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D'une chanson d'Assoucy Publié le Vendredi 2 Janvier 2009 à 10:57:25

D’une chanson de d’Assoucy

 

Loin de moi, loin de moi, tristesse,

Sanglots, larmes, soupirs,

Je revois la Princesse,

Qui fait tous mes désirs,

O célestes plaisirs,

Doux transports d’allégresse !

Viens, mort, quand tu voudras,

Me donner le trépas,

J’ai revu ma Princesse

 

Jean Baptiste Poclain

     De Molière

 

 

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britannicus Publié le Vendredi 2 Janvier 2009 à 10:56:51

Britannicus

 

 

Excité d’un désir curieux,

Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux,

Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,

Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes,

Belle, sans ornement, dans le simple appareil

D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil,

Que veux-tu ? je ne sais si cette négligence,

Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence,

Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs,

Relevaient de ses yeux les timides douceurs,

Quoi qu’il en soit, ravi d’une si belle vue,

J’ai voulu lui parler, et ma voix s’est perdue :

Immobile, saisi d’un long étonnement,

Je l’ai laissé passer dans son appartement.

J’ai passé dans le mien, c’est là que, solitaire,

De son image en vain j’ai voulu me distraire.

Trop présente à mes yeux je croyais lui parler ;

J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler.

Quelquefois, mais trop tard, je lui demandais grâce :

J’employais les soupirs, et même la menace.

Voilà comme, occupé de mon nouvel amour,

Mes yeux, sans se fermer, ont attendu le jour.

Mais je m’en fais peut-être une trop belle image :

Elle m’est apparue avec trop d’avantage 

 

 

Jean Racine

 

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Bajazet Publié le Vendredi 2 Janvier 2009 à 10:55:55

Bajazet

 

 

Je le veux. Je me suis consultée.

De mille soins jaloux jusqu’alors agitée,

Il est vrai, je n’ai pu concevoir sans effroi

Que Bajazet put vivre et n’être plus à moi ;

Et lorsque quelquefois de ma rivale heureuse

Je me représentais l’image douloureuse,

Votre mort (pardonnez aux fureurs des amants)

Ne me paraissait pas le plus grand des tourments.

Mais à mes tristes yeux votre mort préparée

Dans toute son horreur ne s’était pas montrée :

Je ne vous voyais pas, ainsi que je vous vois,

Prêt à me dire adieu pour la dernière fois

Seigneur, je sais trop bien avec quelle constance

Vous allez de la mort affronter la présence ;

Je sais que votre cœur se fait quelques plaisirs

De me prouver sa foi dans ses derniers soupirs ;

Mais, hélas ! épargnez une âme plus timide ;

Mesurez vos malheurs aux forces d’Atalide ;

Et ne m’exposer plus aux plus vives douleurs

Qui jamais d’une amante épuisèrent les pleurs.

 

 

Jean Racine

 

 

 

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Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 10:02:49

Véronika décide de mourir (extrait)

 

 

·        chaque être humain est unique, il a ses propres qualités, ses instincts, ses formes de plaisir, sa quête de l’aventure. Cependant la société impose une manière d’agir collective, et les gens ne cessent de se demander pourquoi ils doivent se comporter ainsi…. Avez-vous jamais rencontre quelqu’un qui se soit demander pourquoi les aiguilles d’une horloge tournent dans un sens et non dans le sens contraire ?

-Non

- si quelqu’un le faisait, il s’entendrait probablement répondre : tu es fou ! S’il insistait, les gens s’efforceraient de trouver une raison.

Vous été une personne différente qui veut ressembler aux autres. Et cela, de mon point de vue, est considère comme une maladie grave…

-         c’est gave de s’obliger a ressembler a tout le monde : cela provoque des névroses, psychoses, des paranoïas. C’est grave parce que c’est forcer la nature et aller à l’encontre des lois de dieu, qui, dans tous les bois et toutes les forêts du monde, n’a pas crée une seule feuille identique à une autre.

Paulo Coelho

 

 

*Ce n’est pas la Société qui décide pour nous mais nous seules sommes les maîtres de nos propres destins, on n’a pas besoins de plaire aux autres, on n’a rien a prouver aux autres, chacun vis sa vie comme il l’entend, si nous nous acceptons comme nous sommes le monde finira par nous accepter un jour, le plus important est qu’on se sont bien dans notre peau, vivre et laisser vivre, personne n’a le droit de juger qui que se soit, si quelqu’un ne fait de mal a personne il a le droit d’avoir une vie privé sans que l’on juge .

L’HOCINE M. Anis

 

 

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Tarass Boulba Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 10:02:22

Tarass Boulba (extrait)

 

 

O reine ! s’écria André, dont les sentiments longtemps contenus finissaient par déborder. Parle, que veux-tu ? Commande, donne-moi la mission la plus difficile au monde, je courrai l’exécuter ! Ordonne-moi de faire ce que nul mortel ne peut accomplir ici-bas, je le ferai, dussé-je affronter ma perte, dussé-je même en périr ! Périr, Mourir pour toi, je le jure… serait chose si douce, que les mots me manquent pour achever…

 

 

Nicolas Gogol

 

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