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l'entreconnaissance

Publié le Vendredi 26 Septembre 2014 à 21:23:44

Le grand rabbin de France demande

une prompte réaction aux persécutions des minorités d’Orient

Lors d’une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation, dimanche 21 septembre à la grande synagogue de la Victoire à Paris, le grand rabbin de France a souhaité que les pays réagissent plus « promptement » qu’ils ne l’ont fait « lors de la Shoah » face aux persécutions des minorités religieuses en Orient.

LA CROIX 21/9/14

 

 

STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Le grand rabbin de France, Haim Korsia, s'est inquiété dimanche 21 septembre du sort des "minorités persécutées d'Orient".

STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

 

Le grand rabbin de France, Haim Korsia, s'est inquiété dimanche 21 septembre du sort des "minorités persécutées d'Orient".

Le grand rabbin de France Haïm Korsia s’est inquiété dimanche 21 septembre du sort des « minorités persécutées d’Orient », souhaitant que les pays réagissent plus « promptement » qu’ils ne l’ont fait « lors de la Shoah », dans son discours prononcé à la cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation.

« La situation actuelle des minorités religieuses dans le monde, et en particulier en Orient, entre hélas en résonance avec la commémoration d’aujourd’hui », a-t-il dit dans la grande synagogue de la Victoire, à Paris, énumérant « les chrétiens affublés du ’noun’ de l’infamie, comme nos parents l'étaient de l'étoile jaune, les centaines de Yazidis enterrés vivants, les femmes vendues comme esclaves ».

« Qui se lèvera pour les minorités persécutées d’Orient ? », a-t-il demandé. « La douleur de la Shoah, des siècles de massacres et de persécutions, ont sculpté dans le judaïsme un amour de l’Humanité: oui, la barbarie nous touche. En tant que Français et en tant que juif, elle nous touche doublement. »

« C’est la société tout entière qui doit se mobiliser »

Le grand rabbin a « formé le vœu d’une réaction plus prompte des nations, de l'Europe, de la France, de notre monde attaqué en ses racines, que celle qui prévalut lors de la Shoah ». « Que nous n’arrivions pas trop tard ! », a-t-il lancé.

« S’il est une chose, une seule chose que la Shoah nous a apprise, c'est que le mal existe, qu'il est humain, sinon banal, et qu'il revient à l'homme, et à l'homme seul, avec sa foi et son espérance, de le combattre. »

L’antisémitisme « n’est pas la seule affaire de la communauté juive », la lutte contre l’antisémitisme et le racisme « doit être l’affaire de tous », a-t-il ajouté. « C’est la société tout entière qui doit se mobiliser et se lever comme un seul homme, pour permettre à chacun d'être et de vivre ce qu'il est, pour réinventer le vivre-ensemble et notre destin national commun. »

AFP

L'appel du grand rabbin de France pour les minorités d'Orient persécutées

Anna Latron  La Vie 23.09.14

 

Haïm Korsia a appelé ce dimanche 21 septembre la communauté internationale à agir “promptement” pour protéger les minorités d’Orient persécutées, une situation “en résonance avec la Shoah”, lors d’une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation.

Lors d’une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation, ce dimanche à la grande synagogue de la Victoire à Paris, Haïm Korsia a souhaité que les pays réagissent plus “promptement” qu’ils ne l’ont fait “lors de la Shoah” face aux persécutions des minorités religieuses en Orient. “La situation actuelle des minorités religieuses dans le monde, et en particulier en Orient, entre hélas en résonance avec la commémoration d’aujourd’hui”, a-t-il affirmé, appelant la communauté internationale à agir “avant qu’il ne soit trop tard”.

“Qui se lèvera pour les minorités persécutées d’Orient ?”, a lancé le grand rabbin de France. “La douleur de la Shoah, des siècles de massacres et de persécutions, ont sculpté dans le judaïsme un amour de l’humanité : oui, la barbarie nous touche. En tant que Français et en tant que juif, elle nous touche doublement”.

Mercredi 17 septembre, déjà, le pape François et le président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder, avaient comparé la situation des minorités d’Orient persécutées au sort des juifs pendant la Shoah.

“C'est notre tour”

“Les chrétiens sont chassés du Moyen-Orient. Ils sont persécutés et victimes de discriminations. Vous avez souffert, à présent c’est notre tour”, avait alors déclaré François au président du Congrès juif mondial qu'il recevait au Vatican avant les fêtes du Nouvel an juif. “Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui sont anéantis et les réactions sont peu nombreuses : pourquoi personne ne réagit ?”, s’est interrogé Ronald Lauder en condamnant, comme le pape, les attaques contre les chrétiens au Moyen-Orient.

