Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

SERVICE DES GRANDS BRULES / 13

MON BLOG /MON TRAVAIL/ PATOU

COEUR / SYSTEME VASCULAIRE Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 13:45:14
COEUR SYSTEME VASCULAIRE Posté le Mardi 17 Mars 2009 à 07h34
 

 Image

 

 

COEUR / SYSTEME VASCULAIRE :

Là Y'A DU BOULOT........

Vais passer de longues heures sur l'ordi ALORS , ptite pause, GRANDE DOUCHE histoire de recharger les batteries !!!!!

divers CARDIO VASCULAIRE Posté le Jeudi 26 Février 2009 à 22h42

PTITEMONTEE D'ADRENALINE !!

MAIS NON

TU TE POSES 1 QUESTION ?

SUR TU VAS TROUVER LA REPONSE

Image

 

 

Il y a 6 heures · · · Partager

 

 

LA PRESSION VEINEUSE CENTRALE

 http://www.winsos.net/~ninie/fichiers/urgences/PVC.pdf

*************

 mesure pvc sur capteur tete de pression :

Image

 

(swann:

http://reaannecy.free.fr/catheterisme_swan.htm   )

 

 

 

 

LE SYSTEME PICCO :

http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:-fyXgIsdhd4J:www.sfisi.asso.fr/telechargement/picco.pdf+systeme+picco&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgpnW6hPaqEsMriMdPruxgVQLSGJINeaYxrwrTiQkw-zI0WAcyW_yfBPTI-Fzxz2QWCYrO1myY6lK1BtRQU9haiuD5mY2SQW5y_BdwnpRwwSLEWicfbZJS621-DxYvZtLgYrU7J&sig=AHIEtbTbtZ0xjFH2sG787E_0reBNA7faQw

 

***********************

 

La SWAN GANZ:

http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4ADFA_frFR362FR362&q=la+swann+ganz

********************

 

Massage cardiaque en video :

 http://programmes.france3.fr/speciale-sante/index.php?page=article&numsite=2660&id_article=12623&id_rubrique=2663 (clic)

 

 

 

**********************

Accident vasculaire cerebral (video) :

http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=46&IdBloc=Tout

*******************

ETAT DE CHOC :

.LIENS :

http://ifsitoulouse.free.fr/2eme%20annee/rea/etats_de_choc.pdf

 

MESURE DE LA PVC :

http://www.etudiantinfirmier.com/urgrea/mesure_pvc.pdf

 

 

 

***********************

 

Tout sur la CARDIO:

 

clic et c parti

 

 http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours-en-vrac/cours-en-vrac-module-cardio-vasculaire.html

Lecture rapide ECG:

(document PDF a ouvrir ou a telecharger TRES COMPLET )

http://www.mediafire.com/?fdyomj43eyz

 

 

***************

la SYNCOPE (video):

http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=1087&IdBloc=Tout

*****************
 VIDEO PATHOLOGIES CARDIO VASCULAIRES:

http://www.france5.fr/allo-docteurs/index-fr.php?page=player&id_article=536

***********

ARYTHMIE CARDIAQUE video :

http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=330&IdBloc=Tout

LES TROUBLES DU RYTHME :

 

Image

 

Troubles du rythme cardiaque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques.

• Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence «contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ».

• Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de tachycardie lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de bradycardie lorsque la fréquence cardiaque est lente.

A noter qu'il n'y a pas de norme de la fréquence cardiaque. Celle-ci varie en permanence suivant l'heure de la journée, l'activité, l'état émotionnel, certains médicaments. La fréquence cardiaque ne devient anormale que lorsqu'elle n'est plus régulière ou est responsable d'une gêne ou de symptômes.

Sommaire

[masquer]
******************
PACE MAKER video:
 
 
****************
 

Troubles du rythme - Généralités

Pr. Philippe Mabo

Département de cardiologie et maladies vasculaires
CHU de Rennes, 2 rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes Cedex
 

mis à jour le 10 septembre 1998
Introduction
1 Définitions
2 Physiopathologie
2.1 Hyperautomatismes ou automatismes anormaux
2.2 Les réentrées
2.3 Activité déclenchée
2.4 Fibrillation
2.5 Influence du système nerveux autonome
3 Principes diagnostiques d'un trouble du rythme
3.1 Signes fonctionnels
3.2 Diagnostic ECG
4 Les moyens thérapeutiques
4.1 Les médicaments anti-arythmiques
4.2 Electrothérapie

 

*************

Image

TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRE (Sémiologie ECG)


Docteur Florent BRIAND
Professeur Jean-Pierre BASSAND

Révision 02/2002
MENU
TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (TV)
RYTHME IDIOVENTRICULAIRE ACCELERE (RIVA)
FIBRILLATION VENTRICULAIRE
FLUTTER VENTRICULAIRE
TORSADE DE POINTE

Documentation multimédia
Différents aspects des QRS rencontrés dans les tachycardies ventriculaires .
Exemple de torsade de point chez un patient avec hypokaliémie profonde..
Exemple de torsade de pointe chez un patient avec prolongation congénitale de l'intervalle QT.
Rythme idioventriculaire accéléré.
Même patient. Quelques minutes plus tard,
Même malade. Réduction spontanée en rythme sinusal.
Exemple de flutter ventriculaire avec rythme ventriculaire au voisinage de 270.
Exemple de fibrillation ventriculaire survenue spontanément au cours d'enregistrement Holter.
Aspect en crise de la Tachycardie ventriculaire à type de retard droit, axe gauche
Aspect en crise.
Exemple de tachycardie ventriculaire avec deux aspects morphologiques différents .
Exemple de tachycardie ventriculaire.
Dissociation de l'activité auriculaire par rapport à l'activité ventriculaire.
L'activité auriculaire est maintenant au voisinage de 280/minute.

***********************

ECG et TR Posté le Dimanche 15 Février 2009 à 18h48

Image

 

ECG facile : les troubles du rythme cardiaque

dimanche 13 novembre 2005, par Dr Michel NAHON


Troubles du rythme cardiaque

Mots-Clés

 

Voies de conduction, intervalles PR, PQ, qRs, QT, rythme sinusal normal, bradycardie, tachycardie, arythmie, bradyarythmie, tachyarythmie, extrasystoles, bradycardie sinusale, bloc sino atrial ou sino auriculaire, bloc auriculoventriculaire, bradycardie jontionnelle, bradyarythmie sinusale, extrasystoles auriculaires, extrasystoles jonctionnelles, extrasystoles ventriculaires, tachycardies supra ventriculaires, fibrillation auriculaire, flutter auriculaire, tachycardie jonctionnelle paroxistique (Bouveret), tachysystolie atriale ou auriculaire, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointe, les principes du traitement des troubles du rythme.

 

Si vous avez des suggestions pour améliorer ce didacticiel, contactez l'auteur en cliquant sur ce lien

 

- L'animation en plein écran

Pour en savoir plus...

-  Cliquez ici pour visualiser tous les articles sur "Cardiologie"
-  Cliquez ici pour visualiser tous les articles sur "Techniques"

 
Afficher les 3 commentaires. Dernier par Celine le 06-05-2011 à 16h24 - Permalien - Partager
POUMON / SYSTEME RESPIRATOIRE Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 13:41:09
POUMON SYSTEME RESPIRATOIRE Posté le Mardi 17 Mars 2009 à 07h40
POUMONS /SYSTEME RESPIRATOIRE :

RESPIRES 1 BON COUP ET CLIC :

Image

 

Tres interessant clic sur le lien et

DIVERS PNEUMO AVEC VIDEOS +++ A L'APPUI

 

 

 

http://www.splf.org/s/spip.php?article1218

 

 ***********************

 divers module respi :

http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours-en-vrac/cours-en-vrac-module-pneumologie.html

 

**********************

 

MALADIES PULMONAIRES

  1. APPROCHE DU PATIENT EN PNEUMOLOGIE
    • Toux
    • Dyspnée
    • Douleur thoracique
    • Wheezing
    • Stridor
    • Hémoptysie
    • Cyanose
    • Hippocratisme digital
  2. EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE
  3. EXAMENS SPECIALISES
    • Imagerie thoracique
    • Thoracentèse
    • Biopsie pleurale percutanée à l'aiguille
    • Thoracoscopie
    • Drainage pleural
    • Bronchoscopie
    • Aspiration transthoracique percutanée à l'aiguille
    • Médiastinoscopie
    • Médiastinotomie
    • Thoracotomie
    • Aspiration trachéale
    • Rétablissement de la perméabilité des voies aériennes
    • Drainage postural
    • Rééducation pulmonaire
    • Respiration à lèvres pincées
  4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
  5. SYNDROME DE DETRESSE RESPIRATOIRE
  6. MALADIES OBSTRUCTIVES CHRONIQUES DES VOIES AERIENNES
    • Asthme
    • Bronchopneumopathie chronique obstructive
    • Bulles géantes
  7. BRONCHITE AIGUE
  8. BRONCHECTASIES
  9. ATELECTASIE
  10. EMBOLIE PULMONAIRE
  11. PNEUMONIE
    • Pneumonie pneumococcique
    • Pneumonie staphylococcique
    • Pneumonie streptococcique
    • Pneumonies à bacilles gram négatifs
    • Pneumonie à Haemophilus influenzae
    • Pneumonie de la maladie du légionnaire
    • Pneumonie à mycoplasme
    • Pneumonie à Chlamydia
    • Psittacose
    • Pneumonie virale
    • Pneumopathie à Pneumocystis carinii
    • Pneumopathies mycosiques
    • Pneumonie chez le sujet immunodéprimé
    • Pneumonies post-opératoire et post-traumatique
    • Pneumonie par inhalation
  12. ABCES DU POUMON
  13. PNEUMOPATHIES PROFESSIONNELLES
    • Maladies dues aux poussières anorganiques
      • Silicose
      • Pneumoconiose des travailleurs du charbon (anthracose)
      • Asbestose et autres lésions liées à l'amiante
      • Bérylliose
    • Maladies dues aux poussières organiques
      • Asthme professionnel
      • Byssinose
    • Maladies dues aux gaz et à d'autres produits chimiques irritants
    • Syndrome de l'édifice malade
  14. MALADIES PULMONAIRES PAR HYPERSENSIBILITE
    • Pneumopathie d'hypersensibilité
    • Pneumonies à éosinophiles
    • Aspergillose bronchopulmonaire allergique
  15. SYNDROME DE GOODPASTURE
  16. PATHOLOGIES PULMONAIRES INTERSTITIELLES IDIOPATHIQUES
    • Fibrose pulmonaire idiopathique
    • Pneumonie interstitielle desquamative
    • Pneumopathie interstitielle aiguë
    • Pneumopathie interstitielle associée à une bronchiolite respiratoire
    • Bronchiolite oblitérante idiopathique avec pneumopathie organisée (BOOP)
    • Pneumopathie interstitielle lymphocytaire
    • Granulomatose à cellules de Langerhans
      • Granulome éosinophile
    • Hémosidérose pulmonaire idiopathique
  17. PROTEINOSE ALVEOLAIRE PULMONAIRE
  18. MALADIES DE LA PLEVRE
  19. TUMEURS DU POUMON
    • Carcinome bronchique


 

**************

MUCOVISCIDOSE (video):

http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=298&IdBloc=Tout

******************

ARTICLES A SUIVRE :

Masque laryngé

intubation tracheale

cricothyroidotomie

tracheotomie

pose ktt arteriel

prelevement arteriel

trauma thoracique / drain thoracique

drainage pleural

la VNI ventilation non invasive

intoxication cyanhydrique

gazometrie

LE MASQUE LARYNGé :

video masque laryngé insertion Posté le Mardi 17 Février 2009 à 21h30

Image

 

 

*************

L'INTUBATION TRACHEALE :

video intubation tracheale Posté le Mardi 17 Février 2009 à 21h25

Image

 

SUPERBE ARTICLE !!

1 peu dommage la musique sur la video de l'intubation a l'aide du fibroscope

et dommage en italien

comprend 1 peu l'italien mais ferais traduire par 1 de mes reanimateur italien , cà aide

 

Intubation trachéale


Dr Ph. Rault - Adrénaline112.org
Mis en ligne en avril 1999
Mises à jour
- décembre 1999
- février 2000
- avril 2001
- juin 2001
Complété en
- septembre 2002 (schémas)
- août 2005
- mars 2007 (lien vidéo)
- mars 2008 (Cormack)
- juin 2008 (fibroscope de Bonfils)


Rappels anatomiques

Larynx : coupe sagitale 

Larynx, coupe antéro-postérieure

 

Laryngoscopie directe


1 - Intubation trachéale "classique"
Le matériel

Le plateau d'intubation

Laryngoscope (manche et 2 lames courbes)
Sonde d'intubation et seringue de gonflage du ballonet
Valve de Digby
Spray xylocaïne®, spray Ventoline®
Protège dents
Pince de Magill
Mandrin souple
Canules de Guédel

Laryngoscope vérifié, sonde d'intubation dont on aura testé le ballonet, matériel d'aspiration prêt, voie veineuse fiable. Importance de la pré-oxygénation +++

Drogues
Atropine en cas de réaction vagale, succinylcholine (célocurine®), étomidate (hypnomidate®), thiopental (Nesdonal®), propofol (Diprivan©). L'adjonction d'un curare n'est plus systématique.

Matériel de surveillance
Scope, pression artérielle, oxymétrie de pouls constituent la surveillance minimum.

Intubation oro-trachéale
L'exposition de la glotte est réalisée en effectuant une traction en haut et en avant selon la direction du manche du laryngoscope. Nous disposons maintenant de lames de laryngoscopes en matériel synthétique (usage unique) moins traumatisant que les lames en acier. L'exposition est parfois plus difficile du fait d'une rigidité plus faible de la lame.
Une exposition correcte est la condition sine qua non d'une intubation trachéale réussie.
L'exposition est facilitée si le patient bénéficie d'une narcose et d'un relachement musculaire adéquat.
La technique, l'habitude facilitent l'intubation trachéale.


Le laryngoscope est tenu dans la main gauche. La main droite introduit la sonde dans la trachée (ici sonde préformée).

Vue endoscopique de la glotte avant intubation. La sonde est glissée entre les cordes vocales


Vidéo d'une intubation trachéale +++
Tout ce qu'il faut faire, regardez...



Si l'on utilise la pince de Magill, ne pas prendre la sonde par le ballonet (risque de le percer) ou alors protéger la sonde par un morceau de sparadrap.
Introduction de la sonde sous contrôle de la vue, gonflement du ballonet (manomètre) et vérification de l'auscultation dans les deux champs pulmonaires puis vérification de la SpO2 et de la capnométrie.

Il se peut cependant que la visualisation de la glotte soit difficile :
on cote alors cette difficulté avec le score de Cormack


L'intubation naso trachéale
Se fait selon les même principes. Le risque est de blesser un cornet et de provoquer ainsi une hémorragie qui pourra gêner la suite du geste. Un autre risque est le trajet sous muqueux. L'avantage de cette technique est d'obtenir une sonde très bien fixée. Cette voie est contre indiquée en cas de fracture de la base du crâne.
Se souvenir que chez l'adulte, le plan des fosses nasales est perpendiculaire au plan du visage.

 

Fosses nasales, vu latérale


3 - Intubation et fibroscopie
Le fibroscope de Bonfils (vidéo Flash)


3 - Intubation en urgence
L'urgence associe la difficulté due à la méconnaissance des critères d'intubation difficile (test de Mallampati, mobilité du rachis cervical) et la difficulté liée à l'urgence (estomac plein, hémorragie, traumatisme facial et/ou laryngé).
Importance de la pré-oxygénation +++
Crash induction
Associe l'utilisation d'un curare d'action rapide Célocurine® (suxaméthonium) à la dose de 1 mg/kg, d'un narcotique d'action rapide Nesdonal® (thiopental sodique) à la dose de 3 à 5 mg/kg ou l'étomidate (Hypnomidate®) à la dose de 0,2 à 0,4 mg/kg en IVL.
Par ailleurs un aide effectue la
Manoeuvre de Sellick: pression du cartilage cricoïde ce qui est destinée à empêcher le reflux gastrique. Ne pas relâcher la pression avant d'être certain de la position intra-trachéale de la sonde (auscultation des 2 champs pulmonaires, CO2 expiré).
Il est également souhaitable de vider au maximum l'estomac en posant une sonde gastrique. Elle sera retirée avant l'intubation trachéale (pour certains).


4 - Intubation difficile, intubation impossible
Voir article sur ce site
Lire également

Bibliographie
Conférence de consensus de la SFAR traitant de
la curarisation en anesthésie.

Le Fil Du BAllonnet De lA SONDE D'INTUBATION EST SECTIONNé ACCIDENTELLEMENT !!!!

BON REFLEXE :

( Vraiment pas bete .....)

 

Image

Le fil du Ballonnet est coupé.

Le réanimateur a fini de poser un KT Central sous-clavier droit et il s'apprête à enlever le champs stérile fenêtré autocollant en coupant le champs depuis la fenêtre vers la périphérie afin de libérer le KT déjà relié à une perfusion, lorsqu'il s'aperçoit qu'il a coupé le fil du ballonnet de la sonde d'intubation du patient! Le fil du ballonnet se trouvait à droite au niveau du cou et le champs fenêtré le cachait.
Une fois le fil du ballonnet coupé, une fuite est apparue. Elle était facilement reconnaissable par le bruit de gargarisation que l'air produit en jouant avec les sécrétions pharyngiennes. Le respirateur n'a pas tardé à sonner l'alarme.
Lui ayant servi le matériel pour la pose du KT j'ai eu le réflexe de prendre une seringue de 20cc et une aiguille à intramusculaire que j'ai introduite dans la section du fil venant de la sonde d'intubation, et j'ai injecté de l'air jusqu'à la disparition des bruits de fuite. J'ai donc réussi à regonfler le ballonnet... temporairement, pendant que le réanimateur amenait le chariot d'urgence pour réintuber le patient.
Il en profite pour demander à l'interne s'il veut intuber. Il lui conseille de prendre un guide long en silicone qu'il introduit dans la trachée à travers la sonde d'intubation à remplacer. Moi je relâche la pression sur le piston de la seringue. L'interne enlève la sonde par glissement sur le guide vers le haut et la remplace par une nouvelle sonde en faisant glisser celle-ci sur le guide vers la trachée.
Le patient est réintubé. On gonfle le ballonnet.

0 commentaire - Permalien - Modifier l'article et ses options de publication Effacer définitivement
Commentaires
Aucun commentaire pour cet article
Nom :
Site web :
Commentaire :


 

 Image  



 

 

 

***************

CRICOTHYROIDOTOMIE :Cricothyroïdotomie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

(Redirigé depuis Cricotomie)

La cricothyroïdotomie est une technique chirurgicale utilisée en sauvetage, donnant un accés rapide à la trachée et permettant ainsi d'assurer une ventilation efficace. C'est une technique alternative à la laryngoscopie directe dans le contexte de l'intubation difficile ou impossible en urgence.

Elle diffère de la technique de la trachéotomie par la voie d'abord : c'est la membrane cricothyroïdienne qui est incisée, et non un anneau trachéal. Le repère anatomique permettant de repérer cette membrane est la première dépression juste sous la pomme d'Adam.

Il existe deux techniques :

  • la technique chirurgicale proprement dite
  • la technique de Seldinger qui consiste à ponctionner la membrane, puis à insérer un guide dans la trachée qui va permettre la descente d'une sonde sans ballonnet.
La localisation d'abord est la membrane cricothyroïdienne (middle cricothyroide ligament), entre les cartilages thyroïde et cricoïde.
La localisation d'abord est la membrane cricothyroïdienne (middle cricothyroide ligament), entre les cartilages thyroïde et cricoïde.

Liens externes [modifier]

(en)

****************

LA TRACHEOTOMIE (et autres air free, minitrack, autres)

LA TRACHEOTOMIE:

 

 

AUTRE : 1 technique geste d'urgence devant detresse respiratoire

en allemand oui , mais les images parlent d'elles meme , donc pas de souci pour comprendre

MAIS DEMANDERAIS A MES REANIMATEURS CE QU'ILS EN PENSENT , en effet depuis 25 ans n'en ai jamais entendu parler

EGALEMENT IL EST CLAIR QUE L'ABSENCE DE BALLONNET NE PROTEGE PAS LES POUMONS D'EVENTUELLES INHALATIONS GASTRIQUES

A SUIVRE DONC , A VENIR COMMENTAIRES APRES VISUALISATION ET DISCUSSION AVEC LES REANIMATEURS AVEC QUI JE TRAVAILLE......

 

*********************

POSE KTT ARTERIEL :

P.A.S :

 

autre video clic sur le lien : http://www.endolung.com/sources/information/video16_1.html

 

********************

PRELEVEMENT ARTERIEL (direct) :

PRELEVEMENT ARTERIEL SIMPLE :

http://www.endolung.com/sources/information/video16_10.html  clic pour visualiser la video

Avant tous prelevmt arteriel direct tjrs proceder a la manoeuvre d'allen

(voir video qui suit idem clic sur le lien )

http://www.endolung.com/sources/information/video16_15.html

 

74

 

****************

Les  Traumas THORACIQUES (inclus le DRAIN THORACIQUE)

LES TRAUMAS THORACIQUES : Posté le Lundi 2 Mars 2009 à 13h56

Image

 

C'EST SI BON DE RESPIRER !!!

Prise en charge des traumas thoraciques : attitudes pratiques
 

par F. Pons* et B. Tremblay**

* Service de chirurgie viscérale et thoracique, hôpital d'Instruction des Armées, Percy, Clamart, France.
** Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Avicenne, Bobigny, France.

Les traumatismes thoraciques sont un problème redouté en particulier lorsque les moyens d'agnostiques et le plateau technique sont limités. L'évolution immédiate ou différée de ces traumatismes peut mettre en jeu la fonction circulatoire et respiratoire et peut évoluer rapidement vers une issue fatale. Pourtant des moyens thérapeutiques simples, au premier plan desquels l'utilisation judicieuse du drainage thoracique, permettent de traiter efficacement 80 % de ces traumatismes.

I. Mécanismes et conséquences (figure n° 1)

1. Mécanismes

Parmi les traumatismes thoraciques, il faut distinguer 2 mécanismes :

  • Les traumatismes ouverts ou plaies du thorax

Ils sont provoqués par des armes blanches, des projectiles divers (balles, éclats), parfois des cornes d'animaux (et il faut souligner le caractère particulièrement septique de ces plaies). Lors d'une plaie thoracique, il y a ouverture de la cavité pleurale et si l'orifice est volumineux, cette cavité peut communiquer directement avec le milieu extérieur, on parle alors de plaie thoracique soufflante. Souvent, lorsque l'orifice est petit, les plans musculaires assurent une étanchéité au niveau de la plaie.

  • Les traumatismes fermés

Ils sont la conséquence de mécanismes de contusion, d'écrasement ou de chutes (accidents de la circulation ou d'abattage d'arbre, rixes, lynchages). La paroi du thorax est atteinte ainsi que son contenu mais il n'y a pas de communication avec le milieu extérieur.

2. Conséquences

Quel que soit le mécanisme, les lésions peuvent intéresser la paroi du thorax (côtes, sternum, rachis, vaisseaux intercostaux), les poumons et l'arbre trachéo-bronchique, le médiastin (coeur et gros vaisseaux, oesophage).

Les conséquences sont doubles : l'hémorragie et le risque respiratoire.

  • L'hémorragie

Elle se fait le plus souvent dans la cavité pleurale réalisant alors un hémothorax qui peut provoquer un choc hémorragique et une compression du poumon ou du médiastin, s'il est de grande abondance.

  • Le risque respiratoire ou risque d'asphyxie

Il peut être en rapport avec :

- un pneumothorax, présence d'air dans la plèvre provenant d'une plaie du poumon ou d'une bronche ou d'une plaie ouverte du thorax. Cet épanchement gazeux peut entraîner un pneumothorax compressif ;

- une obstruction des bronches ou de la trachée, par rupture directe, par inondation de sang ou par encombrement secondaire chez un blessé algique qui ne tousse plus ;

- des lésions du parenchyme pulmonaire par plaie directe ou par contusion pulmonaire qui altèrent les échanges gazeux. Les contusions pulmonaires s'observent surtout dans les traumatismes fermés graves mais peuvent aussi accompagner les plaies par balle à grande vitesse ou avec explosion réalisant des lésions de " cavitation " ou de " blast* " ;

- une perte de stabilité de la paroi thoracique ou un volet thoracique* qui, en se mobilisant à contretemps, réalise une respiration paradoxale*.

Il. Prise en charge des traumatismes du thorax

1.Les trois armes de la prise en charge

  • Le drainage thoracique ou pleural

Il a pour but d'évacuer un épanchement (hémothorax ou pneumothorax), de supprimer ou éviter la compression pulmonaire et/ou médiastinale provoquée par cet épanchement et de recréer le vide pleural nécessaire pour maintenir le poumon en contact avec la paroi et permettre sa réexpansion.

  • La réanimation

Les gestes de base sont toujours: compenser une hémorragie par le remplissage vasculaire et la transfusion, assurer la liberté des voies aériennes, assister la ventilation si l'on dispose d'oxygène et de possibilités d'intubation (tableau critères d'intubation trachéale) et de ventilation prolongée, ce qui implique un plateau technique assez développé.

  • La chirurgie

Elle a pour but, par thoracotomie, d'arrêter une hémorragie et de réparer des lésions importantes pariétales ou trachéo-bronchiques; elle ne demande pas de matériel spécifique par rapport à la chirurgie viscérale mais elle nécessite parfois une ventilation prolongée du blessé dans les suites opératoires.

La prise en charge d'un traumatisé du thorax peut donc être difficile pour un médecin ou un infirmier isolé ne disposant généralement pas de possibilité de ventilation prolongée et de peu de possibilités chirurgicales ; dans ces conditions d'exercice, la seule arme dont on dispose toujours est le drainage thoracique et il est donc impératif de pouvoir le mettre en oeuvre de manière optimale.

Nous envisagerons donc successivement les modalités du drainage thoracique, les indications thérapeutiques dans les plaies du thorax, les indications thérapeutiques dans les traumatismes fermés.

2. Drainage thoracique ou pleural

La mise en place d'un drain thoracique est précédée chaque fois que possible d'une radio afin de confirmer et de préciser le siège de l'épanchement.

Où mettre le drain ?

Deux sites sont classiques (figure n° 2)

- La voie antérieure au niveau du 2e espace intercostal sur la ligne mamelonnaire verticale. C'est la technique la plus simple chez un blessé allongé par terre ou chez un polytraumatisé dont on ne peut relever le bras mais la mise en place peut être gênée par le volume du muscle grand pectoral.

- La voie axillaire au niveau des 4e ou 5e espaces intercostaux sur la ligne axillaire moyenne entre le bord postérieur du grand pectoral et le bord antérieur du grand dorsal.

L'introduction est généralement plus facile car le gril costal est directement sous la peau.

Le choix entre les deux n'a pas une très grande importance. Elle est fonction des habitudes et des circonstances ; si l'on ne dispose pas de possibilités d'aspiration, il faut préférer le siège axillaire car le drainage se fait plus facilement par simple gravité.

Mais deux principes sont à respecter : jamais au-dessous de la ligne mamelonnaire horizontale (risque de traverser le diaphragme et de blesser foie ou rate) ; ne pas utiliser un orifice de plaie (risque de reprise hémorragique et risque d'infection).

Quel matériel utiliser ?

Un drain trocart de Joly (figure n° 3) ou un trocart de Monod (figure n° 4), plus sûr, de bon calibre: 24 ou 28 CH (Charrière*). En fait, on utilise les tuyaux dont on dispose, éventuellement une sonde urinaire ou un simple tuyau sur lequel on crée des orifices supplémentaires, en choisissant toujours un gros calibre pour éviter qu'il ne soit bouché par les caillots.

Comment mettre un drain ?

- Faire une anesthésie locale et une ponction préalable avec une longue aiguille pour confirmer l'épanchement liquidien ou gazeux. Si l'on ne trouve pas d'épanchement en ponctionnant, il faut essayer à un autre endroit. Cette ponction préalable doit être systématique et à plus forte raison si l'on n'a pas pu faire de radiographie pulmonaire.

- Faire une incision toujours large (2 à 3 cm), vraie " minithoracotomie " qui doit permettre l'introduction d'un doigt dans la plèvre. C'est le meilleur moyen pour éviter une blessure du poumon.

- " Disciser* " les muscles avec une pince si possible (type Christophe, Kelly ... ).

- " Racler " le bord supérieur de la côte inférieure (pour éviter le pédicule intercostal qui suit le bord inférieur de la côte).

- Diriger le drain vers le haut et en arrière (pneumothorax), vers le bas et en arrière (hémothorax).

- Fixer solidement le drain à la peau et laisser un fil en attente par un point en U.

Appareillage et maintenance du drainage

Les difficultés commencent lorsque le drain a été mis en place: comment l'équiper et comment le surveiller ? Un système de drainage pleural doit être :

- aseptique : manipuler avec précautions, faire un pansement autour du drain, ne pas repousser un drain dans le thorax, ne pas réutiliser un orifice ancien ;

- perméable : un drain non fonctionnel car bouché est inutile (voire dangereux en cas d'épanchement compressif). Il faut " traire " le drain plusieurs fois par jour à la main ou à la pince pour fragmenter d'éventuels caillots ; cette traite peut être confiée après éducation au blessé ou à la famille accompagnante ;

- irréversible : c'est-à-dire que les liquides et l'air ne doivent jamais pouvoir retourner vers le patient : pour cela il faut deux choses : un récipient pour recueillir le liquide et un système dit antiretour qui interdit le passage de l'air ou du liquide vers le patient.

Plusieurs systèmes antiretour sont possibles. Le plus simple est réalisé par une poche à urine comme récipient et une valve unidirectionnelle de Heimlich entre le blessé et la poche. En l'absence de valve de Heimlich, un doigt de gant fendu et noué sur le drain peut en tenir lieu mais reste cependant d'efficacité moyenne (la poche à urine doit être percée pour permettre l'évacuation de l'air). Autrement, un système avec un bocal et de l'eau (figure n° 5) fait à la fois office de récipient et de dispositif antiretour. Le tuyau venant du drain (patient) est plongé dans l'eau de 2 cm ce qui interdit à l'air de revenir, un tube court ne plongeant pas dans le liquide où un orifice fait communiquer le bocal avec l'atmosphère. Ainsi toute ré-entrée d'air est impossible lors des mouvements inspiratoires mais une remontée liquidienne est toujours possible lors de mouvements très amples et, il faut, pour l'éviter, que le bocal soit au moins à 40 cm au-dessous du thorax du patient. Il est donc important que ces patients ne soient pas allongés par terre ; au fur et à mesure que le niveau du liquide monte, l'aspiration devient moins efficace et il faut changer le bocal ou remonter le tuyau dans le liquide ; des dispositifs plus efficaces (mais plus compliqués) avec deux, voire trois bocaux peuvent aussi être utilisés.

