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le fils du pauvre Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09:53:44

Le fils du pauvre (extrait)

 

 

Tout occupé à ses études, Fouroulou ignorait le drame de sa famille. A seize ans, il avait conscience de jouer son avenir sur des théorèmes de géométrie et des équations d’algèbre alors que ses camarades s’inquiétaient de leur toilette et rêvaient aux jeunes filles.

Fouroulou était susceptible et rancunier. Il en voulait à tous ceux de son village qui refusaient de le prendre au sérieux et qui riaient de la naïveté des Menrad. Au début de sa deuxième année de collège, après une excellente première année, il faillit tout lâcher. La bourse n’avait pas été renouvelée, on ne savait pourquoi le Directeur attendit un mois, deux mois. Fin décembre, ne voyant rien venir, il avertit les boursiers qui durent s’en retourner dans leurs villages tristement. Ce fut un deuil dans la maison des Menrad. Il n’était plus question de trouver encore de l’argent pour continuer à le maintenir à l’école. Cette pensée n’effleura personne. Ils savaient tous que Fouroulou resterait avec eux, qu’il redeviendrait berger.

 

 

Mouloud FERAOUN

 

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Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09:53:11

Le discours de la méthode (extrait)

 

 

Après l’erreur de ceux qui nient Dieu, laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée, il n’y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu, que d’imaginer que l’âme des bêtes soit de même nature que la notre, et que par conséquent nous n’avons rien à craindre, ni à espérer, après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis : au lieu que lorsqu’on sait combien elles diffèrent, on comprend beaucoup mieux les raisons qui prouvent que la notre est d’une nature entièrement indépendante du corps, et par conséquent qu’elle n’est point sujette à mourir avec lui : puis d’autant qu’on ne voit point d’autres causes qui la détruisent, on est naturellement porté à juger de là qu’elle est mortelle.

 

 

René Descartes

 

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le demon et mademoiselle Prym Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09:52:44

Le Démon et mademoiselle Prym (extrait)

 

* L’homme, le cheval et le chien avançaient péniblement au flanc d’une colline, sous un soleil de plomb, ils étaient en nage et mouraient de soif. A un détour du chemin, ils aperçurent un portail magnifique, tout en marbre, qui donnait accès à une place pavée de blocs d’or, avec une fontaine au milieu d’où jaillissait une eau cristalline. L’homme s’adressa au garde posté devant l’entrée :

-         bonjour

-         bonjour, répondit le garde

-         dites moi, quel est ce bel endroit ?

-         c’est le ciel

-         quelle chance nous avons d’être arrivés au ciel ! nous mourrons de soif

-         monsieur, vous pouvez entrer et boire de l’eau à volonté, dit le garde en montrant la fontaine

-         Mon cheval et mon chien aussi ont soif

-         Je regrette, mais l’entrée est interdite aux animaux

L’homme avait grand soif mais ne boirait pas seul. Cachant son désappointement, il salua le garde et poursuivit son chemin avec ses compagnons. Après avoir beaucoup marché dans la montée de la colline, à bout de forces, ils arrivèrent à un endroit ou un portillon délabré s’ouvrait sur un chemin de terre bordé d’arbres. A l’ombre d’un de ces arbres, un homme était couché, son chapeau sur le visage. L’homme n’était qu’assoupi et il répondit par un signe de tête.

-         Nous mourons de soif, moi, mon cheval et mon chien.

-         Vous voyez ces rochers, il y a une source au milieu, vous pouvez y boire à volonté.

Lorsqu’il se fut désaltéré, avec son cheval et son chien, le voyageur s’empressa de remercier l’homme.

-         revenez quand vous voulez, dit celui-ci

-         Mais dites-moi, comment s’appelle ce lieu ?

-         Ciel

-         Ciel ! mais le garde du portail de marbre là-bas !

-         Non, là-bas ce n’est pas le ciel, c’est l’enfer.

-         Je ne comprends pas. Comment peut-on usurper le nom du ciel ! cela doit provoquer une confusion dans les esprits et vous faire du tort ?

