Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Léo fait son cinéma

Australia (Baz Luhrmann, 2008) Publié le Mardi 6 Janvier 2009 à 13:19:35

Australia

 

Australia de Baz Luhrmann

 

Synopsis : Fin des années 30.
Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.

 

C'est du spectacle, du pur divertissement pour le grand public. J'espère que Baz Luhrmann n'avait pas d'autres prétentions pour ce film (ce qui ne semble pas être le cas vu l'ambition du projet). Du coup c'est très décevant, j'esperais quelque chose de plus profond.

La mise en scène de Luhrmann est particulière comme on a pu le voir dans Moulin Rouge. Une mise en scène qui s'accordait extrêmement bien selon moi à ce film. Ici, c'est par moment pas mal, par moment completement mauvais (les 20 premières minutes ont été difficiles). Le style de Lurhmann, qui est ce qu'il est, n'est pas judicieux pour un tel film. Il dénature en quelque sorte la beauté naturelle de l'Australie. C'est un beau pays, c'est dommage de ne pas s'en servir tel quel et d'avoir recours à des artifices (effets spéciaux trop souvent ratés) qui dénaturent et déforment les images (même si dans l'ensemble, tout n'est pas moche loin de là). Voilà pour le côté artistique.

On peut aimer ou ne pas aimer les effets de style du réalisateur, cela reste subjectif après tout, mais pour moi l'histoire que l'on nous raconte n'est pas à la hauteur de la grande fresque que l'on voulait nous vendre. C'est gentillet, c'est du cartoon, d'ailleurs c'est étonnant mais j'ai pensé à Speed Racer, qui pourtant n'a rien à voir sur le fond mais qui sur la forme à quelques similarités. Le problème c'est que dans Speed Racer le fond fait corps avec la forme, c'est l'essence même du film et c'est extrêmement réussi. Ici, l'histoire se veut sérieuse, ne serait ce que par le contexte politique et l'attaque de Darwin mais aussi au travers du rapport entre blancs et aborigènes, mais au final rien n'est profond, rien n'est réellement abordé. En partie parce que la forme (la mise en scène de Luhrman, le ton adopté, le jeu des acteurs...) ne s'accorde pas du tout avec ce fond. Tout le film est ainsi, Luhrmann veut peut être dire des choses intéressantes et sérieuses mais chaque fois il se saborde, n'utilise pas les bons outils pour crédibiliser, pour rendre un minimum serieux son message. Du coup, on obtient quelque chose de raté sur le fond, qui n'a plus d'intérêt que dans sa forme. Et comme j'ai trouvé la forme à côté de la plaque...

 

Et plus j'y repense et plus je trouve ce film raté. 


 

Image

 

 

Titre : Australia

Titre original : Australia

Réalisateur : Baz Luhrmann

Scénario : Stuart Beattie, Baz Luhrmann, Ronald Harwood, Richard Flanagan

Photographie : Mandy Walker

Musique : David Hirschfelder

Format : Couleur

Genre : Aventure, drame, guerre, western

Durée : 165 min

Pays d'origine : Australie, Etats-Unis

Date de sortie : 2008

Distribution : Nicole Kidman, Hugh Jackman, Brandon Walters, Bryan Brown

Afficher les 2 commentaires. Dernier par Beauté fatale le 20-05-2013 à 09h53 - Permalien - Partager
L'étrange histoire de Benjamin Button (David Fincher, 2009) Publié le Mardi 6 Janvier 2009 à 13:45:25

L'etrange

 

L'étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher

 

 

Synopsis : "Curieux destin que le mien..." Ainsi commence l'étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l'envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L'étrange histoire de Benjamin Button : l'histoire d'un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Et ce qui survivra toujours à l'emprise du temps...