- Aspiratif : l'idéal est de raccorder le (ou les bocaux) à une aspiration, ce qui facilite la vidange pleurale et la ré-expansion pulmonaire ; mais ceci est souvent impossible dans des structures limitées car on dispose rarement de source de vide et l'on peut avoir recours à d'autres solutions : siphonnage simple où l'évacuation du liquide se fait par simple gravité et qui peut être efficace si le drainage est parfaitement surveillé ; traite régulière de la valve de Heimlich par le blessé lui-même ou par son entourage après éducation ; aspiration discontinue plusieurs fois par jour en fonction des disponibilités du matériel et des infirmiers, en utilisant une aspiration à pied type Pedavid ou un petit aspirateur électrique.

- Un dispositif de retransfusion. Il faut citer l'intérêt de l'autotransfusion (figure n° 6) dans une structure où les disponibilités en produits sanguins sont limitées. Le sang recueilli dans une poche à urine pourra être immédiatement retransfusé au patient après filtrage en utilisant une tubulure de transfusion.

Il faut souligner que lorsque l'on appareille un drain thoracique, un des principaux problèmes est celui des raccords. Si l'on ne dispose pas de raccords du commerce, il est généralement facile d'en fabriquer avec des bouts de tuyaux et de caoutchouc. Il est donc indispensable que tout médecin ou infirmier isolé ait prévu, avant de recevoir en urgence un traumatisé du thorax, et en fonction du matériel dont il dispose, les différents raccords nécessaires depuis le patient jusqu'au dispositif de recueil ou de retransfusion. Un système complet et cohérent doit ainsi être prêt et stérilisé. Il faut vérifier régulièrement le montage : drains, tuyaux, raccords. Tous les raccords doivent être apparents et non dissimulés par des pansements pour éviter qu'ils ne se désadaptent sans que l'on s'en aperçoive.

Surveillance du drainage

La surveillance clinique est pluriquotidienne auscultation du patient, palpation à la recherche d'un emphysème sous-cutané, inspection des tuyaux et raccords, examen de la poche ou du bocal : aspect et quantité du liquide, existence d'un bullage.

- La radiographie pulmonaire, idéalement, est quotidienne et sera refaite après toute modification du drainage. En pratique, après mise en place du drain, une radiographie pulmonaire au lit est rarement possible et la position des drains ne peut être contrôlée. Par la suite, il est également difficile d'apprécier leur efficacité réelle et, devant un drain qui bulle ou ne produit plus, le médecin est souvent réduit à des interrogations sans réponse.

- L'ablation du drain sera envisagée entre le 3e et le 5 e jour en fonction de l'absence du bullage, d'une production liquidienne inférieure à 150 cc/24 h et d'un éventuel contrôle radiographique confirmant l'absence d'épanchement résiduel.

- Complications. Les drainages incomplètement surveillés peuvent être insuffisants avec un risque immédiat de surinfection et de pyothorax et, à distance, un risque de séquelles (organisation d'une poche pleurale, pyopneumothorax chronique).

III. Conduite à tenir devant une plaie du thorax

1. Examen et bilan initial

À l'arrivée, sera pratiqué un examen rapide du blessé et un premier bilan :

- Aspect général, état hémodynamique, pouls, TA.

- Examen du ou des orifices (toujours retourner avec précaution le blessé pour rechercher un orifice postérieur) afin d'essayer de préciser le trajet : Y a-t-il passage à travers le médiastin ? Y a-t-il lésion d'un ou des deux hémithorax ? Y a-t-il pénétration abdominale ?

- Auscultation et percussion des deux hémithorax à la recherche de signes d'épanchement gazeux ou liquidien, auscultation des bruits du coeur qui peuvent être plus ou moins déplacés.

- Palpation de l'abdomen à la recherche de signes évoquant une lésion abdominale associée.

À l'issue de ce bilan, plusieurs tableaux peuvent être individualisés et la conduite à tenir en découle (figure n° 7).

2.Tableau de détresse circulatoire chirurgical d'emblée

- Deux indications chirurgicales de sauvetage.

  • Tableau de détresse circulatoire majeure par hémothorax massif qui nécessite une thoracotomie d'extrême urgence du côté de la plaie.
  • Tableau de tamponnade avec une plaie dans l'aire cardiaque. Le tableau associe jugulaires turgescentes, position allongée insupportable, baisse de la TA, assourdissement des bruits du coeur avec une plaie dans l'aire cardiaque limitée en haut par les clavicules, en dehors, par les lignes mamelonnaires et en bas par l'auvent costal qui impose une sternotomie ou une thoracotomie d'hémostase en urgence.

- Dans une structure peu équipée, l'indication chirurgicale ne doit pas être récusée de principe.

Un hémothorax massif peut être dû à une plaie minime d'une artère intercostale qu'un simple point en X suffira à traiter ; de même, une plaie du coeur par arme blanche qui a pu arriver jusqu au chirurgien est souvent de petite taille et de traitement facile. Une thoracotomie d'extrême urgence peut donc sauver le patient si les lésions sont limitées et rapidement traitées.

Les indications de ces thoracotomies de sauvetage doivent aussi être pesées en tenant compte des possibilités techniques locales mais aussi du contexte social, politique ou culturel et après avoir prévenu l'entourage (un décès sur table peut être interprété soit comme un échec que l'on pourra reprocher au chirurgien, soit inversement comme la preuve qu'il a fait tout ce qu'il pouvait devant une telle situation).

- Technique anesthésique et chirurgicale.

L'induction anesthésique ne se fera si possible qu'après drainage thoracique.

L'abord de ces blessés ne peut se faire qu'en décubitus dorsal (l'état hémodynamique ne permet pas de tolérer un décubitus latéral), en mettant un coussin sous l'épaule pour pouvoir latéraliser un peu le patient.

La voie sera une thoracotomie antérolatérale du côté de la plaie (incision sous le bord inférieur du grand pectoral) ou une sternotomie médiane verticale si une plaie du coeur est suspectée et si l'on dispose du matériel nécessaire.

3. Tableau de détresse respiratoire non chirurgical d'emblée

Il faut s'assurer de la liberté des voies aériennes.

- Thorax soufflant évident : il faut en urgence obturer la plaie avec un gros pansement humide pour arrêter le cercle vicieux de la compression et il est impératif de mettre un drain pour éviter d'enfermer un épanchement compressif. Le drain peut être mis selon les modalités décrites précédemment ou si l'orifice de la plaie est très important, le drain peut être provisoirement introduit dans cet orifice sous contrôle visuel. En règle générale, il faut toujours éviter d'utiliser l'orifice de la plaie.

- Pneumothorax ou hémothorax mal supporté : il faut ponctionner en urgence pour exsuffler puis mettre un drain qui le plus souvent améliorera rapidement l'état respiratoire. 

4. Blessé ne présentant pas de détresse vitale

Le cas, heureusement le plus fréquent, est celui d'un blessé du thorax stable ou rapidement stabilisé après une courte réanimation sur le plan circulatoire et respiratoire. Il peut bénéficier d'un bilan un peu plus important, en particulier une radiographie pulmonaire recherchant les signes d'un épanchement et un éventuel projectile. Un abdomen sans préparation sera également réalisé. En fonction du plateau technique dont on dispose, on peut également pratiquer une échographie abdominale pour éliminer un hémopéritoine, voire un examen tomodensitométrique.

Tout épanchement justifie la mise en place d'un drain thoracique. La conduite thérapeutique ultérieure et les indications chirurgicales seront guidées par la surveillance de ce drainage.

Les indications chirurgicales liées au type de lésions

- Les gros délabrements pariétaux. Le geste chirurgical a pour but de parer et de

nettoyer la plaie, de vider la cavité pleurale et d'assurer l'étanchéité de la paroi thoracique, ce qui est souvent assez facile en utilisant les masses musculaires de la paroi thoracique ; en l'absence de possibilités chirurgicales, il faut, sous couvert du drainage, nettoyer largement, rapprocher autant e possible avec de gros points et évacuer leu blessé vers une structure chirurgicale.

- Les plaies thoraco-abdominales. Si un orifice est abdominal, la pénétration est évidente et la laparotomie oit être systématique. Si le ou les orifices ne sont que thoraciques, au moindre doute de l'existence d'une plaie abdominale (signes péritonéaux à la palpation, reconstitution du trajet, ASP ou échographie), il est indispensable de réaliser une laparotomie de principe.

La laparotomie permet de confirmer le diagnostic de plaie pénétrante, de traiter une lésion abdominale associée et de réparer la lésion diaphragmatique ; le geste thoracique sera au minimum un drainage, peut-être une exploration à travers la brèche diaphragmatique ou plus rarement une thoracotomie associée.

Les indications chirurgicales induites par la surveillance du drainage

L'indication d'une thoracotomie précoce sera en fonction des données du drainage et des possibilités techniques.

- Données du drainage. Importance et persistance du saignement ramené par le drainage. Les chiffres classiquement admis sont de plus de 1,5 I à l'arrivée ou de plus de 300 cc/h.

Hémothorax persistant, incomplètement drainé malgré des modifications de drainage entraînant un risque de séquelle.

- Équipement de la structure. Le pourcentage de ces thoracotomies pour plaies du thorax est en fait très variable allant de 20 à 80 % ; en effet, les indications dépendent beaucoup du contexte.

Dans une structure très bien équipée permettant une surveillance précise de l'efficacité du drainage, les indications sont assez rares.

Dans une structure peu équipée avec peu de possibilité de surveillance et de réanimation mais disposant d'un chirurgien, les indications d'une thoracotomie pour hémothorax peuvent être plus larges. Cela a l'avantage de limiter la réanimation et les besoins de rem plissage d'un hémothorax qui continue à saigner, de pouvoir faire d'emblée un bilan et un traitement précis des lésions avec une hémostase et une pneumostase soigneuse, d'avoir la certitude d'une bonne position des drains et par la suite de simplifier grandement la survaillance postopératoire dont nous avons vu les difficultés surtout en l'absence de radiographie, de limiter les complications infectieuses et les séquelles à distance dues à l'organisation d'un hémothorax mal drainé.

Entre ces deux situations, il est donc difficile de donner des critères stricts d'indication qui dépendront beaucoup des conditions d'exercice et des habitudes des chirurgiens. Il nous semble cependant qu'une plaie du thorax avec pneumothorax et hémothorax de moyenne abondance, même stable sur le plan hémodynamique, peut justifier d'une thoracotomie de " mise au propre " qui est un geste avec une faible morbidité lorsqu'il n'y a pas d'exérèse majeure).

5. Technique chirurgicale

Ces abords, en dehors de l'extrême urgence, seront faits en décubitus latéral par une thoracotomie latérale qui donne la meilleure exposition sur la cavité thoracique. Le geste doit être le plus simple possible : évacuation de l'hémothorax, hémostase et pneumostase du parenchyme pulmonaire par de simples sur ' jets ou des résections très limitées. En effet, il faut être très économe au niveau du poumon sans se laisser impressionner par son aspect délabré et contus. Le parenchyme pulmonaire a en effet de très grandes possibilités de récupération. En revanche, les exérèses réglées faites en urgence (pneumonectomies ou lobectomies) ont un mauvais pronostic et n'ont quasiment pas d'indication.

IV. Conduite à tenir devant un traumatisme fermé

1. Examen et bilan initial

Un examen clinique précis et une radiographie pulmonaire systématique chaque fois que possible seront les éléments indispensables du bilan initial de tout traumatisé ; il faut souligner dans les traumatismes fermés la relative fréquence des hémothorax en deux temps, d'où la nécessité d'examens cliniques répétés et d'une nouvelle radiographie pulmonaire systématique avant la sortie chez tout traumatisé du thorax, même si la radiographie pulmonaire initiale était normale, et une à distance (à 15 jours - un mois si possible).

La conduite thérapeutique est souvent plus difficile car il n'y a pas d'orifice pour attirer l'attention. Chez un polytraumatisé, le traumatisme thoracique est parfois méconnu derrière des contusions abdominales ou d'autres lésions des membres associées. Lors d'un traumatisme de gravité moyenne, un hémothorax peut également être méconnu et non drainé avec alors un risque important de séquelles (organisation d'une poche pleurale, surinfection). La conduite thérapeutique peut également être schématisée en fonction des principaux tableaux cliniques.

2. Tableau avec grande détresse hémorragique

Il témoigne de lésions souvent très importantes, bilatérales ou associées à un hémopéritoine ; dans ce cas, contrairement aux plaies et, en l'absence de possibilités de réanimation lourde, une thoracotomie en extrême urgence sera généralement vouée à l'échec.

3. Tableau de détresse respiratoire persistant malgré un drainage en urgence

En cas d'emphysème sous-cutané important, il faut suspecter une rupture bronchique ; une endoscopie bronchique est souhaitable pour la mettre en évidence ; si l'emphysème s'étend et en l'absence de fibroscopie, une thoracotomie du côté du traumatisme peut être décidée ; les lésions de la trachée, des bronches souches ou des bronches lobaires doivent être réparées chirurgicalement ; les lésions plus distales seront traitées par simple drainage; un emphysème sous-cutané qui ne s'étend pas et sans détresse respiratoire n'est pas l'indication d'une exploration chirurgicale et se résorbera le plus souvent spontanément dans les 3 ou 4 jours.

En cas de grande lésion pariétale (volet thoracique) (figure n° 8) le volet thoracique se mobilisant à contretemps (respiration paradoxale), se pose la question de la nécessité d'immobiliser ce volet. En fait, la détresse respiratoire accompagnant un volet est plus souvent la conséquence de la contusion du poumon sous-jacent que du volet lui-même.

Le traitement d'une contusion étendue. Ce ne peut être que l'intubation et la ventilation prolongée dont nous avons vu les limites ; cependant, en l'absence de possibilité de réanimation, la stabilisation d'un grand volet peut aider à améliorer la fonction respiratoire et à passer un cap.

Les méthodes d'immobilisation d'un volet sont :

- Immobilisation provisoire par un bandage qui maintient le volet immobile en position

d'impaction.

- La suspension du volet par traction continue :

  • Le principe est d'exercer une traction perpendiculaire au volet.
  • Le point d'application de cette traction sera le sternum à sa partie moyenne et inférieure pour les volets antérieurs et le centre du volet pour les volets latéraux. Cette méthode n'est pas applicable aux volets postérieurs. Plusieurs techniques peuvent être utilisées :

La traction sur les parties molles : des fils ou des broches de Kirchner sont passés à travers la peau au centre du volet en rasant le bord externe des côtes et reliés par des étriers à un dispositif de traction.

La traction osseuse : pour un volet latéral, la traction s'exerce sur une côte au centre du volet et le fil doit être suffisamment loin du ou des deux foyers ; elle peut être mise en place sous anesthésie locale par une incision limitée permettant d'aborder la côte et de passer autour d'elle un gros fil de Nylon ou un fil métallique (figure n° 9) ; pour un volet antérieur, la traction peut aussi se faire par un fil placé sous anesthésie locale au bord postérieur du sternum.

Le dispositif de traction doit être installé avec un système de poulies de renvoi et doit s'exercer perpendiculairement, donc au zénith pour un volet antérieur ; cette traction doit être souple et juste suffisante pour maintenir le volet (en général 5 à 7 kg au début puis rapidement diminuée à 2 à 3 kg) ; il est bien sûr impératif de surveiller ce dispositif plusieurs fois par jour en vérifiant l'état cutané et l'axe de la traction. Cette traction doit être théoriquement maintenue entre 15 et 20 jours.

La persistance ou l'apparition progressive d'une détresse respiratoire, malgré un drainage efficace et une éventuelle immobilisation d'un volet, doit faire suspecter d'importantes lésions de contusions pulmonaires ; la traduction radiologique de cette contusion est souvent différée au 2e ou au 3e jour; le seul traitement est une ventilation assistée si l'on en a la possibilité.

4. Blessé ne présentant pas de détresse vitale

C'est aussi le cas le plus habituel et la conduite thérapeutique consiste à essayer d'éviter l'encombrement des voies aériennes en prescrivant un traitement antalgique des fractures costales, en aidant le patient à tousser (clapping, kinésithérapie respiratoire).

Tout épanchement justifie la mise en place d'un drain thoracique.

Les indications de thoracotomie sont également induites par la surveillance du drainage, devant un hémothorax abondant ou persistant avec des chiffres identiques ou devant un hémothorax mal drainé risquant de se compliquer.

En pratique, les indications de thoracotomies pour un traumatisme fermé sont beaucoup moins fréquentes que dans les plaies.

V. Conclusion

Les traumatismes graves du thorax avec tableau d'hémorragie massive sont relativement rares et justifient une thoracotomie dont l'indication peut être large en cas de plaie et beaucoup plus réservée en cas de traumatisme fermé . Ce geste chirurgical doit être considéré comme un "quitte ou double", dont il faut avoir prévenu l'entourage.

La majorité des traumatismes seront efficacement traités par le drainage pleural sous réserve de placer le drain correctement et surtout de le surveiller avec efficacité. Tout

médecin ou infirmier exerçant dans des conditions limitées doit donc, en fonction du matériel dont il dispose, avoir mis au point un système cohérent de drainage et un protocole de surveillance.

Les indications de thoracotomies restent réduites à moins de 20 % des blessés mais paradoxalement des conditions limitées de surveillance et de réanimation peuvent inciter à augmenter ces indications afin d'essayer de limiter les séquelles.

Développement et Santé, n°141, juin 1999

****************

VENTILATION NON INVASIVE :

-la VNI (clic):http://www.urgence-pratique.com/2articles/medic/Ventilation.pdf

 

- (autre clic ) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ventilation_non_invasive

VENTILATION NON INVASIVE Posté le Dimanche 1 Mars 2009 à 18h33

Image

 

Ventilation Non Invasive

jeudi 11 septembre 2003, par Dr Michel NAHON, Dr Philippe GORCE


Technique d'assistance ventilatoire sans recours à l'intubation trachéale.

Deux modes sont utilisés :
- CPAP : Continuous Positive Airway Pressure
- VSAI : Ventilation Spontanée avec Aide Inspiratoire

INDICATIONS

- Oedème Pulmonaire Cardiogénique (VSAI)
- Décompensation de BPCO (VSAI)
- Insuffisance Respiratoire Aigüe Hypercapnique non épuisée (VSAI)
- Hypoventilation Alveolaire de l'Obèse (CPAP, utiliser la machine du patient)
- Asthme

CONTRE-INDICATIONS

- Absence de ventilation spontanée
- Troubles de conscience (Glasgow < 10)
- Administration d'hypnotiques ou sédatifs
- Autre défaillance viscérale associée
- Hémorragie digestive haute
- Vomissements
- Syndrome occlusif
- Instabilité hémodynamique, insuffisance cardiaque droite
- Troubles du rythme cardiaque
- Traumatisme facial, Chir. ORL ou maxillo-faciale
- Obstruction des voies aériennes supérieures
- Toux inefficace
- Non-compliance à la technique

MATERIEL

CPAP :

- Masque facial ou nasal
- Araignée
- Appareil de CPAP de Boussignac

VSAI :

- Masque facial ou nasal
- Araignée
- Ventilateur " BIRD " vérifié avec circuit testé
- Verifier les branchements des fluides (Oxygène et Air)
- Vérifier le branchement électrique

MISE EN OEUVRE - REGLAGES DU VENTILATEUR

Patient installé au SAS

CPAP :

- Sur CPAP de Boussignac
- PEEP : 4 à 10 cmH2O

VSAI :

- Mode : VSAI
- FIO2 : selon pathologie et SpO2
- PEEP : 0 à 4 cm H2O
- AI : 10 à 20 cmH2O, selon FR et VC

  • Augmenter si FR > 30/mn ou VC < 250mL
  • Diminuer si FR < 10/mn ou VC > 600mL

- Trigger : au minimum (1 L/mn)
- Ventilation de secours : OFF

SURVEILLANCE

- Surveillance horaire (sauf gazométrie)

- Monitorage de base

  • Fréquence cardiaque
  • Pression artérielle
  • SpO2
  • Scope

- Monitorage respiratoire :

  • Fréquence respiratoire
  • Volume courant expiré
  • GdS artér. (PCO2)
  • Capnométrie (EtCO2)

- Rechercher amélioration (20 mn)

- Rechercher des conséquences hémodynamiques

  • Choc : expansion volémique +/- dobutamine
  • Insuffisance cardiaque droite

CAUSES D'ECHEC - COMPLICATIONS

L'absence d'efficacité implique un changement de technique

- Non-coopération du patient
- Fuites au niveau du masque
- Distension gastrique
- Claustrophobie
- Escarre du nez

Références

Noninvasive positive pressure ventilation in acute respiratory failure : report of an international consensus. Conference in intensive care medicine, Paris, France, 13-14 April 2000. Reanimation 2001 ;10:112-25.

Pour en savoir plus...

-  Cliquez ici pour visualiser tous les articles sur "Pneumologie"

*****************

DRAIN THORACIQUE :

DRAIN THORACIQUE PNEUMOTHORAX ETC Posté le Dimanche 15 Février 2009 à 23h41

Image

 

Sommaire

[masquer]

Image de pneumothorax gauche (la plage noire située à droite sur l'image) sur un scanner thoracique. Le médiastin comprenant le coeur est au centre (en blanc). Un drain thoracique est visible (le rond noir à droite, entre les côtes).
Image de pneumothorax gauche massif sur une radiographie pulmonaire, avec déviation médiastinale et trachéale controlatérale
 
 
VIDEO NUMERO 2 : MATERIEL POSE
 
 
3Eme VERSION( dans toutes les langues )
ames sensibles s'abstenir:
 
 
 
 
 
( FIXATION SECURISEE D' DRAIN THORACIQUE !! : VOIR VIDEO
A DISCUTER AVEC REANIMATEUR .....
A SUIVRE
DEMANDERAIS AVIS REANIMATEURS..........)
 
 
ABLATION DRAIN THO :
 
 
 
 
pour visualiser les photos de l'article a venir clic sur le lien ci dessus 
 
Pneumologie - Le pneumothorax
point transparent

 

I- Définition
II- Anatomie et Physiologie
III- Formes étiologiques
1- Pneumothorax spontané primitif (idiopathique)
2- Pneumothorax spontané secondaire, associé à une pathologie pulmonaire sous jacente
3- Pneumothorax traumatique
4- Pneumothorax grave
IV- Radiographies de thorax
V- Conduite à tenir
VI- Surveillance

 

I- Définition

Un pneumothorax est défini par la présence d'air dans l'espace pleural avec pour conséquence un collapsus du poumon.
On définit le pneumothorax spontané par opposition au pneumothorax traumatique et iatrogénique.

II- Anatomie et Physiologie

La plèvre est un fin feuillet tapissant le poumon (plèvre viscérale), la paroi thoracique, le diaphragme et le médiastin (plèvre pariétale).
La cavité pleurale (cavité virtuelle) a pour principale fonction de distribuer de façon homogène les forces mécaniques à la surface du poumon. Elle transmet et répartit les pressions négatives intra thoraciques au cours de l'inspiration et s'oppose au collapsus alvéolaire et bronchiolaire.
A l'état physiologique, le liquide pleural (production de 5-20 cc/j) permet le glissement des deux feuillets pleuraux l'un sur l'autre. Il est essentiellement sécrété par la plèvre pariétale et il est en permanence résorbé par les vaisseaux lymphatiques situés entre les cellules mésothéliales de la plèvre pariétale et médiastinale.

 


Figure 1

 


 

la cage thoracique peut être comparée à un ballon de football. Peu expansive (cuir du ballon) la brusque irruption d'air provoque une rétraction du poumon (vessie)

Le pneumothorax est défini par l'entrée d'air dans l'espace pleural

  • soit au travers d'une brèche dans la plèvre viscérale,
  • soit au travers d'une brèche dans la plèvre pariétale (pneumothorax traumatique).

L'entrée d'air dans l'espace pleural via la plèvre viscérale résulte soit de la rupture d'alvéoles périphériques, de blebs, ou de bulles d'emphysème.
Plus rarement, il peut s'agir de la rupture de processus nécrosant du parenchyme pulmonaire (abcès, caverne tuberculeuse ou cancer).


Figure 2
Fragilisation de la plèvre viscérale. Les blebs sont de véritables hernies viscérales de moins de 1 cm de diamètre siégeant à la paroi de l'apex du poumon et résultent de la rupture d'alvéoles par hyperpression. Les bulles d'emphysème sont localisées à l'apex et résultent d'une destruction du parenchyme pulmonaire souvent conséquence du tabagisme.

 

III- Formes étiologiques

1- Pneumothorax spontané primitif (idiopathique)

C'est le plus fréquent des pneumothorax dans l'ordre des étiologies.
Il survient chez un patient sans anomalie pulmonaire apparente. Son incidence est d'environ 16 cas/100000 habitants (USA)

  • Associé à des lésions de type emphysème - like - (blebs, bulles d'emphysème), prédominant aux sommets, le plus souvent bilatéral.
  • Sujet jeune (35 ans en moyenne) sexe masculin (3/4)
  • Facteurs de risque: tabac (90%).
  • Atteint le plus souvent le sujet jeune longiligne (20 à 40 ans).
  • Taux de récidive (de l'ordre de 30 %).

Clinique

Signes fonctionnels

  • Douleurs brutales d'intensité variable à type de points de côté, basi-thoraciques ou de coup de poignard, angoissantes, se majorant à l'inspiration profonde et à la toux (sèche)
  • Parfois associées à une polypnée superficielle.

Ces signes rétrocèdent généralement en quelques heures.

Signes physiques

  • Augmentation de la fréquence respiratoire.
  • Diminution de la mobilité d'un hémithorax, parfois distension d'un hémithorax (pneumothorax important).
  • Tympanisme à la percussion avec hypersonorité
  • Abolition des vibrations vocales.
  •  Abolition du murmure vésiculaire.

Signes négatifs

  • Absence d'hyperthermie.

Signes de gravité

Figure 3
Signes de Détresse respiratoire : sueurs (1) cyanose (2) tirage sus sternal (5) intercostal (4) avec balancement thoracoabdominal (3) parole quasi impossible (6)

Les signes de mauvaise tolérance :

  • Signes d'insuffisance respiratoire aigue (cf. Fig. 3) avec dyspnée intense, cyanose, tachycardie, perturbation gazométrique et/ou désaturation à l'oxymètre de pouls
  • Signes de compression avec turgescence jugulaire, pouls paradoxal de Kussmaul, distension thoracique, emphysème sous cutané (cf. Fig. 5)
  • Signes de déglobulisation avec pâleur, soif, tachycardie, hypotension, pouls filant faisant rechercher un hémopneumothorax

2- Pneumothorax spontané secondaire, associé à une pathologie pulmonaire sous jacente

  • BPCO et emphysème (panlobulaire, centrolobulaire, cicatriciel).
  • Asthme.
  • Fibrose pulmonaire (pneumoconiose, histiocytose, lymphango-leio-myomatose...).
  • Cancers.
  • Infections parenchymateuses nécrosantes (pyo-pneumothorax staphylococcique, rupture de caverne tuberculeuse...).
  • Divers : endométriose pleurale, lymphangio-leio-myométose.

3- Pneumothorax traumatique

  • Plaie pénétrante par balles ou arme blanche (le plus souvent hémo-pneumothorax). Embrochage du poumon par une fracture de côte ou bien traumatisme thoracique à glotte fermée, accidents de « blast » (explosion), accident de plongée, etc…
  • Iatrogène : ponction pleurale, pose d'une voie veineuse profonde, ventilation mécanique en pression positive. Toute détresse respiratoire ou désadaptation à un appareil de ventilation mécanique doit faire évoquer en priorité un pneumothorax +++

 


Figure 4
Distension thoracique

4- Pneumothorax grave

Le pneumothorax grave complique n'importe lequel des PNO (idiopathique, spontané secondaire, traumatique..).

  • Pneumothorax suffoquant : importance de la dyspnée, cyanose, distension de l'hémithorax.
    Radiographie : décollement complet, refoulement médiastinal.
  • Pneumothorax compliquant une broncho-pneumopathie chronique sous jacente (BPCO/emphysème)
    Facteur de décompensation respiratoire aiguë même en cas de pneumothorax modéré. Parfois révélé par une simple dyspnée avec bronchospasme.
  • Hémopneumothorax : rupture lors du décollement pleural d'une bride hypervascularisée préexistante.

 


Figure 5
Pneumothorax suffocant avec emphysème sous cutané thoracique et de la face. Le pneumothorax compressif entraine un état d'asphyxie aigue nécessitant une décompression urgente à l'aiguille. Une oxygénothérapie immédiate et la pose d'une voie veineuse s'imposent.


Figure 6
Important emphysème de la face avec risque d'asphyxie aigue

 

IV- Radiographies de thorax (Cf. Fig. 7 ; 8)

  • De face en inspiration: hyperclarté périphérique, mesure de l'importance du décollement, au décollement maximal le moignon pulmonaire dense est rétracté sur le hile.
  • En cas de doute : Cliché de face en expiration.
  • Importance de la recherche d'anomalies radiologiques (bulles d'emphysème, lésion pulmonaire, sur le poumon décollé sur le poumon controlatéral).


Figure 7
Pneumothorax complet D avec hyperclarté sur la RX de Thorax : décollement du poumon de la paroi thoracique


Figure 8
Pneumothorax D complet mise en évidence d'un décollement important du poumon. Le pneumothorax est parfois partiel et siège le plus souvent au sommet


Figure 9
Pneumothorax bilatéral (cliché pédiatrique) avec risque immédiat de détresse respiratoire aigu, nécessitant un drainage immédiat

La gazométrie artérielle peut montrer une hypoxémie par effet shunt. L'ECG peut être modifié lors d'un pneumothorax gauche (déviation axiale droite)
Le scanner thoracique n'est pas nécessaire lors de la phase initiale ; il permet de rechercher de petits décollements pleuraux ou de rechercher une affection sous jacente.