-         Pas du tout. A vrai dire, c’est nous rendre un grand service : là-bas restent tous ceux qui sont capables d’abandonner leurs meilleurs amis…

Paulo Coelho

 

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le Cid Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09:52:15

Le Cid (extrait)

 

 

Je ne le sais que trop ; mais si ma vertu cède,

Apprends comme l’amour flatte un cœur qu’il possède

Si Rodrigue une fois sort vainqueur du combat,

Si dessous sa valeur ce grand guerrier s’abat,

Je puis en faire cas, je puis l’aimer sans honte

Je l’attends de  Rodrigue après cette victoire,

Et fais de son amour un sujet de ma gloire

 

Pierre Corneille

 

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langage des fleurs Publié le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09:51:53

Langage des fleurs

 

 

Absinthe : amertume                                            Balsamine : fragilité

Achillée : vaillance                                                Basilic : haine, pauvreté

Aconit : fausse sécurité                                          Bégonia : cordialité

Adonide : chagrin d’amour                                   Belle de nuit : discrétion

Ageratum : confiance                                           Bétoine : amitié

Alcée : amour simple                                             Bluet : timidité

Amarante : amour durable                                    Boule de neige : fierté

Amaryllis : artifice                                                Bourrache : constance

Améthyste : confiance                                          Bouton d’or : joie

Ancolie : folie, tristesse                                        Bruyère : force

Anémone : persévérance

Angélique : inspiration                                         Calcéolaire : mariage

Anis : promesse                                                    Camélia : fierté

Anthémis : amour terminé                                   Camomille : affectueux

Aristoloche : ambition                                         Campanule : coquetterie

Armoise : fidélité conjugale                                Capucine : indifférence

Arum : âme                                                          Centaurée : nouvelle d’amour

Asphodèle : cœur abandonné                              Chardon : déplaisir

Aster : amour confiant                                        Chèvre de feuille : liens

Azalée : joie d’aimer                                           Ciguë : bravoure

 

Cinéraire : douleur du coeur                             Dahlia : reconnaissance

Clématite : fierté                                                Datura Stramonium :confiance

Colchique : affectueux                                       Digitale : ardeur

Coquelicot : ardeur fragile                                     

Coréopsis : rivalité                                             Edelweiss : noble blanc

Coucou : retard                                                   Eglantine : bonheur éphémère

Crète de coq : impatience                                  Euphorbe : amour

Crocus : inquiétude                               

Cyclamen : beauté, jalousie

 

Fraxinelle : gratitude

Fritillaire : admiration

Fuchsia : ardeur du coeur

 

 

 

 

 

Garance : calomnie                               Héliotrope : attachement

Gardénia : sincérité                               Hortensia : caprice

Genêt : préférence                                  Hysope : froideur

Gentiane : douleur

Géranium: sentiment d’amour              Immortelle : regret éternel                                   

Géranium rosat : amour poétique        Iris : cœur tendre

Giroffée: constance                               Ixia : constance

Glaïeul : rendez-vous

Glycine : tendresse

Gueule de lion : désir

Jacinthe : joie de coeur                         Lavande : tendresse respectueuse

Jasmin : amour voluptueux                  Lilas : amitié

Jonquille : mélancolie                          Lis : pureté, majesté

Joubarbe : refroidissement                  Liseron : importunité

Marguerite des prés : simplicité

Marguerite : estime, confiance           Narcisse : égoïsme, vanité

Marjolaine : beauté                             Nénuphar : indifférence

Mauve : peine de coeur

Mélilot : douceur                                  Œillet : ardeur

Mélisse : énergie                                  Oeillet de poète : admiration

Menthe : mémoire                               Œillet d’Inde : séparation

Mille feuille : cœur cicatrisé               Orchidée : ferveur

Mille pertuis : patience                       Ortie : cruauté

 Mimosa : sécurité

Mouron : attente                                 Renoncule : reproches

Muguet : coquetterie discrète             Réséda : tendresse

Myosotis : souvenir fidèle                  Rhododendron : élégance

Myrte : force du coeur                       Romarin : cœur heureux

Pâquerette : aspiration                      Rose : amour

Passiflore : douleur           

Pavot : songes                                    Saponaire : regret, deuil

Pélargonium : intentions                   Sauge : estime

Pensée : pensée affectueuse               Scabieuse : tristesse

Perce neige : épreuve                        Sensitive : sensibilité extrême

Pervenche : mélancolie                    Seringa : souvenir

Pétunia : obstacle                             Silène : ivresse

Phlox : flamme                                  Soleil : éblouissement

Pied d’Alouette : préoccupation       Souci : chagrin

Pissenlit : expansion

Pivoine : sincérité                             Yucca : ardeur secrète

Pois de senteur : fausse modestie    Zinnia : inconstance

 

Primevère : premier amour

Thym : amour durable

Trèfle : incertitude

Tubéreuse : désir

Tulipe : déclaration

Valériane : cœur blessé

Véronique : fidélité

Verveine : confidences

Violette : amour caché

Volubilis : amitié dévouée

 

 

 

 

 L'HOCINE M. Anis

 

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