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a piece of cake

un arc-en-ciel de la vie

tout sur le string Publié le Lundi 17 Août 2009 à 01:17:43

Véritable phénomène de mode, le string rencontre de plus en plus d’adeptes voire d’inconditionnelles. Voici des avis piochés dans les forums de magicmaman. Après lecture de cet article, en serez-vous ?

Le confort : un enjeu de taille… Celles qui redoutent le string en craignent l’inconfort, pourtant l’inconfort des premières fois « un peu comme lorsque l’on enfile des tongs au début de l’été » selon Isabelle, est très vite oublié. Il est compensé par l’effet « petite culotte » ou plus clairement « la moindre culotte en dentelle finit irrémédiablement coincée entre mes fesses au moindre mouvement » précise Alicia, appuyée par Valérie « Le string ne gêne franchement pas. Par contre les slips qui se déplacent tout le temps, oui je trouve ça gênant ». D’abord un défi lancé par son compagnon, le port du string est devenu une habitude pour Annick : « Perso je trouve ça confortable et très agréable... depuis j'ai beaucoup de peine à porter autre chose » Jennifer conseille « pour celles qui n'osent pas ou trouve ça désagréable "un tanga" est peut-être un bon compromis. Moi je pourrais plus me passer de tanga ou string, les plus light possible, je supporte plus les grosse culottes qui prennent toutes les fesses, tiens, rien que d'en parler ça m'étouffe »

Pour toutes les fesses ? Moi je pensais que c'était réservé aux minces et bien foutues, donc pas à moi » écrit Océane, mais elle y a vu un avantage qui l’a conquise « ne pas faire de marques sous le pantalon ! et depuis elle en porte quotidiennement. Elsa est encore circonspecte : « Alors pour le confort et le look sous le pantalon, je dirais : OK çà roule ! Mais pour l'esthétique sans pantalon, je dirais : bof bof. Quand je vois mes fesses, ça me donne pas envie de les montrer ! » Une solution ? C’est encore Jennifer qui l’apporte : « Moi, j'alterne entre slips, string et tangas. C'est vrai que j'ai un petit faible pour les tangas que je trouve plus esthétiques surtout quand n’on a pas des fesses parfaites », d’ailleurs Michelle en rajoute : « C'est vrai aussi, que les slips qui donnent un effet "double fesse" avec la marque de l'élastique... je trouve ça super moche. Le string, c’est LA solution »

 

Le style : une petite fantaisie qui sait se faire chic Fabienne « achète les strings par lot, pas chers, multiples couleurs, différents styles, différentes matières » et Chipie a un faible pour « les string bijoux mais par contre très fragiles. Il faut en prendre soin. » En plus leur petite taille associée à leur petit prix permet à Sabine de « renouveler régulièrement ses ensembles et jouer avec les styles » Pour Mireille, Fabienne et Isabelle, leurs incontournables pour le quotidien sont en micro-fibres, plus confortables et surtout lors de l’achat elles respectent la règle suivante, énoncée par Barbara : « Vous devez également pour des raisons de confort le prendre une taille au dessus de la taille de vos culottes (ex si vous mettez une T 2 en culotte, prenez une T 3 en string). »

Ses atouts en sus Les hommes sont unanimes, celui de Alicia est ravi, cette dernière se « sent tout de suite plus sexy (et plus excitée parfois) dès que je porte un string ou un tanga. Et mon homme adore » Celui d'ISabelle a d’abord été étonné par sa « reconversion » et très heureux qu’elle ait abandonné « ses vieilles culottes de mamie, de véritables tue-l’amour » Leur petit prix permet toutes les fantaisies, passez du rouge au noir, du classique blanc à la dentelle coquine, faites comme Fabienne (voir « Le style, une petite fantaisie qui sait se faire chic ») ou Lola : « En plus, c'est moins cher que les slips des jolis ensembles de lingerie, alors fô pas se priver »

Afficher le commentaire. Dernier par tylie fringe leggings le 10-09-2013 à 00h15 - Permalien - Partager
la fidélité vue par les hommes Publié le Lundi 17 Août 2009 à 01:04:26
Cinq hommes ont accepté de définir la fidélité amoureuse pour nous. Entre gloussements et émotion, ce terme semble les mettre mal à l’aise, pourquoi ?

