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la femme,notre joie Publié le Vendredi 29 Août 2008 à 16:12:22

Qu’il serait tout triste ce beau monde

   Si Dieu n’avait eu l’idée de faire Eve.

   Car l’homme après avoir fini sa ronde

   Du matin irait le soir dormir sans rêve

   Du lever jusqu’au doux coucher du soleil,

   Entre nommer les bêtes et cultiver le Jardin,

   Il s’irait asseoir tout solitaire devant le seuil

   De sa maison, morose et triste, mangeant son pain

   Il aurait finalement le sentiment

   De mener sa vie de façon fade et presque sans goût,

   Et dans la détresse qui est la sienne, certainement

   Il en aurait eu marre et aurait exprimé son dégoût

   De cette vie de machine, de cette vie robotique.

   Heureux soit l’homme car celui qui est debout

   Sur son trône, capable de lire la colonne squelettique

   Du cœur des hommes, n’avait en fait pas fait tout

   Du haut de son piédestal invisible

   Celui qui sonde les cœurs et les reins

   Avait vu la grande détresse de cette âme sensible

   Qu’il conduisit par sa force dans un sommeil d’airain

   Pour tirer de son coté ce que l’œil très curieux

   N’avait encore vu. Ainsi l’argile qui se meut

   Pouvait cette fois découvrir la splendeur de Dieu

   Et cette beauté devant laquelle sans cesse il s’émeut

   Finit par remplir en lui cette grande place vide.

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L'inspiration Publié le Vendredi 29 Août 2008 à 16:16:02

 

 

   Après un bon et intéressant Sabbat,

   Après avoir loué celui qui dans la nuit

   S’élance avec son glaive au combat,

   Celui dont l’épée dans les ténèbres luit

   Pour en poussière réduire ses ennemis,

   Lorsque je me rendis en ma demeure,

   Là ou vivent parents, frères et amis,

   Je me sentis seul comme quand on meurt

   Et autour de soi sent la tristesse de la vie.

   Malgré les bruits faits tout autour de moi,

   Rien ne pouvait me rendre joyeux et ravi,

   Rien à vrai dire ne pouvait me mettre en émoi.

   Aussitôt je fus envahi par une mélancolie

   Si grande et si immense, véritable tristesse,

   Si bien que je semblais me voir dans la glace de la folie

   Tant je mourais pour faire l’expérience de l’allégresse

   Mais en mon for intérieur il n’y avait pas la joie.

   Je décidai d’aller dans ma chambre un peu mourir

   De la mort dont meurt quiconque toutes les fois

   Après avoir perdu le goût de l’éveil et du sourire,

   Cependant ce fut impossible sur les ailes du sommeil

   De m’élever par cette nuit douce, paisible et calme

   Car je voyais avancer les pieds de ce vilain écueil

   Qui paraissait me soumettre à ses mauvais charmes.

   Mais comme m’avait dit un jour un de mes pères

   Source de la vraie intelligence, du grand savoir du jour,

   Sur qui je ne cesse de prendre tous mes repères,

   Je me levai sans peine, sans courage ni bravoure

   Pour, sur ma table en plein milieu du salon,

   Venir me reposer par l’écriture d’un poème,

   De ces poèmes qui semblent toujours longs

   Mais que l’on écrit pour la femme qu’on aime,

   Pour elle, elle, et elle seule seulement.

   Là, les mots aisément semblaient tous couler

   Et la vie reprendre sons goût normal.Si je mens

   Puisse Dieu dans la géhenne entièrement me faire brûler.

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ma reine Publié le Vendredi 29 Août 2008 à 16:19:22

   Par une douce nuit en cette saison

   De pluie, assis seul dans la maison

   Je scrute à l’horizon un océan imaginaire.

   Je n’ai point la sagesse d’un vieil octogénaire

   Mais mon esprit me dit que mon cœur aime

   De cet amour dont parfois on fait un emblème

   Ecrit sur les pages invisibles de l’esprit.