 

V- Conduite à tenir

Il faut rechercher en priorité les signes de mauvaise tolérance.
Le traitement du pneumothorax consiste à évacuer en urgence l'épanchement aérique pleural surtout en cas de signe de mauvaise tolérance.

TRAITEMENT

a- Abstention: taux de ré expansion spontané 2 % par jour. Se justifie pour des Pneumothorax < 20 %, un décollement apical de moins de 3 cm ou décollement axillaire de moins de 2 cm.
b- Exsufflation à l'aiguille: en cas de pneumothorax > 20 % (ou premier geste d'urgence pour décomprimer un pneumothorax suffoquant). L'exsufflation simple a un taux de succès de l'ordre de 50 %.
c- Pose d'un drain thoracique en 1ère intention ou en cas d'échec de l'exsufflation.

Pneumothorax mal toléré : indication à l'évacuation de l'air dans la cavité pleurale par une ponction à visée décompressive à l'aiguille suivie d'un drainage pleural .En cas de signe de déglobulisation, le remplissage sera suivi d'une transfusion

 

Installation du patient pour le drainage


Figure 11
La salle de déchoquage des Urgences est la plus adaptée au drainage

En cas de décollement > 2 cm au sommet, une évacuation par simple exsufflation à l'aiguille avec un trocart mousse montée sur un robinet à 3 voies, permet une évacuation d'air suffisante pour permettre une réexpansion d'air.


Figure 12
Préparation du matériel pour anesthésie locale et exsufflation selon les règles d'asepsie


Figure 13
Kit de drainage thoracique par Seldinger

 


Figure 15
Installation du patient, bras levé maintenu par un aide avec rasage axillaire et repérage du point de drainage 


Figure 16
Pose du champ stérile


Figure 17
repérage pour drainage thoracique. Repérage du 2 eme espace intercostal antérieur ou du 5 eme espace intercostal en zone axillaire.


Figure 18
Anesthésie locale en 2 plans et progression "vide à la main". La ponction se réalise au bord supérieur de la cote inferieure afin d'éviter le paquet vasculo-nerveux ou un embrochage pulmonaire.


Figure 18
Mise en place du drain de Jolly repérage de l'espace intercostal (a) introduction du drain sur son mandrin (b) pénétration du drain dans l'espace pleural et léger retrait du mandrin (c)


Figure 20
Introduction du trocart "vide à la main" et vérification de la présence de bulles


Figure 21
Mise en place du guide avant l'introduction


Figure 22
Pose de la tige guide puis du  pleurocathéter


Figure 23
Drain en place par voie intercostale avant fixation à la peau. Pose d'un drain pleural 18 à 24 Ch. on peut éventuellement placer un 2eme drain inférieur en cas d'épanchement liquidien associé.


Figure 24
Fixation de la pose en veillant au confort du patient et à visualiser le robinet à 3 voies. Le taux de récidive est identique pour les drains par voie axillaire ou antérieure. Le drain doit être maintenu en aspiration (dépression faible – 20 à – 30 cm d'eau)  pendant 24 à 48h (risque de se boucher)

 

VI- Surveillance

  • Surveillance de l'état du drain avec contrôle du bullage et du volume liquidien éventuellement drainé
  • Surveiller le niveau de dépression
  • Surveillance des paramètres respiratoires et hémodynamiques, contrôle de la douleur +++
  • Surveillance du pansement et du bon positionnement du drain
  • Recherche des complications hémorragiques, infectieuses (pleurésie purulente), atélectasie
  • L'absence de bulles au bout de 24  h  confirme le retour du poumon à la paroi et autorise l'ablation du drain. La persistance du bullage au delà de 48h conduit  souvent à une thoracoscopie chirurgicale (talcage)
  • Une kinésithérapie respiratoire permet d'assurer la liberté des voies aériennes et limite les séquelles fonctionnelles

 


Figure 25
Drainage antiretour


Figure 26
Dispositif de drainage

TRAITEMENT CURATIF (discuté par les équipes)

Afin d'éviter la récidive du pneumothorax (30 à 50 %), une thoracoscopie permet une coagulation électrique des blebs puis symphyse pleurale par irritation (talcage) suivi d'un drainage de l'épanchement gazeux avec accolement des 2 feuillets pleuraux

PREVENTION

La récidive reste fréquente malgré le drainage et les antécédents de pneumothorax font  limiter la pratique de sports ou de loisirs comme la plongée sous marine, le parachutisme  ou l'utilisation d'instruments à vents.

 

 

Dr Eric Revue
Médecin
Rédacteur infirmiers.com
eric.revue@infirmiers.com

 

Bibliographie

***********************

DRAIN THORACIQUE :

drain tho Posté le Dimanche 15 Février 2009 à 21h47

Image

Prise en charge de la détresse
respiratoire traumatique en préhospitalier : quand et comment drainer ?

C. Télion, P. Incagnoli, P. Carli

Samu de Paris, hôpital Necker-Enfants-Malades, 75743 Paris cedex 15, France

POINTS ESSENTIELS

· En préhospitalier, les indications de drainage pleural sont limitées aux pneumothorax ou aux hémopneumothorax compressifs induisant une détresse respiratoire ou circulatoire.

· L'apparition brutale chez un traumatisé du thorax ventilé mécaniquement, d'une désadaptation du respirateur, dont les pressions d'insufflation augmentent, doit faire évoquer la décompensation d'un pneumothorax.

· Le seul geste de sauvetage en cas de pneumothorax compressif est l'exsufflation à l'aiguille et non le drainage.

· Le drainage pleural est indispensable en cas de récidive de l'épanchement pendant le transport, en cas de transport prolongé ou en hypobarrie.

· L'insertion du drain pleural doit être simple et non traumatique. La dissection doit être réalisée au doigt ou avec une pince mousse et non à l'aide d'un trocart tranchant.

· Le respect des indications et d'une technique bien maîtrisée par un personnel entraîné permet de réduire considérablement le taux de complications iatrogènes.

· La persistance d'une hémorragie par le drain pleural est le témoin d'une lésion vasculaire nécessitant une hémostase chirurgicale la plus rapide possible.

Le drainage pleural est un geste dont la réalisation à l'extérieur de l'hôpital a donné lieu à de nombreuses discussions. Parfois geste salvateur, le drainage peut aussi être à l'origine de graves lésions iatrogènes. C'est dire l'importance de cerner précisément les indications et de définir la technique la mieux adaptée à l'usage préhospitalier.

INDICATIONS

Le drainage des épanchements pleuraux n'est certes pas systématique en préhospitalier. L'absence d'examens complémentaires tels que la radiographie de thorax de face ou la tomodensitométrie thoracique rend le diagnostic d'épanchement pleural difficile. Les indications de drainage sont limitées aux pneumothorax ou aux hémopneumothorax compressifs induisant une détresse respiratoire ou circulatoire. Ces épanchements compressifs sont relativement fréquents au cours des traumatismes du thorax pour lesquels ils représentent un facteur de gravité [1]. Le diagnostic d'épanchement compressif est posé sur des arguments cliniques : dyspnée s'aggravant rapidement avec sensation d'étouffement, emphysème sous-cutané, diminution du murmure vésiculaire, silence auscultatoire et asymétrie des mouvements thoraciques. Tous ces signes sont inconstants et l'examen clinique rendu malaisé par les conditions d'exercice peut être trompeur. Ainsi l'existence d'une diminution du murmure vésiculaire d'un côté et d'un tympanisme de l'autre peut être considérée comme une matité et un murmure vésiculaire normal ou comme un murmure vésiculaire normal et un pneumothorax. L'orientation diagnostique s'établit en fonction de la cinétique de l'accident et des éléments cliniques associés : corpulence du patient, érosions cutanées, lésion pénétrante, sensation de déformations costales et douleur latéralisées. La bilatéralité de l'épanchement pleural rend le diagnostic encore plus délicat. L'apparition d'une détresse respiratoire associée ou non à une détresse circulatoire est souvent le seul élément clinique. Une circonstance très évocatrice est l'apparition brutale d'une détresse respiratoire chez un blessé qui vient d'être intubé et ventilé mécaniquement. Il est en effet fréquent qu'un pneumothorax minime soit transformé en quelques minutes en un pneumothorax suffocant par la ventilation mécanique. Dans ce cas, le blessé se désadapte brutalement du respirateur dont les pressions d'insufflation augmentent rapidement. En cas d'épanchement unilatéral, une déviation trachéale peut cliniquement indiquer, en plus des signes précédents, le côté de l'épanchement.

Devant un tel tableau, le geste de sauvetage n'est pas le drainage mais l'exsufflation à l'aiguille. Cette ponction apporte en premier lieu la confirmation du diagnostic. La technique est extrêmement simple et rapide et ne comporte aucune contre-indication. Après une désinfection cutanée rapide, la ponction est réalisée en pleine zone tympanique au niveau du rebord supérieur de la côte inférieure soit au niveau du deuxième espace intercostal sur la ligne médioclaviculaire, soit au niveau du quatrième espace intercostal sur la ligne médio-axillaire. Un trocart, type cathéter veineux court, est monté sur une seringue et l'opérateur l'enfonce le vide à la main perpendiculairement au plan costal. Pour éviter une lésion du paquet vasculonerveux, il est prudent de ponctionner au ras du bord supérieur de la côte sous-jacente. L'issue rapide d'air sous pression dans la seringue confirme le diagnostic. L'air s'échappe ensuite spontanément par le cathéter débranché de la seringue. L'espace pleural est ainsi ramené à la pression atmosphérique. L'amélioration clinique doit être immédiate, le patient ventilé artificiellement se réadapte à la ventilation mécanique. Malgré sa simplicité, l'intérêt de la ponction est discuté par les auteurs anglo-saxons. En effet, Cullinane et al. retrouvent une efficacité insuffisante de cette ponction [2]. Cela est principalement lié à la difficulté pour les « paramedics » de porter un diagnostic de pneumothorax. La technique employée a elle aussi pu être mise en cause quand la longueur du trocart choisi est insuffisante en particulier chez un patient obèse [3]. Il faut noter que ce geste reste insuffisamment pratiqué aux États-Unis [4] et en Europe [1]. La ponction de l'épanchement, réalisée quasiment sans danger, constitue un geste de sauvetage et ne permet pas de drainer l'épanchement en totalité. Elle ne ramène pas le poumon à la paroi. Cependant, en égalisant la pression pleurale et la pression atmosphérique, elle permet d'assurer au patient une ventilation satisfaisante et d'effectuer le drainage thoracique dans de bonnes conditions techniques.

En revanche, Schmidt et al. ont montré, en comparant la prise en charge préhospitalière des blessés graves aux États-Unis et en Allemagne, que la pose d'un drainage thoracique était plus souvent effectuée par les médecins de Smur allemands que par les « paramedics » américains, expliquant en partie l'amélioration de la survie immédiate observée en Allemagne [4]. La nécessité de ce geste en préhospitalier a été confirmée par plusieurs travaux aussi bien pour les traumatismes fermés que pénétrants [5] [6].

Le drainage est nécessaire après la ponction lorsque l'épanchement risque de se reproduire pendant le transport à l'hôpital ou lorsque la ponction n'a été qu'incomplètement ou transitoirement efficace malgré un tableau clinique très évocateur. Le drainage est indispensable pour améliorer la sécurité pendant un transport prolongé. En cas de transport aérien en hypobarrie, le drainage est impératif et doit être relié à un système d'aspiration réglable muni d'une valve antiretour. L'insuffisance de drainage impose un vol en « altitude zéro ».

Drainage pleural et traumatismes pénétrants

Dans les traumatismes pénétrants du thorax, le drainage constitue souvent le seul traitement d'un pneumothorax ou d'un hémothorax minime [7]. Sa réalisation en préhospitalier n'est pas systématique, mais est indiquée suivant les mêmes critères que pour les traumatismes fermés à l'exception des plaies soufflantes. Dans ce cas, il est classique d'obturer la plaie avec un pansement stérile et drainer à distance de la brèche pariétale pour éviter la constitution d'un pneumothorax compressif.

Drainage et hémothorax abondant

Le drainage d'un hémothorax en préhospitalier ne se justifie qu'en cas de mauvaise tolérance clinique. Si l'hémorragie par le drain persiste ou devient massive, elle témoigne d'une lésion vasculaire dont l'hémostase chirurgicale à l'hôpital est prioritaire. L'attitude classique qui consiste à clamper le drain thoracique est discutée et ne semble pas modifier à l'hôpital le pronostic [8]. Dans une situation d'isolement ou d'éloignement, un dispositif d'autotransfusion rudimentaire peut être mis en place sur le drain pour essayer de transfuser une partie du sang épanché. Cette technique a donné lieu à quelques expériences positives en médecine de guerre et en Smur [9].

TECHNIQUE DU DRAINAGE THORACIQUE

Le drainage est effectué en l'absence de radiographie de thorax renseignant sur la nature et l'abondance de l'épanchement et sur la position des coupoles diaphragmatiques et des organes thoraco-abdominaux. En conséquence, la méthode de choix doit permettre une insertion du drain la plus simple mais aussi la moins brutale et la moins traumatique possible. Deux sites de ponction sont préconisés :

- soit latéral, sur la ligne médioaxillaire au niveau du quatrième espace intercostal ;

- soit antérieur, sur la ligne médioclaviculaire au niveau du deuxième espace intercostal.

L'abord antérieur apporte une sécurité plus importante à la réalisation du geste. En effet, la position de la coupole diaphragmatique n'est pas connue et elle peut être ascensionnée ou rompue. Il permet une bonne évacuation des épanchements gazeux ; en revanche, l'écoulement des épanchements liquidiens est plus difficile, principalement chez le patient en décubitus dorsal prolongé. De plus, cette localisation laisse parfois des séquelles secondaires inesthétiques difficiles à dissimuler.

L'abord latéral favorise l'écoulement des épanchements liquidiens, mais son insertion est moins aisée en préhospitalier. De plus, le risque de traumatisme diaphragmatique est non négligeable. En effet, il est impératif de se souvenir qu'en inspiration profonde la coupole diaphragmatique remonte au niveau du cinquième espace intercostal.

Les contre-indications classiques du drainage doivent aussi être respectées en préhospitalier : troubles connus de la coagulation, suspicion d'adhérences pleurales qui peuvent nécessiter l'utilisation à l'hôpital d'une vidéo-thoracoscopie pour guider le drainage.

Le matériel nécessaire à la mise en place d'un drain thoracique doit être regroupé dans un set individualisé (tableau I). Après une désinfection cutanée de la zone choisie et la pose du champ perforé, une anesthésie locale par 10 mL de lidocaïne à 1 % est pratiquée dans la zone qui va être incisée et jusqu'au plan pleural. Elle est inutile si le blessé est intubé, ventilé artificiellement et sédaté. L'analgésie peut, en fonction de l'état hémodynamique du patient, être renforcée par l'injection intraveineuse de dérivés morphiniques.

Le calibre du drain dépend de la taille du patient mais surtout de la qualité de l'épanchement à drainer. Un drain de faible diamètre (ch 12-14 chez l'adulte) suffit à l'évacuation d'un pneumothorax, mais la présence de sang impose des calibres importants (ch 20-22). Les dispositifs qui utilisent un trocart ou un mandrin rigide pour insérer le drain sont à proscrire car leur introduction risque de provoquer une fausse route ou un embrochage du poumon, voire du médiastin.

Tableau I. Matériel nécessaire à la pose d'un drain thoracique.

Gants et champs perforés stériles
Compresses, antiseptiques (bétadine, hibitane)
Seringue avec un embout à vis
Anesthésie locale : seringue de 10 mL, lidocaïne à 1 %, aiguille de 22 G
Bistouri, pince type Kelly ou Kocher
Drain thoracique stérile
Valve antiretour, système d'aspiration réglable
Fil de suture, porte-aiguille et pansement

Une incision de 2 à 3 cm de l'espace intercostal est réalisée au niveau du rebord supérieur de la côte inférieure. La paroi est ensuite disséquée plan par plan au doigt (ou à la pince mousse). La plèvre est incisée ou franchie au doigt (ou à la pince mousse). Le drain est alors introduit sans forcer sous le contrôle du doigt. Il doit pénétrer sans résistance, et être poussé dans le sens antéropostérieur. Il est immédiatement relié à une valve antiretour et à un système aspiratif. Une fois en place, le drain doit être fixé de façon étanche et solide au niveau cutané à l'aide d'un fil non résorbable et d'un pansement adhésif.

SÉCURITÉ ET EFFICACITÉ DU DRAINAGE

Dès sa pose, la vérification de la perméabilité du drain s'impose. Son efficacité doit être immédiate, à la fois sur les paramètres ventilatoires et hémodynamiques [10]. Tout clampage ou obturation peut conduire à la récidive d'un pneumothorax suffocant.

Dans une étude prospective, Schmidt n'a retrouvé aucune complication chez 63 patients, ayant bénéficié de la pose d'un drain thoracique sans utilisation de trocart. Dans cette étude, aucun pneumothorax sous tension n'a échappé au médecin, six (1 %) des pneumothorax minimes ont été négligés. Trente pneumothorax et 18 hémothorax ont été drainés. Pour 15 patients, le drainage (2,4 %) a été effectué alors qu'il n'y avait pas d'épanchement important. Aucune complication mécanique, malposition du drain et infection pleurale secondaire n'a été constatée [11]. Si l'efficacité du drainage thoracique est confirmée par d'autres études [5] [10], il faut rester prudent quant à l'innocuité de ce geste. La compétence des intervenants et la technique choisie sont des facteurs de succès importants. Il est possible que les résultats de Schmidt et al. soient liés à l'excellence technique de cette équipe composée de réanimateurs et de chirurgiens [11]. Ainsi, de nombreux accidents sont décrits, encore récemment lors de drainage en urgence, à l'extérieur de l'hôpital comme à l'arrivée aux urgences. Il s'agit principalement :

- de malpositions du drain, qu'il est si facile d'insérer dans la paroi, ou de plier, couder ou coincer contre les viscères thoraciques. Ces malpositions sont d'autant plus fréquentes que les drains sont insérés avec un trocart ou qu'il existe un emphysème sous-cutané. Leur diagnostic doit être évoqué devant l'absence d'efficacité du drainage ;

- d'une insertion intraparenchymateuse, voire intramédiastinale, qui est la complication la plus redoutée et qui peut conduire à une catastrophe hémorragique en cas de lésion vasculaire ou à une asphyxie par plaie du poumon. Elle est favorisée par l'existence d'adhérences et de symphyses pleurales, l'existence d'une diminution de la compliance pulmonaire et l'utilisation de trocart ;

- d'une blessure d'organe hernié à travers une rupture de coupole diaphragmatique aussi classique que grave. Des embrochements de rate, foie et sternum aux conséquences iatrogènes catastrophiques ont été décrits [12] [13] ;

- d'une lésion vasculaire par plaie de la mammaire interne en cas d'abord antérieur ou d'une artère intercostale. Une plaie de la mammaire interne est une complication gravissime qui peut mettre en jeu le pronostic vital immédiatement par choc hémorragique. Ces complications sont exclusivement liées au non-respect des repères anatomiques.

Ces accidents doivent faire limiter la pratique du drainage préhospitalier à ceux qui ont déjà une bonne expérience du geste à l'hôpital puisque le plus souvent ce n'est pas le drainage mais la ponction qui sauve la vie du blessé.

Les complications infectieuses sont rares et souvent dues à une faute d'asepsie, à un drainage incomplet de l'épanchement qui s'infecte secondairement ou à une lacération pulmonaire. L'antibiothérapie systématique après drainage en urgence reste discutée. Il semble qu'en l'absence de raison particulière le drainage ne nécessite pas à lui seul une antibioprophylaxie probabiliste. Cependant, ces blessés fréquemment polytraumatisés reçoivent souvent une antibiothérapie pour d'autres raisons.

DRAINAGE A MINIMA :
LA THORACOSTOMIE DE SAUVETAGE

Dans un but de simplification du geste et de gain de temps, les auteurs anglo-saxons [14] ont proposé de remplacer le drainage thoracique par une simple thoracostomie recouverte d'une valve antiretour adhésive (figure 1). Cette technique est réalisée comme un drainage avec dissection pariétale, mais aucun drain n'est inséré ou aucun trocart laissé en place. Ce dispositif a aussi été appliqué au cours des traumatismes pénétrants du thorax présentant une plaie soufflante. L'orifice de thoracostomie reste perméable et permet que le pneumothorax suffoquant ne se reproduise pas. Ce geste très simple a donné de bons résultats pour le pneumothorax suffocant secondaire à la mise en place d'une ventilation assistée, mais il est insuffisant pour le drainage des hémopneumothorax. Il nécessite d'être complété par un drainage classique à l'hôpital. Il a l'avantage d'éviter les fausses routes ou les malpositions du drain et peut être pratiqué avec un matériel succinct.

Figure 1. Valve antiretour adhésive.

 

CONCLUSION

Le drainage thoracique n'est pas le geste qui sauve la vie du blessé, c'est le rôle de la ponction indispensable devant un pneumothorax suffocant. Cependant, il peut être réalisé à condition d'utiliser un matériel et une technique adaptée. Il doit être réalisé par un opérateur entraîné, capable d'éviter les risques iatrogènes de la pratique de ce geste en l'absence d'imagerie.

RÉFÉRENCES

******************

DRAIN THO ( a l'ancienne !!! )

DRAIN THO A L'ANCIENNE Posté le Dimanche 15 Février 2009 à 23h36

Image

 

Drainage thoracique
Procédure infirmière

Créé le 19/05/2000 Auteur : A. Taytard, JM. Vernejoux (Mis à jour le 23/03/2005)
     
     

Sommaire


 

Préambule : assurer l'organisation rapide et efficace des soins infirmiers liés à la pose d'un drain pleural, en respectant le confort du patient, l'asepsie, au cours d'un geste médical dont l'objectif est d'introduire dans la cavité pleurale un drain de calibre variable pour évacuer une collection aérique (pneumothorax) ou liquidienne (hémothorax, pleurésie) à l'aide d'un système d'aspiration par pression négative.

1- Pose du drain

Matériel
Adaptable ou table
Absorbex
Réniforme
Poubelle
Kimono, masque, calot et gants stériles
Antiseptique : Bétadine° dermique 10% ou Hibitane Champ° en cas d'allergie à l'iode
Plateau de désinfection (cupule + porte-tampon)
4 Champs stériles non troués n°4
1 Champ stérile troué
Plateau à pansement
Kit matériel de drainage (drain, valve anti-retour, cupules, fil à peau, poche) ou Pleurocathéter
Compresses de gaze pliées stériles (10 cm x 10 cm)
Seringue 50 ml à embout conique + Seringue de 50 ml à embout normal en cas de prélèvement de liquide
Anesthésie locale : flacon 20 ml Xylocaïne 1%
En cas de Pleurocathéter : seringue 10 ml, 1 aiguille IM, 1 lame bistouri
En cas de Pleurocathéter : fil à peau (soie noire non résorbables n°1 aiguille droite), valve anti-retour et poche à urine.
Méfix (10 cm de large)
Tubes stériles (Bactério, Chimie, BK, Anapath) + flacon aérobie + flacon anaérobie à hémocultures.

Procédure infirmière

Radiographie : drain en place

2- Premier branchement du drain

vérifier
        - que le manomètre régulateur de vide est correctement installé sur la prise murale de vide
        - qu'il fonctionne, (en bouchant le raccord du flacon de sécurité anti- retour avec un doigt et en réglant à la dépression ), puis remettre à 0
adapter sur le flacon de sécurité anti- retour la tubulure qui relie le manomètre régulateur de vide au tube métallique du bouchon (celui qui ne plonge pas dans le liquide de dakin)
ouvrir l'emballage de la valve anti-retour
la présenter de façon stérile au médecin qui va l'adapter sur le drain
raccorder la tubulure patient-
bocal (celle qui est reliée au tube métallique dont la sonde plonge dans le liquide de dakin)
brancher l'aspiration en ouvrant le débit du
manomètre régulateur de dépression lentement jusqu'à obtenir la dépression prescrite
faire le pansement du drain
faire la fixation correcte du drain et des tuyaux le long du thorax
fixer le raccord drain-valve anti-retour et valve anti-retour-tubulure d'aspiration avec deux tours de sparadrap bien adhérent
fixer la valve sur le thorax du patient avec une bande de sparadrap hypo-allergique de 10 cm installée en "méso" autour de la valve, puis collée sur le thorax du patient, sans coude entre le drain, la valve anti-retour, les tuyaux
faire 2 fixations indépendantes et numéroter les circuits (valves et bocaux) si 2 drains
recouvrir le thorax du patient
vérifier que le manomètre soit resté à la dépression prescrite
vérifier qu'il n'y ait pas de fuite sur le circuit, il y a présence de bulle dans le bocal juste le temps que l'aspiration fasse le vide, ou que le poumon revienne à la paroi
noter sur la feuille de surveillance au pied du lit du patient
        - l'heure de la pose
        - la dépression
        - la présence de bulle ou pas

3- Entretien et surveillance du drain

Objectif : assurer
l'efficacité, l'hygiène et l'aseptie du système de drainage pleural
le confort du patient.

les soins sont assurés selon
- les informations et les prescriptions médicales écrites dans le dossier de soins (réglage de la dépression à afficher sur le manomètre, date de la pose ou du clampage du drain, le nombre de drain, la date de réfection du dernier pansement, le traitement antalgique)
- l'observation directe du système de drainage (présence de liquide, de sang, de pus).

Le pansement est refait tous les 2 jours. S'il existe des problèmes cutanés locaux (rougeur, écoulement, douleur locale au niveau du drain), il est refait tous les jours.
Le bocal stérile est changé tous les jours si le liquide de dakin est décoloré, ou si il y a un écoulement de liquide.
Le bocal, le bouchon, les tuyaux, la valve anti-retour sont changés tous les jours si présence de sang, ou de pus dans le bocal.
Le
manomètre régulateur de vide s'adapte sur la prise murale (de couleur verte, avec 2 griffes ).
Un raccord de prise de vide en Y, se branche directement sur la prise murale, et permet de brancher 2 manomètres de dépression pour un même patient s'il a 2 drains.

Surveiller
La dépression affichée sur le manomètre en regard de la prescription
L'aspect du liquide ou la coloration du dakin
l'état de la tubulure et de son contenu
La présence de bulles ou leur absence
L'absence de fuite sur le circuit
        - La présence d'air dans le bocal (le drain bulle) peut signifier que le poumon n'est pas revenu à la paroi, qu'il y a une fistule, mais il faut vérifier en priorité qu'il n'y a pas de fuite sur le circuit.
        - Si on clampe le drain, cela ne bulle pas dans le bocal lorsque le système est parfaitement clos.
        - Le bouchon avec ses 2 tubes métalliques est la première cause de fuite, lorsque il y a trop de jeux, puis les tubulures et le raccord.
La bonne fixation du drain
L'échelle de douleur (EVA) avant chaque prise d'antalgique.

Changement du bocal seul

Rassembler
1 bocal stérile dans son emballage
1 flacon de dakin (300 ml)
ouvrir l'emballage stérile du bocal, le réserver
verser 300 ml de dakin dans le bocal
remettre l'emballage sur le bocal
mettre le bocal sur le chariot de soins
Prévoir une paire de gants à usage unique

Auprès du malade
prévenir le patient du soin
le patient peut être dans son lit ou dans son fauteuil
vérifier que le manomètre régulateur de vide est bien réglé à la dépression prescrite par le médecin
découvrir le thorax au niveau du drain
vérifier le pansement
        - son étanchéité,
        - sa propreté,
        - le confort pour le malade
vérifier la fixation correcte du drain et des tuyaux le long du thorax
        - fixation efficace avec des bandes de sparadrap hypoallergique collées en "méso"
        - pas de coude entre le drain, la valve de Heimlich, les tuyaux
        - état cutané sain au niveau des fixations à la peau.
        - demander au patient s'il ressent une douleur
recouvrir le thorax du patient
régler la dépression à 0
poser un pansement absorbex sur le sol à côté du bocal à changer
déposer les 2 bocaux sur le pansement absorbex
dévisser le support fixe bocal
ôter l'emballage du bocal stérile
saisir le bouchon du bocal à changer et le poser sur le nouveau bocal stérile
revisser le support sur le bouchon du bocal
mettre l'emballage sur le bocal sale et le poser sur le plateau inférieur du chariot de soin
régler le manomètre à la dépression prescrite
vérifier qu'il n'y ait pas de fuite sur le circuit, il y a présence de bulle dans le bocal juste le temps que l'aspiration fasse le vide
noter sur la feuille de surveillance :
        - la quantité de liquide, à laquelle les 300 ml de dakin ont été enlevés
        - l'aspect
        - la présence de bulle ou pas
        - la présence de douleur (échelle de douleur)

Changement de bocal, tuyaux et valve

Matériel
Se référer à "montage d'un système d'aspiration"

Le drain étant déjà en place, la valve peut être adaptée à la tubulure en salle de soins

Auprès du malade
prévenir du soin
installer confortablement le patient dans son lit
vérifier que le manomètre de vide est bien réglé à la dépression prescrite par le médecin
découvrir le thorax au niveau du drain
vérifier le pansement
        - son étanchéité
        - sa propreté
demander au patient s'il ressent une douleur
décoller les bandes de sparadrap qui maintiennent les raccords entre le drain, la valve anti- reflux, la tubulure, la valve et le thorax du patient
régler la dépression du manomètre de vide à 0
mettre un pansement absorbex entre le thorax et l'ensemble drain-valve
clamper le drain avec une pince sans griffe, s'il s'agit d'un pleurocath , interposer une compresse entre le drain et la pince
se passer les mains à l'alcool
mettre de la bétadine sur des compresses
désolidariser avec précaution la valve du drain ou la tubulure de la valve, selon le cas
si présence de liquide le faire revenir dans le bocal afin de le comptabiliser
mettre l'embout dans la poche poubelle
pratiquer l'aseptie de l'extrémité du drain en remontant de l'extrémité vers le haut
adapter la nouvelle valve anti-retour qui est reliée au système de drainage
faire la fixation correcte du drain et des tuyaux le long du thorax
        - fixer le raccord drain-valve et valve-tubulure d'aspiration avec deux tours de sparadrap de 2 cm bien adhérant
        - fixer la valve sur le thorax du patient avec une bande de sparadrap hypo-allergique de 10 cm installée en "méso" autour de la valve, puis coller sur le thorax du patient, sans coude entre le drain, la valve anti-retour, les tuyaux.
faire 2 fixations indépendantes et numéroter les circuits (valves et bocaux) si 2 drains
demander au patient s'il ressent une douleur
revisser le support sur le bouchon du bocal
régler la dépression au débit prescrit en montant lentement le manomètre
vérifier qu'il n'y ait pas de fuite sur le circuit, il y a présence de bulle dans le bocal juste le temps que l'aspiration fasse le vide
noter sur la feuille de surveillance
        - la quantité de liquide, à laquelle à été enlevée les 300ml de dakin
        - l'aspect
        - la présence de bulle ou pas

Mise d'un drain en siphonnage

Le drain est mis en syphonnage lorsque le poumon est revenu à la paroi.
Le système d'aspiration pleurale n'est plus nécessaire.
Noter la quantité de liquide et son aspect.

