
Naît des anciens bâtiments sommairement retapés du poste de santé de cette localité ; auxquels ont été ajoutées quelques classes, le collège « Serigne Modou Habib MBACKE » de Darou Mousty, est devenu trop étroit pour contenir les élèves qui y sont actuellement orientés.
Sa moyenne par niveau est de quatre classes dont les effectifs sont estimés, pour cette année scolaire 2009-2010 à prés de 1.000 élèves y compris les trois cent cinq (305) nouveaux admis en 6ème qui seront ajoutés au quatre vingt cinq (85) redoublants de cette classe, en plus des effectifs des quatre classes de 3ème, cinq classes de 5ème et quatre classes de 4ème.
Chacune des classes comprend un effectif variant entre 65 et 70 élèves qui partagent à trois et même quatre, les rares tables bancs en bon état.
Dans sa gymnastique quotidienne, le Principal qui ne sait plus où donner de la tête, fait naviguer les élèves de la 4ème entre les classes qui sont libérées par les autres niveaux afin de ne pas leur voir perdre le créneau horaire.
Pour ce qui est des nouveaux venus, il envisage à défaut, de les comprimer dans des classes de 75 à 80 élèves et pour cela, il ajoute qu’il aura besoin de quatre locaux.
Même si l’année scolaire est déjà lancée et que ces doléances devaient être soulignées à temps aux autorités académiques du département et de la région, il demeure que Darou Mousty qui est un pôle d’excellence reconnu, ne mérite pas cette négligence ou ce manque de communication entre l’établissement, l’association des parents d’élèves et les différents services chargés de gérer l’enseignement moyen secondaire.
Ces effectifs pléthoriques autorisent et appellent la construction d’un nouveau collège qui permettra de décongestionner et de recevoir le surplus en élèves. Dans tous les cas, les parents d’élèves fréquentant cet établissement sont inquiets et souhaitent voir l’Etat intervenir et trouver la solution des problèmes de ce collège.
Pour l’heure, le principal de cet établissement interpellé sur la question par les parents d’élèves déclare avoir tiré sur la sonnette d’alarme à temps aussi bien au niveau local, régional que national et attend leurs réactions.
En qualité de parents d’élèves, cette voie parallèle a été utilisée non pas pour dénoncer mais appuyer les efforts déjà déployés par ces enseignants.
Haute de prés de
Cet ouvrage met en évidence les compétences de prés de 50 ingénieurs et ouvriers nord coréens de « Mansudae Art Studio » de Pyongyang mais aussi montre un homme musclé qui porte son enfant vers le ciel et entrelace son épouse.
La statue est construite sur le point culminant de Dakar « phare de Ngor » comme pour narguer les populations aux alentours qui font de la débrouille pour survivre des hausses du carburant, des denrées de forte consommation et des hausses récurrentes du carburant sans compter les ravages du paludisme et les autres maladies de l’enfance.
La cerise sur le gâteau et suivant les médias locaux, le président Wade réclamerait les 35% de toutes les retombées qu’elle va générer ; tourisme aidant et qu’il appellerait « droits intellectuels » comme si les fonds mobilisés pour la réalisation de cet ouvrage étaient les siens
Après les péripéties de la journée du 26 septembres 2009 vécues par Walf, les populations de Darou Mousty sont restées calmes et perplexes. Aucune réaction concrète de parti pris n’a été enregistrée dans l’espace environnemental des guides religieux qui sont restés sereins malgré tout.
Cependant, les uns se demandent comment le pays interprète cette affaire à leur égard ; tandisque que d’autres se disent que les véritables responsables religieux de la ville devaient se prononcer et donner leur point de vue au sujet de cette méprise qui n’a fait que porter préjudice à l’image de marque de Darou Mousty ayant toujours été une ville calme et religieuse.
De l’analyse des différentes opinions et interprétations, il ressort que des mesures fermes sont attendues de ces guides religieux afin que pareil incident ne se reproduisent plus. Fort heureusement, Serigne Mame Thierno MBACKE victime de cette méprise et incompris dans son intervention primaire qui n’avait en réalité rien d’agressif, a osé donner tort à ses talibés qui n’en ont fait qu’à leur tête en agissant de la sorte. Il a reconnu à la face du sénégal que l’entourage des chefs religieux n’est pas toujours composé « d’anges » ou de talibés fidèles aux prescriptions de leurs guides.
Certaines brebis galeuses qui infiltrent les membres de la communauté, ne sont démasquées qu’en des événements du genre, ont soutenu certains modérés.
Après avoir exprimé son repenti visiblement réel à travers les médias, il a promis que pareil événement ne se reproduira plus.
Il reste que les présentateurs de revue de presse ; surtout celles des radios privées, revoient leurs manières de monter et d’offrir à leur auditoire ces émissions qui peuvent être source de conflits comme le cas de Mame Thierno MBACKE qui a été offensé suite à cette malheureuse méprise.
Afin de bien ou mieux présenter les émissions, articles ou autres commentaires relatifs aux familles religieuses de tout bord, il est indispensable et nécessaire que ces correspondants les visitent et apprennent à les connaître avec certaines de leurs particularités. Cela ne ferait que faciliter leur travail et la compréhension de l’opinion publique en particulier qui avait vite fait de donner totalement tort à Mame Thierno MBACKE dans le présent cas ; alors qu’il a été la victime d’une provocation avant d’être mis devant un fait accompli par certains de ses talibés et de tenter de sauver les meubles en faisant ce déplacement infortuné.,
Loin d’elle l’idée de tenter de disculper Mame Thierno MBACKE qui du reste est un jeune chef religieux aimé et aimable, la population de Darou Mousty formulent fermement le vœu de voir tous les marabouts impliqués dans la politique, de l’abandonner au profit des daaras et autres instances religieuses où ils sont attendus et bien plus utiles ou tout simplement de revoir leur degré d’implication même si nos gouvernants ont toujours composé avec la junte maraboutique bien avant l’avènement de la démocratie en Afrique.
N’est ce pas que Blaise DIAGNE, Galandou DIOUF, puis Lamine Gueye et Senghor qui sont les premiers hommes politiques du pays ,avaient des alliés stratégiques comme Serigne Fallou MBACKE, Serigne Babacar SY, pour ne citer que ceux là qui voyaient autrement la politique et leurs interventions.
Cette population compatie à la détresse et aux maux des dirigeants de ce groupe de presse qui n’a que trop souffert ces derniers temps.