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Léo fait son cinéma

Chantons sous la pluie (Gene Kelly & Stanley Donen, 1952) Publié le Samedi 10 Janvier 2009 à 15:48:22

Chantons

 

Chantons sous la pluie de Gene Kelly et Stanley Donen

 

 

Synopsis : Don Lockwood et Lina Lemont sont le couple star du moment à Hollywood. Mais lorsque le parlant arrive, la voix de crécelle de Lina menace la carrière du duo...

 

 

Sublime, magique, merveilleux, euphorisant, enivrant, exaltant, joyeux, drôle, gai, léger, simple, tant de superlatifs qui ne suffisent pas pour décrire ce pur bijou de comédie musicale, et plus que ca encore, ce chef d'œuvre intemporel et universel. Il est rare qu'un film émerveille ainsi autant  de monde, c'est pourtant largement le cas de Chantons sous la pluie. Comment ne pas aimer ce film ? Comment ne pas sortir du film heureux de vivre à l'image des personnages ? Toute la puissance du film réside dans cette capacité unique à véhiculer et à partager du bonheur, de la gaieté, de la joie de vivre, de l'amour, qui ne peuvent laisser indifférent. Le plaisir est intense, chaque scène, chaque chorégraphie, atteint des sommets. N'importe quelle scène du film prise individuellement est grandiose. Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O'Connor y sont forcément pour beaucoup ; en plus de leur talent phénoménal, ils nous communiquent leur bonheur et leur plaisir avec une telle vitalité que l'on ne peut être que subjugué. Le scénario est des plus simples mais non moins intéressant, subtile et drôle (la transition du muet au parlant à Hollywood) et surtout tellement fluide que l'on se laisse porter comme sur un nuage au fil des chansons et de leur chorégraphie toutes plus entrainantes et réussies les unes que les autres (Singin'in the rain en est le parfait exemple mais il en est de même pour toutes les autres). La mise en scène est magistrale, inventive (extraordinaire scène sur le plateau du studio et que dire de la séquence Broadway Melody…) assorties d'une photographie indémodable d'une beauté sans égale.

Chantons sous la pluie est sans conteste l'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma que l'on ne se lasse(ra) jamais de voir et de revoir.

 

 

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Titre : Chantons sous la pluie

Titre original : Singin' in the Rain

Réalisateur : Gene Kelly & Stanley Donen

Scénario : Adolph Green, Betty Comden

Photographie : Harold Rosson

Musique : Jeff Alexander

Format : Couleur

Genre : Comédie musicale

Durée : 103 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 1952

Distribution : Gene Kelly, Donald O'Connor, Debbie Reynolds, Jean Hagen

Afficher le commentaire. Dernier par les grandes espérances le 20-05-2013 à 09h58 - Permalien - Partager
Smoking/No Smoking (Alain Resnais, 1993) Publié le Dimanche 11 Janvier 2009 à 04:39:11

Smoking

 

Smoking/No smoking de Alain Resnais

 

 

Synopsis : Adaptation de huit pièces d'Alan Ayckbourn (jamais représentées au théâtre) réunies en deux films de 2h20 chacun. L'histoire présente une série de personnages dans un petit village du Yorkshire interprétés par deux comédiens qui vont nous proposer plusieurs versions de leur vie. Réflexion sur le temps, ces deux films se complètent mais peuvent être vus dans l'ordre que choisira chaque spectateur.

 

 

Alain Resnais nous propose ici un exercice de style extrêmement réussi dans lequel il va s'efforcer pendant 295 minutes et deux films (à voir dans l'ordre que l'on veut), dans un décor restreint (un jardin et un cimetière pour l'essentiel), avec seulement deux acteurs pour une dizaine de personnages, de nous raconter une multitude de petites histoires. Des histoires de vie, drôles et subtiles mais profondément tristes, mélancoliques et désenchantées qui connaîtront divers dénouements selon que l'on dise oui ou non à une simple question. Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui sont particulièrement inspirés, offrant de très beaux dialogues et un scénario qui ne joue pas simplement sur le style et la technique mais qui est profondément tragique et grave malgré son apparente légèreté. Alain Resnais n'est pas non plus en manque au niveau de la réalisation. Les contraintes techniques (petits décors en studio mais vraiment splendides, petit budget…) et narratives (histoires courtes constamment déconstruites et reconstruites) sont autant de défis que le réalisateur s'approprie et avec lesquels il trouve le parfait équilibre rendant son film passionnant et intéressant malgré la longueur et la relative lenteur de l'ensemble. Le film est propice à un jeu très théâtral (décor, scénario et dialogues) ; les deux acteurs, Pierre Arditi et Sabine Azéma, sont donc parfaitement dans leur élément et jouent à merveille des personnages qui évoluent (parfois d'un extrême à l'autre) au gré des circonvolutions du scénario. Ils ont ainsi le plaisir de nous montrer tout leur talent en étant tour à tour gentils ou méchants, affectueux ou détestables, drôles ou pathétiques, sensibles ou cruels…

