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la cachina

cuisine et galéjades

bouillabaisse de morue Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 17:12:15

Cela ne se fait plus très souvent car la morue est devenue un poisson cher.

Tous les habitants des villages avaient toujours chez eux de la morue sèche et salée qu’ils accommodaient de bien de façons dont celle-ci.

 
Il vous faudra (cela dépend des convives et de leur appétit)
2 poireaux
2 oignons
5 gousses d’ail écrasées
3 tomates fraîches
5 pommes de terre
1 un bouquet garni
2 branches de fenouil en bâton
1 bonne demie morue dessalée la veille ;
De l’emmenthal râpé
Un peu de pastis pur (15 cl environ)
 

Coupez grossièrement les légumes et faire revenir à de l’huile d’olive dans un gros faitout.

Mouillez avec moitié vin blanc sec et moitié eau, ajoutez un peu de vrai safran, un peu de sel (attention la morue en contient encore) du poivre ,le bouquet garni et les bâtons de fenouil.

Poussez le feu et ajoutez le pastis.

Ajoutez 4 ou 5 pommes de terre coupées en tranches pas trop fines afin qu’elles aient un peu de tenue.

Pendant ce temps faire griller 2 tranches de bon pain de campagne par assiette.

Faire cuire jusqu’à ce que les pommes de terre soient presque à point.

Ajoutez la morue dessalée coupez en morceaux et continuer la cuisson en baissant le feu.

Lorsque la morue et cuite il y a deux façons de servir ;

La première consiste à verser le bouillon sur les tranches de pain parsemé d’emmenthal selon votre goût et servir le reste dans un plat à part. Vous pouvez accompagner d’une bonne rouille.

L’autre moins courante, est de se servir dans le faitout et de prendre un peu de tout. Avec ou sans rouille. Emmenthal râpé à discrétion

 

Attendez vous à une grosse suée par la suite. Si avez ajoutez la rouille, les effet sont les mêmes que ceux de l’aïoli.

Sieste recommandée, ce n’est pas la peine d’aller s’encagnarder, diable restez à l’ombre dans un endroit aéré (difficile à trouver).

Ou mieux faites la bouillabaisse de morue et la sieste à la source St Martin sous son énorme platane, les bouteilles au frais au sortir de la source (13°).

Ensuite concours d’arrosage pour petits et grands.

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Aubergines et poivrons farcis Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 17:10:14

Rien d'original dans cette recette de poivrons et aubergines farcis.

A part que les légumes sont du jardin , la barde de porc est salée maison et la viande de bœuf vient d’un bon producteur de l’Ardèche.


Faites avec ce que vous avez sous la main, ce sera très bon aussi.

Pour  1.2 kg de viande de boeuf hachée

2 oignons
1 belle tomate
2 oeufs
1 petite barde de lard salé
5 gousses d’ail
Un peu de persil plat
5 aubergines
3 poivrons
2 feuilles de laurier
Un tout petit peu d’emmenthal râpé ????

Une bonne poignée de mie de pain trempée dans un peu de lait et essorée.
Chapelure de pain rassis, pas de biscottes surtout, je vous surveille.
Poivre, sel, thym, sarriette, un poil de marjolaine
 

Prendre une belle planche à découper de famille, pas votre petite planche en plastique lave- vaisselle, un bon gros couteau éminceur et un couteau d’office

Coupez en deux vos poivrons et retirer graines et partie blanche.
Faite de même pour les aubergines, mais gardez la chair évidée

Coupez la barde de lard en très petits morceaux, attention à vos bouts de doigt, mettre à fondre avec un peu d’huile d’olive dans un faitout. Ajoutez les oignons émincés très fins, touillez un peu, et faire légèrement blondir. Mettre deux feuilles de laurier.

Hachez les partie évidées des aubergines et rajoutez dans le faitout, ajouter la pulpe d’une belle tomate cœur de bœuf, ou autre, mais pas de tomates de serres, berk.

Faire réduire.

Pendant ce temps faire revenir dans une belle sauteuse la viande hachée de bœuf, je ne met que du bœuf pour cette recette.

