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Parce que le roseau plie...

... mais ne rompt pas

Ca craint... Publié le Vendredi 24 Avril 2009 à 12:26:48

 

 

J'ai été absente de ce lieu pas mal de temps... en fiat pour deux raisons... la première, c'est que j'avais rien à dire, et la deuxième est que tout bêtement, j'avais perdu les mots de passe pour entrer...

 

F, P, L, J voudrai qu'on se voit... je trouve toujours une excuse pour ne pas pouvoir y aller. ce ne me dit rien du tout. Je ne sais pas si c'est juste de dire ca comme ca mais : il est encore plus facile de croire que tu n'a jamais existé, plutot que de croire que tu n'es pas morte. et ca, je peux pas le faire, si je vois nos ami(e)s communs. Chaques souvenirs de toi me fait mal, alors oui, je préfère t'oublier complètement. ce que je m'emploi à faire depuis pas mal de jours, et j'y arrive, de temps en temps.

de temps en temps,quand je souris, c'est que je souris vraiment, je veux dire que je suis dans mon sourire, parce que je t'ai oublié un instant.

la plus part du temps, je ne suis pas moi. tout le monde croit que je vais mieux, et je peux pas leur en vouloir parce que c'est vrai que ca en a l'air. la réalité, c'est que je suis la reine du faux self, ou en plus imagé : le cheval de Troie de la déprime le plus sophistiqué. Au moins quelque chose où j'excelle, tout le monde s'y trompe, même le psy. Il faut dire aussi qu'il m'a donné un traitement de cheval, qui m'aide bien dans ma dissociation. Si tu savais comme j'ai envie de hurler... besoin de me sentir vivante, envie de crier comme j'ai mal, envie de sortir mes angoisses, mais, je suis là, je parle, souris, rigole même parfois... on dirait qu'il ne s'est rien passé, et que je suis comme avant. C'est un gouffre recouvert de feuillage comme un piège où pourrait tomber un éléphant si il marche dessus. Seulement, personne ne marche au bon endroit...!!! Je ne sais pas pourquoi je suis comme ca. je me déteste d'être comme ca. j'aimerai être comme tout ces gens qui m'insupporte et pleurer, pleurer, me lamenter et tout ca... au moins je serai... humaine.

hier, j'ai retapé dans un mur. la dernière fois, j'ai déjà fait le coup du coup de pied de cheval... je pouvais pas encore inventer autre chose, et pis, j'en ai marre d'inventer des conneries. j'ai tapé un peu fort, ca fait mal. je sais, c'est pas très malin, c'est juste... que dès fois, c'est la seule chose que je peux trouver pour me soulager. soit, c'est impulsif, parce que je suis super angoissée, j'ai le sentiment d'étouffé, et il faut que je fasse quelque chose, et c'est la seule qui me vient à l'esprit, on dirait que mon corps le fait tout seul. soit, c'est parce que je ressent le besoin d'avoir mal, alors je tape. c'est nul, mais c'est pas pire que d'autres choses, alors... merde !

 

qu'est ce qui m'angoisse : le temps, l'avenir.

je vis mes journées les unes après les autres comme une suite sans fin. je ne me repère plus : c'est quoi une semaine, un an, 20 ans ? ca veut dire quoi ? j'accomplit les tâches de la journée les unes après les autres, parce qu'il faut les faire. pourquoi ? combien de temps ? et je vais répété comme ca, jusqu'à ce que je meurt, mais ca fait combien de temps "jusqu'à ce que je meurt" ? j'ai l'impression de me perdre complètement, et de tomber. pas tomber physiquement, mais, comme "tomber dans le vide" à parachute, sauf que là, y'en aurait pas et que ca s'arrêterai jamais, et que ce serait noir avec de grandes dents au bout.

et l'avenir... et bien, je vais être diplomée (enfin, c'est ce que je me dit en tout cas), et il va falloir que je cherche un travail où je serai vraiment responsable (et plus simple stagiaire), je serai vraiment psy quoi, et pis, je me chercherai un appart, et il faudra que je gère toutes les paperasses, les assurances, les mutuelles, et que j'organise les machines à laver, le linge à repasser, les courses... je crois que j'arriverai pas à m'occuper de moi. c'est trop, trop de choses d'un coup. je crois que je serai pas une bonne psy. j'aurai passé les exams pendant 5 ans, ca prouve juste que je sais lire, et réfléchir un minimum, mais... en vrai, je saurai pas faire. j'ai jamais été douée pour orienter les gens, pour les aider, les consoler... en fait, j'ai toujours été antisocile, mais pourquoi, j'ai voulu faire psy ??? c'est tout ce que je suis pas.