Matériel
compresses stériles
Bétadine
"poche à urines"
épingle double

Procédure
mettre le manomètre à 0
enlever le sparadrap qui maintient la tubulure à la valve
ouvrir la poche de compresses
verser de la Bétadine
enlever le système de drainage
effectuer la désinfection de l'embout de la valve
adapter la tubulure de la poche
faire une incision de quelques mm dans la partie haute de la poche
passer l'épingle double dans l'anneau existant et la fixer au vêtement afin qu'elle ne soit pas en contact avec le sol.

Réfection du pansement de drain

Préparer
boite à pansement
compresses 10x10, flacon de Bétadine
1 flacon d'alcool modifié à 70°
des pansements hypo-allergiques
1 paire de gants non stérile
rouleaux de sparadrap 2 et 10 cm
1 pansement absorbex

Auprès du malade
prévenir le patient du soin
installer le patient dans le lit
mettre un pansement absorbex près du thorax côté pansement
installer le matériel sur le plateau du chariot
mettre des gants à usage unique
enlever le pansement
enlever les gants, les mettre à la poubelle
ouvrir le plateau à pansement
verser de la Bétadine dans la cupule
désinfecter la peau autour du drain, de l'intérieur vers l'extérieur
désinfecter le drain de la peau vers l'extérieur
sécher la peau
couper deux compresses au ¾ dans leur largeur
glisser une compresse dessous, fente vers le haut, entre la peau et le drain
mettre l'autre compresse dessus, fente vers le bas en glissant la fente jusqu'au drain
appliquer le pansement adhésif
réinstaller le patient
effectuer le changement de tout ou partie du système de drainage

*******************

DRAIN THO (encore et tjrs ) :

MATERIEL DRAIN THO Posté le Samedi 14 Février 2009 à 18h09

Image

 

1 DRAIN/champs steriles,fils, xylo,seringue10cc,aiguille im, lame montée, compresses ,beta rouge ,beta jaune, argyl steril x2 ,raccords biconiquesx2 grand format,kit drainage (caissette),eppi sterile,manometre (-250 pas +),mepores gds formats,plateau pincement pinces etc, grandes pinces clamp drain thx

 

rx thorax avt et apres

augmenter o2t , fio2 pdt pose

ringer,adre,(digoxine,cordarone,xilo inj,atropine) au cas ou complications

ambu pret monter fonctionnel

systeme aspi monté pret fonctionnel

gazometrie avt , apres

suivi constantes : pulses ta sat fr pdt apres+++

visuel patient (neuro conscience absence agitation) coloration, sueurs

auscultation thoracique

inspiration expiration (sur malade en ventilation spontanée) soulevement thoracique

 

 

**********************

drain tho Posté le Mardi 10 Février 2009 à 02h56

Image

POS drainage pleural
Corinne Fery *, Yves Knani**, Christian Lamer**, Jean-Luc Leguillou**, Joëlle Lepage*, Laurent Tric**, Michel Wolff**, Marc Wysocki**
*IDE, **Medecin
Réanimation polyvalente, Institut Mutualiste Montsouris
Dernière mise à jour
Juin 2001

Objet :

Mise en place d'un drain dans la cavité pleurale pour :
- évacuer les épanchements pleuraux liquidiens ou gazeux
- assurer l'expansion pulmonaire


Description de la POS :
Indications
  • Pneumothorax spontané ou provoqué
  • Pyothorax
  • Chylothorax
  • Epanchement liquidien abondant d'autre nature (exsudat, transsudat)
  • Suites de chirurgie thoracique
  • Hémothorax traumatique ou spontané

En dehors de la chirurgie thoracique, l'indication est fonction de la nature de l'épanchement, de son abondance et de sa tolérance.

Pré-requis (sauf urgence extrême)

  • s'assurer de la réalisation d'un cliché thoracique récent de face et si possible de profil. Un repérage préalable par échographie ou scanner peut être utile.
  • disposer d'un bilan d'hémostase récent comportant au minimum TP, TCA, plaquettes ainsi que groupe Rh et RAI.
  • informer le patient de la nécessité du drainage et de son déroulement. Le rassurer. Vérifier l'absence d'antécédent d'allergie aux anesthésiques locaux.
  • s'assurer de disposer de tout le matériel avant de débuter la procédure.
  • si besoin s'assurer d'une voie veineuse et de son bon fonctionnement.

Matériel nécessaire et préparation du système de drainage

  • une prise de vide avec un tuyau et un régulateur de vide (pince de Moor)
  • le drain choisi par l'opérateur, et le trocart correspondant.
  • une pince à traire et deux clamps.
  • tubes de prélèvement pour chimie, bactériologie et histologie.
  • tondeuse chirurgicale si nécessaire
  • solution antiseptique : Hibiscrub et Hibitane Champ
  • 2 ampoules de 20 mL d'eau stérile
  • masques, cagoules ; casaque, gants, champ et compresses stériles
  • 1 seringue de 20 mL, 1 seringue de 50 mL, 1aiguille 21G
  • solution de Xylocaïne" à 1 %
  • une lame de bistouri, une pince de Leriche
  • un tuyau de raccordement de 15 cm de longueur, stérilisé et un raccord biconique
  • un PLEUREVAC adapté au type de drainage soit aspiratif soit non aspiratif pour les pneumonectomies (+++)
  • un flacon d'eau stérile
  • 2 fils de suture, 1un pansement stérile

Préparation du système de drainage aspiratif (Pleurevac) par l'infirmière.

Ne jamais utiliser de Pleurevac aspiratif pour le drainage d'une cavité de pneumonectomie
1°) Brancher le tuyau d'aspiration muni d'une pince de Moor, au vide mural
2°) Préparation de l'unité de drainage thoracique (Pleurevac) :

  • mettre le bouton contrôle d'aspiration à la valeur désirée (en général 20 cm d'eau)
  • remplissage de la chambre de scellé sous eau :
    - Raccorder l'entonnoir au connecteur
    - Tenir l'entonnoir au-dessous du plan supérieur du Pleurevac
    - Remplir l'entonnoir avec de l'eau stérile jusqu'à la ligne de remplissage
    - Soulever l'entonnoir au-dessus du Pleurevac afin de remplir la valve d'étanchéité au niveau hydraulique 0
    - Retirer l'entonnoir

Surveillance :

  • Quelques règles simples
    - après la pose du drain surveiller les constantes (pouls, pression artérielle, fréquence respiratoire, saturation en oxygène) toutes les 03 heures
    - ne jamais clamper un drain thoracique sauf indication ou prescription particulière
    - toujours maintenir le Pleurevac au-dessous du niveau du thorax du patient.
    - en cas de changement de Pleurevac, toujours utiliser la technique du double clampage : Les pinces à clamper sont placées l'une en face de l'autre et isolées du tuyau par une compresse.

  • Toutes les 3 heures (ou plus souvent selon prescription médicale) :
    - traire le drain uniquement en cas de caillotage et dans ce cas rétablir la pression négative en appuyant sur le bouton de la soupape de pression
    - noter le volume et l'aspect du liquide recueilli
    - noter le bullage au niveau de la chambre de scellé sous eau

  • A chaque changement d'équipe vérifier :
    - le niveau de dépression
    - l'étanchéité et la fixation du système de drainage ; un drain est perméable s'il est productif (il " bulle " ou ramène du liquide) ou s'il oscille avec la respiration

  • Chaque jour :
    - faire le bilan cumulatif du volume drainé sur les dernières 24 heures
    - faire une radio de thorax quotidienne

  • En cas de transport du patient : drain au bocal non clampé après déconnexion de l'aspiration murale.

Ablation :

Elle est réalisée par l'infirmière, sur prescription médicale lorsque:
- le drain est perméable mais non productif (pas de bullage et débit < 100 cc/jour) en ayant vérifié la bonne réexpansion du poumon à la radio.
- le drain est exclu

Le drainage doit être le plus court possible.

  • Matériel nécessaire:
    masques ; gants stériles et compresses stériles
    solution antiseptique: Hibiscrub et Hibitane Champ
    1 ampoule de 20 mL sérum physiologique
    1 seringue de 10 mL, 1 aiguille de 23 G
    1 flacon de 20 mL de Xylocaïne" à 1 %
    1 lame de bistouri
    2 clamps non stériles si 2 drains raccordés en Y
    1 pansement sec

  • Technique:
    mettre un masque ; lavage antiseptique des mains, gants stériles.
    désinfecter le site d'insertion (cf préparation cutanée du site opératoire)
    injecter 3 à 5 mL de Xylocaïne" avec l'aiguille à sous-cutanée au pourtour de la cicatrice (en étoile) et attendre 1 minute
    préparer le nœud pour la bourse
    couper le fil d'amarrage du drain
    demander au patient de faire une manœuvre de Valsalva (expiration forcée bloquée à glotte fermée) s'il est en ventilation spontanée.
    pendant qu'une aide retire le drain, fermer la bourse avec plusieurs nœuds
    nettoyer à l'Hibitane Champ
    mettre un pansement
    demander une radio de contrôle pour vérifier l'absence de pneumothorax
    Le drain est retiré en aspiration

    Si 2 drains sont raccordés en Y, clamper celui laissé en place

    La mise en culture n'est pas systématique

Complications :

  • Malaise vagal : nécessite l'injection IV ou S/C de 0.25 mg d'atropine.

  • L'emphysème sous-cutané : le plus souvent banal, il correspond à une fuite d'air autour du drain. Il impose de vérifier la perméabilité du drain.
    Dans le cas particulier de la pneumonectomie, il est la conséquence d'efforts inspiratoires du patient avec entrée d'air dans le thorax ; il peut nécessiter le clampage transitoire du drain mais uniquement sur prescription médicale.

  • L'œdème pulmonaire a vacuo : il s'observe si l'on évacue trop rapidement un épanchement abondant et chronique responsable d'un collapsus passif du poumon sous-jacent. Il se manifeste par des douleurs thoraciques, une toux et une dyspnée. Sa prévention repose sur : 1) un drainage non aspiratif initialement ; 2) le clampage transitoire ( 2 heures) du drain après évacuation de 600 mL ou en cas de toux.

  • L'hémothorax iatrogène : il est secondaire à une plaie d'un gros vaisseau ou du cœur. Dans ce cas :
    - clamper le drain (Ne le retirer en aucun cas).
    - appeler un médecin et le chirurgien thoracique ou cardiaque
    - assurer une voie veineuse de gros calibre
    - prélever des RAI.

 


*****************
DRAIN THoracique Posté le Mardi 10 Février 2009 à 02h43

Image

Infirmiers
Fiche technique - Pose de drain pleural


1) PREPARATION

INFIRMIERE

Explications au patient

Cagoule + masque

Lavage des mains à la Bétadine Scrub ou Sterillium

PATIENT

Masque

Patient en position demi assise

 

2) MATERIEL

-          1 prise de vide + 1 mano V600

-          1 pleurévac + eau stérile

-          drains thoraciques de Mallinckrodt = 16-20-24

-          raccord biconique universel

-          anesthésie locale . Xylo 1% +1 seringue de 10ml + aiguille verte

-          lame de bistouri , fils ; Mersuture 210

-          Clamps

-          nécessaire à pansement +désinfection cutanée

-          casaque , gants stériles , masque , cagoule

-          1 petit champ troué + 1 petit champ plein

 

3) DEROULEMENT DE L'ACTE

-          nettoyage peau à la Bétadine Scrub , rinçage eau stérile , séchage couche de Bétadine dermique par l'infirmière

-          préparer pleurévac

-          protéger le lit (absorbex)

-          habiller le réanimateur

-          2ème badigeonnage à Ici Bétadine dermique par le réanimateur

-          pose champs

-          anesthésie locale

-          pose drain

-          mise en aspiration ( regarder si le drain bulle)

-          fixation du drain à la peau + fil de bourse

-          pansement

-          radio de contrôle

*********************

DRAINAGE PLEURAL :

drainage pleural Posté le Dimanche 8 Février 2009 à 17h55

Image

******************

BRONCHOSPASME CHEZ MALADE INTUBé :

bronchospasme chez malede intubé (CAT) Posté le Dimanche 8 Février 2009 à 17h29

Image

Conduite à tenir lors d'un bronchospasme chez un patient intubé 

Dr Ph Rault - Adrén@line
Mis en ligne en septembre 2002

 

Un bronchospasme peut survenir chez un patient intubé.
Il convient de pouvoir analyser cet accident pour élaborer une stratégie thérapeutique adaptée.
Nous excluons de cet exposé le bronchospasme de la crise d'asthme aiguë, traité par ailleurs.


Diagnostic positif
Augmentation des pressions d'insufflation au dela de 40 cm d'eau
Désadaptation du respirateur


Diagnostics différentiels
1 - Obstruction mécanique
Vérifier la perméabilité du circuit : coudure d'un tuyau, valve montée à l'envers.
Vérifier la perméabilité de la sonde d'intubation en y introduisant une sonde d'aspiration :
- secrétions épaisses : aspirer après avoir injecté quelques millilitres de sérum physiologique pour les rendre plus fluides
- corps étranger : difficile problème pour l'extraire s'il ne passe pas dans la sonde
- extrémité de la sonde d'intubation qui butte sur une paroi trachéale ou sur la carène : rotation de la sonde et/ou retrait d'un centimètre
- hernie du ballonet : vérification de la pression du ballonet témoin, dégonfler si nécessaire
Intubation sélective : retirer la sonde de quelques centimètres.

Si la solution retenue impose une extubation, toujours utiliser un guide pour la réintubation.

2 - Baisse de la compliance thoraco pulmonaire
- analgésie et/ou narcose insuffisantes
- rigidité morphinique
-
hyperthermie maligne

3 - Causes médicales
- choc anaphylactique
- embolie pulmonaire
- insuffisance cardiaque gauche
- pneumothorax
- inhalation bronchique


Traitements médicamenteux
- Modification de la ventilation
Passage en FiO2 = 1 et ventilation manuelle avec peu de volume dans le ballon pour pouvoir "forcer" le spasme. Etre le plus doux possible, le risque est le pneumothorax!
-
Approfondissement de l'anesthésie
Le narcotique pourra être la kétamine (1 mg/kg si hémodynamique instable), étomidate, propofol.
Un morphinique permet aussi l'approfondissement de l'anesthésie.
Un curare peut être utile en cas de toux, lutte sur la sonde ou contracture des muscles abdominaux après avoir éliminé toute réaction allergique à l'origine de ce bronchospame.
-
Administration de bronchodilatateurs
Par voie trachéale
Ventoline®, 3 bouffées toutes les 2 minutes
Adrénaline 0,1 mg en intra-trachéal sous forme diluée.
Par voie intra-veineuse
Bricanyl®, 0,5 mg ramené à 10 ml, injecter ml par ml
Salbutamol® intra-veineux à la dose de 0,5 microgramme/kg/mn sur pousse seringue électrique (PSE)
Adrénaline à la dose de 0,1 microgramme/kg/mn sur PSE après titration par un bolus de 0,1 mg. L'adrénaline s'impose en cas de choc associé.
Corticoïdes non indiqués en urgence.


Bibliographie
Martin P. Bronchospasme peropératoire, Conférences d'actualisation 2000, 42° congrès national d'anesthésie réanimation, pp 259-277, Elsévier et SFAR Ed.
Protocoles 2001, Bronchospasme en anesthésie, pp 175-176; Anesthésie Réanimation - MAPAR

******************

INTOXICATION CYANHYDRIQUE :

 

ImageIntoxication cyanhydrique

 

Dr Ph Rault - Adrénaline112.org
Mis en ligne en septembre 2000


Circonstances d'apparition

L'intoxication est généralement accidentelle soit professionnelle soit lors de l'exposition aux fumées d'incendie: combustion de la laine des matelas, combustion de la soie, combustion de polymères synthétiques (polyuréthanes, polyamides).
L'ion cyanure se lie au fer ferrique de la cytochrome oxydase, bloquant de façon rapide et réversible la chaine respiratoire mitochondriale d'ou anoxie cellulaire.
C'est lors de l'exposition aux fumées d'incendie que l'on rencontre cette intoxication en pré-hospitalier, parfois associée à l'
intoxication au CO.

Clinique
Céphalées, agitation, confusion.
En cas d'intoxication sévère survient une dyspnée ample et profonde (acidose lactique) suivie de perte de connaissance et décès par arrêt cardio-respiratoire.
Des séquelles neurologiques graves peuvent persister.

Diagnostic
Lors de l'exposition aux fumées d'incendie, sont en faveur d'une intoxication cyanhydrique:
- la présence de suies au niveau de la bouche et du nez,
- des troubles de conscience,
- collapsus cardio-vasculaire et a fortiori un arrêt cardiaque,
- dyspnée.

Traitement symptomatique
Soustraction au risque.
Oxygénothérapie avec la FiO2 la plus élevée possible.
Remplissage vasculaire en cas de collapsus, voire catécholamines.
Réanimation d'un arrêt cardio-respiratoire.

Traitement étiologique
L'oxygénothérapie à concentration élevée
semble pouvoir déplacer les ions CN-. L'intérêt de l'oxygénothérapie hyperbare n'est pas précisé.
Hydroxocobalamine

Sa réaction avec le cyanure donne la cyanocobalamine qui sera éliminée dans les urines (émission d'urines rouge foncé).
L'hydroxocobalamine est disponible sous forme de lyophilisat pour usage parentéral: Cyanokit® 2,5 g. La dose pour adulte est de 5 g perfusés en 30 minutes.


Bibliographie
Baud F., Benaïssa L., Toxicologie clinique - Chantal Bismuth, pp 907-918, Ed. Flammarion (2000)
Jenkins JL., Médecine d'urgence, pp 586-587, Ed. Masson (1998)

Image

***********************

top
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep

*******************

GAZOMETRIE :

GAZ DU SANG : INTERPRETATION

I. Conditions
Pour évaluer correctement une anomalie des gaz du sang, il faut connaître :
1. Gazométrie artérielle : pH, PaO2, PaCO 2, HCO3, BE
2. Comportement ventilatoire : FR, VT, VA
3. Réponse à l'oxygénothérapie
4. Evaluation oxygénation tissulaire (hypoxie), notamment état cardiovasculaire

II. Règles d'interprétation
A. PaCO2 : état ventilatoire
< 30 mmHg : hyperventilation alvéolaire (alcalose respiratoire)
30-50 mmHg : ventilation alvéolaire acceptable
> 50 mmHg : hypoventilation alvéolaire (acidose respiratoire)
B. pH : alcalose/acidose aiguë/compensée
1. Hyperventilation alvéolaire:
aiguë : pH > 7,50
chronique : pH 7,40 - 7,50
acidose métabolique compensée : pH 7,30 - 7,40
acidose métabolique partiellement compensée : pH < 7,30
2. Ventilation alvéolaire acceptable:
alcalose métabolique : pH > 7,50 (alcalémie)
situation d'équilibre : pH 7,30 - 7,50
acidose métabolique : pH < 7,30 (acidémie)
3. Hypoventilation alvéolaire:
alcalose métabolique partiellement compensée : pH > 7,50
hypoventilation alvéolaire chronique : pH 7,30 - 7,50 (ou alcalose métabolique compensée)
hypoventilation alvéolaire aiguë : pH < 7,30
C. PaO2
1. A l'air ambiant
normal : > 80 mmHg (limite acceptable)
hypoxémie modérée : < 80 mmHg
moyenne : < 60 mmHg
sévère : < 40 mmHg
NB : par année au-delà de 60 ans, retrancher 1 mmHg aux limites indiquées pour les hypoxémies modérées et moyennes (si < 40 mmHg : toujours sévère)
2. Réponse à l'oxygénothérapie de l'hypoxémie
- non corrigée : PaO2 < limites acceptables en air ambiant
- corrigée : PaO2 > limites acceptables an air ambiant mais < 100 mmHg
- surcorrigée : PaO2 > 100 mmHg
D. Etat d'oxygénation tissulaire : critères cliniques
- état cardiaque (DC)
- état de perfusion périphérique
- mécanismes de transport de l'O2 : PaO2, CaO2, taux d'Hb, affinité Hb pour O2

III. Situations cliniques
1. acidose métabolique : cf acidose métabolique
2. alcalose métabolique : cf alcalose métabolique
3. alcalose respiratoire : cf hyperventilation alvéolaire
4. acidose respiratoire : cf défaillance ventilatoire
5. affections responsables d'une augmentation de l'espace mort : valeurs des gaz du sang dénuées de sens si elles ne sont pas comparées aux données du travail ventilatoire (l'oxygénothérapie ne modifie que peu la ventilation alors qu'elle augmente fortement ­­ la PaO2) :
- embolie pulmonaire aiguë
- diminution du débit cardiaque

 

*******************

Les traumas Thoraciques:

http://sfisi.asso.fr/telechargement/diaporama%20jesir%202006/trauma-thoracique.pdf

1 CLIC SUR LE LIEN DU DESSUS ET FAIS DEFILER LE DIAPORAMA

***************

 

Afficher le commentaire. Dernier par ellhela le 28-02-2010 à 08h35 - Permalien - Partager
systeme digestif Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 13:33:14
LE SYSTEME DIGESTIF Posté le Mardi 17 Mars 2009 à 01h32

LE SYSTEME DIGESTIF :

 

 

Y'A A BOIRE ET A MANGER

C POUR RIRE !!!

alors

Image

 

 

TTout sur le digestif :

 

http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours-en-vrac/cours-en-vrac-module-digestif.html

 

***************

 

VIDEO POSE SONDE GASTRIQUE :

Image

 

 

La pose de sonde gastrique

 

(Attention, ceci n'est pas un protocole)

I. Législation

La pose de sonde gastrique (également appelée sonde de Salem ou de Levin selon qu'elle ait ou non une prise d'air) et son ablation relèvent de l'article 6 du décret de compétence du 11 février 2002. La surveillance et les soins relatifs à la sonde sont effectués dans le cadre du rôle propre.

II. Indications

Les indications sont relatives à l'abord gastrique nécessaire. On peut vouloir drainer le contenu de l'estomac (air, sécrétions, chez un patient intubé ou en occlusion…), alimenter le patient (alimentation entérale), préciser un diagnostic (recherche d'une hémorragie, prélèvement) ou effectuer un lavage (solutés froids en cas d'hémorragie, intoxication…)

III. Matériel

Liste du matériel à préparer :

- La sonde gastrique : Elle se présente sous la forme d'un tuyau souple transparent comportant généralement deux orifices au niveau de sa partie proximale. Le premier orifice sera connecté à un système d'aspiration et/ou de recueil. Le second orifice, plus petit est destiné à permettre une prise d'air si une aspiration ponctuelle ou continue est réalisée (ceci afin d'éviter de léser la muqueuse gastrique). Un obturateur doit être disponible si le sachet de recueil est destiné à être placé en déclive. La prise d'air est alors bouchée.

 

 


 


La partie distale est ouverte en son extrémité et comporte une dizaine d'orifices latéraux, afin de permettre le passage des matières liquides dans les deux sens. Cette sonde est radio opaque et sa position peut donc être vérifiée sur une radiographie.

 

 


Des repères annotés sur toute la longueur de la sonde permettent d'évaluer précisément sa position. Le diamètre (de 10CH à 20CH) et la longueur (de 90 à 120cm) des sondes sont variables. Plus le diamètre est grand, moins la sonde est souple.


 

 

- Des gants : Il n'est pas nécessaire que ces gants soient stériles. La pose de sonde gastrique est un geste propre, mais non stérile.

- Un lubrifiant : Sous forme de gel ou avec un aérosol de silicone afin de lubrifier la sonde et limiter les adhérences sur les tissus pendant la pose.

- Une poche de recueil ou un système d'aspiration vidangeable ou non : La poche doit être graduée et transparente afin d'estimer la quantité et l'aspect du liquide recueilli.

Un système d'aspiration comprend un bocal de recueil relié d'une part à l'extrémité proximale de la sonde et d'autre part au système d'aspiration mural. Attention, il ne faut jamais connecter directement l'aspiration sur la prise murale. Il convient de brancher un manomètre qui va permettre de régler la dépression (en cmH20) de l'aspiration.

- Du ruban adhésif, un lien large : Pour fixer la sonde, il faudra au choix et selon les protocoles locaux, utiliser un lien ou du ruban adhésif pour fixer la sonde. Si on utilise un lien, il faut que celui-ci soit large afin de limiter le risque d'escarres et de veiller au confort du patient.

- Un " haricot " : Immédiatement disponible en cas de nausées.

- Un stéthoscope : Il sera nécessaire pour vérifier la bonne position de la sonde.

- Une seringue de 50 ml à embout conique : Pour insuffler de l'air et tester la position de la sonde.


Le matériel de pose de SNG

 

IV. Installation du patient

Patient conscient :
Il faut expliquer au patient l'intégralité du geste et son intérêt dans le cadre de sa prise en charge.

Position assise la tête légèrement penchée en avant (lui demander de " rentrer le menton ").

Si possible poser la sonde à distance des repas afin de limiter les risques de vomissements.

Patient présentant des troubles de la conscience :
Placer d'abord le patient en Position Latérale de Sécurité (PLS), de préférence sur le côté gauche. Fléchir légèrement sa tête en ramenant le menton vers le manubrium sternal.

Seuls les patients inconscients intubés peuvent être laissés en décubitus dorsal pour la pose de sonde gastrique.

V. Technique de pose

La voie nasale est la plus fréquemment utilisée. La voie orale est utilisée lors de traumatismes faciaux ou lorsque des troubles de la coagulation sont connus.

Mettre les gants

Evaluer la distance nez-tragus-nombril afin de mesurer la distance de sonde à enfoncer. Noter le repère.

Lubrifier l'extrémité distale la sonde à l'aide du gel ou du spray. Attention, ne pas lubrifier en même temps les gants ou la sonde trop haut sinon la prise en main de la sonde sera difficile voire impossible.

Présenter la sonde perpendiculairement au plan facial, en l'orientant légèrement vers le palais. Avancer de 10 cm environ (s'aider des repères sur la sonde). Si le patient présente un réflexe de toux, retirer légèrement la sonde.

 

 

Demander au patient de déglutir, en le prévenant que vous allez en même temps faire avancer la sonde. Au moment ou le patient avale, (la glotte se soulève) avancer franchement la sonde. Si le patient présente des difficultés respiratoires, retirer à nouveau la sonde jusqu'au repère des 10 cm et retenter l'opération.

 

 


La bonne position de la sonde est confirmée par le recueil de liquide gastrique et par l'injection brutale d'au moins 30 ml d'air à l'aide d'une seringue à embout conique. Le borborygme produit avec l'air doit être perçu en plaçant le stéthoscope au niveau gastrique. Immédiatement après la pose, on peut vérifier à l'oreille qu'on ne perçoit pas de souffle synchrone à la respiration (la sonde serait passée dans la trachée).

Marquer un repère au niveau de l'orifice d'entrée de la sonde et fixer avec l'adhésif ou le lien large.
Expliquer au patient qu'il faut éviter les gestes brusques et ne pas hésiter à appeler de l'aide (système d'appel à portée de main) pour toute mobilisation.

VI. Complications

- Fausse route dans la trachée. Si le patient se met à tousser et présente une dyspnée retirer immédiatement la sonde jusqu'à 10 cm avant de réitérer l'opération.

- Hémorragie nasale provoquée par un traumatisme lors du passage de la sonde dans le nez. S'enquérir de l'hémostase du patient, bien lubrifier la sonde, ne pas forcer sur un obstacle. L'épistaxis est souvent bénin et se tarit spontanément. Il peut être utile de vérifier l'absence d'écoulement de sang, en demandant au patient d'ouvrir la bouche pour visualiser l'arrière gorge.

- Inhalation alimentaire. Toujours être préparé à cette éventualité afin d'éviter cette complication. Les patients à l'état de conscience altéré doivent être placés en PLS pour la pose.

- Fausse route intracrânienne. Ne jamais passer par voie nasale en cas de traumatisme facial (on passe alors par voie buccale).

- Passage de la sonde en sous muqueux. Si la sonde n'apparaît pas dans la bouche et progresse difficilement, il faut la retirer sans délai.

VII. Soins et surveillance

- La vérification de bonne position de la sonde doit être effectuée à chaque prise de service. Elle fait partie de la prise en charge du patient.

- La quantité et la qualité du liquide doivent être relevés au moins une fois par service, voire plus souvent selon la prescription et les écoulements.

- L'aspiration douce (en général -20cm H20) doit faire l'objet d'une prescription.

- Le lien de fixation doit faire l'objet d'un remplacement au moins une fois toutes les 24 heures et plus si elle est souillée.

- Les soins et la surveillance du point d'entrée de la sonde doivent être réguliers afin d'éviter l'apparition d'escarres et de points de pression.

Trucs et astuces

- Demander au patient de respirer fort par le nez avant de poser la sonde. On peut ainsi vérifier la perméabilité de la voie nasale.

- Vérifier les antécédents du patient et demander s'il présente une particularité au niveau de son nez (une déviation de la cloison par exemple). Si la cloison présente une déviation, préférer la narine opposée à cette déviation pour introduire la sonde.

- La sonde présente souvent un sens de courbure. Une fois que vous avez progressé de 10 cm et avant de passer vers l'œsophage, tournez cette sonde de 180° afin de l'orienter vers l'œsophage. Cette technique augmente les chances de succès. Prudence avec les sondes rigides de ne pas léser la muqueuse nasale.

- Si le patient ne comprend pas comment avaler la sonde, lui proposer de boire une gorgée d'eau et pousser la sonde à ce moment précis. Attention, cette pratique est à proscrire si le patient présente des troubles de la conscience ou de la déglutition.