- Frédéric, 33 ans, ingénieur développement, célibataire : « Pour moi, la fidélité c’est vraiment un truc de filles. Je n’ai jamais eu à me poser la question non plus. Ouais, c’est un concept dur, dur à appliquer »
- Christophe, 25 ans, étudiant, célibataire : « Ca dépend de plein de choses. Comment sont établies les relations dans le couple… et puis ce n’est pas que physique le fidélité »
- Franck, 45 ans, professeur des écoles, divorcé : « je n’ai jamais eu à me poser la question aussi clairement, je suis d’accord avec l’idée que la fidélité n’est pas que physique. Ma compagne actuelle attend de moi que je la soutienne, je suis scrupuleusement fidèle à cette promesse de l’accompagner coûte que coûte, il en va de l’équilibre de notre couple et c’est autrement plus important pour nous que la sexualité. »
- Marc, 41 ans, père au foyer, 4 enfants : « Avec Marie, chaque fois qu’on fait l’amour, je me dis qu’on serait trop bête d’aller voir ailleurs tant notre entente me convient. Mais j’ai une vraie trouille qu’elle me soit infidèle, les occasions ne manquent pas. Ce serait être trahi, j’imagine pas ça. »
- Gaëtan, 39 ans, marié, 1 enfant : « J’aime pas parler avec Elodie de fidélité, on n’est jamais d’accord. J’investis beaucoup d’énergie dans notre vie de couple, côté boulot bien sûr mais aussi les sorties, les vacances,…je fais en sorte (…)que les moments qu’on vit ensemble soient heureux, je suis là quand ça va pas mais je veux me sentir libre. Si une occasion se présentait, je ne suis pas sûre de ne pas succomber »

Parlez-vous de fidélite en couple ?

- Frédéric : « Pour moi, c’est sujet tabou. Hors de question, ou alors dans un plan drague… je serai peut-être sincère un jour mais là… »
- Christophe : « On en a parlé avec ma copine plein de fois. Déjà quand je parle à une fille qu’elle connaît pas, elle est mal. Si elle est trop jalouse, je crois que j’irai vite prendre un bol d’air ailleurs, en fait. Mais moi j’aurais l’impression de la tromper seulement si je rencontrais quelqu’un avec qui je pourrais faire ma vie. Une rencontre d’une soirée, qu’est-ce que c’est ? »
- Franck : « Bien sûr qu’on a parlé de fidélité sexuelle. C’est tellement facile de glisser, mais faut que ça reste une simple glissade. Je crois pas que ça nous soit arrivé, en tout cas ça ne peut pas être une habitude »
- Marc : « Au début c’est elle qui en parlait. Notre situation maintenant fait que je m’interroge plus. Elle en rigole, elle se fout de moi. Mais je suis vigilant, quand la vie devient un peu plus dur surtout. »
- Gaëtan : « Peut-être qu’un jour on en parlera sereinement. Pour le moment c’est pas possible. En même temps je suis clair sur ma position, mais je flipperai si elle me trompait… »

Si elle vous trompait ?

- Frédéric : « Je sèche. J’en prendrai pour mon grade, je l’ouvre pas mal mais au fond… »
- Christophe : « C’est pas le genre, impossible. Enfin si ça arrivait je crois qu’on en parlerait calmement. J’aurais mal, je voudrais savoir pourquoi. »
- Franck : « J’espère qu’elle ne m’en parlera pas et qu’elle respectera des règles de discrétion. Tant que ce n’est qu’une aventure. Si elle m’en parlait, c’est que notre couple et ses sentiments pour moi sont en danger. »
- Marc : « Je m’y prépare. Au fond je crois que je suis comme Franck, mieux vaut ne pas le savoir… enfin je sais pas. C’est très angoissant. Elle porte déjà la culotte puisqu’elle bosse plus que moi. »
- Gaëtan : « Je sais pas. C’est peut-être possible dans plusieurs années. J’aimerais alors qu’on soit quitte, enfin si elle m’avoue un truc pareil, que je puisse aussi lui parler d’un écart… »
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dors dors... Publié le Lundi 17 Août 2009 à 01:00:35

 

La maman des oiseaux

par Sabine D'Halluin

La vieille dame sur le banc donne du pain dur aux moineaux. Elle le fait depuis si longtemps, tous les jours, que les oiseaux n’ont pas du tout peur d’elle, ils se posent sur ses bras, sur sa tête, ils viennent picorer jusque dans ses mains. Tous les jours, elle vient et s’assied à la même place, on dirait une statue vivante qui fait partie du jardin !

