Artiste peintre et illustratrice inscrite à la Maison des Artistes
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J'ai dessiné un rhino qui, depuis hier, fait peur aux passants dans la rue Leibniz (Paris 18eme) : une affiche de 49 x 89 cm que j'ai collée hier. Je précise que c'est "juste pour m'amuser" et c'est grâce à Ivan Sigg qui a le premier collé un de ses dessins et imaginé ce projet qu'il nomme Mur Mûr d'Art.
bonne trouvaille Izys !
passez toutes et tous un excellent week-end.
COPYRIGHT CAPUCINE
DIRE...JE T'AIME...
La Vie...La Mort...c'est court, c'est fort,
Tant bien que mal, gagner le port,
Je t'Aime...Fleurs, J'te quitte...Pleurs,
Ou le plaisir...ou la douleur,
Tu la traverses pas à pas
La Vie, c'est çà, çà vient, çà va.
Vis tes envies, vis tes passions,
Fais fi des voix de la Raison,
La Vie n'est pas une équation,
Ne te poses pas de questions
Suis ton coeur et suis ta route,
Sans te soucier de déroute !
Chaque jour nous apporte son lot
De mécomptes et de cadeaux,
S'en soucier, les ignorer
Ne change pas la destinée.
Reste fidèle à tes idées,
Au chemin que tu t'es tracé,
Et, conforme à tes idéaux
Tu seras bien dans ta peau.
Fais entrer la Paix en toi-même
Pour pouvoir dire, enfin " je t'aime "
Montélimar Le 19 Mars 2009
Merci à toi Rêveur de me permettre de placer tes superbes créations sur mon blog, ça s'appelle l' Amitié ... Merci !
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Sur l'Amitié
Et un jeune dit : "Parle-nous de l'Amitié".
Votre ami est la réponse à vos besoins.Il est votre champ dont les semailles sont amour et la moisson, reconnaissance.
Au foyer de votre ami, votre couvert est toujours mis et auprès de sa cheminée, il y a toujours une place pour vous réchauffer.
Car vous venez à lui pour apaiser votre faim et vos chagrins.
Lorsque votre ami vous confie ses pensées ne craignez pas de le critiquer et ne vous retenez pas de l'encourager.
Et quand il ne dit mot que votre coeur ne cesse d'écouter ce qui palpite dans son coeur;
Car en amitié, toute pensée, envie et attente naissent muettes, et se partagent avec une joie discrète.
Quand vous devez vous séparer de votre ami, que l'heure des adieux ne vous afflige que peu ;
Car ce que vous aimez le plus en sa présence pourra vous paraître plus limpide en son absence, car le sommet est plus visible de la plaine pour celui qui gravit la colline.
Et il n'est de but dans l'amitié, si ce n'est l'approfondissement de l'esprit.
Car l'amour qui n'aspire pas à révéler son propre mystère n'est point amour mais un filet jeté sur une prise de futilités.
Et que le meilleur de vous même soit pour votre ami.
S'il doit connaître le reflux de votre marée, qu'il en connaisse aussi le flux.
Car à quoi bon un ami auquel vous ne feriez appel que pour tuer le temps ?
Recherchez toujours sa compagnie pour des heures pleines de vie.
Car il lui appartient de combler votre besoin, mais non point votre vide.
Et dans la douceur de l'amitié qu'il y ait rire, et partage de plaisirs.
Car dans la rosée des petites choses le coeur retrouve son petit matin et ainsi il s'en trouve rafraîchi".Sans compter tous
les légumes, les volailles et les lapins qui viendraient s’ajouter …
Je savais que pour
Maman ça signifiait des heures de travail sans fin à tout nettoyer, à découper,
à préparer, à cuire pour transformer tout cela en pâté, en terrine, en
délicieux rôtis qui allaient faire se lécher les babines des amis prêtres que
mes Parents aimaient recevoir certains dimanches.
Dimanches qui
finissaient toujours par l’odeur âcre d’un gros cigare que Papa portait
fièrement à ses lèvres tandis que tout ce petit monde, sauf Maman, jouait au
Monopoly.
Et qui gagnait
chaque fois ?
Je vous le donne en
mille !
C’était bel et bien
Papa !
Il tenait « la
Banque » comme il disait, je crois qu’il devait tricher un peu ; de
temps en temps, il me disait : « nénette ! fais-bien attention
aux billets de Papa hein ? »
Ou bien, j’étais
chargée de rendre la monnaie contre un gros billet de 100 francs, ou encore de
distribuer les gares – qui atterrissaient toujours chez Papa d’ailleurs, ainsi
que la rue de la Paix avec 3 hôtels dessus …
Et oui !
c’était ça nos dimanches avec les amis prêtres, en tout cas, ce que j’en ai
retenu, car leurs longues discutions venaient à mes oreilles comme d’agréables
bourdonnements où je ne comprenais rien à leurs désirs de refaire le monde.
« une petite
cerise à l’eau de Vie, mon Père ? » disait Maman après avoir coupé la
tarte aux pommes en parts égales et servi le café fumant.
Quels
dimanches !
Quels dimanches de
rêve !
Les fleurs, les
bruits, les gestes, les regards, l’odeur de la cire mêlée à celle d’un rôti en
cocotte, les portes et fenêtres ouvertes pour laisser passer un peu d’air, les
étés surchauffés, tout est gravé à jamais dans mes yeux et dans tous mes sens
d’ailleurs.
La terre devait être faite à l’image de ma famille, c’était sûr !
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Mais alors, quelles
sorties pour moi !
J’allais retrouver mes
fermes qui me plaisaient tant avec tous leurs animaux si amusants.
Madame Deustheur,
une des fermières m’emmenait avec elle chercher
les jolis œufs
frais ; elle m’avait appris à les prendre délicatement, à les poser dans
le panier en osier tapissé de foin ;
J’adorais faire
cela et passant à travers toute la volaille, je m’amusais
à marcher plus vite
pour que chaque espèce s’ébroue et s’en aille en poussant son cri spécial.
Nous allions
ensuite au jardin chercher les groseilles à maquereaux et des grappes de
groseilles rouges que sa fille et moi mangions à pleine bouche, laissant
dégouliner le jus sur notre menton, quel régal !
Ça sentait bon
l’étable où nous allions chercher le lait fraîchement tiré des vaches ;
penchée au-dessus des bidons de lait, j’y voyais voleter une ou deux mouches
qui n’allaient pas tarder à piquer du nez dans le liquide blanc et chaud si
attirant ;
Je les retrouvais
souvent gisant, prises dans la crème de ce merveilleux liquide.
Les vaches curieuses
se laissaient traire, meuglaient comme pour demander qui était cette enfant.
« Qui ?
Qui ? » « une
petite ! »
la fermière leur
parlait comme à des personnes, mais cela ne les empêchait pas de tourner leur
tête pour mieux me voir.
C’qu’elles me
plaisaient ces grosses bêtes-là avec leur queue qui faisait balancier et voler
la poussière fine.
Allez, remontons
dans la pièce qu’elle appelait la crèmerie.
Oh la la ! les
odeurs fortes, puissantes de la crème du lait.
Les tambourinements
de l’appareil à faire le beurre !
Et dire que dans quelques heures, nous aurions tout ça chez nous dans notre maison.
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Capucine, 3ans1/2
Je voudrais cueillir des cailloux pour les mettre dans ma poésie
Le 25 Mars 2009