- Lorsque la prise d'air est ouverte pour une aspiration douce, utiliser la seringue de 50 ml à laquelle vous aurez retiré le piston pour l'adapter sur la prise d'air. Attacher ensuite cette seringue sur un porte perfusion à l'aide d'une bande. De cette façon, on évite les écoulements accidentels de liquide gastrique dans le lit.

- Si vous n'avez pas de stéthoscope sous la main pour vérifier la position de la sonde, vous pouvez simplement poser la main sur l'estomac en appliquant une très légère pression. Vous pourrez ainsi ressentir les vibration provoquées par l'injection de l'air.

- Préférer placer le sac de recueil sur le côté du patient plutôt qu'au dessus de la tête. D'une part, cela permet une surveillance plus facile, d'autre part la sonde n'ira pas tirer vers le haut en sortant de la narine.

- Chez le patient intubé, surgonfler légèrement le ballonnet de la sonde, le temps de la pose afin d'éviter de passer dans la trachée. Attention il faut impérativement dégonfler à nouveau le ballonnet ensuite.

 

 


LA GREFFE HEPATIQUE :

EN VIDEO (CLIC donc)

http://bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=1210&IdBloc=Tout

greffes hepatiques Posté le Mercredi 11 Février 2009 à 02h39

Image

 

En cas de donneur vivant, l'intervention peut être programmée. Receveur et donneur sont opérés en même temps, par deux équipes différentes, dans deux salles d'opération voisines. Un lobe du foie du donneur est greffé à la place du lobe correspondant du receveur.

Lorsque le foie est prélevé chez un donneur en état de mort cérébrale, il est conservé dans un liquide à 4°C au sein d'un container stérile, jusqu'à la greffe. Dans ces conditions, il peut être conservé 16 heures après le prélèvement. Mais plus il est greffé rapidement, meilleurs seront les résultats. L'Agence de Biomédecine, qui gèrent les listes d'attente, propose le greffon à un donneur compatible, en respectant un rang de priorité : hyper-urgences, enfants, malades ayant peu de chances de trouver un donneur compatible. Les malades inscrits sur les listes d'attente doivent donc pouvoir être joints à tout moment et se tenir prêts pour répondre à une telle proposition.

L'intervention dure entre 5 et 15 heures. Le plus souvent, le foie malade est enlevé en totalité et remplacé par celui du donneur. Les vaisseaux du foie et les canaux biliaires sont suturés à ceux du receveur. Beaucoup plus rarement, en cas d'hépatite fulminante, un lobe est greffé à la place d'un lobe du foie malade, pour permettre d'assurer les fonctions hépatiques, le temps que le foie restant se régénère.

Après la greffe

La greffe est suivie généralement d'une hospitalisation de 5 jours en soins intensifs, puis de 15 jours en chirurgie digestive. L'alimentation est reprise progressivement, à mesure que le foie greffé remplit ses fonctions. Pendant les six premiers mois, une consultation hebdomadaire est nécessaire, avec des bilans sanguins, pour contrôler la fonction hépatique, et éventuellement des échographies. La personne greffée peut généralement reprendre son travail à partir du troisième mois.

Une nouvelle transplantation est parfois nécessaire dans les jours qui suivent la greffe, car le foie greffé ne fonctionne pas, ce qui justifie l'inscription sur la liste "hyper-urgence". Par ailleurs, comme après toute greffe, il existe un risque de rejet aigu, qui est maximal au cours des premiers mois. Ces rejets peuvent être, heureusement, le plus souvent maîtrisés, grâce à des médicaments immunosuppresseurs.

Le suivi après transplantation

Les personnes ayant reçu une greffe de foie peuvent mener une vie normale, sous réserve d'éviter les boissons alcoolisées. Elles sont bien moins fatiguées qu'avant l'intervention. Cependant, un traitement immunosuppresseur reste nécessaire, pour prévenir un rejet tardif. Ce traitement peut généralement être allégé après six mois ou un an, mais il doit être maintenu à vie. Il a l'inconvénient de diminuer les défenses de l'organisme contre les infections et de faciliter le développement de certaines tumeurs. Par ailleurs, il n'est pas toujours bien supporté par le rein et augmente les risques cardiovasculaires.

Une bonne hygiène de vie, avec une nourriture saine et une activité physique régulière, est donc indispensable. 10 % des personnes greffées ont une insuffisance rénale évoluée 10 ans après la transplantation, la moitié ont une hypertension artérielle associée à d'autres facteurs de risque vasculaire dans 30 à 40 % des cas. Par ailleurs, le risque de cancer, du foie notamment, n'est pas négligeable. Aussi est-il indispensable d'ajuster le traitement immunosuppresseur en fonction des bilans réguliers, pour trouver la dose efficace la plus faible possible. Il est probable qu'une proportion non négligeable de personnes pourrait interrompre le traitement immunosuppresseur sans rejeter leur greffon. Une étude est en cours pour essayer d'identifier des critères biologiques qui permettraient de déterminer les individus pouvant se passer d'un traitement immunosuppresseur à vie.

Des bilans réguliers restent indispensables, pour contrôler la fonction hépatique et dépister des signes de rejet, qui conduiront à augmenter le traitement immunosuppresseur, mais aussi pour repérer les effets secondaires du traitement. Toutes les personnes greffées doivent alerter rapidement leur médecin devant un signe inhabituel pouvant témoigner d'un rejet, comme une fièvre, une jaunisse, des douleurs ou des nausées.

Grâce aux progrès des traitements immunosuppresseurs et à cette surveillance régulière, la majorité des personnes greffées gardent plus de dix ans un foie qui fonctionne bien.

Dr Chantal Guéniot

autres :

Chaque heure est comptée. Entre le moment où l'organe est prélevé et le moment où il est greffé, il ne faut pas dépasser 3 à 4 heures pour un cœur, 12 à 18 heures pour un foie, 6 à 8 heures pour un poumon, 24 à 36 heures pour un rein. Ces délais sont des moyennes qui dépendent de l'état de l'organe.

 La priorité dans l'opération est de « reconnecter » l'organe à une circulation sanguine, pour qu'il soit de nouveau irrigué. Pour cela, on rétablit la continuité des vaisseaux. Le réchauffement progressif de l'organe encore en hypothermie est aussi une phrase très importante, attentivement contrôlée.

 

Gastro-Entérologie

 

SitesExplications sur le but du site
pfd.aphp.fr Laboratoire de Physiologie digestive
www.afa.asso.fr Site de l'AFA - Association François Aupetit : Vaincre la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique
www.afet.asso.fr Site de l'association Française d'entérostoma-thérapeutes
www.fcmii.ca Site de la Fondation canadienne des maladies inflammatoires de l'intestin
www.fsf.asso.fr Site de la Fédération des Stomisés de France
www.monconseildulcolax.fr Site d'information sur la constipation
www.sfed.org Site de la Société Française d' Endoscopie Digestive
www.snfge.org Site de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie
www.stomanet.fr Site d' information d' échange sur la stomathérapie

****************

top
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep
sep

Et MALADIE DE CROHN (video) :

http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=245&IdBloc=Tout

 

************************

GASTROLOGIE :

Alcoolisme : intoxication aiguë et chronique

  •   Alcoolisme : syndrome de sevrage
  •   Appendicite aiguë et ses complications
  •   Appendicite aiguë et ses complications Bis
  •   Ascite
  •   Ascite Bis
  •   Ascite Bis
  •   Cancer de l'estomac
  •   Cancer de l'estomac Bis
  •   Cancer de l'œsophage
  •   Cancer de l'œsophage Bis
  •   Cancer du côlon
  •   Cancer du côlon Bis
  •   Cancer du pancréas exocrine
  •   Cancer du rectum
  •   Cancer du rectum Bis
  •   Chirurgie de l'appareil digestif
  •   Cirrhose alcoolique
  •   Cirrhose alcoolique Bis
  •   Colopathies
  •  

     

    LES COLOSTOMIES EMISSION VIDEO: 

      http://www.france5.fr/allo-docteurs/index-fr.php?page=player&id_article=607

  •   Complications de la lithiase biliaire
  •   Complications de la lithiase biliaire Bis
  •   Constipation
  •   ConstipationBis
  •   Diarrhée aiguë de l'adulte
  •   Diarrhée aiguë de l'adulte Bis
  •   Diarrhée chronique de cause colique
  •   Diarrhée chronique de l'adulte
  •   Diarrhée chronique de l'adulte Bis
  •   Diarrhée chronique hydro-électrolytique de l'adulte
  •   Diarrhée chronique par malabsorption d'origine intestinale
  •   Diététique des interventions sur le tube digestif
  •   Diverticulose colique
  •   Diverticulose colique Bis
  •   Encéphalopathie hépatique
  •   Examens en Gastro-Entérologie
  •   Fissure anale, thrombose hémorroïdaire
  •   Fissure anale, thrombose hémorroïdaire Bis
  •   Hémorragie digestive
  •   Hémorragie digestive Bis
  •   Hémorragie digestive Bis
  •   Hernies et Éventrations
  •   Hépatites virales aiguës A, B, C, D et E
  •   Hépatites virales aiguës et chroniques
  •   Hépatites virales chroniques B et C
  •   Hépatopathie alcoolique non cirrhotique
  •   Hépatopathie alcoolique non cirrhotique Bis
  •   Hernies inguinale, crurale, ombilicale
  •   Hernies inguinale, crurale, ombilicale Bis
  •   Ictère à bilirubine conjuguée de l'adulte
  •   Ictère à bilirubine conjuguée de l'adulte Bis
  •   Lithiase vésiculaire
  •   Lithiase vésiculaire Bis
  •   Nutrition Enterale
  •   Occlusion intestinale du côlon
  •   Occlusion intestinale du grêle
  •   Occlusions intestinales du grêle et du côlon
  •  

    Video occlusin intestinale:

    http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=1063&IdBloc=Tout

  •   Pancréatite aiguë
  •   Pancréatite aiguë Bis
  •   Pancréatite chronique alcoolique
  •   Pancréatite chronique alcoolique Bis
  •   Pancréatites et leurs complications
  •   Pathologie hépatique
  •   Péritonite aiguë diffuse
  •   Péritonite aiguë diffuse Bis
  •   Péritonite aiguë diffuse Bis
  •   Plaies de l'abdomen
  •   Plaies et traumatismes fermés de l'abdomen
  •   Prise en charge du patient alcoolique
  •   Pose d'une sonde gastrique
  •   Reflux gastro-œsophagien
  •   Reflux gastro-œsophagien Bis
  •   Reflux Gastro-Oesophagien "RGO" Bis
  •   Retentissements de l'alcoolisme
  •   Surveillance des drains
  •   Traumatisme de l'abdomen
  •   Traumatismes fermés de l'abdomen
  •   Troubles fonctionnels intestinaux
  •   Troubles fonctionnels intestinaux Bis
  •   Ulcère gastrique et ulcère duodénal
  •   Ulcère gastrique et ulcère duodénal (syndrome de Zollinger-Ellison exclu)
  •   Ulcères gastrique (UG) et duodénal (UD)
  • ******************

    GREFFE DE FOIE:

    VIDEO EMISSION MEDICALE FRANCE5

    http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=1210&IdBloc=Tout

    *************

    HEPATOLOGIE :

    Abcès non parasitaires du foie Diagnostic et conduite à tenir

  •   Alcool et virus C
  •   Anatomie du foie et des voies biliaires
  •   Anatomie pathologique des tumeurs endocrines du pancréas
  •   Anatomopathologie des hépatites virales
  •   Anomalie de jonction biliopancréatique et dilatations kystiques congénitales du cholédoque
  •   Anomalies congénitales du pancréas
  •   Autoanticorps en hépatologie
  •   Bilharziose hépatique (schistosomiase hépatique)
  •   Bloc suprahépatique (syndrome de Budd-Chiari)
  •   Cellules souches et régénération hépatique
  •   Chimiothérapie des cancers du pancréas
  •   Cholangiographie par imagerie par résonance magnétique
  •   Cholangites sclérosantes
  •   Cirrhose biliaire primitive
  •   Conduite à tenir devant une ascite
  •   Conduite à tenir devant une cytolyse chronique
  •   Conduite à tenir devant une hyperamylasémie
  •   Conséquences des hépatectomies
  •   Cytolyse aiguë
  •   Diagnostic de la cirrhose du foie
  •   Diagnostic des anomalies neurologiques au cours des hépatopathies alcooliques
  •   Diagnostic des surcharges en fer
  •   Fistules pancréatiques
  •   Foie bioartificiel
  •   Foie cardiaque
  •   Foie et grossesse
  •   Foie parasitaire
  •   Génétique des pancréatites chroniques
  •   Hémochromatose
  •   Hépatite alcoolique aiguë
  •   Hépatites auto-immunes : aspects physiopathologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques
  •   Hépatites bactériennes
  •   Hépatites d'étiologie inconnue
  •   Histoire naturelle de la pancréatite chronique alcoolique
  •   Histophysiologie hépatique
  •   Hyperplasie nodulaire régénérative
  •   Imagerie du pancréas
  •   Infections bactériennes et cirrhose alcoolique
  •   Insuffisance hépatique aiguë
  •   Interactions entre les virus de l'immunodéficience humaine et des hépatites B, C et delta
  •   Kystes hydatiques du foie
  •   Kyste simple et polykystose hépatique de l'adulte. Cystadénome hépatique
  •   Lésions biliaires médicamenteuses
  •   Localisation peropératoire et principes du traitement chirurgical des tumeurs endocrines du pancréas
  •   Maladies du foie, des voies biliaires et du pancréas
  •   Maladies hépatiques médicamenteuses. Aspects épidémiologiques, diagnostiques et cliniques
  •   Manifestations hépatiques des hémopathies (en dehors des complications liées aux traitements)
  •   Manométrie oddienne
  •   Métabolismes hépatiques
  •   Métabolisme hépatique des métaux : exemple du fer et du cuivre
  •   Organisation de la greffe hépatique en France : aspects éthiques et réglementaires
  •   Os et foie
  •   Pancréatite aiguë : diagnostic, pronostic et traitement
  •   Pathologie de la veine porte Malformations Traitement, exploration
  •   Physiologie du lobule hépatique
  •   Physiologie et physiopathologie des vaisseaux hépatiques
  •   Physiopathologie moléculaire de la cholestase
  •   Plantes médicinales : intérêt thérapeutique et risque d'hépatotoxicité
  •   Ponction-biopsie hépatique : technique, incidents, accidents
  •   Porphyries hépatiques
  •   Prédisposition génétique à l'hépatotoxicité des médicaments
  •   Prévention de la rupture des varices oesophagiennes
  •   Prise en charge et surveillance de la cirrhose
  •   Relations entre foie et immunité
  •   Rôle des virus dans l'hépatocarcinogenèse
  •   Stéatoses microvésiculaires
  •   Suivi à court terme (3 mois) après transplantation hépatique chez l'adulte (avec prise en charge du rejet aigu)
  •   Syndrome hépatorénal
  •   Traitement chirurgical de la lithiase biliaire et de ses complications
  •   Traitement d'hémostase des hémorragies digestives liées à l'hypertension portale
  •   Traitement de l'hépatite C
  •   Traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B
  •   Traitements des cancers du pancréas
  •   Traitement des hépatites fulminantes et subfulminantes
  •   Traitements des hépatites virales delta
  •   Traumatismes hépatiques : diagnostic et traitement
  •   Tumeurs endocrines du pancréas
  •   Tumeurs endocrines non fonctionnelles du pancréas
  •   Utilisation des médicaments chez le cirrhotique
  •  

    ************

     

    HEPATITE C :

     

    Video emission medicale france 5

     

     

    http://www.bonjour-docteur.com/article.asp?IdArticle=183&IdBloc=Tout

     

     

    ***************

     

     

     

     videos divers digestif:

    1/insertion ktt dialyse peritoneale

     

     

     

     

     

     

     

    se sortir de L'alcool:

     

     

     

    http://www.france5.fr/allo-docteurs/index-fr.php?page=player&id_article=533

     

     

     

    ****************

     

    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    HEMATOLOGIE divers / DESEQUILIBRES IONIQUES/ EXAMENS SANGUINS Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:59:37
    suite hematologie Posté le Vendredi 13 Février 2009 à 15h13

    Image

     

    Articles a suivre:

    -De A a Z abecedaire hematologie

    -desequilibre ioniques

    -examens hemato

    - dosage de la troponine chez le foudroyé

    -transfusion sanguine(controle gr rh au lit du malade etc)

     

    Lexique hématologie


     

    - Allogreffe
    Prélèvement de cellules sur un donneur - soit au niveau des os, soit au niveau du sang - et réinjection de ces cellules au patient receveur.

    - Amyloïde (substance)
    Substance extracellulaire solide et translucide, résistant aux enzymes protéolytiques, qui infiltre les organes sans les déformer, qui se dépose dans le tissu intersticiel et dans les tuniques des petits vaisseaux.

    - Amyloïdose (= amylose)
    Affection caractérisée par le dépôt dans de nombreux organes, de substance amyloïde. L'amylose peut être localisée ou généralisée (atteinte rénale prédominante).
    On peut distinguer :

    • l'amylose secondaire à diverses affections chroniques (infectieuses, inflammatoires ou cancéreuses)
    • l'amylose primitive et celle - très proche - associée au myélome
    • l'amylose héréditaire (plusieurs variétés)
    • l'amylose sénile
    • les amyloses localisées.

    - Anémie
    Grosso modo, c'est la diminution du nombre des globules rouges. Si elle est importante, l'anémie peut nécessiter une transfusion sanguine. En réalité, d'un point de vue médical, l'anémie correspond plus exactement à la diminution du taux d'hémoglobine (pigment présent à l'intérieur des globules rouges) dans le sang. En général, la diminution de ce taux d'hémoglobine s'accompagne d'une baisse du nombre des globules rouges, mais pas obligatoirement (car les globules rouges - selon leur taille - ne contiennent pas la même quantité d'hémoglobine).

    - Anémie de Biermer
    Voir Biermer.

    - Anémies réfractaires
    Insuffisance chronique (acquise) de l'érythropoïèse (fabrication des globules rouges) et souvent de la granulopoïèse (fabrication des globules blans polynucléaires), ainsi que de la thrombopoïèse (fabrication des plaquettes), rebelle aux traitements connus et pouvant constituer un état pré-leucémique.
    On en distingue trois variétés assez voisines :

    • les anémies réfractaires sidéroblastiques,
    • les anémies réfractaires avec excès de myéloblastes dans la moelle et
    • la myélose érythrémique aiguë.
      Dans tous les cas, il existe un avortement intramédullaire des éruthroblastes, et une hémolyse périphérique corpusculaire.

    - Anisocytose
    Inégalité de taille des globules rouges (différents diamètres).

    - Anisomicrocytose
    Qualificatif regroupant anisocytose et microcytose (voir ces mots).

    - Anticorps
    Aussi appelés immunoglobulines, les anticorps sont fabriqués par une variété des lymphocytes B : les plasmocytes ; leur rôle est d'aider le système immunitaire à reconnaître et éventuellement à détruire les éléments étrangers à notre propre organisme (dont les bactéries, les virus, etc...).

    - Anticorps monoclonaux
    Dits homologues, strictement identiques, issus d'un même clone plasmocytaire, ayant donc tous la même classe (isotype), les mêmes allotypes, les mêmes idiotypes, la même spécificité fine pour l'antigène lorsque celui-ci est connu.

    - Aplasie
    Importante diminution du nombre des plaquettes et des globules, principalement des globules blancs. C'est une période délicate du traitement (de la chimiothérapie et/ou radiothérapie), car la baisse des globules blancs favorise les infections. C'est la raison pour laquelle on doit rester en chambre stérile tant que dure l'aplasie.

    - Asepsie
    Méthode de protection destinée à empêcher les germes d'infecter l'organisme ou un élément inerte (matériel de soin, chambre, etc...). Un milieu aseptique est stérile.
    Exemple : quand on veut faire une prise de sang, il faut obtenir l'asepsie de la petite région de la peau où l'on va piquer, afin de ne pas permettre le passage de germes (qui sont sur la peau) dans le sang. Pour cela, on applique un antiseptique (alcool, betadine, chlorhexidine, etc...).

    - Atteinte méningée
    Voir méningée (atteinte).

    - Autogreffe
    Prélèvement de cellules sur le patient - soit au niveau des os, soit au niveau du sang - et réinjection de ces cellules au même patient. Il est à la fois donneur et receveur des cellules.

    - Bactériémie
    C'est la présence d'un ou plusieurs germes dans le sang (qui, en temps normal, est parfaitement aseptique), sans manifestation générale, à la différence de la septicémie qui est une bactériémie s'accompagnant de manifestations générales graves (hypotension, troubles de la conscience...).

    - Basophiles (polynucléaires)
    C'est un globule blanc de la famille des polynucléaires. Leur rôle essentiel est au sein de la réaction allergique.
    Voir aussi NFS (Numération Formule Sanguine).

    - Biermer (anémie de)
    Maladie acquise caractérisée par l'absence de sécrétion du facteur intrinsèque gastrique. Ce dernier étant indispensable à l'absorption de la vitamine B12 au niveau de l'intestin grêle, la vitamine B12 étant elle-même indispensable à la bonne élaboration des globules rouges, on comprend pourquoi cette maladie de Biermer est à l'origine d'une anémie.

    - Blastes
    Cellules de la moelle osseuse produisant les globules et les plaquettes du sang. Normalement, les blastes ne quittent pas la moelle ; cependant, dans les leucémies, ils deviennent anormalement si nombreux qu'ils passent dans le sang.

    - Cathéter
    Petite structure en plastique, en forme de long et mince tube, à usage unique, que l'on met en général dans une grosse veine en guise de perfusion ; on peut aussi, par un cathéter, faire de simples prises de sang. On peut laisser un cathéter en place pendant plusieurs mois, mais il arrive qu'on soit amené à l'enlever, soit parce que le traitement est terminé, soit parce qu'il est le siège d'une infection.
    Voir aussi portacath

    - Cancer différencié ou indifférencié
    Voir différenciation cellulaire.

    - C.C.M.H.
    Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine.

    - Cellules NK
    NK pour Natural Killers en anglais. C'est une variété de lymphocytes volumineux, proches des lymphocytes T, dépourvus de fonctions phagocytaires mais ayant une activité cytolytique (qui peut détruire une cellule sans la manger), notamment à l'égard des cellules tumorales transformées par un virus. Ces cellules sont activées par l'interféron et l'interleukine 2.

    - Cellules souches
    Cellules fabriquées par la moelle osseuse, siégeant normalement dans cette moelle osseuse, et produisant les cellules (globules rouges et blancs) et les plaquettes du sang. En temps normal, on dit de ces cellules souches qu'elles sont médullaires (CSM). Mais, quand on utilise certains médicaments (appelés facteurs de croissance), on arrive à faire passer ces cellules dans le sang ; on les appelle alors des cellules souches périphériques (CSP). On utilise ce procédé en vue d'un prélèvement de cellules souches pour une greffe.

    - Cellules différenciées ou indifférenciées
    Voir différenciation cellulaire.

    - Chambre implantable
    Voir portacath.

    - Chevelus (leucocytes)
    Voir tricholeucocytes.

    - Chimiothérapie
    Association de médicaments destinés à détruire les cellules tumorales (malignes = cancéreuses). Selon le type et la phase du protocole, on peut passer ces médicaments en intra-veineux (par un cathéter) ou par la bouche.

    - Chromosome Philadelphie
    Découvert à Philadelphie en 1960 par P.C. Nowell et D.A. Hungerford, c'est une anomalie génétique acquise observée dans 92% des leucémies myéloïdes chroniques, caractérisée par une translocation réciproque entre les chromosomes 9 et 22. Ce chromosome se retrouve dans toutes les cellules du sang et de la moelle sauf dans les lymphocytes T, et ceci durant toute l'évolution de la maladie. Il faut enfin signaler que dans de rares cas de leucémies chroniques, on ne retrouve pas le chromosome Philadelphie ; ces formes ont un pronostic plus sombre. On a aussi observé un chromosome Philadelphie dans d'authentiques leucémies aiguës lymphoblastiques et myéloblastiques.

    - Classification FAB
    Voir FAB.

    - Classification HLA
    voir groupage HLA

    - C.R.P.
    = protéine C réactive. C'est une protéine sécrétée par le foie lors d'une réaction inflammatoire aiguë. La demi-vie de la CRP est courte, ce qui signifie que - lors d'une inflammation - sa quantité dans le sang augmente plus rapidement que la VS (vitesse de sédimentation). Inversement, lorsque l'inflammation est en voie de résolution, la CRP baisse beaucoup plus vite que la VS. Autres marqueurs de l'inflammation : VS, CRP, fibrine, ß2microglobuline, etc...

    - Coagulation
    procédé biologique in vivo principalement enzymatique permettant la formation d'un caillot de fibrine.

    - Corticoïdes
    se dit de toute hormone sécrétée par la glande cortico-surrénale (partie d'une glande se situant au-dessus de chaque rein). Dans le cadre des maladies malignes du sang et de la moelle osseuse, on emploie ce terme pour appeler certains médicaments de la famille de la cortisone faisant partie de nombreux protocoles de chimiothérapie. Les corticoïdes sont employés dans d'innombrables indications, de la simple sinusite ou crise d'asthme aux chimiothérapies lourdes.

    - Cytaphérèse
    c'est le recueil des cellules souches périphériques, en vue d'une greffe. Le sang est prélevé en continu à partir d'une veine d'un bras, et passe dans une machine qui trie les cellules pour ne garder que les cellules souches ; le sang est ensuite réinjecté dans une veine de l'autre bras.

    - Dexaméthasone
    glucocorticoïde de synthèse trente fois plus puissant que la cortisone, dont l'action minéralo-corticoïde est très faible ; administré par voie buccale et en application locale comme anti-inflammatoire sous forme de phosphate. Il peut aussi être administré par voie intramusculaire ou intraveineuse. Sous forme d'acétate, il est administré en injection intra-articulaire, en aérosol, en application locale et en collyre. Exemples : Décadron®, Dectancyl®, Maxidex®, Soludécadron®, Auxisone®.

    - Différenciation cellulaire
    toutes les cellules de notre organisme proviennent de la multiplication (en biologie, on parle d'ailleurs plutôt de division cellulaire) d'un type bien défini de cellule (appelée cellule précurseur) pour chaque type de tissu.
    Exemples :

    • tissu musculaire => un myoblaste va donner les cellules musculaires
    • tissu osseux => un ostéoblaste va donner les cellules des os
    • cellules sanguines => une cellule souche va donner les différents globules et plaquettes
    • et ainsi de suite pour tous les tissus de l'organisme.

    Ainsi, nous avons dans notre corps plusieurs types de cellules, qui sont

    • soit différenciées (une cellule osseuse, une cellule du foie, une cellule du poumon...),
    • soit indifférenciées (cellules souches, toutes les cellules précurseurs des cellules finales formant les différents tissus),
    • soit entre les deux.

    Lorsqu'un cancer ou une maladie maligne du sang (leucémie, lymphome...) se déclare, c'est une cellule qui, au lieu de mourrir normalement au bout d'un certain temps de vie, continue à se multiplier et à se multiplier encore et encore, aboutissant après un laps de variable :

    • soit à la formation d'une tumeur s'il s'agit d'un cancer sollide,
    • soit à des anomalies du sang s'il s'agit d'une maladie maligne de la moelle osseuse.

    La cellule malade qui a donné naissance à toutes ces cellules identiques pouvait être du type différencié (musculaire, glandulaire, osseuse, hépatique, cutanée, etc...) ou indifférencié.
    D'où la classification par les laboratoires d'anatomopathologie (anapath) lors de l'analyse fine du cancer (après biopsie de la tumeur ou biopsie de la moelle osseuse), en :

    • cancer différencié
    • cancer peu différencié
    • cancer indifférencié.

    - Enveloppe méningée
    voir méninges

    - Eosinophilie
    augmentation du nombre des globules blancs polynucléaires éosinophiles dans le sang au-dessus de 500/mm3 (800/mm3 pour certains laboratoires). En soi, l'hyper-éosinophilie n'est pas une maladie, ça n'est le reflet - le plus souvent - que d'un terrain allergique ou parasitaire

    - Evans (syndrome d')
    syndrome associant de façon simultanée une anémie hémolytique auto-immune et un purpura thrombopénique immunologique (PTI). Cette association est le plus souvent symptomatique d'une maladie lymphoïde comme la leucémie lymphoïde chronique (LLC) ou d'un lupus érythémateux disséminé (LED)

    - F.A.B.
    classification Franco-Américano-Britannique des leucémie aiguës myéloïdes.

    - Facteurs de croissance
    médicaments accélérant le processus de production des cellules souches médullaires, provoquant leur passage dans le sang. On utilise ce procédé pour recueillir ces cellules souches en vue d'une greffe. On utilise aussi ces facteurs de croissance pour limiter le plus possible la durée de l'aplasie.

    - Fibrose
    ou sclérose. On peut assimiler la fibrose à un phénomène de cicatrisation après une agression, quelle que soit sa nature (infection, radiation, traumatisme, brûlure, etc...) ou sa localisation (peau, muscle, poumons, etc...) La fibrose est aussi un phénomène naturel évoluant avec l'âge.

    - Ganglions
    les ganglions sont une sorte de carrefours situés un peu partout sur le réseau lymphatique. Ce dernier peut être comparé - sur le plan topographique - au réseau des veines, à la différence que, dans les veines, c'est du sang qui circule. Dans le circuit lymphatique, c'est de la lymphe, qui contient principalement des lymphocytes. Schématiquement, les ganglions lymphatiques sont situés à la racine des membres (sous l'aisselle, au pli de l'aine) et le long des gros vaisseaux dans le thorax et dans le ventre, mais on en a aussi sur les côtés du cou, près des coudes, etc... Dans certaines maladies, les ganglions deviennent plus gros qu'en temps normal ; on ne les appelle plus ganglions mais adénopathies. L'expression commune avoir des ganglions signifie en réalité que l'on a des adénopathies. Les maladies en cause sont par exemple les lymphomes ou les leucémies chroniques (où les adénopathies sont un peu partout dans l'organisme), mais attention, on a aussi des adénopathies quand on a une angine, ou n'importe quelle autre infection virale ou bactérienne ; à ce moment-là, les adénopathies sont beaucoup plus localisées et le plus souvent, on n'a qu'un ou deux ganglions un peu gros.

