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L'amour Publié le Samedi 23 Août 2008 à 22:42:30

Suprème délice de la vie

qui me donne sans cesse envie,

après toi je cours,songe,

ce reve n'est-il pas mensonge?

Tu déploies grand tes ailes

qui me portent droit au ciel,

je deviens l'hirondelle de septembre,

je vole,je ne sens aucun membre.

Suprème nectar de haute voltige

qui me procure un doux vertige,

je te cherche dans l'ombre qui court

je te cherche,je meurs,au secours!

Tu n'as sur terre d'égal que ton nom,

rien ne pourra effacer ton renom,

meme si les hommes à toi renoncent,

l'aube et son chant d'oiseau t'annoncent.

tout le monde t'aime ou te déteste

tu es la richesse,tu es la peste

qu'on met en coffre ou en enclos

toi la musique qui en moi fait echo

toi le chant qui mon ame berce,

ta magie sur moi,sorcière,exerce.

La terre s'incline devant toi,souveraine,

l'esclave penche le front devant sa reine;

tu l'élèves ou l'abaisses à ta guise.

Que l'homme se cache ou se déguise

qu'il vive longtemps ou qu'il meure

dans son coeur à jamais est ta demeure.

Qui le reveillera au temps de la fin

pour étancher sa soif,calmer sa faim?

La tombe,o hommes,est un berceau

d'ou naitra le long ruisseau

qui conduit à la cascade de la vie.

Si le ciel est temple,l'amour est parvis

rassemblons-nous sur ce parterre

pour célébrer cet énorme mystère.

On l'a connu à travers l'échelle des ages,

prophéties,visions,oracles et présages,

rien n'éteint ton étincelle divine.

Meme si l'univers entier pliait l'échine,

meme si le temps s'arretait enfin

tu continuerais ton voyage sans fin.

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le bruit de l'eau Publié le Mardi 26 Août 2008 à 12:23:37

Des kilomètres sur la piste,

sentier difficile,voie pierreuse,

la montagne comme un kyste

dévoile sa vallée creuse.

Les arbres verts,hauts et grands,

reliés ensemble par des lianes

surmontent dans leurs rangs

les collines,ces dos-d'ane.

La descente de cet antre,

la decouverte de la cascade,

le chant de l'air,beau chantre,

les eaux coulant par saccade.

La fraicheur sous cette ombre,

l'eau serpentant les pierres,

qu'elle est belle la pénombre

où vivent les sauvages lierres.

L'eendroit est un doux repos

où la beauté vierge acceuille;

dans les sacs sur le dos

des fruits que l'on cueille;

la saveur de ces cerises

augmente le poids de la douceur.

Les merveilles,les surprises

illuminent cette humide noirceur.

A l'entrée de ce joyau,

des pierres en escalier,

elles conduisent à l'eau

dont le bruit doux et fier

éclabousse le curieux touriste.

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le but de la vie Publié le Mardi 26 Août 2008 à 13:04:37

Choisir son destin

suivre son destin

Mener son combat

sans mot ni débat

Poursuivre sa route

sur une sente de voute

Suivre son chemin

regarder très loin

Voir luire l'azur

cet horizon sur

Jeter un regard

au passé avec égard

Mener son combat

meme si l'on t'abat

La vie est un reve

qui combat sans trève

Il faut la tenir de haut

au vu de son assaut

La mort est le songe

qui ne dit pas de mensonge

Poursuvre sa route

aller coute que coute

Suivre son chemin

voilà le destin

Le sentier est difficile

le terrain est hostile

Tu verras au désert

le miel qui te sert

il te donnera la force

pour une bonne amorce

Il y aura des plaines

baobabs et chènes

Il soufflera sous ce ciel

un froid providentiel

Il estompe la faim

dans une lutte sans fin

La belle silhouette de l'ombre

avec son oeil bleu,son front sombre

te fera souvent des sourires

au son des luths et des lyres

Ne détourne pas ton fixe pas

du chemin qui mène au trépas

S'éloigner,fuir,fuir la mort

avoir raison,avoir tort

Le but principal de la vie

vivre avec grande envie

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Le reve Publié le Mardi 26 Août 2008 à 13:46:00

Le reve est la goutte d'eau qui étanche la soif,

bu par gorgées,on n'en perd pas la raison.

Le reve est l'océan qui berce les duvets de l'ame,

franchi à l'extrème,on s'y noie malheureusement.

La goutte est douce,la vague méchante,

l'une fait voir des sphères,l'autre envoie aux enfers.

Le reve est une vision,il indique la voie.

La prophétie est muette sans reve,l'oracle;

le voyant est aveugle sans reve,le songe;

la politique est cruelle sans reve,la justice.

Est-ce bien ou est-ce mal,ouvre la bouche histoire!

Beaucoup qui ont revé n'ont pas connu le meme sort.

L'homme reve jusqu'à l'appel de la nuit

certains reves cependant conduisent à la mort.

Socrate a revé jusqu'aux derniers instants de sa vie,

son reve devenu cigue a détruit ses entrailles profondes.