 


J'aime beaucoup David Fincher, il a réalisé peu de films mais on sent à chaque fois un investissement plein et accompli et un talent indéniable. Encore une fois, il ne me déçoit pas pour ce qui était pour moi une grosse attente. Une histoire très prometteuse et ambitieuse se déroulant sur près d'un siècle.

 

Si l'immersion dans le film s'est effectuée progressivement et que j'ai ensuite pu apprécié complètement le film c'est parce que Fincher prend le temps de développer en profondeur ses personnages, de nous laisser vivre leur histoire (en fait c'est surtout UNE histoire, celle de Benjamin). C'est ainsi, au gré des transformations physiques de Benjamin (totalement réussies et impressionantes), que je me suis laissé porté par ce destin hors du commun et par cette histoire d'amour (car c'est avant tout de cela qu'il s'agit) dont on devine dès le début qu'elle sera compliquée. Les 2h40 passent extrêmement vite et ne sont jamais inutiles. Les moments qui pourraient paraître longs servent le film en forgeant les caractères et les sentiments des personnages mais aussi à captiver et à impliquer émotionnellement le spectateur. La musique d'Alexandre Desplat joue un rôle essentiel, elle possède une force émotionnelle immense, elle est tout simplement sublime et bonifie chaque scène (jusqu'à m'émouvoir sur des scènes qui ne visaient pas forcément cela). Le travail sur la photographie est exemplaire et la mise en scène de Fincher nous offre quelques très jolis plans et scènes. Et grâce à tout cela j'ai été complètement bouleversé dans la dernière partie du film, et même si l'histoire en elle-même aide forcément c'est quand même plus qu'une simple histoire tire larmes. En tous cas, ce fut un véritable petit choc.

 

Image

 

 

Titre : L'étrange histoire de Benjamin Button

Titre original : The Curious Case of Benjamin Button

Réalisateur : David Fincher

Scénario : Eric Roth

Photographie : Claudio Miranda

Musique : Alexandre Desplat

Format : Couleur

Genre : Drame, fantastique, romance

Durée : 166 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2009

Distribution : Brad Pitt, Cate Blanchett

Afficher les 3 commentaires. Dernier par La clef de sept le 20-05-2013 à 09h54 - Permalien - Partager
La vengeance dans la peau (Paul Greengrass, 2007) Publié le Mardi 6 Janvier 2009 à 15:20:12

La

 

La vengeance dans la peau de Paul Greengrass

 

 

Synopsis : Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par la mort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plus qu'une page noire ? une de plus - dans l'histoire de l'Agence...
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger...

 

Pour bien apprécier La vengeance dans la peau il ne faut pas essayer de le comparer avec les deux opus précédents, mais le regarder comme un film d'action/espionnage à part entière. Car si il s'agit du même personnage, les similitudes s'arrêtent à peu près là. Le scénario n'a effectivement pas la même consistance que le premier ou le second. L'intérêt ne réside plus dans la psychologie du personnage ni dans la recherche de son identité et de toutes les questions morales et métaphysiques qui gravitent autour et de la découverte d'un corps inconnu - même si dans ce troisième opus Bourne est à la recherche de son passé ce n'est plus une quête identitaire profonde pour comprendre qui il est vraiment mais une quête de ses origines et du pourquoi du comment qui se révèlera finalement bien peu intéressante et surtout un prétexte à enchaîner des scènes d'actions plus impressionnantes les unes que les autres. Ici donc, je trouve qu'il est plus intéressant et divertissant de se focaliser sur la puissance physique du film que de se focaliser sur sa puissance intellectuelle (qui n'est pas bien puissante justement). Ce film se lit avant tout, je pense, en séquences, c'est un enchaînement de séquences qui prend toute sa puissance lorsqu'on les aborde individuellement. Rassemblées, je suis d'accord pour dire que ca n'a rien de génial et que l'histoire et notamment le dénouement sont bien fades. Mais, La vengeance dans la peau fait partie de ces films où l'on va se faire plaisir à en extraire une séquence et la regarder individuellement plutôt que de le revoir entièrement. Contrairement au premier ou au second, les scènes d'actions ou de filatures sont nettement plus jubilatoires car elles sont travaillées au maximum. C'est nettement plus rapide, plus impressionnant, plus dur, etc. Certains trouvent cela illisible, selon moi, au contraire c'est extrêmement fluide et c'est extrêmement fort d'arriver à retranscrire cette rapidité, cette force qui se dégage des combats et des poursuites tout en ne nous perdant pas. On ne s'en rendait peut être pas bien compte car Greengrass est probablement le premier à donner autant de mouvements, de rapidité à un film d'action mais maintenant que l'on commence à voir les tentatives d'imitation qui n'atteignent clairement pas le niveau (je pense notamment à Quantum of Solace pour le plus récent) de La mort dans la peau on ne peut qu'admirer la maîtrise de Greengrass.
Après comme tout parti pris dans la réalisation, certains peuvent ne pas apprécier, ici d'autant plus que ce parti pris agit directement et physiquement sur l'oeil ce qui peut entrainer un rejet assez direct. L'intelligence et la jubilation qui en découle c'est justement de se rendre compte que l'on atteint des sommets dans l'équilibre rapidité/mouvements/lisibilité. Et puis c'est Jason Bourne, je prends un plaisir certain à le voir se sortir de toutes ces situations absolument hallucinantes avec autant de facilité et de roublardise.

