Il avait une fois une personne qui était un chasseur vraiment amateur, pas un destructeur, ni un viandard, ni un braconnier, mais le but du chasseur est tout de même de tuer un gibier. Donc épisodiquement ce chasseur assez nul prenait le permis de chasse, pour faire comme les "autres". Il s'équipa comme les autres car cela ne s'improvise pas.
Sachez qu'il faut s'équiper comme pour livrer une guerre, contre qui ? Contre les petits animaux sans défense.
Et chaque type de gibier nécessite un matériel spécifique, "more expensive"
Il faut aussi "lutter" contre le terrible climat de la provence, acheter des fournitures en surabondance, au cas où vous viendrez à manquer de munitions ! Et encore celui ci était un modéré, il resta dans le "raisonnable".
Attention , c'est un "sport" il paraît, même un "sport dangeureux", si vous achetez la presse vous verrez que de nombreux chasseurs meurent chaque année, sauvagement déchiquetés par les terribles rapaces que sont les mésanges et les rouge gorges. Mais le gibier le plus dangeureux , est le chassseur et ses "amis" chasseurs. Oui, comme à la guerre, vous pouvez mourir sous des tir "amis".
Même avec son équipement à jour il était assez nul, même carrément minable ; mauvais tireur, lève tard, pas vantard, et en plus il ne comprennait rien de rien à la vie du gibier et comment le chasser. Il faut dire qu'en 36 ans il n'avait pris le permis que 4 fois. Il était très souvent raillé au bistrot du matin, mais cela ne l'importunait pas du tout, puisque c'était la vérité. - Oh tchapacan, dit moi où tu vas ce matin, j'ai pas envie de faire trouer la peau, vu comme tu tires! Il rentrait souvent la carnier * (gibecière) vide, ou alors avec des plantes aromatiques - é bè, tu prends encore le permis cette année, si c'est pour rammaser de "tisanes" ya pas besoin de permis. Quelquefois il piquait un roupillon au pied d'un gros chêne vert, la tête calée contre le ventre de son tyrex qui lui servait de chien de chasse (faut dire que le tyrex chassait tout seul, et ne ramenait jamais de gibier) - Oh t'a fais une siestasse, il paraît, t'a encore les yeux comme des bouffigues (cloques, enflures, enflé, dans le texte c'est enflé, bouffi), Marius t'a vu din la gouargue dé cinqoure, (dans la gorge de cinq heure, vallon à l'ombre dans le massif du bessillon) il voulait même te mettre une poignée de fourmies rouges sur la tronche, mais il n'a pas osé, à cause de ton animal, je me demande un peu, chasser avec un outil (animal) pareil
Et puis pendant de longues années il ne reprit plus le permis et se consacra à des tâches bien plus utiles.
Puis la vieillesse venant il se dit que cela lui permettrait de renouer avec un passé éloigné de voir un peu du monde. Le gibier s'étant raréfié, presque tout le monde maintenant chassait le sanglier. Il fit comme tout le monde, s'inscrivit dans une "battue" et supporta tout, mais alors vraiment tout( et la c'est une autre histoire, il faudra la demander si voous la désirez). Le sanglier est un gibier très véloce, il manqua tout, jusqu'à un soir de battue ou, d'un coup de fusil il tua 6 sangliers, et oui on est en Provence, mais c'était bien 6 sangliers qui était mort, la truie (laie) avec ses 5 foeutus dans le ventre, et malheureusemnt l'histoire est vraie. Et puis un jour il se passa une chose terrible, (voir les aventures du jardinier et du "Mocassin" ) et à jamais il renonça à la chasse.
Il abandonna son fusil son couteau et sa cartouchière au pied d'un arbre
Bon , merdum, déjà que je n'ai pas le moral si OB déraille! D'ailleurs il devrait s'engager pour les futurs jeux olympiques, catégorie "avirons" car c'est un sacré rameur. Je vais finir mon article sur Iblogyou et je reviens.
Remisa ses souliers
Vida sa cartouchière
Changea de munitions
Et acheta un autre "fusil" et un couteau plus présentable
Il se mit à faire de la cuisine "Provençale" et tomba dans le panneau du blog, et depuis il est collé à son écran, se creusant la tête pour faire des articles. En ce moment il écrit des histoires car il n'a plus de cuisine pour élaborer ses recettes .
