Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Léo fait son cinéma

WALL-E (Andrew Stanton, 2008) Publié le Samedi 24 Janvier 2009 à 12:40:17

Wall-E

 

WALL-E de Andrew Stanton

 

 

Synopsis : WALL-E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...

Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, WALL-E va tout mettre en œuvre pour la séduire. Et lorsqu'EVE est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, WALL-E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l'univers et vivre la plus fantastique des aventures !

 

 

Les studios Pixar ont franchi un échelon avec WALL-E. Si leurs précédentes productions dépassaient aisément les dessins animés des autres grands studios (si l'on ne regarde pas du côté de l'Asie) de part leur immense avance technique mais aussi grâce à leur qualité d'écriture, leurs films manquaient d'un je ne sais quoi qui les maintenaient dans le seul milieu du dessin animé. WALL-E dépasse cela, transcende le genre, en devenant une œuvre importante dans le cinéma en général et non plus dans le seul cinéma d'animation. WALL-E est autant un film d'animation qu'un film de science-fiction. Ce n'est pas non plus un simple film de divertissement, c'est bien plus que cela, en proposant divers niveaux de lectures et de réflexions, en s'inspirant et en rendant hommage à tout un genre cinématographique, en racontant une histoire d'amour universelle, en prenant le risque de réaliser un film quasiment muet…

Et tout cela fonctionne, on prend un réel plaisir à suivre l'aventure romantique de ce robot plus humain encore que les humains eux-mêmes, on est émerveillé par la beauté de l'animation (les décors apocalyptiques sont magnifiques, la Terre abandonnée et désertique est impressionnante), on est conquis par l'humour léger et jovial omniprésent, ému par la tristesse et la mélancolie d'un robot (c'est dire si ils sont forts), concerné par le message écolo et humaniste suffisamment explicite pour que tout le monde s'en rende compte mais assez subtil pour ne pas en faire l'objet principal du film. WALL-E réussit à concilier tout cela avec talent et maîtrise.

L'histoire se construit en trois temps. Dans la première partie, Wall-E, notre héro-robot compacteur de déchets, s'évertue à mener à bien sa mission qui consiste à nettoyer la Terre. Le temps et l'immensité de la tâche ont malheureusement eu raison de ses collègues robots et Wall-E se retrouve seul. Cette partie est probablement la plus réussie d'un point de vue technique. L'animation est sidérante, les images de cette Terre inhabitée, stérile et sans vie sont d'une extrême beauté. C'est aussi et surtout l'opportunité de captiver le spectateur sans lui donner un seul dialogue mais simplement en lui montrant le quotidien d'un robot à chenilles adorable et sympathique.

Dans la seconde, Wall-E reçoit la visite d'une « robote » prénommée Eve dont il va tomber éperdument amoureux. Ses tentatives de séduction vont donner lieux à de nombreux moments irrésistibles, à la fois hilarants et touchants toujours dans cet univers désert et silencieux duquel émerge par le balai amoureux des deux robots une forme de communication vibrante et poétique.

Enfin dans la troisième partie, Wall-E suit sa bien-aimée jusque dans l'immense vaisseau spatial qui héberge l'humanité en exil. Cette partie permet de revenir sur un terrain plus connu et classique, plus divertissant. On retrouve ainsi une multitude d'autres robots et finalement des hommes. Les gags s'enchaînent, le film reprend de la vitesse et un rythme effréné,  tout devient fou et excessif mais maintient son intérêt et reste réjouissant. Cette partie est à mon sens moins intéressante (au niveau de l'histoire mais aussi de l'animation) car moins originale mais malgré tout nécessaire et ne gâche en rien la qualité générale du film.

Si la thématique environnementale était sous-jacente dès le début du film, l'apparition des hommes apporte de nouvelles thématiques et critiques sur notre société (et particulièrement sur la société américaine puisqu'il s'agit tout de même d'un film américain) et nos comportements. Ainsi l'obésité et la paresse des individus de cette société du tout confort sont une terrible caricature (très osée pour un tel film) de nos sociétés occidentales actuelles.

WALL-E est donc un petit bijou d'animation qui trouvera son public à la fois parmi les plus jeunes et les plus âgés et qui le mérite amplement. Du grand cinéma.