   Toutes les nuits sans cesse je prie

   Que Dieu permette à ma bouche dégoulinante

   De délecter ce fruit d’une saveur envoûtante.

   A force d’y penser palissent toutes mes forces

   Mais comme un soldat en guerre bombe torse

   ainsi je pars chercher le précieux onyx

   Comme Orphée dans le Tartare derrière Eurydice.

   Mon cœur en cette nuit chante ses doux élans

   Que je recueille à l’intérieur de ce cahier blanc.

   En mon esprit existe toujours un grand royaume ;

   Mon roi tient un grand sceptre en sa douce paume

   Et son cœur comme la vie,vide de la haine

   Attend l’arrivée d’une seule personne, sa reine.

   Tous les hérauts de ma vie porte l’étendard

   Signe qu’en tout lieu je proclame ma victoire.

   Tous les chantres de mon royaume des ombres

   Egaient sans cesse des foules en grand nombre

   Et les pitres pour me réjouir utilisent l’humour

   Mais j’ai besoin seulement de ma reine et de son amour.

 

                     

  

 

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le chant du chaos Publié le Vendredi 29 Août 2008 à 16:24:09

 La vie est brève

 Comme le rêve

 Qui s'élève

 Quand s'achève

 Le doux sommeil.

 L'azur vermeil

 Du pale éveil

 Ouvre son bel œil

 Sur un jour nouveau.

 On immole le veau

 Noir qui équivaut

 La mort dans le caveau,

 Ainsi s'ouvre l'écluse

 De la paix recluse

 Dans l'âme qui ruse

 Avec le chant de la muse

 Que joue la belle lyre

 Du poète qui délire

 Sa folie que sait lire

 La sagesse, un collyre

 Pour les aveugles

 Du pays qui meugle.

 La politique aveugle

 La jeunesse qui beugle

 Le changement. Les scélérats

 Cyniques avec leurs dents de rats

 Rongent sous leurs apparats

 Vils les vies dans l'embarras

 De la responsabilité vraie.

 Ils marchent sur la raie

 Du libertinage qui apparaît

 Dans le pouvoir qui distrait

 La masse au ventre vide.

 La famine, déesse aride

 Souffle son feu torride,

 Plein d'un vitriol acide,

 Aux portes creuses du pays.

 La mort, princesse sans répit

 Célèbre avec grande envie

 Ses noces avec les impies.

 L'espoir, dieu décédé

 Jette son dernier vieux dé

 Au sort brisé et débridé

 Du peuple au visage ridé

 Par les sanglantes lanières

 Du temps aux viles manières

 Qui n'exauce plus les prières

 De nos larmes faites rivières.

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le vrai chemin Publié le Vendredi 29 Août 2008 à 16:27:13

 Mes amis seront fiers,

 Eux à qui je disais hier :

« Quand notre destin laid

« S’enivrera du miel et du lait

« Sucrés de nos rêves possibles

« Qui ne prendront plus pour cibles

« Les nations blanches ni la France,

« Alors l’œil sur la grande souffrance

« S’ouvrira vigilant et responsable

« Pour endiguer le joug du périssable

« Qui ornait jadis notre cou tendu »,

 De savoir que le présage de ce vendu

 Ami à la vérité qui ne choisit pas de visage,

 S’est avéré vrai sans qu’il en soit un sage.

 Certaines choses sont si évidentes qu’il est sot

 D’en dire des lignes qu’on résumerait en un mot.

 Vouloir c’est mourir ; vouloir c’est souffrir.

 Souffrir c’est combattre le combat pour offrir

 Au destin ses allures de belle princesse

 Aux somptueux habits de fée enchanteresse

 Avec sa baguette du travail et de l’abnégation

 Qui nous ôteront à jamais du gouffre de l’inhibition

 Répugnante servie par une génération sans valeur

 Qui voudrait clouer au pilori de l’utopie et du leurre

 Notre bel avenir construit par Houphouët

 Que certains ont tué par l’oubli et son fouet

 De l’ingratitude abjecte qui vit dans leur conscience.

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