Lorsqu’elle est bien revenue la rajouter dans le faitout + thym, sarriette, marjolaine, gros sel, poivre gris moulu,et bien mélanger le tout et cuire quelques instants.

Enlevez les feuilles de laurier.

Hors du feu ajouter les gousses d’ail écrasées au presse ail, le persil haché très fin, les deux oeufs cassés et une demie poignée d’emmenthal râpé + la mie de pain trempée  essorée, bien mélanger. Rectifiez poivre et sel si nécessaire avant le mélange. (c'est vraiment une recette décousue)

Le four a été préchauffé à 200°

Huilez les plaques, disposez aubergines et poivrons, garnissez de farce et saupoudrez de chapelure maison + un petit filet d’huile aromatisée pour finir.


Enfournez pour 40 minutes à 1 heure selon votre four. C’est un peu long, mais pendant la cuisson, vous pouvez : repeindre la salle à manger, faire un petit jogging sous un cagnard de plomb, changer les tuiles du toit pour les assortir à la couleur de vos rideau, ou mieux faire un longueur de piscine et boire une bonne menthe glacée à l’ombre de votre mûrier


 

Zut, il me semble sentir le cramé, j’ai pas mis la minuterie !

Fausse alerte, c’était juste ma voisine anglaise qui s’était endormie au soleil et qui était en train de cuire.


Je suis sur d'avoir oubliez quelque chose

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La Cachina Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 16:45:57
LA CACHINA
 
C'est une préparation délicieuse (pour ceux qui aiment)Très simple, rustique, et vraiment provençale. (Plat de pauvre avant)
Cachina viens tout d'abord du verbe provençal escacher "émietté avec les doigts en français »
 

Il faut attendre que les premières « vraie »s tomates arrivent toutes rouges du jardin.

- Tomates en quantité

- Aïl à volonté

- une demie morue seiche (les vraies celles qui ressemblent aux raquettes de tennis)

- En premier faites une bonne braise et prévoir un grand grill, et respecter l’emploi des feux ouverts selon les périodes de l’année. Le bois de ceps de vignes non traitées à l’arsenic convient parfaitement.

Point de bois odoriférant surtout !

- Achetez de la morue très sèche, il y en a encore sur les marchés. Surtout ne pas utiliser les morues salées superficiellement et gorgées d’eau, que vous trouvez dans le super marché,(attention je prends les noms de celui ou celle qui achète de la morue dessalée congelée) le résultat serait décevant et nul.

- Cueillez dans votre jardin de grosses tomates bien mûres, une seule personne peut en manger de 4 à 6 c'est un plat unique.

- Brossez à sec avec un brosse chiendent dure les deux cotés de la morue, faire tomber le maximum de sel.

-Avec un couteau à dents découpez dans les meilleures parties de la morue des carrés de 8x8 environ

- Coupez les tomates en deux transversalement, et exprimez les pépins

- Déposer toutes les tomates coté peau sur le grill

ainsi que les carrés de morue coté peau noire

- la peau des tomates doit se détacher facilement lorsqu'elles son cuites, en remettre d'autres car on consomme beaucoup de tomates dans cette recette.

- les carrés de morue à ce stade doivent un peu noir coté peau, ne pas le retourner, le blanc doit être encore très sec. L’odeur de la morue traitée de cette façon n’est pas des plus agréable, mais le résultat en vaut largement le désagrément, et puis n’oubliez pas que vous êtes dehors, sous les mûriers en tain de siroter un bon pastis.

- chacun prend la quantité de tomates qu'il désire et il les dépiotte dans son assiette

- râper la quantité d'aïl que vous jugez nécessaire sur les dents de la fourchette mise à plat

- prendre la morue encore chaude et l'escacher sur le tomates finement (attention à la quantité de morue), pensez que cette morue n'a subit aucun dessalage, sauf l'action de la brosse) si vous mettez trop de morue le plat sera terriblement salé, trouvez donc un bon équilibre, au bout de la troisième fois vous aurez compris.

- mettre de l'huile d'olive comme vous je jugez.

- mélangez le tout avec votre fourchette.

- saucer le pain dans cette préparation jusqu'à épuisement du plat

- recommencer autant de fois que vous aimez

 

C'est très rustique mais très bon, à mon goût, attention à la tension sanguine, il y a beaucoup de sel tout de même.

