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ma vie

et autres souvenirs

Les ports de l'Atlantique Publié le Samedi 21 Mars 2009 à 17:46:47

Serge Lama les a chantés et je vais vous présenter celui de Saint-Nazaire (44 Loire-Atlantique) où j'ai passé mes vacances d'été d'enfance.

La ville de Saint-Nazaire est située sur l'estuaire de la Loire; elle est connue pour son chantier naval appelé Chantiers de l'Atlantique.

 

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Ils ont été créés en 1955 par la fusion des Ateliers et Chantiers de la Loire et des Chantiers de Penhoët. Le 1er juin 2006, le site prend le nom de Aker Yards puis le 3 novembre 2008 celui de STX France Cruise, filiale du STX Europe. Le 6 novembre 2008, l'Etat français prend une participation dans la nouvelle entité.

Ce chantier fait partie intégrante du patrimoine maritime français; il est l'un des plus gros chantiers navals d'Europe. Il est construit principalement sur des terrains gagnés sur l'eau, dans une zone qui correspond encore au fleuve mais l'océan Atlantique très proche garantit une hauteur d'eau suffisante, à marée haute, pour sortir de très gros bateaux.

Les chantiers utilisent une forme de construction et une forme d'armement. Une forme est un bassin qui permet l'accueil de navires et leur mise à sec pour leur construction, leur entretien, voire parfois leur démantèlement. Pour le carénage (réparation de la coque d'un navire, nettoyage, peinture…) des bateaux avant leur livraison, le chantier utilise principalement la forme Joubert.

La construction de pétroliers fut une activité importante dans l'histoire des Chantiers de l'Atlantique. En 1972, une grande forme de construction est construite. Elle existe toujours et mesure environ 1200m de long sur 60m de large. Elle a permis la construction des quatre plus gros pétroliers au monde : Batillus, Bellamya, Pierre Guillaumat , Prairial (environ 500 000 tonnes de pétrole chacun). Parmi les constructions les plus célèbres des Chantiers de l'Atlantique, on peut citer : le Normandie, le France, le Queen Mary 2, le porte-avions Foch. Aujourd'hui, ils construisent des paquebots, des méthaniers, des frégates et des navires océanographiques.

 

Maintenant que la présentation générale est faite, passons à un élément particulier de ce chantier : la grue Gusto.

 

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Grand-mère Gusto, comme la surnomme les ouvriers du chantier et les Nazairiens, est le témoin de l'histoire de la construction navale.

Cette grue géante de 66 mètres a été construite en 1937, du temps des Ateliers et Chantiers de la Loire, et représente
1 400 tonnes d'acier. Edifiée pour installer à bord les blindages en aciers spéciaux nécessaires à la construction des grands cuirassés d'avant-guerre, elle a soulevé les tourelles du Jean Bart. Elle a même été le témoin de son évasion !

En 1939, le Jean Bart est en construction lorsque la guerre éclate. Devant la progression rapide des troupes allemandes, les autorités françaises demandent au directeur du chantier de sauver le navire des ravages que pouvaient causer l'aviation et les sous-marins allemands. Une opération est montée avec des gens de confiance afin de faire appareiller le navire de nuit, le conduire en haute mer où le commandant a ordre d'ouvrir le pli secret contenant sa destination. Après quelques difficultés et un travail remarquable des remorqueurs, l'opération est un succès. Lorsque les officiers de l'armée allemande constatent la disparition du Jean Bart de sa cale, ils s'exclament : « Kolossal ! ».

Et bien ce passé historique et toutes ces années de bons et loyaux services n'auront pas réussis à sauver Grand-mère Gusto, victime de l'évolution de la construction navale et du passage du rivet à la soudure. Malgré toutes les actions menées par les anciens du chantier, les projets de « reconversion » présentés (mais estimés trop coûteux) et l'avis favorable à son classement émis par les Monuments historiques, le ministre de la culture n'a pas jugé utile de sauver Grand-mère Gusto qui a donc été ferraillée en 1995.

 

Triste fin pour une grande dame de l'Histoire.