Les enfants qui jouent là après l’école sont comme les moineaux, à piailler et à courir dans tous les sens... Ils se poursuivent et se disputent, puis se rassemblent tout à coup et se calment. Les enfants, c’est autour de leur nounou ou de leur maman qu’ils se groupent pour picorer le goûter !... Jamais ils ne s’approchent trop près de la vieille dame, il parait qu’elle est « toquée », c’est le grand Jérémie qui l’a dit .

Aujourd’hui, c’est avec son papa que Frédéric est venu au parc. Aujourd’hui, il n’a pas envie de jouer avec Carine ou même Sébastien, il a envie de rester tout seul. Les autres parlent de la fête de dimanche, la fête des mères, ils se parlent des cadeaux qu’ils ont préparé à l’école, des fleurs, du petit poème...

Frédéric shoote dans un caillou, très fort... Zut ! Dans les jambes de la vieille aux oiseaux !... Du coup, elle le regarde, elle a des yeux très très bleus, presque transparents : « Pardon, madame, je... l’ai pas fait exprès..., bafouille Frédéric. - C’est rien... » répond la femme d’une voix toute enrouée. Comme elle continue à regarder Frédéric de ses yeux très bleus, lui, il reste planté devant elle, un peu bêtement.

Trois moineaux se sont posés sur sa tête et un autre becquette le croûton qu’elle tient dans la main ; Frédéric a envie de toucher l’oiseau, de lui donner aussi à manger... Il plonge la main dans sa poche, en ressort le biscuit de son goûter et le tend à l’oiseau qui s’envole aussitôt dans un froufrou d’ailes... « Tu lui as fait peur...dit la vieille, il faut y aller doucement... - J’aimerais bien leur donner, moi aussi. - D’abord, il faut t’asseoir et arrêter de balancer les jambes... Prends ton gâteau du bout des doigts et tends bien le bras, voilà !...Maintenant, il faut attendre tranquillement pour qu’il s’habitue à toi. »

Sur le banc dans le jardin, la vieille dame et le petit garçon sont assis en silence, les oiseaux se rapprochent, volettent de droite et de gauche... En voilà un, plus effronté que ses copains, qui vient attraper le biscuit de Frédéric !...Du coup, un grand sourire éclaire son visage... « Il faut être très patient avec les oiseaux, venir les voir souvent, tous les jours, leur parler... - Madame, pourquoi vous êtes toujours toute seule ?... - Je n’ai pas eu d’enfant...C’est comme ça !...Et toi, tu es avec ton papa aujourd’hui ?... - Oui, maman est malade... Elle va peut-être aller à l’hôpital... - Et ça t’inquiète... » Frédéric hoche la tête, s’il parle, il aura une drôle de voix, avec des larmes. « Tu sais, ce n’est peut être pas si grave...Je suis sûre que bientôt, elle ira mieux...Regarde, ton papa te cherche...Vas-y ! - Au revoir, madame. » Frédéric s’éloigne en courant comme un moineau qui s’envole, la vieille dame le regarde... C’est un petit garçon comme lui qu’elle aurait aimé avoir.

Le dimanche suivant, elle le voit arriver dans le jardin, un grand sourire aux lèvres. Un peu plus loin derrière lui, son papa soutient sa maman qui marche doucement, des fleurs dans les bras. Frédéric se plante devant la vieille dame : « Bonne fête, madame ! lui lance-t-il en lui donnant un rouleau de papier, c’est un dessin pour vous !... - Mais, ce n’est pas ma fête, c’est...Je ne suis pas maman... A son tour, elle bafouille. - Si, vous êtes la maman des oiseaux ! »

FIN
Afficher le commentaire. Dernier par le jardinage, le potager ou le verger le 23-07-2013 à 11h22 - Permalien - Partager
pour toi petit chou! Publié le Lundi 17 Août 2009 à 00:57:51

Bon anniversaire, coccinelle !

par MagicMaman

 

 

Annabelle, pauvre Annabelle-la-coccinelle !
C’est son anniversaire mais personne dans la forêt ne semble s’en rappeler,
Pauvre Annabelle !
Elle vole à droite, elle vole à gauche, tout tristement...

" Bonjour, Guiliguili-la-chenille, tu veux te promener avec moi ?
- Non, je suis pressée, beaucoup trop pressée, une autre fois ! "
Et Guiliguili-la-chenille s’éloigne dans les herbes...