Il faut “que cela cesse, car c’est immoral”, a-t-il insisté devant le pape, rappelant qu’il avait dénoncé le 19 août dernier dans une tribune du New York Times (en anglais) le silence face à ces persécutions et la solidarité de la communauté juive avec les chrétiens. “Le peuple juif ne comprend que trop bien ce qui peut arriver quand le monde est silencieux. Cette campagne de la mort doit être arrêtée”, écrivait-il alors.

Noûn et étoile jaune

 

Lors de son entrevue avec le pape, Ronald Lauder a rappelé que les djihadistes de l’État islamiste marquent les maisons chrétiennes avec la lettre N (noûn) pour “Nazaréen” – terme utilisé pour désigner les chrétiens – semblable au port de l’étoile jaune que les nazis obligeaient les juifs à porter. Une comparaison reprise par le grand rabbin de France dimanche, qui a évoqué les “chrétiens affublés du 'noûn' de l’infamie, comme nos parents l’étaient de l’étoile jaune, les centaines de Yazidis enterrés vivants, les femmes vendues comme esclaves”.

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Publié le Vendredi 26 Septembre 2014 à 21:12:01

Odieux assassinat d’Hervé Gourdel

Les Algériens sous le choc

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El Watan le 25.09.14 | 00h00

© D. R.

Le choc. L’assassinat odieux du Français Hervé Gourdel a violemment secoué toute la planète et tragiquement replongé l’Algérie dans l’ambiance d’horreur des années noires du terrorisme.

Le groupe djihadiste Jund Al Khilafah, désormais branche locale de la nébuleuse Etat islamique (EI) qui a enlevé puis décapité l’otage français, signe macabrement son acte de naissance. La paix retrouvée vantée par un discours politique bienveillant à l’égard des chefs terroristes d’hier, sous le couvert d’une réconciliation nationale, est battue en brèche. Le «je vous ai ramené la paix» de Abdelaziz Bouteflika est fortement remis en cause. Forte de son expérience dans la lutte contre le terrorisme acquise durant la décennie noire, l’Algérie est devenue un partenaire stratégique aux yeux des puissances occidentales dans les conflits régionaux, au Mali et en Libye notamment. Un pays sur lequel il faut compter dans la géostratégie régionale. Mais voilà. Après l’incursion d’une colonne de pick-up dans le désert et la prise d’otages sur l’important site gazier de Tiguentourine, le 16 janvier 2013, l’enlèvement puis l’exécution d’un ressortissant français posent la question non seulement de la stratégie militaire, mais aussi et surtout celle du choix politique imposé au pays.

Un nouveau coup dur pour Alger. L’assassinat d’Hervé Gourdel, au retentissement mondial, ne sera pas sans conséquences tant politiques que militaires. Le rôle de l’Algérie dans le jeu régional sera sans doute revu à la lumière de l’irruption de la branche locale de l’EI, contre lequel une coalition internationale s’est mobilisée. L’image de l’Algérie est directement impactée par l’assassinat de l’otage français. «C’est l’un des objectifs de Daech, qui cherche à déstabiliser un pays fortement sollicité au plan régional et ternir son image, et à créer ainsi un climat de consternation au sein de la société», analyse H’mida Ayachi, spécialiste des mouvements islamistes radicaux. La conséquence serait de réduire la marge de manœuvre de l’Algérie sur le «front mondial» de la lutte contre le terrorisme et dans la redéfinition de la carte géopolitique régionale. «La marge d’action d’Alger va sans doute se rétrécir et le pays sera contraint de se soumettre aux injonctions des puissances étrangères», poursuit M. Ayachi.

Avis de tempête

L’Algérie, qui n’est pas engagée – du moins directement – dans la coalition internationale contre l’EI, va-t-elle changer d’attitude ? Le douloureux épisode Hervé Gourdel replace brusquement et incontestablement l’Algérie dans le cyclone du terrorisme international, ce qui pèsera lourdement dans les choix stratégiques à venir du pouvoir politique.
Au plan interne, le choc est tel qu’il est impérativement urgent de changer de cap stratégique et de politique, fondée idéologiquement sur un discours néo-islamisant conquérant, qui est l’une des conséquences d’une réconciliation nationale imposée envers et contre tous, accompagnée de toute une littérature obscurantiste injectée dans les différentes strates de la société.

Par le truchement de calculs politiciens étroits, le pouvoir politique réhabilite d’anciens chefs terroristes en les hissant au rang de personnalités nationales consultées pour le choix de projet de société, alors que des figures responsables et sérieuses sont tout simplement exclues du jeu politique. Bouteflika a même substitué à la décennie noire l’appellation «tragédie nationale» et banni le terme «terrorisme» de son dictionnaire. Les éléments de langage changent et l’orientation idéologique avec. De nombreux terroristes élargis dans le cadre de la concorde civile et de la charte pour la paix se sont recyclés dans la société avant de réactiver les réseaux extrémistes. Le chef du groupe qui s’autoproclame de l’EI avait lui-même séjourné en prison pour soutien au terrorisme avant d’être relâché dans la nature.