 

 

Image

 

 

Titre : WALL-E

Titre original : WALL-E

Réalisateur : Andrew Stanton

Scénario : Andrew Stanton, Peter Docter, Jim Reardon

Musique : Thomas Newman

Format : Couleur

Genre : Animation

Durée : 98 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2008 

Afficher le commentaire. Dernier par relais le 20-05-2013 à 10h04 - Permalien - Partager
Showgirls (Paul Verhoeven, 1995) Publié le Dimanche 25 Janvier 2009 à 09:27:59

Showgirls

 

Showgirls de Paul Verhoeven

 

 

Synopsis : Nomi, surgie de nulle part, arrive à Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. Modestement, elle débute dans une boite de strip-tease. Elle est dotée d'un réel talent et ne souffre d'aucune pudeur. Elle se retrouve rapidement plongée au coeur des grands shows. Parviendra-t-elle à garder son âme ?

 

 

Le lynchage critique et public dont a fait l'objet Showgirls lors de sa sortie était déjà injuste. Mais il est tout aussi étonnant et incompréhensible de voir qu'il est toujours autant haï et mal considéré aujourd'hui alors que nous connaissons désormais très bien la réputation et le caractère de son réalisateur Paul Verhoeven. Pourquoi reproche t'on à Verhoeven ce que nous ne lui reprochons plus avec Starship Troopers ? Ce dernier film, démoli par la critique, jugé fasciste à sa sortie, est aujourd'hui considéré comme un film culte, pamphlet militaire et satire médiatique des Etats-Unis des années 90. Pourtant Showgirls n'est que le pendant de Starship Troopers, à savoir une satire du show business et du monde de la nuit à Las Vegas là où Starship était une satire tranchante du commandement militaire et des médias. Et dans les deux cas, le fond du message épousait sa forme. Ainsi, il n'y avait aucune forme de subtilité dans les attaques militaires, on massacrait à la pelle les nuées d'extraterrestres, la violence était omniprésente et manifeste, jamais suggérée. Tant est si bien qu'il devenait évident (pas pour tout le monde a priori) que ce que l'on voyait n'était pas à prendre au premier degré. Showgirls fonctionne de la même façon, à un seul défaut près, il est probablement moins réussi. On y retrouve l'excès, les clichés, le mauvais goût, la vulgarité de Las Vegas. Comment reprocher à Verhoeven de mettre en exergue ce qui fait et caractérise Las Vegas, au point de dégouter (ce qu'il cherche probablement à faire) pour mieux le critiquer ? C'est exactement le même procédé que dans Starship Troopers ! Peut-être n'est-il pas assez subtil (et pourquoi le serait-il?) ? Peut-être s'attache t'il trop à certains détails qui ne le mériteraient pas ? Et probablement que le film souffre de quelques maladresses qui ne le rende pas aussi brillant qu'un Starship Troopers mais pas au point de le rejeter à ce point. Le jeu de l'actrice principale (Elizabeth Berkley) n'est pas mauvais, il est en adéquation avec le personnage et le milieu, qu'il ne plaise pas par sa niaiserie (toute relative qu'elle soit), ses dialogues, son comportement, me semble voulu et normal. Verhoeven ne cherche pas à faire des personnages qui plaisent et dirige probablement son actrice comme une showgirl plutôt que comme une actrice.

Mais si l'on aime ce film c'est avant tout, justement, pour ce côté excessif, vulgaire, de mauvais goût revendiqué, assez réjouissant (et jouissif par moment). 

Dans tous les cas, Verhoeven s'efforce, dans chacun de ses films, à laisser transparaître sa touche personnelle, généralement subversive et critique, loin de plaire à tout le monde. Ses films sont toujours à voir avec à l'esprit le côté démoralisateur et polémique du réalisateur au risque de complètement passer au travers de ce qu'il a voulu montrer. Showgirls en est un bon exemple.

 

 

Image

 

 

Titre : Showgirls

Titre original : Showgirls

Réalisateur : Paul Verhoeven

Scénario : Joe Eszterhas

Photographie : Jost Vacano

Musique : Rena Riffel, Dave Stewart

Format : Couleur

Genre : Drame

Durée : 131 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 1995

Distribution : Elizabeth Berkley, Kyle MacLachlan, Robert Davi, Gina Gershon

 

Afficher les 2 commentaires. Dernier par idylle le 20-05-2013 à 10h04 - Permalien - Partager
Milk (Gus Van Sant, 2008) Publié le Lundi 26 Janvier 2009 à 07:02:19

Harvey

 

Milk de Gus Van Sant

 

 

Synopsis : L'histoire vraie de Harvey Milk, élu de la mairie de San Francisco, premier homme politique américain ouvertement homosexuel, qui fut assassiné, avec le maire de la ville, en 1978.

