Les tomates donnent à plein en ce
moment, il faut en profiter. Si vous avez la chance d’avoir de la morue
à la maison n’hésitez pas.Faire
dessaler la veille, la morue coupées en morceaux dans un grand saladier
d’eau fraîche et évitez que les morceaux touchent le fond du récipient,
changez l’eau au moins deux fois.
Pour quatre beaux morceaux de morue il faut :
Quatre ou cinq belles tomates bien mures
Un bel oignon émincé
Deux belles gousses d’aïl écrasées avec le plat du couteau
Du persil haché
Un joli bouquet garni classique, deux bâtons de fenouil frais (c’est le moment de le ramasser pour l’hiver)
Une petite pincée de sucre
Une cuillère de farine pour la liaison
Prendre une jolie cocotte en fonte et mettre un fond d’huile d’olive, bien faire revenir l’oignon émincé, ajoutez les morceaux de morue et les deux gousses d’aïl.
Pelez et épépinez les tomates, les couper en morceaux et les mettre dans la cocotte.
Ajoutez du sel (si nécessaire, car la morue est encore un peu salée), du poivre, le bouquet garni, les bâtons fendus de fenouil (aneth sauvage pour plus de précision)et vers la fin le persil haché + une pincée de sucre pour réduire l’acidité.
Laissez cuire doucement ;
Diluez dans de l’eau froide et sans faire de grumeaux, une cuillère de farine de ménage.
Ajoutez cette préparation dans la cocotte et donnez quelques tours de cuillère en bois, laissez cuire très doucement en surveillant la morue.
Servez chaud avec des pommes de terre en robe des champs.
Certains ajoutent des câpres ; personnellement je n’en suis pas partisan car la morue possède assez de goût. Je réserve les câpres pour le thon, mais cela est une autre histoire.
C’est le moment des bons petits pois frais du jardin, si délicats et si bons.
Pour environ 1.5 kilo de petits pois en cosse.
Dans une bonne cocotte en fonte émaillée, faites chauffer en peu d’huile d’olive, et ajouter du petit salé blanchi et coupé en dés, puis un bel oignons blanc doux finement émincé.
Faites revenir le tout, mais ne pas faire roussir l’oignon.
Ajoutez les petits pois écossés, deux gousses d’aïl écrasées avec le plat du couteau, une feuille de laurier, salez, poivrez et couvrez les petits pois avec de l’eau chaude.
Lorsque les petits pois sont à moitié cuits, ajoutez une poignet de riz (surtout pas du riz incollable) rond.
Le riz va cuire doucement par absorption de l’eau, surveillez bien afin de rectifier le cas échéant par ajout d’un peu d’eau chaude.
Lorsque tout est cuit, il ne doit pas rester de liquide dans la cocotte.
Le plus dur est de trouver le juste équilibre avec le riz et la cuisson des petits pois.
Nos grands-mères n’avaient pas le choix multiples des riz de maintenant et choisissaient toujours la même marque.
Ce plat sert d’accompagnement avec un bon gigot de sanglier à la broche
Découpez
la en rectangles, la brosser, et la faire dessaler la veille à l’eau
froide, veuillez à ce que la morue ne touche pas le fond du récipient
et changer l’eau au moins deux fois.
Mettre
dans un grande sartan un petit doigt d’huile d’olive, pendant que
l’huile chauffe, prendre torchon ou sopalin et bien éponger les
morceaux de morue un à un.
Farinez les et les mettre à frire dans l’huile bouillante.
Bien les frire des deux cotés.
Lorsque tous les morceaux sont bien cuits, les réservez dans un plat chaud.
Dans le
fond d’huile qui reste, et oui la morue en a absorbé un bonne part,
verser lentement du bon vinaigre de vin et lorsque celui-ci bout le
verser sur les morceaux de morue cuite.
Accompagner avec de bonne pommes de terre sautées.
Ce plat n’a rien de léger, mais pour les paysans de l’époque, les calories étaient vite dépensées.
Ce plat de pauvres, la morue était très bon marché et les pommes de terre du jardin, est devenu un plat onéreux actuellement.