Il est vrai que le rythme peut en rebuter plus d'un, que le jeu parfois très poussé des acteurs puisse déplaire mais finalement une fois dans le jeu on prend un immense plaisir à suivre la vie de ces personnages et les 2 heures 20 de chaque film ne sont jamais trop longues. Les deux films sont d'ailleurs indissociables, il est absurde de n'en voir qu'un seul sur les deux.

Une très belle réussite.

 

 

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Titre : Smoking/No Smoking

Titre original : Smoking/No Smoking

Réalisateur : Alain Resnais

Scénario : Jean Pierre Bacri et Agnès Jaoui adapté de la pièce de théâtre de Alan Ayckbourn

Photographie : Renato Berta

Musique : John Pattison

Format : Couleur

Genre : Comédie dramatique

Durée : 140 min/140 min

Pays d'origine : Français

Date de sortie : 1993

Distribution : Sabine Azéma et Pierre Arditi

Afficher le commentaire. Dernier par Pécouret le 20-05-2013 à 09h58 - Permalien - Partager
Excalibur (John Boorman, 1981) Publié le Dimanche 11 Janvier 2009 à 14:56:54

Excalibur

 

Excalibur de John Boorman

 

 

Synopsis : Uter Pendragon reçoit de Merlin l'Enchanteur l'épée mythique Excalibur. A la mort d'Uter, l'épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d'Uter parvient à brandir l'épée Excalibur et devient par ce geste le roi d'Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-soeur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d'Arthur qui va le pousser à sa perte...

 

 

Soyons clair dès le départ, il s'agit de l'un des mes films préférés, le film que j'ai probablement vu le plus de fois et que je ne me lasse pas de revoir. Je vais essayer d'être le plus objectif possible pour parler de ce film qui n'est probablement pas un chef d'œuvre mais que j'affectionne plus que tout autre film certainement car c'est le film qui a profondément marqué mon enfance et influencé mes goûts futurs. Je ne pouvais donc pas ne pas en parler ici, et ce d'autant plus qu'il s'agit en toute objectivité d'un très bon film, certes méconnu, mais venant d'un réalisateur de grand talent, John Boorman.

Excalibur retrace donc l'épopée arthurienne (et toute sa richesse) comme jamais elle ne le fut, avec brio et surtout avec une grande fidélité envers les textes et la légende (même si les puristes trouveront toujours à y redirent). La reconstitution est réaliste et crédible tout en étant éblouissante et épique. On pourrait éventuellement reprocher un côté un peu trop kitsch, trop années 80 à certains décors (Camelot laisse à désirer, autrement le reste est parfait, notamment les armures somptueuses et inoubliables) ou à l'utilisation un peu trop appuyée de l'éclairage et des lumières (tout y est un peu trop scintillant sans que cela ne me gêne cela dit) mais l'ensemble reste tout de même admirable. L'ensemble se marie assez bien à la nature environnante, élément clé dans toute l'œuvre de Boorman qui prend ici aussi une place à part entière dans le récit. Ainsi la nature accompagne Arthur dans chacune des étapes de sa vie (de l'épée à retirer du rocher à son initiation avec Merlin dans les bois, en passant par son mariage) et lorsque le royaume s'effondre, la nature n'est plus et laisse place à la désolation. La nature est ici synonyme de vitalité, d'harmonie et de paix jouant un rôle d'équilibre dans la société. Car la légende arthurienne c'est aussi la forêt de Brocéliande, qui si elle n'est jamais explicitement évoquée, l'est au moins par les images. À ce titre, la photographie est sublime, les paysages, la forêt, les lacs et les rivières ne sont jamais aussi beaux que chez Boorman dont la mise en scène contribue à rendre le film encore plus fascinant (certaines scènes sont gravés dans ma tête à jamais). La musique est elle aussi extraordinaire, rendant certaines scènes grandioses (l'assaut du château sur un air de Carmina Burana est tout simplement un moment que je n'oublierai jamais, l'épée sortant de l'eau, le souffle épique se dégageant de l'ultime charge…). Enfin les acteurs, qui ne sont pas des acteurs renommés, remplissent leur rôle à merveille, humanisent la légende, la rendent accessible et proche de nous : ils nous font vivre le rêve sans le glorifier ni le déifier, nous plongent dans un monde mystique et surnaturel qui nous semble réel.