Annabelle vole à droite et vole à gauche, tout tristement...

Elle croise le ver Albert :
"Bonjour, bonjour, Albert, tu veux te promener avec moi ?
- Désolé, désolé, je suis pressé, beaucoup trop pressé, une autre fois !"
Et Albert-le-ver disparait dans son trou...

Annabelle vole à droite, vole à gauche, tout tristement...

"Ah ! voilà mon copain Gogo-l’escargot !
- Hé, Gogo, tu viens faire un tour avec moi ?
- Oh non, non, je ne peux pas maintenant, je suis bien trop pressé, une autre fois ! "
Et Gogo-l’escargot glisse aussi vite qu’il peut vers un buisson...

Annabelle vole à droite, vole à gauche, tout tristement...

Au bout de son fil, grand’mère l’araignée :
"Oh, grand’mère, personne ne veut se promener avec moi !...Est-ce que mes amis sont fâchés ?...
- Mais non, mais non...
- Tu sais, grand’mère, aujourd’hui c’est mon anniversaire et tout le monde l’a oublié !
- Mais non, mais non...Bon, à plus tard Annabelle, je suis pressée !"
Et grand’mère l’araignée, pfuit, grimpe le long de son fil !...

Annabelle-la-coccinelle ne vole plus du tout, elle se pose tout tristement sur une fleur :
" Même grand’mère l’araignée ne veut pas rester avec moi, elle qui est la plus gentille et la plus sage de toute la forêt ! Mais alors, personne ne m’aime !"

Tout à coup, elle entend des drôles de bruits, comme des petits rires étouffés qui viennent de partout :

" BON ANNIVERSAIRE, ANNABELLE !!! "

De tous les côtés surgissent ses amis, Budule-la-libellule, la famille pucerons en capuchon, les fourmis, les scarabées et bien sûr, Guiliguili-la-chenille, le ver Albert, Gogo-l’escargot et grand’mère l’araignée !!!...

Celle-ci prend la parole :
"Nous avions une grande surprise à te préparer, c’est pour cela que nous étions tous "pressés-pressés" !!!... Mais nous t’aimons tous très fort !

Maintenant, ferme tes ailes, Annabelle. Aujourd’hui tu as UN an, et pour fêter cet évènement, comme c’est la coutume chez les coccinelles, nous allons peindre sur ton dos un gros point noir !...Chaque année, tu en auras un de plus !"

Guiliguili s’approche avec un grand pinceau en poils de chameau, elle le trempe dans un pot de peinture noire posé sur le dos de Gogo :
"A toi l’honneur, Albert !"
Albert prend le pinceau et HOP !
Un beau point noir bien rond s’étale sur l’aile rouge d’Annabelle.

"Oh, quel beau cadeau ! Quel bel anniversaire ! Merci, mes amis !"


FIN

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suite des contes Publié le Lundi 17 Août 2009 à 00:54:19

Magali, la petite crevette rose

par Sabine D'Halluin

 

 

 

Il existe dans la mer, tout au bord, une petite crevette qui s’appelle Magali.
Elle est la plus jolie des crevettes roses avec ses antennes très fines et ses yeux noirs en têtes d’épingles.

Elle habite avec ses frères et sœurs dans un creux de rocher caché derrière un rideau d’algues. Jamais elle n’est passée de l’autre côté : elle est trop petite !

En attendant de grandir, elle écoute ses frères lui raconter la haute mer : il y a les vagues et la houle qui vous emportent et vous bousculent. Comme c’est amusant de nager dedans ! Si on monte assez haut, on peut même voir le ciel si bleu…
Sur le fond doux de sable, les crevettes courent entre des rangées de coquillages de toutes les formes et de toutes les couleurs : les bigorneaux, les moules, les coques, les petits roses et les couteaux. Elles jouent à cache-cache avec les bancs de poissons argentés et dansent avec les bébés crabes. La nuit le plancton étincelle comme des milliers d’étoiles.

Magali n’a qu’une envie : aller voir derrière le rideau d’algues ! Mais elle est gardée par sa nounou : une huître si vieille que l’on ne fait pas la différence entre sa coquille et le rocher sur lequel elle est collée ! Elle aussi lui raconte la mer : les tempêtes, les crabes féroces, les poissons gourmands, les filets des enfants…Tous les dangers qui l’attendent si elle franchit le rideau.

