Junior versagte. Im Studium ging er häufiger auf Partys als in den Hörsaal. Nach dem Abschluss versuchte er sich erfolglos im Ölgeschäft, griff immer öfter zur Flasche. Mitte 30 stand sein Leben auf der Kippe, seine Frau stellte ihn vor die Wahl: Ich oder der Alkohol. Entschieden hat er sich für die Familie - und für die Bibel. Gläubig und konservativ ist er, der geläuerte George W.

Spät zum Politiker berufen

Den Weg in die Politik fand Bush erst mit der Kandidatur seines Bruders Jeb für den Gouverneursposten in Florida. George setzte sich gegen die Eltern durch: Er wollte für das gleiche Amt in Texas kandidieren. Mit Erfolg - im Gegensatz zu Jeb. Jetzt war er der aufstrebende Politiker in der Familie. 2000 schaffte er es schließlich knapp ins Oval Office, auf den Stuhl, auf dem schon sein Vater das Land regiert hatte. Und auf den ersten Blick schien auch Bush Juniors Entourage der seines Vaters zu ähneln: Cheney, Rumsfeld. Doch wollte sich der Sohn abgrenzen vom oft inkonsequenten Senior, als Präsident der klaren und direkten Entscheidungen. Für diese Politik holte er mit Condoleezza Rice und Colin Powell zwei Afroamerikaner ins Kabinett. Sollte es zur nächsten Amtperiode einen schwarzen Präsidenten geben - Bush hätte seinen Anteil daran.

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carelle Publié le Jeudi 27 Novembre 2008 à 18:59:09

                   Poème

Il neige des flots sur le désert

Le sol aride reçoit de gros flocons.

Les vautours avaient pour dessert

Les restes asséchés des faucons.

Les lions qui supportent mal la faim

Maigrissaient sous leur belle crinière.

Les ténèbres ont aussi une fin,

La lumière touche aussi la paupière

De ceux qu’ éventre la grande douleur.

Le poète avait un énorme chagrin

Sa vie entière sentait le malheur.

Sa plume n’avait jamais  craint rien

Son regard n’avait jamais eu peur,

Son cœur,invisible livre  du corps

Lui dictait des notes de stupeur.

Son âme dont tous les décors

Sont les sentiments des hommes

Palissait sur cette scène austère.

Les figues,les abricots ,les pommes,

Tous les fruits de cette terre

Etaient aigres dans sa bouche.

Malgré cette sombre désolation,

Le moustique et son ami la mouche

Ne cessaient de prendre leur collation.

La pluie glissait du ciel sur ce désert,

Les gnous, éternels proies des lions

Chantaient leur retour sur ce sol vert.

Le rossignol volait sur les sillons

De la lumière qui pénétrait soudain

Le cœur du poète triste dans son rêve

Un clin d’œil, et sa vie et son destin

Mettaient un terme absolu à la grève

Du bonheur qu’avait décrété la nature.

Avait-il vu un ange, avait-il vu Dieu ?

Quelqu’un avait-il brisé la clôture

Qui l’emprisonnait dans ce triste milieu ?

Avait-il un nom, cet étrange ange des cieux

Avait-il un visage, ce dieu étincelant.

Il avait un sourire et de magnifiques yeux.

Ce dieu brillant, cet ange éclatant

Portait un nom simple, un visage unique.

Carelle est son nom, Carelle son visage

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