 

 

Gus van Sant revient cette année avec un film grand public, pour changer, qui plaira probablement au plus grand nombre. Il s'attaque donc à la biographie, celle de Harvey Milk, premier élu ouvertement homosexuel dans les années 70, défenseur des Droits de l'Homme pour les homosexuels, et s'efforce de retracer les 7 dernières années de sa vie, celles retraçant son parcours politique. Aucun mystère, on connaît la tragique fin (prémonitoire) de l'histoire et l'intérêt n'est bien évidemment pas là. L'intérêt réside d'ailleurs autant dans le combat personnel de Milk pour défendre ses droits et ceux de toute une communauté que dans la description fidèle et passionnante d'une époque en changement et d'une ville (San Francisco) vivante et en pleine effervescence. Van Sant utilise parcimonieusement des images d'archives pour replacer l'histoire dans ce contexte tout à fait particulier (le procédé n'est pas original mais efficace). Cette description de l'époque et d'une ville à la fois avant-gardiste et extrêmement conservatrice, dans laquelle on ressent clairement les profondes divergences, est des plus réussis. Gus van Sant met judicieusement en scène ses contrastes et s'appuie sur une photographie qui nous immerge totalement dans les années 70 à San Francisco.

L'histoire de Milk s'inscrit parfaitement dans cet univers dans lequel il devient porte parole, au point d'y sacrifier sa vie personnelle (et sa vie tout court). Sean Penn est formidable dans un rôle où l'on ne le voyait pas forcément. Il joue avec justesse et sincérité le personnage de Harvey Milk et lui rend un très bel hommage. Les seconds rôles sont tout autant admirables (Emile Hirsch, Josh Brolin… sauf peut-être Diego Luna, exaspérant en amant… exaspérant), avec une mention spéciale pour James Franco (et son air de Freddy Mercury) particulièrement convaincant. Il apporte de la profondeur et de la mélancolie à la vie personnelle et amoureuse de Milk, le beau rôle du film.

Milk est un biopic réussi, qui retrace fidèlement la vie et le combat d'un homme qui a marqué son époque en devenant le symbole de toute une communauté, tout en le replaçant objectivement dans un contexte, un milieu, une ville et un élan populaire qui ont tout autant leur importance dans l'évolution des droits pour les homosexuels.

 

 

Image

 

 

Titre : Harvey Milk

Titre original : Milk

Réalisateur : Gus Van Sant

Scénario : Dustin Lance Black

Photographie : Harris Savides

Musique : Danny Elfman

Format : Couleur

Genre : Biopic

Durée : 128 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 2008

Distribution : Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch, James Franco

 

Afficher les 2 commentaires. Dernier par pons le 20-05-2013 à 10h05 - Permalien - Partager
Chinatown (Roman Polanski, 1974) Publié le Mardi 27 Janvier 2009 à 12:29:15

Chinatown

 

Chinatown de Roman Polanski

 

 

Synopsis : Gittes, détective privé, reçoit la visite d'une fausse Mme Mulwray, qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles. Celui-ci est retrouvé mort, noyé. Gittes s'obstine dans son enquête, malgré les menaces de tueurs professionnels.

 

 

Attention chef d'œuvre ! Tout simplement.

Chinatown est bien plus qu'un simple hommage réussi aux films noirs des années 40 aux Etats-Unis, c'est tout simplement l'un des meilleurs films policiers jamais réalisés. Polanski ressuscite le genre plus de 20 ans après sa disparition et signe un film tellement réussi que plus jamais par la suite un film noir n'atteindra son niveau ni même s'en approchera. Chinatown fait figure d'exception au milieu des années 70, un véritable coup de maître, peut-être le premier succès unanime, public et critique de Polanski.

C'est bien simple, il est difficile de trouver des défauts à ce film tant tout y semble réussit. L'ambiance des années 30 est extraordinairement bien retranscrite, aucun détail n'est négligé, on est entièrement immergé dès les premières minutes, pour n'en ressortir que deux heures plus tard. C'est frappant de se rendre compte dès les premières images que l'on est en train d'assister et que l'on va assister à un très grand film. La photographie joue un rôle primordial dans cette implication, elle est superbe, remarquable même. Elle colle au genre, mieux encore, le dépasse pour se l'approprier et lui donner une dimension unique, incomparable et fascinante. Elle crée une atmosphère, une ambiance, hypnotisante et captivante. Si la photographie est fondamentale au niveau du succès final, la mise en scène l'est tout autant, si ce n'est plus. Polanski démontre, une nouvelle fois, son talent. Sa mise en scène marque, s'impose à nous, séduit notre œil de spectateur cinéphile. Elle cadre au plus près de son héro, tout est vécu de son niveau, la tension et le suspense n'en sont que plus palpables. Le rythme est extrêmement lent, mais cela n'est aucunement un défaut, il est nécessaire et approprié au déroulement de l'histoire. On suit ainsi, en temps réel, avec Gittes (Jack Nicholson), les évolutions et les découvertes d'une enquête très complexe. Le scénario (œuvre de Robert Towne) est d'ailleurs très compliqué mais extrêmement réussi car cohérent, plausible, intelligent, immensément riche et surtout bien construit et mené (il a d'ailleurs remporté un oscar), la réussite de sa mise en scène n'en est que plus estimable. Les acteurs sont impeccables bénéficiant de personnages véritablement intéressants et travaillés, Jack Nicholson est excellent dans le rôle de ce détective privé, concerné mais petit à petit dépassé par l'ampleur de l'affaire, ainsi que ses camarades acteurs, de Faye Dunaway à John Huston en passant par Polanski lui-même. Ils contribuent tous largement à la réussite du film.