Excalibur est donc un plaisir de tous les instants et rien que le fait d'en parler me donne l'envie de le revoir une fois de plus. J'envie ceux qui vont le découvrir pour la première fois.

 

 

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Titre : Excalibur

Titre original : Excalibur

Réalisateur : John Boorman

Scénario : Thomas Malory, John Boorman

Photographie : Alex Thomson

Musique : Trevor Jones, Carl Orff, Richard Wagner

Format : Couleur

Genre : Aventure, drame, fantastique

Durée : 140 min

Pays d'origine : Etats-Unis, Royaume-Uni

Date de sortie : 1981

Distribution : Nigel Terry, Helen Mirren, Nicol Williamson

Afficher le commentaire. Dernier par rose le 20-05-2013 à 09h59 - Permalien - Partager
Phénomènes (M. Night Shyamalan, 2008) Publié le Lundi 12 Janvier 2009 à 17:03:14

Phenomenes

 

Phénomènes de M. Night Shyamalan

 

 

Synopsis : Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ?

Pour Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans.

Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce tueur invisible et implacable.

Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...

 

 

Comme le synopsis ne le laisse pas deviner, le pitch est prometteur, l'idée plutôt intéressante et l'on sent qu'il y a un potentiel non négligeable avec une telle base scénaristique. Lorsque l'on sait que le réalisateur se prénomme M. Night Shyamalan, à l'origine de films intéressants tels que Sixième sens (même si il est nettement dévalué aujourd'hui ce qui est un peu injuste je trouve), Incassable ou encore Le village, on s'attend à quelque chose de réussi. Même si je ne suis pas un très grand fan de ce réalisateur j'admets volontiers qu'il possède du talent et un certain intérêt dans ce qu'il raconte.

Malheureusement Phénomènes ne confirme pas cette impression, bien au contraire.

Pourtant tout avait bien commencé avec un début de film tout à fait réussi. Cette épidémie est bien inquiétante et intrigante, la tension est présente un peu partout et les vagues de suicides sont assez impressionnantes (notamment les pendus mais ceux qui se jettent du haut des buildings font aussi leur petit effet). L'intrigue est bien lancée et la fuite des rescapés n'est pas déplaisante au départ.

Ce qui devient gênant c'est que cela ne mène nulle part si ce n'est dans une romance un peu nian nian autour de dialogues pas très inspirés (doux euphémisme) et d'acteurs pas concernés. Le film devient alors grotesque et sombre dans le ridicule. À un moment donné, on sent que Shyamalan ne sait plus quoi dire ni quoi faire et ne sait absolument pas comment terminer son film. Les suicides deviennent risibles, les scènes sont d'une platitude et d'une vacuité extrême, les dialogues sombrent dans la niaiserie et le message du film généralement si subtil chez Shyamalan est aussi fin que la musique de James Newton Howard. La mise en scène de Shyamalan ne rehausse pas le niveau général, au contraire elle semble parfaitement s'adapter à la décadence scénaristique du film. Plus on avance et plus le bateau coule pour atteindre des sommets à la fin. Et vraiment, non, je ne crois absolument pas qu'il y ait de subtilité dans ce film. Je ne crois absolument pas que je suis passé à côté et que je n'y ai rien compris et ce même en connaissant un peu la filmographie de Shyamalan et en cernant globalement sa vision des choses.

Alors malheureusement c'est un peu le nanar de l'année et s'en est bien dommage car il semblait y avoir matière à faire quelque chose d'inspiré et de très bon.