Les multiples appels pressants venus de Kabylie pour venir à bout de la spirale des enlèvements n’ont pas trouvé d’écho. La population est livrée à elle-même. Les citoyens, mobilisés contre le terrorisme durant la décennie noire, se sentent trahis par l’Etat.
L’assassinat spectaculaire d’un ressortissant étranger sur le sol algérien vient rappeler les limites de cette politique. Symboliquement, il signe l’échec du projet de Bouteflika. Un examen critique de la politique de réconciliation est impérieusement nécessaire.
Le coup de force imposant un quatrième mandat d’un Président qui est loin d’avoir les capacités physiques pour assumer sa fonction, soutenu par les puissances occidentales au prétexte qu’il est «le garant de la stabilité», s’avère une grave erreur stratégique qui expose le pays à des périls multiples.

Hacen Ouali
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Publié le Vendredi 26 Septembre 2014 à 21:00:20

Communiqué 

Le "Rassemblement des Musulmans de France" (RMF) a appris avec une profonde consternation l'exécution de notre compatriote, M. Hervé GOURDEL, par un groupe de terroristes se réclamant de "DAESH".

 

Devant l'horreur de cet acte inqualifiable, le RMF condamne vigoureusement ce crime odieux qui heurte toutes les consciences.

 

Dans ces moments difficiles, le RMF présente ses plus sincères condoléances à la famille et à tous les proches de la victime et s'associe au deuil de la nation toute entière.

 

Par ailleurs, le RMF salue la déclaration solennelle du Premier Ministre, M. Manuel VALLS, devant les représentants de la Nation, assurant que "la France faisait clairement la distinction en l'Islam et l'Islamisme", appelant ainsi à ne pas faire d'amalgame entre l'Islam et les actes commis par des terroristes.

 

Enfin, le RMF appelle de tous ses vœux que l'ensemble des nations se mobilise pour mettre fin à cette déferlante de haine et de barbarie sans précédent.

 

 

Fait à Paris, le 24 septembre 2014

 

Anouar KBIBECH

Président

 

(06.11.14.12.65)

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Publié le Vendredi 26 Septembre 2014 à 20:52:16

 

Le Monde.fr avec AFP

 

Le site surveillant la menace djihadiste SITE a fait état de l'existence, mercredi 24 septembre, d'une vidéo émanant du groupe djihadiste algérien Jund Al-Khilafah dans laquelle ces derniers montrent la décapitation de Hervé Gourdel, l'otage français enlevé dans une zone montagneuse de Kabylie.

 

Le premier ministre Manuel Valls a dit, après cette diffusion, ne pas pouvoir confirmer la mort de l'otage. Selon les informations du Monde, François Hollande doit très prochainement s'exprimer sur le sujet depuis New York.

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LA FRANCE FERME SUR SON ENGAGEMENT EN IRAK CONTRE L'EI Publié le Vendredi 26 Septembre 2014 à 20:51:00

Mercredi, devant les députés, Manuel Valls a défendu l'engagement militaire de la France en Irak contre l'Etat islamique (EI) « parce que notre sécurité nationale est en jeu, comme elle ne l'a jamais été au cours de ces dernières années », a-t-il déclaré. 

 

Depuis l'Assemblée générale des Nations unies à New York, François Hollande s'était également voulu inflexible, mardi : « Aussi grave que soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject ».

Hervé Gourdel était un guide de montage du parc national du Mercantour, au nord de Nice. Il a été kidnappé dans la région de Tizi Ouzou, à 110 kilomètres à l'est d'Alger, alors qu'il effectuait une randonnée. Mardi, une enquête avait été ouverte à Paris pour enlèvement et séquestration en lien avec une entreprise terroriste.

Le groupe Jund Al-Khilafah (« Les Soldats du califat ») est une brigade armée salafiste, active en Algérie depuis plusieurs années. Elle apparaît sur le devant de la scène sous cette appellation le 14 septembre, lorsqu'elle annonce dans un communiqué prêter allégeance à l'Etat islamique, son nom étant une référence au califat instauré par l'EI dans les zones qu'il contrôle en Irak et en Syrie. La formation était auparavant une antenne de la nébuleuse Al-Qaida, plus spécifiquement de sa branche maghrébine (AQMI).

 

A sa tête, on trouve Gouri Abdelmalek, alias Khaled Abou Souleimane, un ancien commandant d'AQMI pour la région centrale, qui a été condamné par contumace à la peine de mort à la fin de mars 2012 par le tribunal criminel d'Alger pour son implication dans l'attentat contre un commissariat de la ville de Thénia, dans la région de Boumerdès.

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