 

 

Image

 

 

Titre : La vengeance dans la peau

Titre original : The Bourne Ultimatum

Réalisateur : Paul Greengrass

Scénario : Tony Gilroy, Scott Z. Burns

Photographie : Oliver Wood

Musique : John Powell

Format : Couleur

Genre : Action, aventure, thriller

Durée : 115 min

Pays d'origine : Etats-Unis, Allemagne

Date de sortie : 2007

Distribution : Matt Damon, Julia Stiles, David Strathairn

Afficher le commentaire. Dernier par Vera cruz le 20-05-2013 à 09h54 - Permalien - Partager
The Dark Knight (Christopher Nolan, 2008) Publié le Mardi 6 Janvier 2009 à 16:18:41

The

 

The Dark knight de Christopher Nolan

 

Synopsis : Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker...

 

J'avais de grosses attentes vis-à-vis de ce film lors de sa sortie sans pour autant avoir été convaincu par Batman Begins. Du coup lorsque j'ai de grosses attentes et que celles-ci ne sont pas déçues et bien c'est déjà très bien.

C'est clairement le meilleur film de super héro que j'ai pu voir depuis un sacré moment sans être fan du genre, même plutôt pas d'ailleurs (ou alors serait-ce le fait de la médiocrité des Spiderman et autres X-men…). Je trouve qu'il corrige la plupart des défauts du premier opus, à savoir principalement le manque de charisme des méchants, tout en profitant de l'existence de celui-ci pour entrer directement dans le vif du sujet et proposer des thématiques plus intéressantes qui changent du thème récurrent de la « naissance du héro ». Là où Batman Begins perdait d'intérêt à cause de la fadeur du personnage de Liam Neeson, The Dark Knight gagne sur tous les niveaux grâce au Joker, qui tient grâce à la performance du regretté Heath Ledger, le film à lui tout seul. Un véritable personnage, qui vole la vedette à Batman (il est d'ailleurs probablement plus souvent à l'écran que Batman lui-même), et apporte une touche de folie dans chaque scène où il apparaît. Le scénario est très intéressant, bien mené par Nolan (là ou j'avais trouvé celui du premier pas génial ou alors pas assez bien exploité). Sa mise en scène, somme toute classique, offre quelques belles scènes, sans pour autant transcender le film, mais a le mérite d'imprégner une atmosphère sombre, inquiétante et noire dans un blockbuster américain (ce qui est assez rare pour le noter). Je n'ai aucun reproches à faire à Bale que je trouve très bien en Batman, ni même à son costume que je trouve là aussi réussi, ni même aux scènes d'actions que je trouve tout à fait lisible (même dans Begins) et surtout qui correspondent très bien à la rapidité et à la furtivité du Batman.