Jesus a fait le reve du nouveau royaume de Dieu,

son reve d'Agneau l'a fait Christ sur une croix.

Luther se rappelle le danger d'etre trop reveur

il n'a pas su etre dans l'ombre,il revait des lumières

Ghandi se souvient ses hymnes à la Non-violence,

une violente balle lui a foudroyé son droit coeur.

Ytzak Rabin avait l'ame d'un grand visionnaire

mais il n'a pas vu venir l'arme de cet étudiant illuminé.

Les sont des oeuvres,certaines baties entièrement:

La République,l'Eglise,l'Amérique et l'Inde...

D'autres sont des chantiers énormes,hostiles,inachevés:

Israel et Palestine,l'Union Africaine hélas!

Beaucoup de reves sont des charrues qui tracent des sillons

Ils ont ouvert dans l'adversité d'innombrables chemins:

La Négritude,reve de jeunes intellectuels nègres

Le Rassemblement Africain a aboli le travail forcé

Les luttes,les résistances,les Indépendances.

Les reves sont des démons qui hantent la vie de générations,

Hitler,reveur de sang,prophète de la mort

à jamais a balafré le visage de la belle Allemagne.

Les dictatures,les tyrannies,l'injustice,le sang.

Les reves sont des étincelles qui ouvrent les yeux de l'esprit,

leurs lueurs menent à la decouverte d'iles aux trésors:

La science,la technologie,l'informatique,internet

Le sommeil est un seau dont le reve l'anse,

il puise,solide ou faible,la profondeur ou la surface

des pensées intimes dans la vallée de l'ame.

Qui touchera le fond de ces regions sans mesure?

Qui explorera ces sombres mers lointaines

dont l'écume des vagues noires s'abattent

sur les bords ensoleillés de nos esprits en mouvement?

Ce sont des puits sans fond

d'où sortiront des gouttes qui rempliront des mers.

On ne les connaitra jamais assez,ils surprendront toujours

Un reve,celui de Dieu,a fait le monde

un autre,celui d'Adam l'a défait.

Un reve a construit la terre,l'intelligence au service des hommes

un dernier la detruira,le pouvoir aux ordres du Mal.

Afficher le commentaire. Dernier par Daybreak le 27-08-2008 à 13h49 - Permalien - Partager
le sourire d'Eburnie Publié le Jeudi 28 Août 2008 à 17:26:02

Un jeudi noir s'est fait entendre,

on l'appelle le 19 septembre.

Cette nuit fut douce et belle,

nuit où l'oeil de la mort étincelle.

La foudre a rompu l'accalmie,

et la grande douleur fut vomie;

le septentrion tonnait ses pleurs,

soudain grognaient les malheurs!

Les tirs,les éclats:les fusils,les obus,

ce fut le debut de tous les abus.

Les gens applaudissaient les crimes,

pour une mort on avait des primes.

Le rire,les pleurs:le sud et le nord

s'accusaient à raison ou à tort.

Le pays sanglait une ceinture,

on l'appelait tous fracture.

La mort ne regardait plus de visage,

pour tuer il n'y avait plus d'age:

les vieillards,les enfants et les femmes

subissaient la méchanceté des ames.

Partout meurtres,partout pillages:

Capitales,grandes villes et villages!

Les flammes incendiaent les paillotes,

la rue buvait le sang des patriotes.

Les ténèbres assombrissaient l'horizon

pitié Petit Duékoué,pitié Guitrozon!

Les tueurs portaient leurs cagoules,

les politiques se voilaient sous les foules.

Le sang de l'innocence par terre

coulait comme une forte rivière.

Les deux mains trempées dans ce sang,

ces impitoyables assassins sans gant

ont porté jusqu'à leurs larges bouches

ce nectar,trophée des volantes mouches.

Un terrible mois s'est fait entendre,

on le nomme le sanglant Novembre.

Les politiques ainsi que des bergers

conduisaient dans de funestes vergers;

leurs enfants broutaient dans des paturages

à l'abri de ces fureurs et de ces rages.

La ville dégageait des couches de fumée,

à l'image de notre belle flotte enflammée.

Les cris,la rage contre la France

calmaient peut-etre la souffrance.

On brulait des lycées et des livres,

de la haine et du mépris tous ivres.

Ce fut le jour du marché des pillards,

jeunes filles,femmes et vieillards!

Elle fut belle la grande foire

en cette époque terrible et noire.

Ce fut triste de voir par terre

le sang peindre les artères.

Les scènes de ces temps blèmes,

entre injures et blasphèmes:

les vieilles femmes telles des Eve

s'exhibaient sur la grande grève

batie contre ce double affront

de la nation faisant front.

La force de cette jeunesse en trance

a eu raison des soldats de la France

qui sans tambour et sans trompette

ont pris la poudre d'escampette.

Cris,chants,danses de victoire,

venait là de s'écrire une histoire.

Le pays décida de tourner la page.

Cette volonté avec pour gage

la recherche effrenée du silence,

et le sentier de cette nouvelle cadence

a ouvert un nouvel horizon:

Eburnie avait retrouvé la raison.

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