 

et pis, est ce que j'ai envie de m'occuper de moi déjà ? en fait pas vraiment. je me concois comme une chose qu'il faut se trimbaler, avec un corps encombrant. oui, je suis grosse, et je me déteste. et à l'approche de l'été, je peux te dire que je m'en prend plein la gueule... genre "ah mais comment elle ose s'habiller comme ca avec le poid qu'elle fait, regardes y'a des bourlets partout" et là tu te dis... bon ok, moi, je fais au moins deux fois et demi cette fille, donc j'imagine ce qu'on pense de moi... et là, si tu vas dans ce sens on te sort "ouai, mais je parlais pas de toi, toi c'est pas pareil".... hum, l'hypocrisie n'a pas de fin elle non plus. de toute facon, la plupart des gens, ne se rendent pas compte qu'ils disent ce genre de chose à coté de personnes qui sont pire que ce qu'il dise. c'est comme dire de quelqu'un qu'il commence à ce dégarnir sur un ton méprisant, à coté de quelqu'un qui n'a plus de cheveux par exemple. ou qu'il commence à devenir grisonnant, à coté de quelqu'un qui a les cheveux blancs... les gens ne se rendent pas compte de ce genre de chose, et ils s'en foutent. c'est comme lorsqu'on te dit "bonjour, ca va ?" et que tu te contente de répondre "et toi ?", peu remarque que tu n'as pas répondu, et te redemande... en fait, c'est une habitude de demander aux gens comment ils vont, qu'on soit intéressé par la réponse ou pas. moi, je répond toujours "oui, et toi ?", mais, c'est comme un schéma verbal, ca n'a pas de sens...

bref, j'ai décidé de ne plus manger. en tout cas le moins possible, de maigrir. de toute facon, la nourriture me dégoute en ce moment, alors... pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable en quelque sorte hum ? depuis dimange soir, j'ai perdu 3,6 kg. peut être que dans 10 ans, je serai enfin belle ?! qu'on ne me verra plus uniquement comme une fille sympa (si tant est que ce soit le cas), mais comme une fille, une vrai, avec un sexe, exister quoi.

 

bref, j'aimerai que quelqu'un m'aide en découvrant qui je suis, et ce que je ressens de l'intérieur, mais... il n'y a personne qui me perce la carapace, et je peux pas leur en vouloir puisque c'est moi qui provoque ca. c'est le coup du serpend qui se mort la queue quoi, donc, il y a de forte chance que je reste comme ca toute ma vie...

 

ca craint...

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... Publié le Vendredi 27 Mars 2009 à 11:18:18

Hier, j'attendais le train...

Je suis toujours au bord de la voie, parce que j'aime bien sentir le vent lorsque le train passe. Il passe si prêt que ca me donne des frissons tout partout.

j'attendais donc mon train au bord, et je l'ai vu arriver de loin. Je me suis dit : "putain, il suffirai d'un pas". Un pas, et j'ai toute les chances que ca en soit finit de moi. Bizarre constatation. Oui, oui, je le savais mais, là, j'ai comprit. Je crois que j'ai été tentée, pendant un quart de seconde, je me suis juste dit "oui, c'est possible, juste un pas, et n'en parlons plus". Evidement, ca fait peur, parce qu'on imagine que si on y passe pas tout de suite, le passage sous les roues doit être désagréable... mais, une fois le pas fait, on ne peux plus revenir en arrière, c'est l'histoire de quelques secondes, ou une minutes de souffrance au pire, et c'est finit. Il suffit juste d'avoir l'impulsion de faire ce pas. Etrange qu'un corps humain est besoin de tant de temps de maturation pour être fonctionnel, et qu'un seul pas puisse le détruire....

le train est arrivé, j'ai senti le vent passer très près, ca m'a fait du bien, je suis montée...

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... Publié le Jeudi 26 Mars 2009 à 11:01:32

J'ai l'impression que toutes les journées se suivent se ressemblent...