Finalement, Nolan nous offre un film ambitieux et réussi dans lequel il est parvenu, si ce n'est entièrement, au moins en partie, à s'affranchir des contraintes d'une grosse production. Mais si il y arrive aussi bien c'est certainement parce que son style s'y prête particulièrement bien.

Affaire à suivre…

 

 

Image

 

 

Titre : The Dark Knight

Titre original : The Dark Knight

Réalisateur : Christopher Nolan

Scénario : Jonathan Nolan, Christopher Nolan

Photographie : Wally Pfister

Musique : James Newton Howard, Hans Zimmer

Format : Couleur

Genre : Action, crime, thriller

Durée : 152 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2008

Distribution : Christian Bale, Heath Ledger, Aaron Eckhart, Michael Caine, Maggie Gyllenhaal, Gary Oldman, Morgan Freeman

Afficher le commentaire. Dernier par Saint-Béat le 20-05-2013 à 09h55 - Permalien - Partager
Mensonges d'Etat (Ridley Scott, 2008) Publié le Mardi 6 Janvier 2009 à 17:00:06

Mensonges

  

Mensonges d'Etat de Ridley Scott

  

 

 

Synopsis : Ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak, Roger Ferris est recruté par la CIA pour traquer un terroriste basé en Jordanie. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très roué vétéran de la CIA Ed Hoffman et du chef des renseignements jordaniens, peut-être trop serviable pour être honnête. Bien que ces deux là soient censés être ses alliés, Ferris s'interroge : jusqu'où peut-il leur faire confiance sans mettre toute son opération - et sa vie - en danger ?

 

  

Le film est plaisant, mais n'a malheureusement rien d'extraordinaire et s'oublie très vite.
Je pense qu'on peut lui faire exactement les mêmes reproches qu'à son dernier American Gangster. Ce dernier n'était pas mauvais, je pense que tout le monde sera à peu près d'accord, mais il ne révolutionnait pas le genre et n'y apportait pas grand chose. Ici c'est pareil, ce n'est pas mauvais, on passe un bon moment et c'est tout. Le scénario est moyen, en tout cas il ne m'a pas impressionné. Ce n'est pas vraiment original et Scott ne se prive pas de certaines facilités qui dérangent lorsque l'on parle d'espionnage, d'agents de la CIA... Ainsi l'histoire d'amour, qui en plus d'être le cliché ultime, n'est absolument pas crédible et pourtant tout va finalement se jouer autour de celle-ci. Russel Crowe (dans un rôle antipathique) et Di Caprio ne sont pas mauvais mais c'est tout ce qu'on peut en dire je crois. Par contre, Mark Strong, en agent jordanien, impassible et froid est plutôt convaincant. Visuellement et esthétiquement, on reconnaît le style de Ridley Scott (aussi loin que je m'en souvienne on retrouve pas mal de ressemblances visuelles avec La chute du faucon noir), et j'aime bien. Il sait jouer avec les effets spéciaux sans les rendre moches ou en faire trop. Rien que cela permet de mettre ce film au dessus des autres productions américaines du même genre sans pour autant le rendre bon. Ridley Scott a déjà fait mieux.

 

 

Image

 

 

Titre : Mensonges d'Etat

Titre original : Body of Lies

Réalisateur : Ridley Scott

Scénario : William Monahan, David Ignatus

Photographie : Alexander Witt

Musique : Marc Streitenfeld

Format : Couleur

Genre : Action, drame, thriller

Durée : 128 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2008 

Distribution : Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong

 

Image

Afficher le commentaire. Dernier par Reine Marie le 20-05-2013 à 09h55 - Permalien - Partager