Le seul truc "positif" dans la chasse en provence, c'est qu'à partir du jour de l'ouverture , les feux de forêts cessent, étonnant non ! Les incendiares potentiels ont ils peur ? d'être dénoncé, ou d'être pris pour un gibier ?
Bien que la journée de Dimanche était printanière, je suis resté enfermé, la chromathérapie ne fonctionne pas sur moi.
Cet
article est assez décousu, j'aurai tant aimé vous mettre quelque chose
d'un peu plus rigolo, j'ai des histoires bien d'ici qui sont encore
bien présentes dans ma cervelle, mais je n'y arrive pas.
Je
vais vous parler juste un peu de Sériciculture, plus communément
appelée "la culture du vers à soie", si vous voulez de plus amples
détails il faudra aller chez Nadine qui , elle, relate bien mieux que
moi les activités de notre passé pas si lointain.
Bref le vers à
soie est la larve du Bombix du Mûrier, vous avez aussi le verre à soi
pour les habitués qui allaient dans les Bars, nombreux sur ma commune,
et bien sûr pour la production de la soie, tout le monde avait un ver à
soie. Il faut dire que qu'ici tout est exagéré, un peu comme la sardine de Marseille. Nos
paysans pas si fada que ça avaient croisé deux espèces pour obtenir des
vers à soie bien plus gros, le fameux Bombix du Mûrier et le Lombricus
Gigantus. Ce n'est pas la peine que je vous fasse un dessin,
d'ailleurs il n'en reste plus, ou alors bien cachés. Par contre je vais
vous montrer les vestiges de leur habitat
Je
vais vous parler juste un peu de Sériciculture, plus communément
appelée "la culture du ver à soie", si vous voulez de plus amples
détails il faudra aller ICI
La magnanerie est le lieux où sont traités les cocons, celle de mon
village qui s'apellait "le Grainage" , car les oeufs du ver à soie
étaient appelées "graines" a fermé ses porte juste après 1950
Bref le ver à soie est la larve du Bombix du Mûrier qui ne mange que
les feuilles de mûriers fraîches du jour. Vous avez aussi le verre à
soi pour les habitués qui allaient dans les Bars, nombreux sur ma
commune, et bien sûr pour la production de la soie, tout le monde avait
un ver à soi. Vous voyez jupi est nul, vraiment nul. Il faut dire qu'ici tout est exagéré, un peu comme la sardine qui boucha le port de Marseille.
Nos paysans pas si fadas que ça avaient croisé deux espèces pour
obtenir des vers à soie bien plus gros, le fameux Bombix du Mûrier et
le Lombricus Gigantus. Avec cette soie il avaient l'exclusivité pour
fournir la Marine Nationale de Toulon, en cordages.
Ce n'est pas la peine que je vous fasse un dessin de ces hybrides,
d'ailleurs il n'en reste plus, ou alors bien au tréfond de la falaise.
Par contre je vais vous montrer les vestiges de leur habitat
Au début la tailles de ces mutants resta acceptable, témoin cette petite galerie
Puis à force de sélection ceux ci grossirent
Témoin cette galerie déjà un peu plus grosse
ensuite ils devinvent très gros et cela posa un problème
Un problème de surpopulation
Tous
ces trous fragilisèrent la falaise et le sous sol du village,et je
pense qu'à ce moment la, les apprentis sorciers durent mettre fin à cet
élevage, et supprimer ces Bombix Lombricus Enormus. Comme c'étaient
des invertébrés, aucun "squelette" ne fût retrouvé. La photo,
n'existait pas non plus, alors contentez vous de ces vestiges.
Toutefois
il reste l'abreuvoir où ces monstres venaient étancher leur soif le
soir, ils venaient nombreux paraît il, car cet abreuvoir était tenu par
Dame "Ver Luisant"
En
réalité ces voûtes étaient, pour les plus petites , des adductions
d'eau, pour le reste la plupart servaient de cochonniers, ou d'étables
pour les ânes et mulets, de remises aussi, certaines servent encore
pour abriter des voitures, beaucoup se sont effondrées, ou ont
disparues sous d'autres constructions. Un jour lorsque j'irai un peu mieux, peut être, je vous ferais visiter des galeries et plein de choses inconnues des touristes. Espérons !!!
Et ne croyez pas que je suis mieux, en plus du moral, mes nausées ne cessent pas.