 

cette nuit, j'ai fait un cauchemard, pire, il est venu dans la réalité. je ne sais comment c'est venu mais j'ai rêvé que ton père pendait au dessus mon lit. j'ai ouvert les yeux, et je le voyais toujours. il était là, dans ma chambre au dessus de moi. j'étais réveillée, la preuve c'est que j'ai pensé "ce n'est pas possible, il est à la morgue, et pis, de toute facon, y'a pas assez de hauteur entre le plafond et le lit, il ne pourrait pas pendre etc..." et pourtant, mon cerveau était embrouillé je croyais qu'il était là (forcément puisque je le voyais les yeux ouverts, qu'auriez vous pensé à ma place, vous !). bref, impossible de bouger, un sentiment d'angoisse submergeant. j'était littéralement clouée sur place, je transpirait, c'est réellement un sentiment horrible. Si c'est cela que ressentent toujours les autistes, alors je comprend qu'ils pêtent des cables au bout d'un moment. je peux pas expliquer, c'est quelque chose qui monte, qui monte, et qui donne froid partout. mon sang semblait se glacer dans toutes mes veines, mon corps s'arrêter de battre ou non plutot, battre trop fort... au bout de minutes interminables, je me décide enfin à tendre un bras vers la lumière. j'allume et... je le voie toujours !!!! une véritable hallucination, tellement ca avait l'air vrais. je finis par me lever, par aller faire un tour hors de ma chambre (en évitant ma salle de bain parce que chaque fois que je passe devant ma petite baignoire, je te vois) et ce n'est que lorsque je suis revenue qu'il avait disparut... j'ai continué de regarder le plafond toute la fin de la nuit, parce que j'avais peur que ca revienne...

 

hier, stage. bonne journée dans l'ensemble, pas de souci avec les résidents. quand je dis bonne journée tout est relatif évidement. puisque je ne suis pas sur qu'un jour je passerai de nouveau une bonne journée. enfin, je me prenais la tête pour l'organisation de l'enterrement, mais S... m'a mis face à une désagréable réalité à laquelle je n'avais même pas pensé : l'argent. ben oui, parce que un enterrement (ou plutot 2) ca se paye, et c'est vachement cher en fait. c'est dingue qu'il faille payer autant pour un trou (même pas puisqu'il est déjà fait celui là) et une caisse...donc voici mes choix :

- j'assume, et l'héritage de mon grand père qui devait me servir à un appart ou à une voiture y passe.

- je laisse faire la mairie.

mais j'aurai aimé m'en occuper moi même parce que... j'ai peur que ce soit pas fait bien comme il faut par la mairie, et parce que... si je suis honnête, j'admettrais que ca me déculpabiliserai (mais, je serais pas honnête et je le dirai pas, évidement).

oui, ca me soulagerai de faire au moins ca, alors que je n'ai rien pu faire pour tout arrêter lorsqu'il était temps. parce que je n'ai rien vu venir, tout simplement.

et si je fais pas cet enterrement, je m'en voudrai... et il faudra que je vive avec ca, en plus des autres choses ?!

D'un autre côté, S... à raison, c'est balancer de l'argent par les fenêtres...

Que me conseille mes parents ? mon père est absorbé dans son proche licenciement, il est pas beaucoup à la maison, et il a toujours été très froid, et on jamais vraiment parlé tous les deux, il est... gauche (on se ressemble quoi). ma mère ne pense qu'à ma grand mère entre deux crises de larmes et de colère... et moi, moi, j'aimerai quelqu'un qui me conseille, et qui me fasse un calin, j'aimerai pouvoir compter sur quelqu'un tout simplement ! oui un calin, où je pourrai me reposer, arrêter de lutter contre le courant, quelques minutes... comment voulez vous que je m'autorise à craquer, s'il y a personne pour me soutenir, il faut bien que me soutienne toute seule ! je ne sais pas quoi faire.

 

pourquoi est ce que j'ai toujours autant de mal à faire un choix (en général, quand j'arrive pas à choisir, je prend les deux, à moins que ce soit vraiment impossible... comme maintenant )!!!

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... Publié le Mardi 24 Mars 2009 à 17:53:25

rencontre avec le psychiatre...

 

Bonjour

Bonjour

 

Pouvez vous vous présenter, c'est pour le dossier ?

là, j'ai l'impression d'être à la sécu : nom, prénom, age, adresse, dernière visite dans le service, antécédant médicaux... bref.... très chiant et inutile, mes antécédants, c'est pas là qu'il faut les chercher.