Magali s’ennuie dans son trou de rocher. Elle se met à rêver, rêver si fort qu’un jour…Tandis que sa nounou s’est refermée pour la sieste, Magali se glisse derrière les algues brunes… Et s’aventure sur le sable doré…Tout est si beau ici, si clair, si nouveau ! Elle voit une étoile de mer qui zigzague et la suit jusqu’à un arbre de corail jaune. Des centaines de chapeaux chinois sont collés tout autour : une vraie collection ! L’étoile a disparu. Magali est entourée d’algues fines et vertes : « Ce sont les cheveux des bébés sirènes, pense Magali, peut-être vais-je en voir une ».

Quelque chose brille dans un trou, c’est sûrement un trésor. Magali s’approche et trouve un magnifique morceau de verre bleu. Elle veut le prendre mais soudain, un énorme poisson surgit devant elle. Il a sa grosse gueule ouverte, prête à la gober. Magali est coincée, impossible de se sauver !

Elle ferme les yeux très fort et dit au revoir dans son cœur à sa bonne vieille nounou mais rien ne se passe, elle n’est pas avalée.

Un poisson clown, rayé jaune et bleu, a fait des grosses bulles pour attirer l’attention du gros poisson. Celui-ci, furieux, se met à le poursuivre mais le poisson clown se cache dans les tentacules d’une anémone des mers : sauvé !
Déçu, le gros poisson tourne un peu puis disparaît en faisant une vague bleue.

Le beau poisson clown sort de sa cachette et retrouve Magali :« Tu l’as échappé belle !
- C’est la première fois que je sors, s’excuse Magali, merci de m’avoir sauvée ! »

Depuis, Magali et lui sont devenus amis et sortent ensemble avec la permission de la vieille huître.


FIN

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contes pour enfants Publié le Lundi 17 Août 2009 à 00:50:51

Le loup qui avait mal aux dents

par Sabine D'Halluin

 

 

 

C’est un loup.
Un loup affamé.
Depuis trois jours, il n’a rien mangé.
Tout ça parce qu’il a MAL AUX DENTS !

« Ouille, ouille, ouille ! Au secours ! J’ai trop mal ! Aidez-moi ! »
Crie-t-il à longueur de journée.

Qui voudrait s’approcher du loup pour l’aider ?

« Toi ? Ou bien toi, le lièvre ?
- Non, non, non, je le connais bien le loup, il a mangé mon frère, je ne lui fais pas confiance.
- Et toi, le chien, tu veux bien l’aider ?
- Moi, aider le loup, ce faux-frère qui mange les moutons que je garde ? Jamais ! »

Le loup ne trouve personne qui ose entrer dans sa gueule pour le soigner…
Il va trouver le crocodile : lui aussi a beaucoup de dents !
« Bonjour mon frère, comment vas-tu ?
- Pas mal, pas mal, répond le crocodile, et toi ?
- Oh, je souffre l’enfer : J’ai MAL AUX DENTS ! Tu n’aurais pas un conseil à me donner ?
- Hé ! Moi, j’ai mon dentiste attitré ! Regarde sur mon dos : l’oiseau qui est là, dès que j’ai mangé, il vient dans ma gueule me laver les dents.
- Voilà qui est pratique…
- Je vais lui demander s’il peut faire quelque chose pour toi. Mais attention, INTERDICTION DE L’AVALER ! tu m’as bien compris…
- Oui, oui, oui. »

Voilà l’oiseau qui s’affaire dans la gueule noire du loup : il fouille et farfouille entre les dents pointues pour ôter toutes les petites saletés qui sont restées coincées.
Le loup se sent vite soulagé, il se sent libéré de cet affreux mal de dents.

Du coup, il sent qu’il a FAIM, très faim…
Et justement, il y a ce bel oiseau, là, juste dans sa bouche…
IL L’AVALE ! GLOUP ! D’UN COUP !

« TRAITRE, hurle le crocodile furieux, disparais de ma vue où je te mets en pièces ! »

C’est depuis ce jour-là qu’on ne voit plus le crocodile et le loup ensemble.

Mais, l’histoire ne finit pas là :
Dans le ventre du loup, l’oiseau a sorti ses petits ciseaux et COUPE, COUPE, COUPE, il découpe son ventre, et ses fesses, et ses bras, et ses jambes, et sa tête.
L’oiseau l’a MIS EN PIECES !

Puis, il s’est envolé pour retrouver son ami le crocodile.

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