J’arrive à une rivière
Sautillante, gaie,
rafraîchissante
Elle m’attire
Je m’approche
...
Mon sac à dos me pèse
Juste avant de m’asseoir
Je décide de l’ôter de mon
dos
Le poser sur l’herbe
Ne retiens pas un mouvement
Me mets à lancer mon sac
Qui vole au-dessus de l’eau
Et s’ouvre sur les pierres
La Traversée des vers
d’hiver
Un champ de flammèches,
Plus loin, un buisson brûler
Encore plus loin, une forêt
en feu
Sais pas pourquoi tout brûle
Rien ne noircit
J’avance suis pieds nus
Ne sens pas les brûlures sur
ma peau
Sens l’eau
Entends l’eau
J’arrive à une rivière
Sautillante, gaie,
rafraîchissante
Elle m’attire
Je m’approche
J'appris les secrets de mélancolie
Dits par le cyprès, l'ortie et le lierre.
Le jasmin aussi m'enseigna le rêve,
Et comme le lys, je chantai, serein.
Dans le bois ancien, empli de ténèbres,
Ils me montraient tous leur âme profonde,
Les vieux oliviers chargés de savoir,
Les pins enivrés de sons et d'arômes,
Les peupliers morts, gîtes de fourmis,
La mousse, enneigée de blanches violettes.
Tout se confiait tout bas à mon cœur
Tremblant dans les fils sonores de soie
Dont l'onde revêt l'immobilité
Comme avec un tissu d'harmonie éternelle
............
Je sais ton charme infini, olivier
Qui donnes ton sang puisé à la Terre.
Comme toi, de ma poitrine je retire
L'huile bénie
De l'idée!
[Federico GARCIA LORCA - extraits de Invocation au Laurier - 1919 ]
de Philippe : comment vas-tu mon amie ?
ce qui nous donne :
au fond du bois où j'étais endormie
sur ma joue s'aventura une fourmi
qui tout doucement, à trottiner se mit
et vint me sussurer ce qui suit :
comment vas-tu mon amie ?
... et moi, je vais ajouter une rime ...
dans mon rêve, je répondis ceci,
ce qui donne désormais :
au fond du bois où j'étais endormie
sur ma joue s'aventura une fourmi
qui tout doucement, à trottiner se mit
et vint me sussurer ce qui suit:
comment vas-tu mon amie ?
dans mon rêve, je répondis ceci,
ALLEZ! chacun peut s'y mettre !
c'est facile ! vous verrez !!!
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