Pour parachever l'ensemble, Chinatown bénéficie d'une magnifique musique, signée Jerry Goldsmith (livrée en deux semaines et au dernier moment), s'accordant parfaitement à l'atmosphère générale du film.

A noter aussi la très belle affiche du film.

Vous l'aurez compris, il s'agit selon moi d'un excellent film noir, l'un des tout meilleurs du genre et l'un des meilleurs de Polanski.

 

 

Image

 

 

Titre : Chinatown

Titre original : Chinatown

Réalisateur : Roman Polanski

Scénario : Robert Towne

Photographie : John A. Alonzo

Musique : Jerry Goldsmith

Format : Couleur

Genre : Film noir

Durée : 131 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 1974

Distribution : Jack Nicholson, Faye Dunaway, John Huston, Perry Lopez, Roman Polanski

 

Afficher le commentaire. Dernier par campagne le 20-05-2013 à 10h05 - Permalien - Partager
La fureur de vivre (Nicholas Ray, 1955) Publié le Mercredi 28 Janvier 2009 à 16:42:27

La

 

La fureur de vivre de Nicholas Ray

 

 

Synopsis : L'Amérique, années cinquante : une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonne, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui ont cette fois une fin tragique.

 

 

Le film culte de toute une génération dans les années 50… Je comprends tout à fait que ce film ait pu faire écho au ressentiment et à la colère de toute une jeunesse en pertes de repères et à la recherche de nouvelles valeurs identitaires. Et nombreux sont ceux qui se sont identifiés au personnage de James Dean, alors devenu une véritable icône, dont le charisme est incontestable (et le jeu loin d'être mauvais).

Cependant, je ne comprends absolument pas l'engouement quasi unanime que suscite ce film. Mis à part un début de film plutôt convaincant (jusqu'à l'accident) où les scènes dans le commissariat, au planétarium et sur la falaise sont successivement plutôt bien écrites puis efficacement mises en scène, le film se voit miner par ses défauts au point d'en devenir passablement ennuyeux et pénible. Le scénario n'est guère passionnant et surtout totalement improbable, les personnages caricaturaux au possible (mention spéciale pour le père de Jim) et généralement très mal joués (mention spéciale à Platon cette fois ci), aidés en cela par des dialogues d'une subtilité et d'une profondeur inouïe (trop souvent risibles ou ridicules). La représentation de l'incompréhension entre les parents et leurs enfants rebelles est tellement grotesque, c'est de la peinture au rouleau, truffée de clichés et de caricatures (à l'époque et dans le « feu de l'action » pourquoi pas, et encore… mais avec un peu de recul on n'y croit absolument pas), qui soutient par ailleurs une morale des plus douteuses (mais passons). La mise en scène est très banale finalement et la photographie n'a rien d'extraordinaire. Il n'y a guère que James Dean qui arrive à tirer son épingle du jeu et qui donne tout l'intérêt (déjà bien faible) au film, pas étonnant que l'on ne se souvienne que de lui.

Bref, j'ai du mal à comprendre le consensus autour de ce film. Si je peux ne pas aimer certains chefs d'œuvre (de part ma sensibilité personnelle) je leur reconnais au moins de nombreuses qualités, ce qui n'est pas vraiment le cas ici.

 

 

Image

 

 

Titre : La fureur de vivre

Titre original : Rebel Without a Cause

Réalisateur : Nicholas Ray

Scénario : Nicholas Ray

Photographie : Ernest Haller

Musique : Leonard Rosenman

Format : Couleur

Genre : Drame

Durée : 111 min

Pays d'origine : Etats-Unis

Date de sortie : 1955

Distribution : James Dean, Nathalie Wood, Jim Backus, Ann Doran, Sal Mineo, Dennis Hopper

 

Afficher le commentaire. Dernier par calade le 20-05-2013 à 10h06 - Permalien - Partager