    - Globules blancs
    cellules sanguines aussi appelées leucocytes, dont le rôle est la défense de l'organisme contre les infections ou les cellules étrangères.
    Parmi les globules blancs, on trouve :

    • => les lymphocytes T et B
    • => les polynucléaires (neutrophiles, éosinophiles, basophiles) Concentration normale dans le sang : 4.000 à 10.000/mm3.

    - Globules rouges
    cellules sanguines aussi appelées hématies, dont le rôle est le transport de l'oxygène depuis les poumons jusqu'à chacune des cellules de notre organisme.

    JPEG - 4.2 ko
    Globules rouges. Les éléments marqués d'une flèche sont des plaquettes.

    - Gray
    définition en clair : unité d'irradiation (dans le cadre d'une radiothérapie) définition précise : de symbole Gy, le Gray est l'unité de dose absorbée (SI) par interaction d'un rayonnement ionisant avec la matière, équivalent à une énergie absorbée de 10000 ergs par gramme de matière irradiée. 1 Gy = 1 joule/kilogramme = 100 rads.

    - Greffe
    voir autogreffe et allogreffe de moelle osseuse.

    - Greffon
    tissu ou organe prélevé en vue d'une greffe. Dans le cadre de l'hématologie, le greffon est une petite partie de la moelle osseuse (prélevée au niveau des os du bassin) du donneur. Ce greffon se présente extérieurement un peu comme du sang, et la greffe en elle-même se fait par le biais d'une simple transfusion, les cellules de la moelle ainsi transfusée se dirigeant à l'intérieur des os, là où elle doit siéger normalement.

    - Groupage HLA
    quand une allogreffe est nécessaire, il faut trouver un donneur compatible. En effet, recevoir de la moelle osseuse n'est pas du tout comme recevoir du sang, où il suffit d'être du même groupe (A, B, AB, O) et du même Rhesus (+, -). Non, la greffe de moelle réclame une compatibilité beaucoup plus fine d'un groupe qu'on appelle HLA. Le groupage HLA est un reflet du patrimoine génétique d'un individu.

    - Gümprecht (ombres de)
    il s'agit là d'un terme de cytologie concernant un aspect particulier de certains lymphocytes dans les leucémies lymphoïdes chroniques. Chez certains patients, les cellules sont détruites par le frottis et se présentent sous la forme d'un noyau nu : les ombres de Gümprecht.

    - Hairy cells
    voir tricholeucocytes

    - Hématies
    c'est l'autre nom des globules rouges.

    JPEG - 4.2 ko
    Globules rouges. Les éléments marqués d'une flèche sont des plaquettes.

    - Hématologie
    branche de la médecine qui traite du sang, des organes hématopoïétiques (voir moelle osseuse) et de leurs affections. On tend actuellement à individualiser au sein de l'hématologie des sous-groupes tels qu'immuno-hématologie, hémostase et cancérologie hématologique.

    - Hématologique
    adjectif se rapportant au domaine de l'hématologie

    - Hémochromatose
    affection carcatérisée par une surcharge ferrique polyviscérale, primitive ou secondaire, associée à une fibrose. 1. Hémochromatose primitive : c'est unevariété familiale, à transmission autosomique récessive, liée à une perturbation héréditaire du métabolisme du fer, carcatérisée par une cirrhose, un diabète sucré, une mélanodermie et par des manifestations polyviscérales essentiellement endocriniennes et cardiaques. 2. Hémochromatose secondaire :variété liée à une surcharge de l'organisme en fer, soit d'origine endogène (cirrhose alcoolique, maladie du sang ou de la moelle osseuse), soit exogène (transfusions sanguines répétées).

    - Hémoglobine
    pigment contenu dans les globules rouges, qui donne au sang sa couleur rouge. C'est l'hémoglobine qui permet aux globules rouges de fixer et transporter l'oxygène, Concentration normale dans le sang : 12 à 16 g/dl chez la femme 13 à 17 g/dl chez l'homme.

    - Hémoglobinurie paroxystique nocturne (=HPN)
    aussi appelée Maladie de Marchiafava-Micheli, l'HPN est une variété d'anémie hémolytique corpusculaire acquise, résultant d'une maturation érythroblastique anormale. La conséquence est que les jeunes globules rouges qui sortent de la moelle osseuse juste après leur production, meurent très vite (hémolyse). L'HPN peut évoluer vers une insuffisance médullaire globale (cf aplasie) ou vers une leucémie aiguë. Bientôt un chapitre sur ce site, dédié à l'HPN.

    - Hémorragie
    issue de sang hors des vaisseaux. Ce phénomène est toujours pathologique sauf dans le cas des règles menstruelles. Hémorragie est un terme générique, mais selon sa localisation, on déterminera gingivorragies, rectorragies, métrorragies, ménorragies, purpura, melaena, hématome, hémopéritoine, hémomédiastin, hémopéricarde, hémothorax, hémoptysie, hématémèse, épistaxis, ecchymose...

    - Hépatomégalie
    augmentation du volume du foie (le foie est l'organe situé à droite, sous les dernières cotes).

    - Hépatosplénomégalie
    augmentation du volume du foie et de la rate (la rate est l'organe situé à gauche, sous les dernières cotes).

    - HLA
    voir groupage HLA.

    - HPN
    voir hémoglobinurie paroxystique nocturne.

    - Hyperleucocytose
    augmentation du nombre des globules blancs dans le sang, sans précision du type des globules blancs (lymphocytes ou polynucléaires).

    - Hyperlymphocytose
    augmentation du nombre des lymphocytes.

    - Hyperplaquettose
    augmentation du nombre des plaquettes.

    - Hyperploïdie chromosomique
    c'est d'abord un pléonasme, car le terme de x-ploïdie ne peut intéresser que des chromosomes. Une cellule humaine normale est dite diploïde car elle contient deux paires de chromosomes. Une hyperploïdie représente donc une cellule - anormale - comportant plus de deux paires de chromosomes (soit 46). Exemples : 47 chromosomes, 51 chromosomes, 83 chromosomes... Le terme de polyploïdie représente plus précisément une cellule comportant plus de 2 fois 23 chromosomes : - triploïdie : 3 paires de chromosomes - tétraploïdie : 4 paires de chromosomes, etc...

    - Iatrogène
    littéralement qui est provoqué par le médecin ou ses thérapeutiques. Ex : ulcère de l'estomac provoqué par l'Aspirine ou l'anti-inflammatoire prescrit pour une sciatique. Ex : diarrhée provoquée par la prescription d'un antibiotique pour une sinusite Ex : atteinte cardiaque par un médicament prescrit dans une chimiothérapie contre un lymphome, etc...

    - ICT ou irradiation corporelle totale
    irradiation corporelle totale (voir radiothérapie).

    - Immunodéficience
    synonyme d'immunodépression et d'immunosuppression, ce terme traduit l'incapacité pour un individu de produire des réponses immunitaires normales. L'immunosuppression peut être spontanée comme dans le cas des carences immunitaires, ou provoquée par l'irradiation ou l'administration d'immunosuppresseurs, qu'ils soient chimiques (chimiothérapie) ou biologiques (sérums anti-lymphocytaires). Il ya aussi bien sûr le cas de l'immunodéficience acquise, après infection par le virus HIV (SIDA).

    - Immunoglobulines
    voir anticorps et plasmocytes.

    - Interféron
    famille de glycoprotéines de faible poids moléculaire, produites par une grande variétés de cellules de l'organisme et dotées de propriétés antivirales. La première propriété fut le phénomène d'interférence virale, c'est à dire la propriété acquise par un organisme infecté par un virus de synthétiser très rapidement une substance spécifique d'espèce (elle ne protège pas les autres espèces animales), mais non spécifique du virus (elle exerce protection contre de nombreux autres virus). Cet interféron induit par un virus fut nommé Interféron Type I, quand on découvrit qu'un autre interféron (Type II), était produit par des lymphocytes sensibilisés en présence de l'antigène correspondant. Cette première classification est aujourd'hui compliquée du fait qu'on connait un grand nombre d'interférons. Groupe I : Interférons alpha et bêta. Le groupe II, produit par des lymphocytes stimulés par un antigène ou un mitogène, a reçu le nom d'Interféron gamma, qui jouirait d'une activité anti-tumorale.

    - Ischémie
    Diminution ou arrêt de la circulation artérielle dans un territoire localisé. Cependant, par extension (mais c'est un abus de langage), on désigne aussi souvent par ischémie le manque d'apport en oxygène à un organe.

    - Leucémie
    terme générique regroupant les maladies caractérisées par la présence en excès dans la moelle osseuse et parfois dans le sang, de globules blancs ou de leurs précurseurs.

    - Leucémies aiguës
    variété de leucémie caractérisée par la prolifération de cellules hématopoïétiques immatures ou blastes. responsable d'une insuffisance médullaire profonde (situation assez proche d'une aplasie). On distingue les leucémies aiguës lymphoblastiques et les leucémies aiguës myéloblastiques.

    - Leucémie lymphoïde chronique
    syndrome lymphoprolifératif chronique atteignant les sujets âgés et caractérisé par la prolifération de petits lymphocytes d'aspect mature ayant dans la grande majorité des cas les carctères des lymphocytes B.

    - Leucémie myéloïde chronique
    syndrome myéloprolifératif chronique affectant la lignée granuleuse et caractérisé par l'importance de l'hyperleucocytose avec myélémie et de la splénomégalie.

    - Leucocytes
    c'est l'autre nom des globules blancs.

    - Leucocytes chevelus
    voir tricholeucocytes.

    - Leucopénie
    baisse du nombre des globules blancs circulant dans le sang en dessous de la valeur normale arbitraire de 4000 éléments par mm3, sans spécification du type de globules blancs. Voir aussi NFS (Numération Formule Sanguine).

    - Lignées
    Ce sont les familles des différentes cellules du sang et de la moelle.

    - Liquide céphalo-rachidien
    c'est le liquide qui, à l'intérieur de l'enveloppe méningée, entoure la moelle épinière. Il fait partie du système nerveux.

    - Lymphocytes
    ils font partie des globules blancs (leucocytes) et servent à nous défendre contre les infections virales et les cancers ; certains lymphocytes (les lymphocytes B) produisent des anticorps. Avoir trop de lymphocytes, c'est l'hyperlymphocytose. En manquer, c'est la lymphopénie. Concentration normale dans le sang : 1.500 à 4.500/mm3.

    JPEG - 4.4 ko
    Un lymphocyte au milieu de globules rouges.

    - Lymphomagénèse
    définition réclamée par le formulaire. Mot non trouvé dans le dictionnaire, mais étymologiquement, il signifie Formation, construction, génèse du lymphome. En clair, c'est l'ensemble des processus qui aboutissent au déclenchement d'un lymphome.

    - Lymphome
    terme générique désignant les proliférations malignes des lignées lymphocytaires et/ou histiocytaires. Parmi les lymphomes, on distingue d'une part la maladie de Hodgkin, et d'autre part les lymphomes non hodgkiniens (autrefois appelés lymphosarcome et réticulosarcomes).

    - Lymphomes de MALT
    lymphomes à petites cellules développés aux dépens des tissus lymphoïdes des annexes muqueuses. La localisation gastrique est fréquente et un lien avec le développement d'Helicobacter pylori a été récemment montré. Le lymphome gastrique du MALT (tissu lymphoïde associé aux muqueuses) est un lymphome B de pathogénie et d'évolution très singulière. II évolue très progressivement et reste longtemps localisé à l'estomac. Le développement du lymphome est directement lié à l'infection par H pylori. La bactérie stimule une réaction immunitaire par l'intermédiaire des lymphocytes T qui provoquent la prolifération des lymphocytes B. Pour une raison encore mal comprise, la réaction immunitaire ne permet généralement pas d'éliminer la bactérie. La stimulation antigénique persiste et sélectionne des clones de lymphocytes B antigène dépendant (1). II s'ensuit une infiltration chronique du chorion de la muqueuse gastrique par les lymphocytes. La persistance de la prolifération lymphocytaire clonale pendant plusieurs années favorise l'apparition de mutations génomiques dont la plus fréquente concerne deux gènes proapoptotiques API 2 et MLT (2, 3, 4). Ces mutations accélèrent la prolifération qui évolue vers la monoclonalité et le lymphome, bien qu'elle reste dépendante de la stimulation des lymphocytes T par l'intermédiaire du facteur CD40 (5, 6). Cette dépendance explique la localisation du lymphome à l'estomac et sa régression après éradication. Le lymphome du MALT est donc secondaire à une stimulation excessive et prolongée des lymphocytes B en réponse à l'infection à H. pylori. Les facteurs qui favorisent cette stimulation ne sont pas connus. La virulence de la bactérie ne semble pas en cause (7), pas plus qu'une co-infection virale (8). Une susceptibilité génétiquement programmée de l'hôte paraît plus probable mais sa nature reste encore à préciser. D. Lamarque CHU Henri Mondor - Creteil publié sur le site Bibliothèque Médicale A.F.Lemanissier.

    - Lymphopénie
    c'est le terme employé quand on n'a pas assez de lymphocytes dans le sang.

    - Kahler (maladie de)
    voir myélome multiple.
    C'est une dysprotéinémie maligne caractérisée par l'association de douleurs osseuses essentiellement thoraciques ou rachidiennes (lyse osseuse), d'une anémie, d'une hyperprotidémie avec souvent protéinurie de Bence-Jones. Le myélome est dû à la prolifération anarchique de cellules plasmocytaires anormales au sein de la moelle osseuse.
    Voir chapitre consacré au myélome.

    - Macrocytose
    augmentation du volume globulaire moyen (VGM).

    - Macrophages
    cellules dérivées des monocytes et dotées du pouvoir de phagocytose et jouant un rôle important dans l'immunité.

    - Marqueurs (lymphocytaires)
    ex : CD33. propriété d'une sous-population de lymphocytes permettant de déterminer de façon directe l'appartenance d'un lymphocyte donné à cette sous-population.

    - Mégacaryocytes
    ces grandes cellules sont situées dans la moelle osseuse, et produisent les plaquettes qui, elles, vont passer dans le sang.

    - Méninges
    les méninges sont, juste après l'os (la boîte crânienne ou la colonne vertébrale), l'enveloppe protectrice du système nerveux central (lui-même formé par le cerveau et la moelle épinière). Les méninges sont formées de trois couches : la dure-mère (épaisse et solide), l'arachnoïde et la pie-mère (la plus fine, celle qui recouvre étroitement le cerveau ou la moelle épinière).

    - Méningée (atteinte)
    atteinte méningée d'emblée : on utilise ce terme pour indiquer que, lors du diagnostic de la maladie leucémique, il existait déjà une atteinte des méninges, ce qui peut également se voir lors des rechutes de la maladie. On en fait le diagnostic par la ponction lombaire.

    - Mésenchyme
    tissu embryonnaire fait de cellules plus ou moins étoilées, pseudo-anastomosées les unes aux autres, formé soit par du mésoblaste, soit par des éléments provenant de la crête neurale (ectomésenchyme), et pouvant se différencierentissus conjonctif, cartilagineux, osseux, endothélial,musculaire,etc...

    - Mésenchymome _néoplasie(prolifération)dutissuconjonctif.Letermes'applique plus spécialement aux tumeurs à proliférations multiples, bénignes (angioléiomyofibrome par exemple) ou malignes (lipochondromyxosarcome par exemple).

    - Métamyélocyte
    dernière cellule de la lignée granulocytaire médullaire, de morphologie intermédiaire entre celles du myélocyte et du polynucléaire. Voir aussi le schema des lignées ces cellules de la moelle et du sang.
    Informations complémentaires

    - Microcytose
    diminution du volume globulaire moyen (VGM).

    - Moelle épinière
    située à l'intérieur de la colonne vertébrale - qui la protège - la moelle épinière est le prolongement du cerveau. Elle est formée de nerfs, et n'a donc rien à voir avec la moelle osseuse qui elle, fabrique les différentes cellules du sang.

    - Moelle osseuse
    les globules et les plaquettes sont fabriqués par les cellules de la moelle osseuse. Cette moelle se trouve à l'intérieur de tous nos os, mais surtout dans les os plats (le bassin, le sternum, les os du crâne, les côtes, etc...) La moelle osseuse n'a rien à voir avec la moelle épinière, qui est formée exclusivement de nerfs et qui se situe dans une sorte d'étui formé par les vertèbres de la colonne vertébrale.

    - Monoclonaux (anticorps)
    ou MNI, aussi appelée maladie du baiser, à cause de sa transmission possible par la salive et de sa relative fréquence chez les adolecents. Maladie due au virus d'Epstein-Barr, caractérisée par l'association d'une angine, d'une poly-adénopathie (= plusieurs ganglions augmentés de volume) et d'un syndrome mononucléosique (sur la prise de sang, il y a beaucoup de cellules du type mononucléé). La MNI se guérit spontanément, mais il subsiste une fatigabilité assez longtemps (au moins plusieurs semaines, parfois plusieurs mois) après la disparition des signes (angine, etc...).

    - Mucite
    inflammation des muqueuses de la bouche et de l'intestin. Elle est la conséquence de la chimiothérapie, et nécessite une hygiène buccale rigoureuse.

    - Myéloblaste
    première cellule identifiable de la lignée granulocytaire, de grande taille (25 µm). Voir aussi le schema des lignées ces cellules de la moelle et du sang. Dans les leucémies aiguës myéloblastiques, les myéloblastes peuvent contenir des corps d'Auer.
    Informations complémentaires

    - Myélocyte
    cellule de la lignée granulocytaire, de taille moyenne (12 à 18 µm), dont le cytoplasme contient des granulations neutrophiles, éosinophiles ou basophiles, et qui donne naissance aux polynucléaires, après passage par le stade de métamyélocyte. Comme ce dernier, il ne se divise plus et constitue avec lui le secteur médullaire de maturation.

    Informations complémentaires

    - Myélodysplasie
    ou syndromes myélodysplasiques : ensemble d'anomalies touchant au sein de la moelle osseuse, les lignées myéloïdes. Autrefois appelées anémies réfractaires, on appelle aujourd'hui ces anomalies volontiers états préleucémiques en raison de leur évolution possible vers une leucémie aiguë myéloblastique.

    - Myélogramme
    analyse de la moelle osseuse, après prélèvement de la moelle située dans le sternum, ou alors au-dessus d'une fesse (dans le haut de l'os du bassin). Il est assez peu agréable, c'est la raison pour laquelle une anesthésie locale est réalisée, soit avec une pommade blanche appliquée 30 à 45 minutes avant la ponction, soit avec un petit spray très froid qui va anesthésier la peau juste avant la ponction, soit avec une petite piqûre quelques minutes avant la ponction au niveau du bassin.

    - Myéloïde
    qui se rapporte à la lignée myéloïde, par opposition à la lignée lymphoïde.

    - Myélome multiple
    = maladie de Kahler. C'est une dysprotéinémie maligne caractérisée par l'association de douleurs osseuses essentiellement thoraciques ou rachidiennes (lyse osseuse), d'une anémie, d'une hyperprotidémie avec souvent protéinurie de Bence-Jones. Le myélome est dû à la prolifération anarchique de cellules plasmocytaires anormales au sein de la moelle osseuse.

    - Neuroblastome
    = sympathome. Tumeur maligne formée de cellules sympathiques embryonnaires, se développant à partir d'un ganglion sympathique et plus particulièrement de la médullo-surrénale. On l'observe uniquement chez le nourrisson et l'enfant. Leur tendance à métastaser, à la fois par la lymphe et par le sang, est considérable.

    - NK ou Natural Killers
    voir cellules NK.

    - Numération formule sanguine
    ou NFS ; cet examen de laboratoire extrêmement courant est réalisé sur une prise de sang et permet de connaître le nombre et le type (polynucléaires, lympocytes, monocytes) des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes.

    - Neutropénie
    manquer de globules blancs polynucléaires neutrophiles (ceux qui nous défendent contre les infections).

    - Ostéonécrose
    nécrose du tissu osseux, primitive ou secondaire, d'origine infectieuse (ostéonécrose septique) ou non (ostéonécrose aseptique, comme par exemple l'ostéoradionécrose, due aux radiations ionisantes, en règle générale post-radiothérapique).

    - Pancytopénie
    diminution de tous les éléments cellulaires circulants du sang (globules blancs, globules rouges, plaquettes), d'origine périphérique (hypersplénisme) ou centrale (insuffisance médullaire).

    - Pétéchies
    voir purpura.

    - Phagocytose
    terme rattaché à endocytose. La phagocytose consiste en la capture et l'ingestion par une cellule, de particules solides inertes ou vivantes entourant cette cellule. Parmi les cellules capables de phagocytose, on trouve principalement les polynucléaires neutrophiles et les macrophages.

    - Philadelphie (chromosome)
    voir Chromosome Philadelphie.

    - Physiologie
    science qui étudie le fonctionnement normal des êtres vivants (physiologie animale ou physiologie végétale). Cette étude peut concerner l'ensemble de l'organisme (physiologie générale), un organe en particulier (physiologies rénale, pulmonaire, etc...), une cellule ou un tissu (physiologie cellulaire, histophysiologie). Par extension, on emploie souvent l'adjectif physiologiquepour exprimer la normalité. Dans le cas où l'on étudie le fonctionnement de l'organisme ou des organes malades, on emploie le mot physiopathologie.

    - Plaquettes
    aussi appelées thrombocytes, ces petites cellules circulent dans le sang, et leur premier rôle est d'arrêter un saignement. Par exemple, lorsque l'on se coupe, ce sont ces plaquettes qui évitent que le saignement ne dure trop longtemps. Le fait de manquer de plaquettes s'appelle thrombopénie. En avoir trop s'appelle hyperplaquettose ou thrombocytose. Voir aussi thrombocytémie, Concentration normale dans le sang : 150.000 à 400.000/mm3.

    JPEG - 4.2 ko
    Globules rouges. Les éléments marqués d'une flèche sont des plaquettes.

    - Plasmocyte
    c'est un lymphocyte B (cellule de la lignée lymphoïde) spécialisé dans la production des immunoglobulines (=anticorps).

    - Plasmocytose
    proportion de plasmocytes dans le sang ou la moelle osseuse. Normalement, la plasmocytose sanguine est nulle et la plasmocytose médullaire inférieure à 5% des cellules de la moelle. Par extension, plasmocytose peut définir la présence d'un excès de plasmocytes.

    - Polycythémie
    augmentation du nombre de globules rouges sur la numération globulaire.

    - Polycythemia vera
    autre nom de la Maladie de Vaquez.

    - Polyglobulie
    augmentation de la masse totale des globules rouges (à ne pas confondre avec la polycythémie). On distingue les polyglobulies secondaires (séjour en haute altitude, insuffisance respiratoire chronique, malformations cardiaques, etc...) et la polyglobulie primitive ou Maladie de Vaquez, qui fait partie des maladies myéloprolifératives.

    - Polynucléaires
    on en distingue trois types : les neutrophiles, les éosinophiles et les basophiles. En général (mais c'est un abus de langage), on sous-entend par polynucléaires les neutrophiles. Ils font partie des globules blancs (leucocytes) et servent à nous défendre contre les infections bactériennes. Avoir trop de polynucléaires, c'est la polynucléose. En manquer, c'est neutropénie. Voir aussi NFS (Numération Formule Sanguine).
    Concentrations normales dans le sang :

    • Polynucléaires neutrophiles : 2.000 à 7.500/mm3
    • Polynucléaires éosinophiles : 100 à 400/mm3
    • Polynucléaires basophiles : 0 à 150/mm3.
      JPEG - 4.9 ko
      Deux polynucléaires au milieu de globules rouges

    - Polynucléose
    au sens littéral du terme, c'est une augmentation du nombre des globules blancs polynucléaires. En réalité, dans le langage courant, on utilise le terme polynucléose pour désigner une augmentation du nombre des polynucléaires neutrophiles.

    - Monocytes
    Ce sont des globules blanc. Concentration normale dans le sang : 200 à 800/mm3.

    - Ponction lombaire
    La ponction lombaire (qu'on appelle souvent PLest un geste que beaucoup de gens croient connaître et - surtout - redoutent, car le pensent très douloureux. Ce n'est pas vrai. Les médecins qui les réalisent ont une grande expérience de ce geste court qu'ils réalisent quotidiennement, sous anesthésie locale. Il ne faut donc pas avoir vis à vis de la ponction lombaire une appréhension démesurée.

    - Portacath
    en français, on appelle ça une chambre implantable. C'est un dispositif qui est implanté sous la peau, et utilisé pour délivrer des médicaments à la circulation sanguine ou faire des prises de sang. Le portacath est formé d'une petite chambre métallique dont le toit est une membrane de caoutchouc ; c'est cette membrane qui est placée juste sous la peau, et qui permet l'introduction d'une aiguille à l'intérieur de la chambre. Branché sur la chambre, on trouve un petit tuyau de longueur variable, flottant dans la circulation sanguine d'une grosse veine (sous-clavière ou veine cave supérieure en général). L'intérêt d'une telle chambre implantable est d'une part celui du cathéter (apport de quantité suffisante de produits assez toxiques comme dans les chimiothérapies, question de calibre) et d'autre part celui de permettre des soins ambulatoires ; en effet, l'ensemble du dispositif est placé sous la peau, cette dernière jouant bien sûr son rôle protecteur habituel vis-à-vis des infections, le patient pouvant avoir une activité physique tout à fait normale par oppsotion bien sûr au cathéter.

    - Prolymphocytaire
    qui se rapporte à la lignée des lymphocytes, et plus précisément aux précurseurs des lymphocytes (prolymphocytes).

    - Protéine C Réactive
    voir CRP.

    - Protocole thérapeutique
    c'est le nom que l'on donne à l'ensemble du traitement (chimiothérapie, radiothérapie, autogreffe ou allogreffe de moelle osseuse, ponctions lombaires, etc...) qui a été choisi pour combattre la maladie.

    - Purpura
    petites tâches rougeatres apparaissant quand les plaquettes sont en nombre insuffisant (cf thrombopénie), ou de mauvaise qualité. Ces petites tâches sont appelées pétéchies et siègent le plus souvent sur les jambes. Parfois, le purpura se présente sous la forme de bleus (ecchymoses).

    - Purpura thrombopénique idiopathique (PTI)
    aussi appelé Maladie de Werlhof, il correspond à un purpura thrombopénique isolé, de cause inconnue. Les plaquettes ont une durée de vie diminuée, et le myélogramme montre des mégacaryocytes en nombre normal ou augmenté.

    - Radiothérapie
    elle consiste à envoyer des rayons sur le corps pendant un temps donné, selon les modalités définies en fonction de chaque patient. Elle s'effectue grâce à une source de rayonnement à distance émise par un appareil appelé saturne. On parle également d'irradiation corporelle totale (ICT) = total body irradiation en anglais (TBI).

    - Rechute
    reprise évolutive d'une maladie qui était apparemment en voie de guérison. Dans le cas particulier des maladies du sang, après un premier traitement, on observe une guérison apparente : c'est la rémission. Il peut s'écouler plusieurs années avant de parler de guérison, et durant ce laps de temps, un ou plusieurs épisodes de rechute peuvent survenir.

    - Réfractaires (anémies)
    la rémission correspond à la disparition complète de toutes les anomalies liées à la maladie (lors de l'examen par le médecin, les résultats sur les prises de sang et sur les examens de la moelle osseuse). La rémission est l'objectif de la première séquence de chimiothérapie (cure d'induction),
    Voir anémies réfractaires.

    - Réticulocytes
    les globules rouges sont formés à partir de cellules de la moelle osseuse, au terme de plusieurs étapes de maturation et de différenciation. Le réticulocyte est le dernier stade avant le globule rouge ; contrairement à ce dernier, il subsiste encore en son sein des vestiges du noyau, expulsé au stade précédent. Le nombre des réticulocytes peut être intéressant à mesurer, pour déterminer - dans le cadre d'une anémie - si la moelle travaille dur pour reconstituer les globules rouges, ou pas.

    - Sang bleu
    le sang artériel est normalement d'une belle couleur rouge (c'est la couleur de l'hémoglobine quand elle est saturée en oxygène) et le sang veineux est plutôt mauve assez foncé voir bleu (c'est la couleur de l'hémoglobine quand elle a déposé son oxygène dans les tissus). Le sang artériel arrive dans le coeur après être allé se saturer en oxygène dans les poumons, est expulsé par le coeur dans la circulation générale par l'énorme artère aorte ; puis, une fois l'oxygène contenu dans ce sang artériel utilisé par les tissus de notre organisme, le sang (devenu bleu) revient au coeur par le circuit veineux pour être envoyé dans les poumons se ré-oxygéner avant de refaire la boucle (poumons => coeur gauche => système artériel => celulles de l'organisme => système veineux => coeur droit => poumons => coeur gauche, etc...).

    - Scorbut
    ensemble des troubles, essentiellement stomatologiques et hématologiques, liés à une carence en vitamine C, due à un régime alimentaire dépourvu de végétaux frais. La forme infantile est connue sous le nom de maladie de Barlow.
    Informations complémentaires

    - Septicémie
    c'est la présence d'un ou plusieurs germes dans le sang (qui, en temps normal, est parfaitement aseptique), s'accompagnant de manifestations générales graves (hypotension, troubles de la conscience...) Ce sont ces manifestations qui différencient la septicémie de la bactériémie qui, elle, est une simple présence de germes dans le sang, sans manifestation générale.

    - Sézary (cellules de)
    cellule mononucléée anormale, reconnaissable à son noyau monstrueux à contour cérébriforme, observée dans le sang de patient atteint de syndrome de Sézary. On sait aujourd'hui qu'il s'agit de lymphocytes T hypertétraploïdes, intégrant cette maladie dans le cadre des lymphomes à localisation cutanée.

    - Sézary (syndrome de)
    ou encore réticulose de Sézary. c'est une hématodernmie proche du mycosis fungoïde, caractérisée cliniquement par une érythrodermie intense et prurigineuse, histologiquement par un infiltrat dermique dense monomorphe où l'on retrouve les cellules de Sézary. Ces cellules sont également présentes dans le sang circulant, la maladie prenant parfois une allure leucémique.

    - Splénomégalie
    augmentation du volume de la rate. La rate est l'organe situé à gauche, sous les dernières cotes.