Ne pas consommer le soir, vous imaginez pourquoi, ou alors prévoir beaucoup d’eau.

 

Si cela ne vous suffit pas vous pouvez terminer avec un fromage « couyen », après cela plus moyen d’approcher la gente féminine, haleine de chacal garantie, et soif, très soif.

Je vous donnerai la recette de Couyen si vous êtes gentil, mais c’est très fort et vraiment très  peu hygiénique (restes de fromages macérés avec asticot pour rendre le tout onctueux) si si si cela existe, mais on tue les asticots avec de la gnole à 90° avant de tartiner ce fromage sur une tranche de pain et de la mettre à gratiner devant la braise. Ne pas faire gratiner en plein air sinon la gendarmerie viendra voir si vous n’avez pas déterré un cadavre.

 

Un rosé frais par personne, accompagne bien la chose, attention c'est un plat d'été, sieste obligatoire sous un bon mûrier Napoléon.

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Aioli des restanques Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 16:30:51

L’aïoli ne se mange pas l’été et surtout pas le soir, mais pour des raisons d’évolution de société je vais vous donnez la recette de l’aïoli qui se mangeait auparavant l’hiver et le vendredi à midi, et oui c’était le jour du poisson, c’est un plat de pauvre comme expliquée dans l’aïoli des estivants.

Je prépare toujours les légumes avant et je fait l’aïoli (ou sauce aillade en français) proprement dite au dernier moment, c’est très facile vous verrez.

Pour 8 personnes ayant bon appétit il faut :
- 3 carottes par personne
- 1 œuf dur par personne
- 1 betterave rouge cuite par personne
- 2 belles pommes de terre par personne
- 1 patate douce pour 4 personnes

- 1 bonne trentaines d’escargots grisés des restanques (préparation : faire jeûner avec des branches de fenouil fraîches, rincer dans plusieurs eau additionner de vinaigre et de sel pour les faire baver, lorsqu’il ne bave plus les faire cuire dans de l’eau salée avec un feuille de laurier et des bâtons de fenouil) prévoir les piques à escargots, ne pas trop faire cuire sinon ils vont devenir caoutchouteux.

Réserver le tout au chaud
 
Il faut prévoir 1 litre d’huile d’olive pour 8 personnes
 

Dans un mortier en marbre (attention prévoir un mortier assez gros) et à l’aide d’un pilon en buis, *anéantir 12 gousses d’ail dégermées et 2 amandes douce mondées, aidez vous d’une pincée de gros sel les cristaux serviront de meule en quelque sorte. Ajouter deux jaunes d’œufs (la véritable aïoli se monte sans œufs, mais c’est galère), quelques gouttes de vinaigre et donner deux tours de fouet (je vous épargne le pilon, car la « vraie » se monte uniquement avec le pilon) attendre deux minutes et commencez à tourner en versant lentement l’huile d’olive extra vierge première pression à froid, mettez un bec verseur genre Pastis de cette façon vous aurez un débit régulier.

C’est parti, bonne chance, l’aïoli doit être assez ferme pour que le pilon reste planté droit.

Bon appétit.
Prévoir une bonne siestasse et une haleine aïlée
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Pour les ronchons, vous pouvez rajouter :
Moule cuites en remplacement des escargots
Ou Morue dessalée la veille et pochée
Bouquet de choux fleurs
Haricots verts
Cœur d’artichaut
Etc…. mais je ne cautionne pas, sauf la Morue évidemment

Et pas de bulots par malheur, c'est injurier la Provence
*anéantir : piler très, très fin, qu’il n’y ai plus aucun morceau, en pommade.