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Publié le Vendredi 20 Mars 2009 à 18:35:02

Cette même année 1984, j'écoutais cette chanson de SCORPIONS, groupe de hard rock originaire de Hanovre (Allemagne)

 

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Fallait oser Publié le Vendredi 20 Mars 2009 à 18:19:12

18 juin 1984, je sors ma première voiture du garage Renault du boulevard Raspail à Paris: une Renault 5TL blanche, modèle sur lequel j'avais appris à conduire.

Quelques temps plus tard, je propose à Martine, ma première collègue de travail qui est devenue ma copine, de l'enmener.....je ne sais plus où puisque notre voyage s'est arrêté sur le périphérique où la voiture a commencé à "brouter" pour caler définitivement dans un coin du 16ème arrondissement.

J'appelle ma soeur "au secours" et nous convenons d'un point de rendez-vous sur la place de la Concorde, devant le ministère de la Marine. Arrivées à destination avec Martine, nous attendons et au bout d'un moment se pose un problème typiquement féminin : l'envie d'aller aux toilettes.

Voici l'endroit où nous sommes allées

 

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non, non, vous avez bien vu, il s'agit bien du restaurant "chez Maxim's".

Martine est entrée la première, d'un pas et d'un air très assurés; je l'ai suivie comme son ombre et nous sommes entrées et sorties sans que personne nous demande quelque chose.

Depuis, je n'y ai jamais remis les pieds.

 

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Publié le Jeudi 19 Mars 2009 à 21:16:03

Il est apparu pour la première fois à la télévision, en noir et blanc, le 12 décembre 1962 et voilà comment je l'ai vu dans mes jeunes années. J'ai même appelé mes premiers poissons rouges Pimprennelle et Nicolas

 

 

Un de mes dessins animés favoris.....de l'époque dont voici le générique

 

 

Et oui, on est bien loin des dessins animés de maintenant, les temps changent...

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Quelle aventure Publié le Jeudi 19 Mars 2009 à 20:41:56

Vacances d'été - années 80

Un matin, nous voilà partis avec mes parents et ma soeur pour la visite des ruines gallo-romaines de Jublain (département de la Mayenne).

Nous commençons par les thermes, situées sous l'église dans laquelle nous avons droit à un diaporama qui nous retrace l'histoire de la ville et nous montre les vestiges encore visibles. Entre deux images, nous voyons apparaitre des cabanes avec le commentaire suivant : cabanes indigènes constituées de bois et de branchages datant du IIème ou IIIème siècle avant Jésus Christ (je ne sais plus exactement) et, sur le plan qui nous a été remis à l'entrée, nous voyons que ces cabanes sont indiquées.

Avec ma soeur, cela fait tilt immédiatement : il nous faut aller les voir !

On reprend la voiture, la carte routière et le plan et nous voilà prêtes à silloner la campagne, pleines d'espoir de trouver les cabanes pendant que notre mère répète "mais enfin les filles, vous n'y pensez pas, depuis tout ce temps, elles ne peuvent plus être debout ces cabanes !"

et nous, on persiste, on y croit et au détour d'un chemin, au milieu d'une exploitation agricole, enfin les voilà

 

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Nous descendons de voiture en disant aux parents "ah, voyez qu'elles existent" et nous nous dirigeons vers les cabanes en constatant qu'il y a des clotures en fil de fer, heurement pas barbelé. Comme d'habitude, je commence à rouspéter "mais comment, ce n'est pas normal de cloturer le patrimoine..." Nous prenons les photos quand tout à coup nous voyons un couple s'avancer vers nous et nous demander ce que l'on cherche. Et nous de répondre avec le plus grand sérieux tout en brandissant notre plan "nous venons voir les cabanes indigènes d'avant Jésus Christ".

Et quelle ne fut pas notre surprise d'entendre la réponse "mais ces cabanes sont notre propriété et c'est moi qui les ai construites avec ma femme il y a 20 ans, ce sont des abris pour les chèvres".

Vu la tête que l'on a du faire, le couple, qui semblait plutôt amusé qu'agressif, s'est mis à rire en comprenant mieux pourquoi des journalistes avaient demandé à photographier leurs cabanes (pour les faire apparaitre sur le plan et dans le diaporama) et pourquoi  ils voyaient passer pas mal de monde aux alentours de leur propriété.

Nous avons discuté un moment ensemble, on a bien ri et nous sommes repartis en riant encore plus de nous et de notre aventure.

Après tout, c'est beau de rêver non ?

 

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