    - STI-571
    C'est le premier médicament anti-cancéreux de sa catégorie : il fait partie des anti-tyrosine-kinases. Il est utilisé spécifiquement dans la traitement de certaines leucémies myéloïdes chroniques (LMC). Ce médicament empêche l'action d'une enzyme (la tyrosine-kinase), enzyme qui contrôle le développement et la mort des cellules cancéreuses de la LMC qui sont Chromosome Philadelphie positives (95% des LMC).
    Informations complémentaires

    - Symptôme
    manifestation en rapport avec un état pathologique. Le symptôme est perçu par le malade, et s'oppose en principe aux signes cliniques (= manifestations objectives découvertes par le médecin).

    - Syndrome myélodysplasique
    voir myélodysplasie.

    - TBI
    Total body irradiation (voir radiothérapie).

    - T.C.M.H.
    teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine.

    - Thalassémie
    anomalie héréditaire de la synthèse de l'hémoglobine, fréquente sur le pourtour méditerranéen. Les conséquences (anémie par hémolyse) de cette maladie sont très variables selon le type (thalassémie mineure ou hétérozygote / thalassémie majeure ou homozygote).

    - Thrombectomie fémorale
    éthymologiquement : thrombus = caillot, ectomie = ablation, fémorale = de la cuisse. c'est un terme désignant donc l'ablation d'un caillot de sang situé dans une grosse veine ou une grosse artère de la cuisse. La thrombectomie peut être - chirurgicale : un chirurgien ouvre la cuisse - ou médicale : on passe directement par la partie du gros vaisseau d'amont ou d'aval du caillot, sans réellement inciser la cuisse.

    - Thrombocytes
    voir plaquettes.

    - Thrombocytémie essentielle
    = thrombocytémie primitive. C'est une affection caractérisée par une production excessive de plaquettes. Il s'agit d'une maladie clonale acquise entrant dans le cadre des syndromes méloprolifératifs.

    - Thrombopénie
    diminution du nombre des plaquettes. Si elle est importante, la thrombopénie peut entraîner des saignements, voire des hémorragies très graves. Pour éviter ces complications, il peut être nécessaire de faire une transfusion de plaquettes en cas de thrombopénie.

    - Transfusion
    la transfusion est une perfusion de sang ou plus exactement de produits dérivés du sang. Par exemple, en cas d'anémie mal tolérée, on transfusera des concentrés de globules rouges. Ou encore en cas de thrombopénie, on transfusera des concentrés de plaquettes.

    - Translocation chromosomique
    notre code génétique est hébergé par l'ADN de nos cellules. Cet ADN est divisé en 23 paires de chromosomes. Ces chromosomes sont donc formés par la succession de plusieurs milliers de morceuax d'ADN : les gènes. La translocation chromosomique est une anomalie : c'est l'interversion d'un morceau d'ADN entre deux chromosomes. Cela peut très bien n'avoir aucune conséquence si par exemple le morceau interverti correspond exactement à un gène. Les conséquences peuvent à l'inverse être catastrophiques si le morceau interverti intéresse un fragment seulement de gène. Des translocations chromosomiques sont retrouvées dans un certain nombre de maladies du sang.

    - Tricholeucocyte
    aussi appelés leucocyte chevelu (hairy cell, en anglais) à cause de son aspect, c'est une cellule de taille variable (15 à 25 µm), à noyau arrondi, de cytoplasme légèrement basophile sans granulations, limites irrégulières en rapport avec l'existence de dendrites et de voiles. La nature exacte de cette cellule n'est pas encore établie de façon certaine, certains de ses caractères étant de type lymphocytaire, d'autre monocytaire.

    GIF - 29.8 ko
    Un tricholeucocyte en microscopie électronique, grossi 9200 fois

    - Uricémie
    taux de l'acide urique dans le sang. Valeurs normales approximatives : - 50 mg/l [± 10] chez l'homme (soit 300 µmol/l) - 40 mg/l [± 10] chez la femme (soit 240 µmol/l) Quand ces seuils sont bien dépassés, il y a risque de crise de goutte. En hématologie, ce risque existe au cours et au décours des chimiothérapies qui, en détruisant un grand nombre de cellules, conduit à une hyperuricémie. C'est une des nombreuses raisons pour lesquelles une excellente hydratation (par la bouche ou par les veines) est obligatoire au cours des chimiothérapies.

    - Vaquez (maladie de)
    c'est une maladie chronique caractérisée par la prolifération de certaines cellules de la moelle osseuse, entraînant l'augmentation permanente du nombre des globules rouges.

    - V.G.M. Volume Globulaire Moyen
    le V.G.M. est le volume d'un globule rouge, en moyenne. Il se calcule en faisant le rapport de l'hématocrite (Ht) sur le nombre de globules rouges par mm3. Normalement, il est compris entre 85 et 95 µm3 (1µm3 = 1 micromètre cube). Il est utile pour orienter le diagnostic en cas d'anémie, et donc pour otienter les autres examens complémentaires à réaliser. Très schématiquement, le VGM peut être augmenté (on parle de macrocytose) quand la moelle ne marche pas assez bien, mais aussi chez les personnes qui consomment de l'alcool en bonne quantité. Le VGM peut être diminué (microcytose), par exemple dans les anémies dont la cause est un saignement (comme dans les ulcères de l'estomac) ou une carence en fer (carence martiale). Valeur normale : 85 à 95 µ3.

    - V.S Vitesse de Sédimentation
    c'est la distance parcourue, en une heure par des globules rouges qui sédimentent sous l'action de la gravité. C'est un examen sensible, mais peu spécifique. La VS est considérée comme anormale à partir de 30 mm/h. Elle varie entre autres avec l'âge et le sexe.
    Les causes principales d'augmentation de la VS sont :

    • l'inflammation, du fait de l'augmentation des protéines qui en sont les marqueurs (fibrine, haptoglobine, CRP, etc...). La VS s'élève à partir de la 30ème heure de l'inflammation, et peut rester à un niveau anormal plusieurs mois après sa disparition. Les inflammations rhumatismales, les infections bactériennes, virales, parasitaires, les cancers, les nécroses (tissulaires post-chirurgicales ou post-radiothérapique ou les escarres), les infarctus myocardiques, les phlébites ou embolies pulmonaires, etc..., en sont les principales origines.
    • gammapathies monoclonales, et plus généralement toute pathologie lympho-plasmocytaire avec production d'immunoglobulines (gammapathies bénignes ou malignes (myélomes), Waldenstrom, etc...)
    • grossesse ; la VS peut atteindre 40 voire 50 mm/h au 4ème mois, du fait de l'élévation du fibrinogène. Elle se normalise dans les premiers mois après l'accouchement.
    • anémie (d'autant plus que l'hématocrite est basse) - les gros excès de cholestérol.
      Informations complémentaires

    - Willebrand (maladie de)
    anomalie constitutionnelle de l'hémostase à transmission autosomique dominante, associant un allongement du temps de saignement, une diminution de l'adhésivité plaquettaire et un déficit en facteur VIII. En clair, la Maladie de Willebrand est une maladie génétique bénigne très répandue dans la population, mais rarement connue. Elle se caractérise par des temps d'arrêt du saignement (en cas de plaie) plus longs que chez les personnes non atteintes. Bientôt un chapitre dédié à la Maladie de Willebrand sur notre site.

    - Wegener (maladie de)
    encore appelée granulomatose de Wegener. C'est une forme d'angéite nécrosante caractérisée par une atteinte des voies aériennes supérieures, des poumons et souvent des reins, sensible aux corticoïdes et/ou au cyclophosphamide (Endoxan™).

    divers hematologie Posté le Vendredi 13 Février 2009 à 15h07

    Tres interessant lexique divers hematoImage

     

    **********

    les AVK

    http://www.avkcontrol.com/

    **************

    Hyperkaliemie cat :

    'hyperkaliémie, l'injection de gluconate de calcium est indiquée, associé ou non à un transfert intracellulaire à l'aide de glucosé-insuline

     

    ***************

     http://www.leucemie-espoir.org/article55.html#forum34371



     *************

    EXAMENS DE LABO Posté le Jeudi 19 Février 2009 à 01h01

    C'EST A TOI , CHOISIS :

    Image

     

     

    DIVERS RECHERCHES LABO demandées ds le service :

    antigenemie cmv : tube vert clair timone raoult 86998

    troponine : http://search.conduit.com/Results.aspx?q=dosage+de+la+troponine+chez+le+foudroy%C3%A9&ctid=CT2542115&octid=CT2542115&SearchSource=1

    anticorps anti f4p plaquettes : tube bleu hemato conception

    typage lymphocytaire : tube violet hemato conception

    ferritine : tube jaune 5ml bio conception

    Image

     

    oordi boulot:

      

    INTRANET INDEX DES ANALYSES

      

    serologie cmv : tube sec jaune raoult

    Taux seriques genta Vert foncé

    Vancocinemie : Jaune 

     

     

    **************

    Acidocetose chez l'adulte :

    mercredi 22 novembre 2006, par Dr Aurélie DABRETEAU, Dr Guillaume DER SAHAKIAN, Dr Jean-Christophe ALLO


    MESSAGES IMPORTANTS

    - La glycémie capillaire dès l'accueil de tout patient diabétique et la recherche d'une cétonurie devant les différents signes cliniques évoquant une acidocétose doivent être systématiques
    - Le pronostic vital est engagé (collapsus, oedème cérébral, SDRA)
    - Complication du diabète de type 1 et rarement de type 2
    - L'acidocétose s'installe le plus souvent en 2-3 j après une phase de cétose sans acidose
    - Les perturbations du métabolisme glucidique (hyperglycémie) lipidique (production de corps cétoniques) et électrolytiques (déshydratation, hypokaliémie) sont la conséquence de la baisse de l'insuline efficace et de l'élévation des hormones de contre régulation
    - Ne pas arrêter l'insulinothérapie IV dès la normalisation de la glycémie alors que la cétonurie est toujours présente
    - La recherche d'un facteur déclenchant (infection en premier lieu) doit être systématique
    - L'odeur cétonique de l'haleine est caractéristique

     

    1 - APPEL TELEPHONIQUE OU COURRIER ELECTRONIQUE :

    - Réponse par le sénior.
    - Conseiller d'appeler le 15, en cas de de signes de gravite
    - Orientation vers le SAU le plus proche pour confirmation diagnostique et prise en charge thérapeutique

     

    2 - TRI I.A.O.

    L'évocation du diagnostic peut se faire dès l'IAO sur les signes cliniques. Penser à l'HGT et à la BU) dès l'évocation du diagnostic. Installation immédiate en box ou au déchoc, déshabiller le patient.

     

    - Niveau 1 : Signes de choc (TAS < 90, pouls > 120, marbrures,..), signes neurologiques, Ssignes respiratoires, …
    - Niveau 2 : Tous les autres en prévenant le médecin Sénior de l'évocation de ce diagnostic

     

    3 - BOX DE CONSULTATION

    - Niveau 1 : prise en charge au box de déchocage
    - Niveau 2 : prise en charge en box

     

     
    Patient Niveau 1 et Niveau 2

    - Voie d'abord veineuse :
    • NaCl 0,9% 1 litre débit libre si retentissement hémodynamique (voir ttt)

    Bilan

    - NFS, plaquettes, iono sang, urée créatinine, glycémie, TP, TCK, bilan hépatique, ECG, RP, BU

    - Gaz du sang, lactates si signes de choc

    - Selon contexte : troponine, hémocultures, ECBU, bilan hépatique, PL, imagerie, …
    Insulinothérapie

    - Préparation SE insuline ordinaire (cf ttt)
    Surveillance

    - Patient scopé, monitorage continue du poul, TA, FR, SaO2, conscience, diurèse (sondage urinaire seulement si globe urinaire, trouble majeur de la conscience, choc et/ou absence de diurèse)

    - Ionogramme sanguin toutes les 3-4 h en fonction de la kaliémie
    Diagnostic d'acidocétose

    - Glycémie veineuse >2,5 g/l (13,8 mmol/l)

    - PH artériel <7,30 (acidose métabolique à trou anionique augmenté)

    - Bicarbonates plasmatiques >15 mmol/l (peuvent être normaux si vomissements, tt diurétiques ou ingestion d'alcalins)

    - Corps cétoniques positifs à la BU, certains kits de bandelettes permettent la mesure capillaire de la cétonémie (dosage du Béta-hydroxy-butyrate)
    Formules utiles

    - Glycémie en mmol = glycémie en g x 5,5

    - Trou anionique = (Na+ + K+) - (Cl- + HCO3-) [N= 12 ± 4]

    - Na+ corrigé = Na+ mesuré + 0,3 x glycémie (mmol/l)

    - Osmolarité (mmol/l) = Na+ x 2 + urée + glycémie, normalité entre 290 et 300
     
    Une acidose diabétique doit être évoquée devant :

    - Syndrome polyuro/polydipsique, amaigrissement

    - Signes de deshydratation intra et extracellulaire

    - Syndrome confusionnel, troubles de la conscience

    - Douleurs abdominales (abdomen pseudo-chirurgical, vomissements)

    - Polypnée, dyspnée de Kussmaul
    Recherche systématique d'un facteur déclenchant :

    - Infections (quelle que soit la porte d'entrée, apyrexie possible), pancréatite, grossesse, syndrome coronarien, médicaments (NL, corticoïdes, sympaticomimétiques), alcool

    - Diabète de novo, arrêt de l'insulinothérapie chez le diabétique traité
    Diagnostics différentiels

    - Cétose éthylique : alcooliques chroniques ayant cessé de s'alimenter avec maintien de l'apport d'alcool (glycémie Nle voire basse)

    - Coma hyperosmolaire (absence d'acidocétose)

    - Acidose métabolique en rapport avec une néphropathie (diabétique)

    - Troubles de conscience associés à une dérégulation du diabète secondaire à une méningite, un sepsis, un AVC, …
    Avis réanimateur

    - Dès la mise en évidence de signes de gravité (ventilatoire, circulatoire, neurologique)

    - Et/ou si critères de gravité biologique (pH<7, bicarbonates<10)

    4 - USR

    - Niveau 1 ou Niveau 2 s'aggravant en attente de place en réanimation ou d'avis réa et les autres patients pour la surveillance des glycémies horaires et de la SE d'insuline.

     

    5 - UO

    - Dès le relais insuline IV/sous cutané effectué.

     

    6 - TRAITEMENT

    Traitement symptomatique

     

    - Traitement d'une défaillance ventilatoire

     

    - Traitement d'une défaillance hémodynamique

     

    - Oxygénothérapie, protection des voies aériennes par intubation systématique si score de Glasgow < 8

     

    - Antibiothérapie adaptée au site présumé du foyer infectieux

     

    - Le traitement débuté aux urgences sera poursuivi en réanimation si collapsus, troubles de conscience, troubles du rythme, pH<7, bicarbonates<10

     

    Traitement spécifique

     

    Hydratation :  

     

    - NaCl 0,9% 1 l en 1 h (si choc hypovolémique, NaCl 0,9% en débit libre jusqu'à correction du choc, si choc cardiogénique remplissage à adapter au monitorage hémodynamique).

     

    - On estime ensuite le déficit hydrique à 100 ml/kg de poids corporel auquel il faut ajouter les apports de base de 40 ml/kg/24h. La moitié du déficit est à perfuser sur les 8 premières heures et la deuxième moitié sur les 16 h suivantes. En pratique cela représente une quantité d'environ 1 l toutes les 2 h pendant 6 h. Le choix du soluté de perfusion dépend de la baisse de la glycémie. Dès que la glycémie est inférieure à 2,5 g/l (13-14 mmo/l) le NaCl 0,9% est remplacé par du G5% avec 4 g de NaCl par litre.

     

     Insulinothérapie :  

     

    - Insuline ordinaire par voie IVCSE à la posologie de 0,1 U/kg/h (soit 5 à 10 U/h) jusqu'à la disparition de la cétose urinaire. Pas de dose de charge.

     

    - Après 2 h de traitement la posologie peut-être doublée si la glycémie et le pH ne varient pas.

     

    - Le relais par la voie sous-cutanée est pris lorsque la cétose a disparu et lorsque le patient peut s'alimenter normalement. Dans ce cas la première injection sous-cutanée se fait 1 h avant l'arrêt de la seringue électrique et les injections d'insuline d'action rapide sont programmées avant chaque repas, associées à des injections d'insuline intermédiaire ou lente.

     

     Potassium :  

     

    La possibilité d'une hypokaliémie mortelle liée à la réhydratation et à l'insulinothérapie doit être impérativement prévenue. La recharge potassique est à adapter aux résultats de la kaliémie :

     

    - K+ < 3,3 mmol/l : Retarder l'insulinothérapie et KCl IVCSE 2 à 2,5 g/h

     

    - K+ 3,3 - 5,4 mmol/l : KCl IVCSE 1 à 1,5 g/h

     

    - K+ > 5,4 mmol/l : Pas de KCl

     

    7 - ORIENTATION

    Réanimation médicale

     

    - Niveau 1 et Niveau 2 s'aggravant malgré ttt.

     

    Service de médecine

     

    - Niveau 2 stable : immunodiabétologie, endocrinologie ou faute de place service de médecine interne mais dans ce denier cas seulement après avoir effectué le relai de l'insuline IV à la forme sous cutanée.

     

    Retour au domicile :

     

    Jamais

     

    8 - BIBLIOGRAPHIE :

    - Charfen MA, Fernandez-Frackelton M. Diabetic ketoacidosis. Emerg Med Clin North Am. 2005 ; 23(3) : 609-28.
    - White NH. Management of diabetic ketoacidosis. Rev Endocr Metab disord 2003 ;4:343-353.
    - Salenave S, Timsit J, Chanson P. Acidocétose diabétique. In : Carli P, Riou B, Telion C, Eds. Urgences medico-chirurgicales de l'adulte. 2e édition. Paris, Arnette Blackwell 2004 : 720-728.


    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    divers cancerologie / HEMOPATHIES Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:17:24
    DIVERS HEMOPATHIE CANCEROLOGIE Posté le Vendredi 27 Février 2009 à 00h03
     
    developpes en un clic :

     

    ********************

    divers cancerologie Posté le Lundi 30 Mars 2009 à 12h22
    Buts

    La Chambre Implantable Percutanée (C.I.P.) est une variété de cathéter central sans émergence cutanée qui rend les traitements ambulatoires plus faciles.

    La C.I.P. est un matériel permettant :

      • Un accès répété au système vasculaire (1000 à 2000 ponctions par chambre),
      • Un accès sécurisé, on peut passer beaucoup de liquide sans avoir la fréquence des incidents que l'on a sur les veines des membres supérieurs à débits plus faibles et un moindre risque infectieux par rapport au cathéter à émergence cutanée,
      • Un confort de soin au patient, beaucoup moins de douleur de ponction des vaisseaux périphériques et d'incident type recherche longue, hématome sur veines fragiles, lymphangites et angoisse de la " bonne ou mauvaise piqueuse ".
      • Une certaine discrétion, elle ne nécessite pas autant de soins qu'un cathéter à émergence cutanée, sur lequel il doit rester un pansement, hors perfusion, entre deux usages (solution pour des patients dont l'hygiène est douteuse).

    Cette C.I.P. est en général le moyen de traiter les patients cancéreux ou sidéens dont les traitements sont lourds et fréquents : chimiothérapies, antibiothérapie, nutrition parentérale et transfusion sanguine.

    Généralités

    Une chambre implantable percutanée est un boîtier creux de quelques centimètres plus ou moins cylindrique permettant le passage de liquide, en injection ou perfusion, situé à quelques centimètres sous la peau (0,5 et 2 cm), conçu dans un matériel très résistant, biocompatible et compatible à l'I.R.M. comportant deux orifices :

    Un étroit cylindre, appelé tige de connexion, permettant de fixer le cathéter central et situé à la base du boîtier

    L'autre faisant la taille du boîtier dans lequel il est introduit un septum qui est une membrane élastique comprimée dans laquelle il est possible de ponctionner avec une aiguille.

    Le cathéter est un tuyau souple, résistant, biocompatible et radio opaque permettant de mettre en communication l'extérieur et l'intérieur d'un vaisseau ou d'une autre cavité organique (artère, péritoine, foie…). Ce tuyau reste fragile et ne doit pas subir de fortes pressions. Mais les notions de pression sont trompeuses car il semble plus facile et moins traumatique de pousser avec une petite seringue (1, 2 et 5 ml interdites) qu'avec des grosses seringues (10, 20 et 50 ml). De ce fait la pression exercée par ces petites seringues (1, 2 ou 5 ml) est effectivement plus importante que la pression des grosses seringues…

    L'aiguille de Huber est le seul type d'aiguille à utiliser sur une C.I.P. car elle évite le carottage répétitif du septum . C'est un instrument creux, cylindrique, biseauté au bout, ouvert dans le profil de l'aiguille d'un bord. Elle est montée d'un système Luer-Lock pour éviter toute désadaptation du montage de perfusion ou d'injection. Elle est en général courbée à angle droit pour les perfusions. Elle peut être droite pour un simple soin ponctuel et instantané (par ex. : rinçage). Les diamètres se mesurent en gauges de G22 pour les perfusions aqueuses à G19 pour liquides épais. Leur longueur, après courbure, varie de 15 mm pour les maigres à 35 millimètres pour les obèses.

    Indications et contre-indications

    Les indications

    La chimiothérapie anti-cancéreuse
    La nutrition parentérale
    Les transfusions répétées
    Les perfusions au long cours (antibiothérapie, analgésiques, …)
    Les motifs humains liés à la souffrance induite par les ponctions ou l'incapacité de trouver des veines à ponctionner

    Les contre-indications

    Les thromboses de la veine cave supérieure, de la veine sous-clavière ou de la veine axillaire.
    Les zones infectées ou brûlées
    Les états septiques
    Les troubles majeures de la coagulation
    Les métastases cutanées
    Les zones préalablement irradiées

    L'adaptation du matériel au patient

    L'existence antérieure d'un cathéter central impose la prescription d'une échographie doppler des vaisseaux jugulaires internes à la recherche de sténoses ou de thromboses.

    Chez une femme, le choix de l'emplacement se fait en position assise avant l'intervention.

    Les activités habituelles du patient sports (golf, chasse, tir à l'arc, haltérophilie, natation) ou de loisir (violon ou violoncelle) sont importantes à connaître pour le choix du site de pose

    Pose

    Préliminaires

    Information du patient :

    - Explications techniques,
    - Douleur du geste (mais intervention unique),
    - Prise en compte de l'angoisse du geste par une écoute ou par une prescription éventuelle d'un médicament sédatif.
    - Relais provisoire d'un traitement anticoagulant déjà prescrit d'anti-vitamine K par des injections d'héparine de bas poids moléculaire plus faciles à arrêter,
    - Nécessité de prescrire un traitement anticoagulant provisoire (3 mois) par anti-vitamine K après la pose de la C.I.P. chez certaines personnes n'ayant pas d'indication d'anticoagulants par ailleurs.

    L'obtention du consentement éclairé et signé du patient est indispensable et ne peut être obtenu qu'après remise et lecture d'une notice d'information

    Une consultation avec un anesthésiste avec

    - Une radiographie du thorax,
    - Un électrocardiogramme,
    - Un bilan sanguin comportant une hémostase détaillée, une numération et une formule sanguine.

    Une dépilation peut être nécessaire et doit se faire à la tondeuse, à défaut aux ciseaux ou à la crème dépilatoire. Le rasoir est interdit car il provoque des micro-coupures responsables d'un risque infectieux.

    Une douche antiseptique avec un savon antiseptique type Bétadine Scrub® ou Hibiscrub® et la veille au soir et le jour même. Noter le choix d'antiseptique prescrit pour la suite de la préparation et pose car on ne mélange pas la chlohexidine et l'iode.

    Un maintien à jeun de la personne candidate à la pose d'une C.I.P. est important (sauf les comprimés indispensables).

    Passage au bloc

    Le bloc opératoire doit être équipé d'un amplificateur de brillance afin de pouvoir vérifier la bonne place du cathéter.
    Les conditions d'intervention visent une asepsie parfaite.

    Choix de la C.I.P.

    Il existe divers types de C.I.P. :
    Il existe des versions artérielles, péritonéales, rachidiennes et veineuses.
    Il existe des chambres simple et double.
    Il existe des cathéters dont la partie distale est ouverte, close à valve ( Groshong® ) et multi-perforées (C.I.P. péritonéale).
    Il existe des boîtiers pédiatriques et adultes.
    Il existe différents matériaux biocompatibles : silicone, polyuréthane, titane, époxy, MBS…
    Et surtout, il existe plusieurs laboratoires concurrents : Bard, Braun, Vygon.

    Anesthésie

    Elle se fait parfois de façon générale mais le plus souvent par voie locale.

    Technique de pose

    Une large antisepsie du champ cutané est nécessaire. Elle reprend la même gamme que celle utilisée pour la douche. Elle suit les mêmes étapes qu'une antisepsie cutanée pour tout soin invasif : Détersion au savon antiseptique, rinçage à l'eau stérile, séchage stérile suivi d'une application d'antiseptique de même la gamme par l'infirmière panseuse. Le chirurgien ou l'anesthésiste, poseur de la C.I.P., pratique la seconde antisepsie.

    L'accès classique, par voie jugulaire ou sous-clavière droite, se fait par ponction de la veine avec une seringue montée d'un trocart contenant une solution isotonique anesthésique local. Une fois la veine trouvée, la seringue est ôtée et remplacée par un fil-guide, sorte de ressort fin et long qui permet d'indiquer le trajet du cathéter. Un introducteur pelable, est composé d'une gaine externe pelable et d'un dilatateur de vaisseaux. L'ensemble est glissé le long du fil-guide jusqu'à l'oreillette droite. Le retrait du fil-guide et du dilatateur permet de placer le cathéter dans la veine cave supérieure. La dernière gaine est pelée laissant le cathéter sortir par le point de ponction. Une incision est pratiquée au niveau sternal permettant de faire une loge et une tunnélisation du cathéter entre l'accès claviculaire et la loge sternale. La connexion du cathéter à la chambre se fait dans la loge. Une vérification du bon fonctionnement est effectuée avant de poser ou de fixer la chambre aux plans profonds de la loge, le septum se trouvant entre 0,5 et 2 centimètres de la peau. Les plans cutanés sont refermés et recouverts d'un pansement sec.

    Contrôle radiographique

    Il doit être fait six heures après l'opération pour mettre en évidence l'absence d'incident. Il est indispensable qu'un médecin ait vu la radio pour l'utilisation de la C.I.P..

    Surveillance immédiate

    Le diagnostic des effets indésirables est la responsabilité du médecin. L'avertissement du médecin incombe à l'infirmière. La conduite à tenir est décidée par le médecin. L'infirmière participe à cette prise en charge.

    Algique
    Assez fréquente pendant la première quinzaine, la douleur diminue avec le temps. L'évaluation de la douleur est utile pour une surveillance adaptée. Au-delà d'une douleur moyenne, le médecin doit être averti (adaptation du traitement antalgique)

    Fausse Route du cathéter
    Il peut être la cause de douleur ou d'une thrombose du cathéter (syndrome de veine cave supérieur : œdème de la face et des membres supérieurs). Ceci est visible à la radiographie.

    Hémorragique
    Tout signe de choc hypovolémique (hypotension, tachycardie et sueurs) suite à la pose d'une C.I.P. doit y faire penser. Il faut en aviser le médecin.
    Un petit hématome est habituel à la pose de la C.I.P. Il régresse avec le temps.

    Infectieuse
    La surveillance des signes d'infection (température, sueurs, écoulement purulent …) est importante. Le médecin prendra les mesures nécessaires.

    Mécanique
    Compression du cathéter entre la première côte et la clavicule, si la veine sous-clavière a été ponctionnée trop près de ces articulations. Cette situation aboutit à un pincement et, au pire, à une section du cathéter (entraînant sa migration vers l'oreillette droite du cœur) appelée " Pinch-off ".
    Position inadaptée de la cicatrice sur le septum .
    Lâchage des sutures avec extériorisation de la C.I.P..

    Pneumologique
    Si les soins chirurgicaux ont lésé le tissu pulmonaire, on peut se trouver devant un pneumothorax, un hémothorax ou un hydrothorax. Tout retentissement respiratoire oblige à interpeller le médecin.

    Ablation des fils

    Réfection du pansement

    Réfection du pansement de protection des cicatrices de ponction et de la loge sternale Ils doivent être fait à J5, il faut renouveler le pansement à J10 pour l'ablation des fils.

    Il s'agit d'une réfection de pansements stérile avec un antiseptique puissant, type Bétadine Scrub® et Bétadine Dermique®, ou Hibiscrub® et Hibitane Champ® ou Biseptine®, et un emballage stérile et clos, type Urgostérile® ou Tégaderm® (Soin " mains gantées stériles ").

    Ablation des fils cutanés

    Elle se fait en moyenne au dixième jour si les fils ne sont pas résorbables.
    Un pansement stérile doit recouvrir les orifices des fils pendant un jour.
    Une douche est toujours possible même avec une aiguille ou des fils, si le pansement est clos et étanche. Dans ce cas, l'infirmière se doit de vérifier l'état du pansement avant pour le consolider, si besoin, et au retour de la douche et de le refaire, si besoin.

    Utilisation

    Préparation de la pose d'une aiguille de Huber

    Premier usage

    Il faut savoir si la C.I.P. est récente ou non. Pour une C.I.P. récente, il faudra savoir si le cliché radiologique post-opératoire a été vu et interprété.
    Un repérage de la chambre permet de vérifier sa position
    Il est possible de faire une anesthésie locale, sur prescription, avant la pose de l'aiguille de Huber. Le patch ou la crème Emla® sont souvent employés, 1h à 1h30 avant le soin.

    - Information et installation du patient (allongé et à hauteur avec un masque).
    - Préparation du soin
    - Aménagement de la chambre (clôture des fenêtres et portes)
    - Préparation des soignants avec la pose d'un masque sur le nez et la bouche avant le lavage chirurgical des mains.
    - Préparation du matériel de pose sur un chariot de soins
    - Un pied à perfusion et un flacon de perfusion monté d'une tubulure
    - Une paire de gants stériles
    - Un champ stérile plein pour le chariot et troué pour le patient
    - Une bande adhésive de type Stéristrip® éventuellement
    - Une aiguille de Huber avec un prolongateur, d'un clamp et d'un bouchon vissé Luer-Lock®, ou d'un robinet trois voies Luer-Lock®.
    - Un trocart
    - Du sérum physiologique stérile : 20 ml pour la seringue
    - De l'eau stérile : 10 ml versable sur les compresses
    - Une seringue de 10 ml et une de 20 ml
    - Un pansement occlusif, transparent et étanche (type Tégaderm®) permettant de faire un pansement occlusif et d'offrir une bonne sécurité micro biologique, une surveillance du point de ponction et un bon maintien de l'aiguille en cas de traction accidentelle sur la tubulure.
    - Des compresses avec du savon antiseptique
    - Des compresses avec un antiseptique
    - Des compresses avec du sérum physiologique ou de l'eau stérile
    - Des compresses sèches pour assécher
    - Des compresses pliées pour faire une bourre de soutien sous l'angle de l'aiguille de Huber
    - Une compresse pour couvrir le centre du pansement

    Soins de pose de l'aiguille

    Une prémédication par l'application d'un patch d'Emla® 90 minutes avant le soin peut améliorer le confort du soin. Il relève d'une prescription médicale.