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confiture à l'ancienne Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 10:57:08
Deux pots de confiture maison, entièrement faites à la main avec des fruits naturels de notre village, tout est naturel,sans additifs , sans conservateur d'aucune sorte, réalisées dans un chaudron en cuivre, malaxées et écumées manuellement, pur sucre ,  pur fruits triés à la main, tout est fait comme nos grands mères, réalisées à la ferme par  Madame et Monsieur confiture.
Ceci n'est qu'un échantillons de la gamme, la confitures de pastèques bientôt, les figues entières, les pêches du verger, les coings évidemment, et biens d'autres mélanges succulents
Pour grandes gourmandes et petits gourmants à consommer sans retenue

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Un repas de Galère


Cela fait un peu misérable, mais pour un galérien c'était un plat de fêtes, car de la propulsion à rames le bateau passait en milieu d'après midi, à l'énergie à vents, vu qu'ils étaient assis dans le même sens.
Repos des bras mais travail du ventre.
Quelques pois-chiches, la bonne moitié d'un oignon, des olives noires de l'année dernière et une bonne rasade d'huile d'olive fruitée, voila de quoi se taper la bedaine. Le pain ?
C'est pour manger avec la grappe de raisin que je n'avais encore pas, mais quelques minuscules pêches du jardin ont sauvé agréablement le repas arrosé d'eau du robinet.
Si cela continue Jupiter pourra rentrer dans un ordre monastique.

Attention chaque pois-chiche est une petite bombe à retardement pour les ventres
délicats, l'oignon est là pour relever le goût et détruire le peu de conversation que
vous aviez avec votre voisin ou voisine le cas échéant.

Machotte* :  chouette

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gelée de coings Publié le Dimanche 19 Novembre 2006 à 10:55:10
Les images pour les yeux et la recette plus bas

la gelée prête à la mise en pot
attention c'est très chaud
la couleur est à peu près normale
jupi, c'est pas le roi de la photo
un petit test après la prise, berk cela à le goût de coings !


Plus difficile que la pâte, la gelée de coing (attention les images que vous venez de voir représentent 5 kg de coings)

- 1.5 kg de coings donnés par le voisin ou voisine
- une bassine à confiture en cuivre bosselée
- 1/2 litre d'eau
- le jus de 1 citrons non traités
- 1/2 gousse de vanille ( très facultatif)
- sucre fin cristallisé ( je vous conseille vivement l'emploi du confi suc ou mieux de la pectine en poudre, cette recette se rate facilement)

Faires laver et essuyer les coings, sans les peler.
Utilsez la même   personne pour couper les coings couper en morceaux,(dites que vous avez une tendinite) sans les épépiner.
Les faire cuire à feu doux dans l'eau et le jus de citron. Il faut qu'ils soient bien tendre et que la pointe du couteau pénêtre facilement.

Les verser dans une étamine fine (ou un torchon "propre")tendue au-dessus d'un récipient et laisser égoutter assez longtemps ??? une heure environ.
- prenez le thé avec la copine qui vous aide, peuchère, elle vient de couper tous les coings et ces fruits sont durs comme du bois. Lui dire qu'elle aura droit à un pot si elle continue à bien travailler.

Si vous préférez une gelée claire, ne pas presser les fruits dans l'étamine, attention la cuisson aussi joue dans la couleur de la gelée.

Mesurer le jus obtenu et compter 450 g de sucre cristallisé  (confisuc) par 1/2 litre de jus. (pour la pectine lire scrupuleusement les indications portées sur l'emballage afin d'éviter des grumeaux)

Dans la bassine à confiture, faire chauffer lentement le jus, y dissoudre le sucre et cuire à petits frémissements ( 105°) pendant 1/2 heure.
"attention si vous utilisez de la pectine l'introduire en fin de cuisson"

Ecumez soigneusement
Tamponner le front la personne  qui touille car vous avez oublié d'ouvrir la fenêtre, et qu'il faisait 25° dehors aujourd'hui (vrai)
Encouragez la personne en lui promettant deux pots si ça réussit
Ecumez encore

Vous pouvez tester la prise en laissant tomber une goutte de gelée sur une assiette froide

Mettre en pots ébouillantés et secs, attention les doigts, fermez, et retournez les aussitôt.

Surveillez la prise et remettre les pots à l'endroit avant qu'ils ne figent.
Et puis allez! vaï (va) , vous pouvez donner 5 pots dans un grand élan de générosité, vu que c'est la même personne qui vous a donné les coings.

Bientôt la confiture de pastèque (citre)

J'en ai bien trouvé deux mais elles n'étaient pas mûres,
le toit était un endroit parfait pour les laisser mûrir

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