Les images datent un peu, c'était au printemps dernier, mon ami tailleur de pierre était avec moi, il se souviendra de cette journée. On étaient partis en vadrouille pour essayer de trouver une église accueillante qui nous ouvrirait ses portes. On voulait se faire absoudre de nos pêchés de jeunesse, surtout lui, car moi je suis un ange, je n'ai pas fait le quart du dixième de poil de ce qu'il a fait. Il fallait trouver une église un peu loin, parce qu'ici en Provence, le secret de la confession , et bè, c'est pas ça. On espèrait tomber sur un curé bien gras comme un châpon, entouré de ses enfants et de sa femme (ouille mamiekéké va me gronder), encore dans les vapeurs de son bon civet de lièvre et de son litre de grenache. Tout cela est révolu, mais l'espoir fait vivre. Qué cagade maintenant nous avons des curés tout maigres , qui mangent quelques osties et c'est tout. Pour les confessions ça change aussi, ils enregistrent tout et balancent les confessions en Mp3 sur le net pour se faire un peu de blé au noir. Mais non je rigole, mais c'est une idée à creuser, j'en parlerai à Delarue.
Nous avons fait un choix de destination comme les étatsuniens, c'est pas compliqué ils n'ont que quatre routes dans ce grand pays. Donc nous sommes partis vers "le Nord" Sian ben avança coum' aquo "nous sommes bien avancés comme ça", et si ça continue je vais tout écrire en provençal de chez moi, comme ça je pourrais faire plein de fautes, Na!
Direction le Nord
Et je vois mon dédé qui commence à mettre plein de bouteilles d'eau dans la voiture -oh, tu as peur qu'elle chauffe ! remarque tu as raison, vers le Nord ça monte toujours. -dicton Hollandais- en provence il y a plus de montées que de descentes même en vélosolex il faut pédaler! - mais non couillon, c'est pour ma santé ! - ah ... tu commences à faire pénitence ? Marque mal * , après les camions de pastis que tu as bu, c'est la Durance qu'il faut que tu boives (ça c'est du français d'ici) - mais que tu es con*! il faut que je boive souvent. Pour une fois que j'avais un chauffeur, il valait mieux que je m'arrête. Et nous voila parti vers le Nord. 40, 60 , 20 , allure de sous préfet à la campagne. 10, - oh si ça continue on va partir en marche arrière (Voui ! Avecque le mistral à 80 km/h dans le nez, si vous faites la soustraction on recule à 70, explication jupitérienne, il n'y a que renaud qui a des Mistral gagnants, ici on perd toujours) - putain il faut que je boive Et glouglou la Vittel. Deux bouteilles plus loin ce qui devait arriver , arriva. En plein village perdu au Nord il fallait qu'il pisse à tout pris. Explications : C'est finit avec sarko on ne peut plus pisser au pied d'un platane tranquillement, et puis avec le Mistral c'est prendre d'énormes risques, une rafale, et au mieux vous êtes mouillé du bas jusqu'en haut, et au pire vous pissez sur le collègue (Voui c'est contagieux, non c'est con tout court) et la, ça craint. Donc direction le premier bistroquet pour pissouiller tranquillement. Trois tisanes et beaucoup d'explications plus tard (on nous avait pris pour des p...., mais ça c'est une autre histoire) nous sommes allés vers l'église la plus proche. La dégaine, avecque les APN on avait l'air de touristes, mais des touristes pauvres, seuls les Apn étaient reluisant. Et la, les photos parlent toutes seules
Nous sommes donc allés dans une autre église, et paf , pas de curé
Nous sommes donc retournés avec nos pêchés
Allez, je vous fais cadeau d'un petit cabanon bien abrité du mistral, les cigales c'est pour cet été, si je suis encore là.
Hot Stuff Publié le Vendredi 2 Mars 2007 à 22:50:38
Ben oui, j'ai été jeune !!!! j'avais exactement 25 ans à cette époque, et on était moins stressé, il y avait du travail, des loisirs abordables, et bien sûr le disco. Mais faut pas croire j'aime la techno aussi, darude, M.A.D.R.A.S, Crystal method .....
Mais Donna Summer c'était autre chose, et j'ai les vinyls de l'époque, avec la platine, l'ampli qui donne un sont bien rond, et deux enceintes Cabasse d'enfer, et tout cela marche encore très très bien.
ooops j'arrive plus à centrer les vidéos je ne trouve plus les br