 

Bien, parlez moi un peu de vous, de votre histoire ?

hum... qu'est ce qu'il y a à raconter. je ne me souviens pas des bons moments que j'ai passés, ils sont agréables à penser, mais tous confondus dans quelques choses de flou. non, autant dire tout de suite ce qu'il y a à dire, qu'il sache à quoi il a à faire :

- née avec 2 mois d'avance, de tout petit poid, problème pulmonaire, j'aurai du y rester d'après les médecins. pourquoi ? parce celle qui me portait ne voulait pas de moi, et à user de tous les moyens pour que je n'arrive pas (grève de la faim, alcool, fumée, chutes... bref, la totale)

- j'arrive quand même, sous X. adopté à 36 mois, avant famille d'acceuil.

- à 5 ans, je me noie sur une plage des landes. je suis sur un banc de sable, et lorsque je veux revenir après avoir finit mon chateau de sable, je perds pieds. il y a des lames de fond, je suis prise dedans. je me noie, et je n'ai pas souffert, en fait, je me sentais bien. 11 minutes d'arrêt cardiaque, réanimée sur la plage. j'aurai du y rester où avoir de graves séquelles... rien, je suis là.

- à 12 ans, mon cheval que j'aimais plus que tout (mais, que je ne maitrisais pas évidement), qui était comme une ame soeur pour moi, une compréhension entre nous indéfinissable... bref, on a eu un accident. il est mort. il m'est tombé dessus, accidents spectaculaire d'après les spectateurs. problèmes vertébreaux depuis, mais, je suis là. et j'ai survécu à sa perte, je me bas encore chaque jour.

- à l'adolescence : je suis tombée sur mon premier amour, qui s'est avéré violent, humiliant, plusieurs hospitalisations, obligée de déménagée, de changer de téléphone, procès où il a été acquitté (après tout j'étais sa copine, alors, j'avais pas beaucoup de chance d'être reconnue victime de viols répétés... qu'avais je espérer de la justice, pauvre conne que je suis ?). il m'a initié à certaines substances "plaisirs". Ensuite, j'ai rencontré un autre mec, on s'aimait au début, et on était heureux, mais à la fin on n'arrivait même plus à se parler, on baisait et on mattait la télé, comme deux étranger, je me suis sentie plus humiliée que jamais. avec lui, les substances ont continué, ont augmentée même. je me sentais mal avec lui, au lycée, et c'était tellement facile. j'ai réussi à décrocher de drogues douces... et dures aussi.

- à 24 ans : aux sables d'Olonnes, je me fais piqué par une vive dans la mer. je vais aller à la pharmacie la plus proche, mais je perds le sens de la réalité peu à peu. je ne regarde pas en traversant, je rencontre un automiliste qui ne regarde pas où il va. choc. arret cardiaque dans l'ambulance de 7 minutes. j'aurai du y rester selon les ambulanciers.

- à 25 ans : je perds ma meilleurs amies par suicide, je la découvre, c'est dégueulasse et... incompréhensible. ca m'a tellement percuté, que je ne suis pas retournée dans mon corps encore je crois. 15 jours après, une fois entérrée, sa mère prend des médocs, se retrouve à l'hosto, et y passe. évidement, et je le comprend, je lui en veux même pas, son père, après avoir perdu sa fille et sa femme en moins de 3 semaines se pend. je le trouve, et encore une fois... c'est dégueulasse.

 

bon voilà... pourquoi je suis là ? après tout ce à quoi j'ai fait face... suis je au bout de mes possibilités ? cette vie est elle si horrible que je doive supporter en ce moment alors que j'ai eu tant d'occasion de la quitter .  Et pourquoi ? POURQUOI ? pourquoi je suis revenue à chaque fois, si c'est pour me faire vivre ca. je n'ai jamais été aussi heureuse que pendant les minutes où j'étais morte, même si pour moi, ca m'a semblé quelques secondes. je crois qu'il n'y a pas de notion de temps quand on est mort... ou alors... est ce que je peux vivre n'importe quoi, me jeter sous un train par exemple, et que je survivrai encore ??? parce que je suis maudite, lorsque je dois mourir, je reviens, on m'êmpeche de vivre ma mort, et j'ai une vie qui me rend malade ? a partir de quel point on est invincible ?

 

évidement, le bon Monsieur en blouse blanche, il a pas de réponse... il voudrait bien que j'en trouve, mais... si je suis là, c'est que je les ai pas (là, c'est pathétique, parce que c'est l'inverse que ce que je devrais dire si j'étais en position de psy).