    "mains propres " : Il faut mettre son masque et effectuer un lavage des mains suivi d'une application de solution hydro-alcoolique. Il faut sortir aseptiquement le matériel sur un champ stérile du chariot et mettre au patient son masque (ou lui faire tourner son visage à l'opposé de la C.I.P. en cas de refus). Il est préférable de mettre une casaque propre pour le soignant, une charlotte s'impose si le patient est neutropénique.
    Il faut effectuer une détersion antiseptique de la peau autour de la C.I.P., un rinçage à l'eau stérile, un séchage et une première application d'antiseptique de la même gamme.

    Temps " mains gantées stériles " :
    - Après la pose d'un champ troué autour de la C.I.P., il faut pratiquer la seconde antisepsie cutanée.
    - Noyer de sérum physiologique l'intérieur de l'aiguille et du montage de perfusion.
    - Palper la C.I.P. et la prendre solidement à trois doigts.
    - Demander au patient d'inspirer et de bloquer sa respiration le temps de la ponction pour durcir la cage thoracique et rendre la ponction plus facile.
    - Piquer l'aiguille du Huber au centre du septum jusqu'à une sensation de butée, en évitant de toujours piquer au même endroit. Il faut éviter de piquer l'aiguille à côté de la C.I.P. ou de laisser l'orifice de l'aiguille dans le septum par ponction incomplète
    - Aspirer pour obtenir un reflux sanguin si la C.I.P. le permet, et jeter la seringue. C'est un signe supplémentaire de bonne installation de l'aiguille et de bon état du cathéter. Mais, il arrive fréquemment que des C.I.P. ne reflux plus du tout.
    - Rincer avec une grosse seringue d'au moins 10 ml (les seringues d'un volume inférieur à 10 ml sont légalement interdites ), mais 20 ml, c'est mieux et clamper. L'absence d'œdème et d'obstruction confirme la bonne perméabilité du cathéter
    - Placer une bourre de soutien (compresse stérile pliée en quatre) sous l'angle de l'aiguille.
    - Placer, éventuellement, une bande adhésive stérile sur l'aiguille, type stéristrip® pour sécuriser
    - Placer un pansement occlusif, étanche et translucide, type Tégaderm® selon la tolérance, permettant la surveillance de la C.I.P., une sécurité micro biologique et une assurance contre le retrait accidentel d'aiguille par traction violente.

    Temps " mains propres " : Et monter la ligne de perfusion que l'on ouvre tout de suite (avec des mains propres, des compresses stériles et un antiseptique puissant).

    Utilisation

    Du fait de l'aspect technique chirurgical préalable, il est essentiel de préserver la C.I.P. de tout risque bactériologique, ce n'est pas un cathlon qu'une infirmière peut ôter en cas de veinite . Donc l'asepsie et le système clos) sont des principes essentiels.

    Il est donc souhaitable de manipuler la perfusion après un lavage des mains et une application de solution hydro-alcoolique de type Stérilium® . La manipulation se fait avec des compresses stériles et un antiseptique adapté, type Bétadine Dermique® ou Biseptine® (temps " mains propres ").

    Pour éviter une thrombose du cathéter par reflux sanguin, il faut maintenir un débit permanent, le remplacement des poches ou flacons terminés est indispensable sauf fermeture de ceux-ci.(Voir désobstruction)

    Il est important de préserver la C.I.P. de tout risque chimique de précipitation par rinçage entre chaque médicament et injection au robinet proximal des médicaments les plus à risque de précipitation.

    Un pansement non clos ou souillé impose une réfection de pansement. Sinon, il est remplacé lors le changement d'aiguille.

    L'aiguille et le système de perfusion sont changés une fois par semaine et les tubulures des poches de perfusion sont changées une fois par jour.

    S'il apparaît un dépôt qui colle à la tuyauterie, il est souhaitable de changer la pièce en question car les dépôts favorisent le développement microbien.

    Toute désadaptation volontaire de l'une des pièces du montage de perfusion nécessite la fermeture du robinet qui protège le reste du montage de l'air et le patient d'une embolie gazeuse.

    Prise de sang par la CIP

    C'est un soin " mains propres gantées " car le risque d' A.E.S. existe.
    Le matériel nécessaire varie selon la qualité du retour sanguin

    Bon débit sanguin

    •  Matériel nécessaire
    - Un antiseptique type Bétadine Dermique® ou Biseptine®
    - Des compresses stériles
    - Un bouchon stérile Luer-lock®
    - Les tubes Vaccutainer® de prélèvement
    - Un tube Vaccutainer® de 7 ml pour purge du sérum dans le cathéter
    - Un corps de pompe et un raccord Vaccutainer®
    - Une seringue remplie de 10 ml de sérum physiologique montée d'un trocart
    - Une seringue remplie de 20 ml de sérum physiologique montée d'un trocart

    •  Technique de soin
    - Il faut mettre son masque et effectuer un lavage des mains suivi d'une application de solution hydro-alcoolique. Vérifier la fermeture du robinet à chaque déconnexion de matériel
    - Clamper toute perfusion et prendre d'une main le robinet proximal avec une compresse ouverte en deux et imbibée d'antiseptique pour :
    - Ôter le bouchon
    - Connecter la seringue de 10 ml pour injecter le sérum physiologique pour favoriser le rinçage du cathéter et son bon reflux
    - Déconnecter la seringue
    - Installer le corps de pompe monté sur son raccord et ouvrir exclusivement le robinet vers l'aiguille de Huber et pomper les tubes de purge identifiés puis les tubes de la prise de sang
    - Désadapter le corps de pompe
    - Adapter la seringue de 20 ml raccord et ouvrir exclusivement le robinet vers l'aiguille de Huber pour rincer en pression,
    - Retirer la seringue
    - Mettre un nouveau bouchon Luer-Lock® puis ouvrir
    - Régler les perfusions en cours

    Mauvais débit sanguin
    - Complément de matériel : seringue vide en quantité adaptée.
    - Supprimer le corps de pompe et pomper à la seringue.
    - Injecter, rapidement en fin de soin, le sang dans les tubes en évitant l' A.E.S. .

    Pas de reflux sanguin
    -
    C'est un cas particulier où il faut revenir au système traditionnel de prise de sang.

    Clôture du cathéter (Temps " mains propres ")

    Terminer l'injection par la clôture de la voie veineuse et non par la butée du piston de la seringue, ce qui s'appelle : " terminer une injection en pression positive " en «  flushant  », prévient l'obstruction du cathéter par un caillot de sang. La clôture du cathéter est une étape préalable au retrait de l'aiguille de Huber .

    Le Laboratoire Pharmaset a conçu une pince " Tactil® " dont l'intérêt réside dans le fait qu'il rend possible le retrait de l'aiguille tout en injectant de l'autre main obtenant ainsi une réelle pression positive à la clôture de la C.I.P..

    Cathéter simple
    - Rincer au sérum physiologique puis
    - Injecter, sur prescription médicale, une solution héparinée à 500 U.I. par millilitre soit 0,5 ml d'Héparine à 5000 U.I./ml dilué avec 4,5 ml d'eau (concentration de 2500 U.I./5 ml). Trois à quatre ml de solution suffisent à hépariniser.
    - Renouveler l'opération toutes les trois semaines à défaut de tout autre usage.

    Cathéter groshong®
    -
    Injecter 20 ml de sérum physiologique en flushant...
    - Renouveler l'opération toutes les quatre semaines.

    Préparation du retrait d'une aiguille de Huber
    Retrait de l'aiguille

    - Information et installation du patient
    - Préparation du matériel de retrait sur un chariot de soins
    - Une paire de gants stériles
    - Deux champs stériles pleins pour le chariot et pour le patient
    - Un trocart
    - Du sérum physiologique stérile : 20 ml pour la seringue
    - De l'eau stérile : 10 ml versable sur les compresses
    - Une seringue de 20 ml
    - Un pansement occlusif (type Urgostérile® ou Tégaderm® )
    - Des compresses avec du savon antiseptique, des compresses avec de l'antiseptique, des compresses avec du sérum physiologique et des compresses sèches

    Soins de retrait d'aiguille

    Il faut tout d'abord pratiquer la clôture du cathéter avant de retirer l'aiguille. Comme pour tout soin autour de l'aiguille, l' " univers de soin " est à aseptiser.
    Il faut mettre son masque et effectuer un lavage des mains suivi d'une application de solution hydro-alcoolique.

    Temps " mains propres " :
    - Il faut sortir stérilement le matériel sur le champ stérile du chariot et mettre au patient son masque
    - Il faut effectuer un lavage antiseptique de la peau autour de la C.I.P., un rinçage et une première application d'antiseptique

    Temps " mains gantées stériles " :
    - Il faut pratiquer une antisepsie cutanée et une désinfection du matériel en place
    - La pince Tactil de chez Pharmaset®
    - L'insertion de l'aiguille dans la fente de la pince, puis du prolongateur sur le manche de la pince Tactil® permet de préparer le retrait de l'aiguille. L'insertion, après clampage du prolongateur, de la seringue dans celui-ci prépare le rinçage. Le dé-clampage du prolongateur permet le démarrage de l'injection flushée de rinçage, et/ou héparinisation. Avant la fin de cette seringue, il faut avoir extrait l'aiguille de la C.I.P. du patient par serrage de la pince.

    La méthode manuelle à défaut
    - Prendre la C.I.P. solidement à trois doigts
    - L'ablation de l'aiguille se fait avec des précautions pour éviter un accident d'exposition au sang (AES).
    - D'autres méthodes existent pour s'en prémunir :
    - Le système de spatule de chez Vygon.
    - L'orthèse en résine adaptée à une main, qui de plus mélange le propre et le stérile. Pour la fabriquer la résine, il faut un matériel spécifique.
    - Une méthode de retrait par rotation et levier sous l'aiguille avec ses doigts évite de grands gestes responsables de l' effet rebond peut être utilisée à défaut du matériel ci-dessous.
    - Placer un pansement occlusif

    Surveillance et conduite à tenir

    Elle est effectuée régulièrement tout au long du branchement et particulièrement en cas de plainte ou d'incident par l'observation du point d'injection à la recherche d'une rougeur, d'un œdème ou d'une douleur (Celle-ci impose l'arrêt de la perfusion)

    Œdème (peut être douloureux)

    •  D'apparition lente
    Probablement dû à une déconnexion C.I.P.-cathéter hors de toute perfusion : prévenir le médecin, confirmation par une injection d'un produit de contraste par un radiologue.

    •  D'apparition rapide ou lente après traction de l'aiguille
    Probablement dû à une déconnexion C.I.P.-aiguille à distance de la pose de l'aiguille : prévenir le médecin, confirmation par un retrait de l'aiguille après tentatives d'aspiration et attente d'une résorption naturelle. Si les produits sont toxiques pour les tissus sous-cutanés, il faut adapter les soins selon les produits en cause. Dans tous les cas, il faut attendre la disparition de l'œdème pour reprendre les perfusions sur C.I.P..

    •  D'apparition immédiate à la pose d'une aiguille
    Probablement dû à une erreur de piquage, nécessitant une repose d'aiguille, ou à une déconnexion du cathéter : prévenir le médecin, confirmation par une injection d'un produit de contraste par un radiologue (opacification).

    •  D'apparition immédiate à la désobstruction
    Probablement dû à une fissure du cathéter en amont : prévenir le médecin, confirmation par une opacification de contrôle.

    Hématome à distance de pose de la C.I.P .
    Probablement dû à une déconnexion C.I.P.-cathéter et à un reflux : prévenir le médecin, confirmation par une opacification de contrôle.

    Déformation sous-cutanée
    Probablement due à un déboîtement d'un septum de sa C.I.P. : prévenir le médecin, confirmation par une opacification de contrôle.

    Rotation de la C.I.P.
    Probablement due à un décrochage des plans profonds ou à un remaniement des tissus par une perte de poids ou une fonte musculaire importante : prévenir le médecin, confirmation par une radiographie.

    Embolie pulmonaire en cours de perfusion
    Peut-être due à la migration d'une thrombose du cathéter : prévenir le médecin, confirmation par une radiographie et traitement par une héparino-thérapie et des soins symptomatiques.

    Embolie gazeuse en cours de perfusion
    Peut-être due à la pénétration d'air par une fuite du montage de perfusion : prévenir le médecin, traitement par des soins symptomatiques.

    Infection
    Peut-être due à la souillure du montage de perfusion ou à un ensemencement endogène : prévenir le médecin, confirmation par des hémocultures et traitement antibiotique et symptomatique. Au moment d'une décharge septique (température, frissons et signes de choc), il est adapté de pratiquer des hémocultures sur la voie centrale (C.I.P.) et sur la voie périphérique (veines). La différence entre le nombre de microbes similaires dans les deux prélèvements renseigne sur la responsabilité de la C.I.P. dans l'infection, il s'agit d'une hémoculture quantitative.

    Douleur
    Peut-être due à une position inadaptée du boîtier provoquant des douleurs au repos ou à la mobilisation : Radiographie et consultation chirurgicale.
    Peut-être due à une extravasation de la perfusion

    Nécrose cutanée avec extériorisation du matériel
    Elle est le fait d'une fragilité cutanée (manque d'épaisseur cutanée, blessure, extravasation médicamenteuse toxique) : prévenir le médecin pour confirmation et consultation chirurgicale.

    Obstruction
    Elle est due soit à une ponction incomplète du septum , soit à la formation d'un précipité médicamenteux ou à la formation d'un caillot sanguin en bout de cathéter ou à l'intérieur de la lumière du cathéter. Elle se traduit par une grande difficulté ou une impossibilité à injecter.

    Irritation cutanée
    Elle peut être dû au changement de famille d'antiseptiques (Chlorhexidine ou dérivés iodés) ou à des réfections fréquentes de pansement.
    Certains patients provoquent des phlyctènes en se grattant en raison du pansement irritant pour leur peau (L'intolérance au pansement est à noter et retenir)

    Désobstruction

    Si une aiguille de Huber est branchée au moment de l'obstruction, son changement peut aider la perméabilisation du cathéter.

    Le reste relève d'une prescription médicale.

    Une tentative de désobstruction au sérum hépariné peut aider : 1 ml d'héparine à 5000UI pour 9 ml de sérum physiologique, une fois la solution prête, il suffit de pousser un peu puis d'aspirer un peu et de renouveler l'opération une dizaine de fois avant de clôturer en pression positive. Il faut recommencer l'opération après une heure. Si le débouchage est obtenu, il faut aspirer entre 3 et 10 ml puis rincer le cathéter.

    À défaut, le même soin avec de l'héparine pure peut déboucher le cathéter.

    Dans le cas contraire, l'usage de médicaments thrombolytiques pourra être efficace : L'Urokinasela Streptokinase® et l'Altéplase® selon des protocoles bien précis pour chaque médicament et sur prescription médicale.

    L'Urokinase® , étant un thrombolytique puissant, ne doit pas être utilisé sans prescription médicale et sans médecin présent car le patient ne doit pas en recevoir sans une surveillance en structure hospitalière en raison des effets et des effets secondaires (allergiques).

    100 000 U.I. d'Urokinase® dans 5 ml soit 20 000 U.I./ml : un ml d'Urokinase® avec 3 ml de sérum physiologique rajouté donne une concentration de 5000U.I./ml

    Un à deux ml de cette solution finale peut être injecté sans forcer et avec l'intention de récupérer l'intégralité de la solution au moindre reflux sanguin.

    Si cela ne marche pas, il faut fermer la voie veineuse et recommencer l'opération un petit moment après, voire des heures après ou le lendemain sans jamais essayer de forcer pour éviter une fissure du cathéter.

    Sinon, seul le chirurgien peut régler le problème.

    Conseils à donner aux patients

    Sommeil
    Certaines personnes ont du mal à dormir en chien de fusil ou sur le ventre (Trouver une position).

    Habillement
    Bien des personnes n'aiment pas montrer leur C.I.P. signe visible de leur maladie, et donc adapte leurs vêtements (Trouver les vêtements qui correspondent au choix de la cacher ou de la montrer).

    Habitudes de vie
    Toute pression ou tout choc violent sur la C.I.P. est à éviter et doit être signalé à un médecin:
    Ceinture de sécurité (en voiture, …),
    Chasse,
    Plongée,
    Port de charges lourdes,
    Sport de combat,
    Tennis,
    Violon ou violoncelle.

    Événements
    Il faut avoir sur soi en permanence une carte indiquant le matériel implanté, l'établissement poseur…Pour le cas où.

    Retrait

    Fin d'utilisation

    Elle est décidée par le spécialiste qui a décidé la mise en place de la C.I.P. ou par celui qui jugera nécessaire l'urgence du retrait

    Préliminaires

    Les mêmes que pour la pose

    Passage au bloc

    La dépose se fait souvent par voie locale et ne laisse qu'une seule cicatrice au niveau sternal

    Surveillance immédiate

    C'est la même que pour la pose.

    Ablation des fils

    Elle se fait au dixième jour de cicatrisation, certaines plaies sont laissées à l'air en cas d'infection purulente ou de nécrose cutanée afin de permettre les soins de la loge sternale.

    Analyse bactériologique de la CIP

    Elle est importante pour définir le germe en cause et adapter le traitement.

    Laboratoires

    Laboratoire BARD

    Bard France SAS
    164 av Joseph Kessel
    78960 VOISINS LE BRETONNEUX
    tel. : 
    fax : 

    Matériel

    Marque déposée

    description éventuelle

    C.I.P.

    Gamme Bard port®
    MRI® Port
    Titanium Dome® Port
    Slimport®
    Dual Slimport®
    Rozenblatt®

    Septum

    Silicone

    Cathéter à bout ouvert en silicone

    Hickman®
    Léonard®
    Broviac®

    Cathéter à bout ouvert en polyuréthane

    Chronoflex®

    Cathéter non perforé au bout, avec valve

    Groshong®

    Aiguilles de Huber

    Winged Infusion Set

    Spatule de retrait

    Bouchons

    Laboratoire BRAUN

    Braun Médical (SA)
    13 r Croix La Comtesse
    28400 NOGENT LE ROTROU
    tel. :
    fax : 

    Matériel

    Marque déposée

    description éventuelle

    C.I.P.

    Celsite®

    Septum

    Cathéter

    Tecoflex® péritonéal

    Cathéter de Tenckhoff multi-perforé

    Aiguilles de Huber

    Whin®
    Surécan®
    Cytocan®

    Aiguille avec ailette, tubulure et clamp
    Aiguille droite ou courbée
    Aiguille sans ailette ni clamp, avec tubulure

    Spatule de retrait

    Bouchons

    Laboratoire VYGON

    Vygon (Sté)
    Services Commerciaux France
    5 rue Adeline
    95440 ÉCOUEN
    fax : 01 39 90 29 37

    Matériel

    Marque déposée

    description éventuelle

    C.I.P.

    Sitimplant®

    Septum

    Cathéter

    Siliteck®

    Aiguilles de Huber

    Perfusite®

    Aiguille avec ailette, tubulure, clamp et bouchon

    Spatule de retrait

    Digiprotect®

    Bouchons

    Bio-connecteur®

    Vocabulaire

    Accident d'Exposition au Sang (A.E.S.)
    C'est une piqûre septique, dans le cas des C.I.P., qui peut transmettre au soignant une maladie virale grave : V.I.H., H.B.S., H.B.C.,...

    Effet rebond
    Le phénomène de rebond survient lors de la sortie de l'aiguille de Huber du septum comprimé. Le mouvement de la main et de l'aiguille vers le haut s'accélère, et par réflexe un contre-mouvement vers le bas vise à arrêter la montée de la main. Ce contre mouvement peut aller jusqu'à ramener la main et l'aiguille de Huber jusqu'à la C.I.P.. Cet effet rebond peut être la cause d'une blessure de la main soignante qui maintient la chambre. Il s'agit alors d'un A . E.S. .

    Flusher
    Injecter assez rapidement une solution liquide neutre de manière à créer un nettoyage du cathéter que l'on rince.

    Huber
    Type spécial d'aiguille dont l'objectif est d'éviter le carottage des septums de C.I.P.. L'aiguille de Huber est un instrument creux, cylindrique, biseauté dans le profil de l'aiguille d'un bord et monté d'un système Luer-Lock® pour éviter toute désadaptation du montage extérieur d'injection.

    Luer-Lock®
    Système breveté de vissage de deux seringues et/ou de deux tubulures offrant une sécurité de " système clos " maintenant l'asepsie, et l'absence de fuites (injection d'air ou fuite hydriques).

    Septum
    C'est une pastille comprimée d'un matériau élastique et résistant permettant de multiples ponctions avec des aiguilles dites " de Huber  ". Cette pastille clôture une C.I.P. et se trouve en regard de la peau du patient à une profondeur comprise entre 0,5 et 2 centimètres.

    Tunnélisation
    C'est une technique permettant d'éloigner l'orifice d'un cathéter de son entrée dans le système vasculaire. C'est une technique dont l'intérêt est d'éviter une infection septicémique ou une colonisation microbienne, virale ou fongique.

    *****************

    PORT A CATH (KC)VIDEOS: Posté le Samedi 28 Février 2009 à 13h05

     

     

    DIVERS PORT A CATH : (KC)

     

    0 commentaire - Permalien
     

     

    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    divers infectieux Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:13:33
    DIVERS INFECTIEUX Posté le Jeudi 26 Février 2009 à 23h58

    Image

     

    juste un clic et reponses a ttes tes interrogations :

     

    http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours-en-vrac/cours-en-vrac-module-infectieux-et-vih.html

     

    ********

    CMV:

    Agent pathogène et pathologie

      Descriptif de l'agent pathogène
       Nom de l'agent : Cytomégalovirus (CMV)
     Type d'agent : Virus
      Descriptif :
    Virus à ADN du groupe herpès, pourvu d'une enveloppe dérivée de la membrane nucléaire des cellules infectées.
     Groupe de classement : 2

    Pathologie
       Nom de la maladie : Infection à cytomégalovirus

    Réservoir et vecteur
       Type de réservoir : Homme
    Strictement humain.
     Principale source : Sang; Urines; Sécrétions des voies aériennes supérieures; Sécrétions génitales

    Viabilité, infectiosité
       Viabilité, résistance physico-chimique :
    Survie : perd rapidement son pouvoir infectant sur support inerte.
    Inactivation : virus fragile, il est détruit par l'ébullition, l'eau de Javel diluée, les agents chimiques de désinfection usuelle et également le savon.
    Moyens physiques : résistant à la congélation à - 80 °C.
     Infectiosité : Dose infectieuse : inconnue. Contagiosité importante.

    Données épidémiologiques
       Population générale :
    Maladie répartie dans le monde entier. 50 à 80 % des adultes de 40 ans ont des anticorps anti-CMV. L'infection évolue sur le mode endémique.

    En France, 43,5 à 51,5 % des femmes enceintes sont séronégatives et 0,6 à 1,4 % d'entre elles font une primo-infection à CMV pendant la grossesse. L'infection materno-fœtale à CMV est la plus fréquente et touche 0,5 à 2 % des nouveau-nés.
     Milieu professionnel :
    Les études menées ne retrouvent pas de risque accru parmi les professionnels de santé. En revanche, 2 études montrent une séropositivité plus fréquente chez les personnels de crèche, comparés à des témoins.

    Transmission
       Mode de transmission :
    Transmission inter humaine stricte :
    - transmission par l'intermédiaire des gouttelettes de sécrétions oro-pharyngées le plus souvent,
    - par contact des muqueuses avec des mains souillées par des liquides biologiques infectés (urines, salive...) ou, plus rarement, par un support inerte fraîchement souillé,
    - par transfusion de sang non-déleucocyté (rare),
    - transmission parfois sexuelle (sperme, glaire),
    - transmission materno-fœtale (cf. Grossesse).
     Période de contagiosité :
    De plusieurs jours à plusieurs semaines, voire des mois chez les jeunes enfants et les immunodéprimés. L'excrétion du virus peut durer plusieurs années après une infection néo-natale et être fluctuante.

    Maladie
       Incubation : De 20 à 60 jours, 30 jours en moyenne.
     Clinique :
    - Le plus souvent, formes inapparentes chez le nourrisson, l'enfant et l'adulte jeune (90 %).

    - Fièvre isolée de l'adulte jeune : fièvre isolée en plateau entre 38 °C et 40 °C avec ou sans frisson, prolongée (entre 15 jours et 3 mois), accompagnée d'une asthénie, d'arthralgies, de céphalées, d'une pharyngite et d'amaigrissement. Biologiquement : syndrome mononucléosique associé à une thrombopénie.

    - Autres manifestations isolées possibles : pneumopathie interstitielle (6 % des formes symptomatiques), polyradiculonévrite de Guillain-Barré...
     Diagnostic :
    1- Recherche directe du virus
    - Amplification d'ADN du virus à partir de prélèvement de sang ou d'urine (PCR) technique très rapide de plus en plus utilisée (surtout pour la recherche de CMV dans le liquide amniotique).

    - Antigénémie pp65 :  phosphoprotéine de la matrice virale d'un poids moléculaire de 65 kiloDalton. Présente dans le noyau de la cellule infectée, en particulier dans les polynucléaires du sang périphérique, elle est révélée par anticorps monoclonaux. Examen très intéressant chez les transplantés ou les patients atteints du SIDA, dans l'indication du traitement pré-emptif (état d'infection biologique sans signe clinique).

    - Isolement viral dans le sang (méthode de référence) ou les urines par cultures sur des fibroblastes humaines, technique lente de moins en moins utilisée.

    2- Recherche indirecte
    - Sérologies : la recherche d'IgG anti-CMV permet de connaître le statut sérologique d'un sujet vis-à-vis de l'infection et de dépister une éventuelle séroconversion. La découverte d'IgM fait suspecter une infection récente mais peuvent être présentes dans des infections anciennes ou lors des réactivations.

    - Mesure de l'avidité de l'IgG pour l'antigène viral : permet de préciser le caractère récent ou ancien de la primo-infection au virus. Test utile chez la femme enceinte : la détection d'une faible avidité des IgG anti-CMV indique que l'infection date de moins de 3 mois, alors que la détection d'une forte avidité indique une infection datant de plus de 3 mois.
     Traitement :
    - Traitements symptomatiques chez le sujet immunocompétent : antipyrétiques.

    - Les traitements antiviraux ne sont utilisés que dans des cas particuliers (immunodéprimés, transplantés) à visée curative ou préventive.


    Prévention vaccinale
       Pas de vaccin disponible
      Il n'existe actuellement aucun vaccin disponible sur le marché contre le CMV. Des recherches sont en cours actuellement.

    Caractéristiques de l'immunité
       Immunité naturelle :
    Immunité durable, mais des réactivations asymptomatiques peuvent survenir. Par ailleurs, dans de rares cas, une primo-infection n'empêche pas une ré-infection avec une souche différente.

    Après une primo-infection, le virus reste latent dans les macrophages et peut être à l'origine de récurrences.
     Immunité vaccinale : Sans objet.


    Populations à risque
       Activités exposantes :
    Soins de "maternage" au contact d'enfants de moins de 3 ans, contact étroit avec des personnes excrétrices de CMV (kinésithérapie respiratoire, soins) chez des transplantés ou immunodéprimés.
     Terrain à risque accru d'acquisition : Sans objet.
     Terrain à risque accru de forme grave : Immunodéprimés.
     Grossesse :
    La contamination d'une femme enceinte par le CMV au cours de sa grossesse ne provoque pas de conséquence grave habituellement chez la mère. En revanche, elle risque de transmettre le virus à l'enfant. En cas de primo-infection maternelle, le taux de transmission au fœtus est de 30 à 40 %. L'infection fœtale est symptomatique dans 10 à 15 % de ces cas. Parmi ces fœtus, 30-40 % présenteront des séquelles graves, sans qu'il soit possible de préciser avec certitude les fœtus à risque au sein de cette population de fœtus symptomatiques en pré-natal. En cas d'infection asymptomatique à l'échographie, le risque de séquelles mineures à type de surdité est de l'ordre de 5 à 15 %. Le risque de retard mental isolé paraît exceptionnel. En cas de récurrence ou de ré-infection, le risque de transmission est faible de l'ordre de 2 % avec risque très faible de séquelles.

    Les formes congénitales peuvent être de gravités différentes :
    - Mort fœtale in utero par infection massive (exceptionnelle).
    - Maladie congénitale des inclusions cytomégaliques : avec prématurité ou dysmaturité, ictère, purpura ecchymotique, convulsion, paralysies, microcéphalie, choriorétinite, pneumopathie interstitielle ; le pronostic est sévère : mortalité,  séquelles neuropsychiques lourdes.
    - Formes congénitales inapparentes avec excrétion urinaire prolongée de CMV et possibilité de séquelles neuro-sensorielles : retard psycho-moteur, surdité.
    rolleyes

    *****************

    top
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    sep
    bas

     ************

     

    Cancidas traitement candidoses

    http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/application/9b0b2f82cab30f5e233e2c277d7ec262.pdf

     

    Afficher le commentaire. Dernier par Kilt Femme le 11-10-2022 à 18h25 - Permalien - Partager
    divers psychiatrie Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:10:11
    DIVERS PSYCHIATRIE Posté le Vendredi 27 Février 2009 à 00h07
    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    divers geriatrie Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:08:44
    DIVERS GERIATRIE Posté le Jeudi 26 Février 2009 à 23h49
    *************
    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    divers orl stomato divers ophtalmo Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:07:34
    DIVERS ORL STOMATO OPHTALMO  Posté le Jeudi 26 Février 2009 à 23h37
    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
    divers pediatrie pedopsychiatrie Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 12:04:50
    DIVERS PEDIATRIE PEDOPSYCHIATRIE Posté le Jeudi 26 Février 2009 à 23h25
    Ecrire un commentaire - Permalien - Partager