 

 

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Titre : Phénomènes

Titre original : The Happening

Réalisateur : M. Night Shyamalan

Scénario : M. Night Shyamalan

Photographie : Tak Fujimoto

Musique : James Newton Howard

Format : Couleur

Genre : film dramatique et catastrophe

Durée : 91 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2008

Distribution : Mark Wahlberg, Zooey Deschanel, John Leguizamo

Afficher le commentaire. Dernier par Alga le 20-05-2013 à 09h59 - Permalien - Partager
Honkytonk Man (Clint Eastwood, 1982) Publié le Mardi 13 Janvier 2009 à 11:08:49

Honkytonk

 

Honkytonk Man de Clint Eastwood

 

 

Synopsis : Red Stovall, guitariste alcoolique, s'engage sur la route de Nashville pour participer à une audition du Grand Ole Opry. Pour le chaperonner, un grand-père nostalgique et deux adolescents voulant échapper à la dépression des années 30.

 

 

Ce film est probablement à l'origine du côté plus intimiste de la filmographie de Clint Eastwood (Bird, Impitoyable, Un monde parfait, Sur la route de Madison…) tout en continuant à dépeindre une Amérique profonde au prise avec son temps et ce qu'il implique. Honkytonk Man est un film extrêmement riche thématiquement, des thèmes qui vont se retrouver dans de nombreux de ses futurs films. C'est l'Amérique d'une époque, celle de la dépression, à la recherche d'espoir et porteuse de rêves, tout comme le grand-père a pu être en son temps (celui des pionniers) un chercheur de rêves. Le film retrace, au travers du périple de Red Stovall et de son neveu Whit, cette fuite en avant, cette volonté de « devenir quelqu'un » dans des temps difficiles, laissant derrière eux la crise et les caprices de la nature. Ainsi, chaque personnage est symptomatique de cette envie de renouveau ou de gloire (le grand-père en revenant à la terre de ses origines, les deux jeunes voulant échapper à un destin déjà écrit et morose, Red dans un dernier effort pour laisser une trace de son œuvre). Cette aventure est aussi l'occasion de l'initiation de Whit, jeune adolescent encore candide de 16 ans, à la vie, au travers de nombreuses rencontres toutes plus enrichissantes (mais pas vraiment conventionnelles) les unes que les autres. Instruction que Whit restitue en s'occupant attentivement de son oncle malade, alcoolique, quelque fois irresponsable mais attachant et en oubliant tous ses défauts.

L'intérêt n'est d'ailleurs pas de faire de Red un héro, simplement un homme qui vit sa passion pour la musique jusqu'à son paroxysme, jusqu'au sacrifice de soi, certes inéluctable mais que la dévotion envers la musique n'a jamais refreiné. Cette volonté d'humanisation de ses personnages, contraires des Dirty Harry et de certains autres personnages de western campés par Clint lui-même, se distingue par une mise en scène plus sensible qui ne tombe pas dans le pathos et un sentimentalisme exacerbé. Car si tout est grave, c'est finalement assez pudique et discret (la maladie ne s'exprime que par des toussotements, le passage au bordel est judicieusement abordé et montré…) et contrebalancé par un humour léger et enfantin totalement en phase avec les personnages. Le film parvient ainsi à trouver l'équilibre juste entre l'humour intrinsèque des personnages et l'émotion que provoque le caractère tragique de cette escapade. La photographie et la musique country nous offrent une image magnifiée des Etats-Unis grâce à des paysages sublimes ou des lieux mythiques (toujours mis en avant) et à l'éloge d'une musique populaire mais fondamentale de la culture américaine. En cela et au travers de son traitement de l'image et des personnages, Clint Eastwood semble être un digne successeur de réalisateurs américains de films profondément américains (je me hasarde à citer John Ford) dans leur approche, leur vision de l'Amérique. Clint Eastwood me semble aborder la société américaine avec un regard critique mais pas forcément accusateur qui est réellement passionnant et qui surtout nous porte sans préjugés et a priori sur une autre culture que l'on aurait peut-être tendance à dénigrer.

Un très beau film donc, annonciateur des plus beaux films de Clint par de nombreux aspects.

 

 

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Titre : Honkytonk Man

Titre original : Honkytonk Man

Réalisateur : Clint Eastwood

Scénario : Clancy Carlile

Photographie : Bruce Surtees

Musique : Steve Dorff

Format : Couleur

Genre : Drame

Durée : 122 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 1982

Distribution : Clint Eastwood, Kyle Eastwood, John McIntire, Alexa Kenin, Verna Bloom

Afficher le commentaire. Dernier par danseuse le 20-05-2013 à 09h59 - Permalien - Partager