Le pauvre, je crois même que je lui ai dit trop de chose d'un coup, il se frotte le frond, il a l'air complètement perdu...

 

bon et bien, je préfère que l'on se revoit régulièrement. si cela vous convient, on pourrait se voire une fois par semaine, et je vous invite à prendre rendez vous deux fois par semaine avec notre psychologue...

et bien, rien que ca... tout pour moi.... j'y crois pas... c'est noel ?

 

j'espère que la prochaine fois que l'on se verra, vous me parlerez de vous autrement que comme d'un inventaire. c'est froid... mais peut être voulez vous dire au plus vite ce qui gène, en espérant ne pas y revenir ?

je vais pour lui répondre, quelque chose de bien cinglant, mais d'où se permet il se crétin ! mais...

non, réflechissez y, et prenez rendez vous avec la secrétaire, à la prochaine.

et ben si je le fais chier tant que ca, il  a qu'à le dire, je reviens pas moi ! cette façon de dire au revoir, comme si ce que j'avais dit que j'avais traversé jusqu'ici n'avais aucune importance... ok, c'est l'impression que je voulais qu'il est, et celle que je veux bien me donner aussi. Mais merde, il pourrait me traiter mieux quand même, j'ai besoin de... réconfort. c'est pas sa place de me le donner, mais je m'en fous. je m'en viens chercher... du réconfort. (partout où je peux le trouver d'ailleur...).

Putain, merde, il en a trop deviner, en trop peu de temps, c'est pas bon pour moi.... je peux pas m'ouvrir à lui, parce que... je peux pas, c'est tout.

 

 

 

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... Publié le Mardi 24 Mars 2009 à 10:59:59

la journée d'hier était tellement longue... ca doit être à cause de ma fatigue et de ma nausée post gueule de bois. En tous les cas, j'ai eu peine à ne pas fermer les yeux le matin alors que pourtant tout se passait bien. L'après midi avec G... ca a été comme d'habitude autrement dit, je maitrisais pas grand chose, il faisait un peu ce qu'il voulait (bon ok, il faisait carrément ce qu'il voulait...), ce n'est pas que j'ai peur de lui c'est juste que je crois pas que le forcer physiquement à faire quelque chose soit une solution.j'ai de la peine pour lui lorsque j'imagine dans quel monde il vit. déjà que le mien est pas très joyeux alors... enfin bref, il y a des moments comme ca où je me sens vraiment nulle. et puis C... qui était très mal, je l'aime bien, il est trop mignon, et ca m'a fait de la peine de le voir ainsi. bref... je suis rentrée chez moi bien déprimée.

 

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mariage de mes grands parents. 64 ans. je me souviens de la fête qu'on avait fait à la maison pour les 60 ans. mes grands parents étaient en pleine forme, il y avait toute la famille, et puis... toi, aussi... évidement. ma mère m'avait appris pendant une semaine à servir : sans passer devant les gens, personne par personne, comment on prend une part de gateaux sans la faire tomber etc... j'en pouvais plus. bref, tout avait été parfait. sauf pour moi qui suis pas franchement passionnée par le service.

maintenant, juste 4 ans à peine plus tard : ma grand mère est en maison de retraire presqu'aveugle, paralysée, incontinente, et alzeimer... et toi... tu n'es plus là, tes parents non plus. comment à ton pu en arriver là ? en 4 ans ?

ca aussi ca me déprime. je me sens si triste, si j'arrivais à pleurer, et ben... je pleurerai.

 

cette aprem rendez vous avec le psy... suis pas convaincue, on verra bien. il faut que je rappelle aussi pas mal de gens. N... pour l'organisation de ta soirée, il y a des trucs qu'il faut qu'on voit, comme l'accès interdit à certains endroits (après tout, c'est moi la plus "propriétaire" des lieux maintenant). et pis que je rappelle les autres pour l'enterrement de tes parents, il faut aussi que je prévienne les amies d'enfances de ta mère, je suis pas sure qu'elle soit au courant, en tout cas pas pour ton père, il va falloir que je leur annonce, décidément, vous ne m'aurez rien épargner... l'enterrement sera surement mardi prochain... je ne sais pas.

 

j'ai la migraine, et bizarrement, je suis contente de l'avoir. au moins j'ai mal pour de vrai...

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