La déclaration de la directrice de la sécurité publique de l’Isère Fabienne Lewandowski est importante, celle d’investir l’ensemble des quartiers de la ville de Grenoble, car malheureusement l’insécurité n’est pas lié à un seul quartier.
Nous remercions également le préfet et le ministre de leur intervention ce qui permet à de nombreux citoyens grenoblois d’avoir une bouffée d’oxygène.
Le maire de Grenoble à saluer l’initiative de la directrice, certes les salutations sont bonnes à donner, mais maintenant que faisons-nous avec la police municipale, elle reste cantonner dans un role inexistant ou bien va-t-elle participer avec la police nationale aux à renforcer les liens entre les services de police et la population grâce à une présence régulière dans l’ensemble de la ville de Grenoble dont le quartier Mistral, à différentes heures du jour ou de la nuit ».
Le maire va-t-il mettre en place une disposition permanente et partager le bureau pour une permanence. Pour y accueillir habitants et partenaires, et pour favoriser une « immersion physique et multi dimensionnelle » de la police municipale. Ainsi qu’une « meilleure connaissance des activités diurnes ou nocturnes dans le quartier ».
Car, il est dommage de ne pas être plus pertinent sur l’initiative.
Pourquoi ne pas proposer des déplacements en vélo, en sachant comme un policier avait témoigné plus de 30 vtt sont stockés et à l’abandon.
Cela permettrait d’entamer la conversation ou au contraire s'isoler.
Il y aurait encore aujourd’hui un nombre conséquent de personnes en attente de prise en compte de leurs problématiques comme à Saint Bruno, Jean Macé, la Presqu’ile, le centre-ville, etc.
Nous aurions bien voulu connaitre ce chiffre réel de nombre de personnes en attente dans toute la ville de Grenoble ?
Aussi, rien ne vaut le service public de sécurité et prévention dans ce domaine, mais cette prise en charge relativement massive peut donner lieu à des modèles imaginatifs qui associent les habitants et favorisent la mixité des usages, comme le préconise « l’universitaire grenoblois Romain Rambaud milite pour la mise en place du dispositif de participation citoyenne sur Grenoble en matière de sécurité publique. Le principe ? Désigner des citoyens référents qui assurent le lien entre police et habitants. Et occasionnellement signaler aux forces de l’ordre des situations suspectes ou des comportements délictueux. » Source : article - Place Gre'net
Un tract diffusé par le syndicat F.O. à la Mairie, au C.C.A.S. et à la METRO de Grenoble!
La discrimination dans tous ses états ou toutes personnes peuvent se trouver confrontées. Luttons contre les tabous et les silences de l'administration.
Discrimination:
Socialement, la discrimination consiste à distinguer un groupe de personnes des autres, et à lui appliquer un traitement spécifique, sans lien objectif avec le critère qui sert à distinguer le groupe.
Définition:
La discrimination négative: La discrimination est négative lorsqu'on traite inférieurement où qu'on enlève des privilèges à une personne ou un groupe diffèrent de la personne qui discrimine.
Principales discriminations:
1) Discriminations liées au physique d'un individu
• le sexisme (voir aussi différence entre sexe);
• l’âge;
• le simple aspect physique, comme dans les cas du handicap, de l'obésité et parfois même de la calvitie;
• le racisme et les rejets liés à la couleur de la peau, ainsi qu'aux mœurs, culture, langue de l'ethnie ou de la nationalité;
2) Discriminations liées au comportement au mode de vie
• l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie ou l'hétérophobie;
• le mode de vie, des gens au sein de la collectivité qui sont sans toit ou habitent des quartiers sensibles ou éloignés de la ville de Grenoble;
3) Discriminations liées au lieu d'habitation
• la xénophobie, une discrimination en fonction de la nation;
4) Discriminations liées aux opinions, aux classes sociales et aux professions
• discriminations liées aux opinions religieuses: de nouveaux termes, comme l'islamophobie, l'anticléricalisme, judéophobie ou antisémitisme;
• discriminations liées à la richesse ou à la pauvreté;
• discriminations liées à la culture de l'individu, au niveau d'étude;
• discriminations liées au style (aspect vestimentaire, look);
• discriminations liées à l'appartenance à une classe sociale ou à une catégorie socio-professionnelle;
La lutte contre les discriminations:
La lutte contre une discrimination commence par son identification comme telle. C'est relativement facile lorsque la discrimination est explicite, inscrite dans la loi et la jurisprudence, et que son caractère injustifié est bien apparent. C'est beaucoup plus difficile lorsque la discrimination est une simple habitude sociale généralisée: il n'est pas possible de vivre sans faire de discrimination, le problème devient social lorsque tout le monde ou presque applique le même comportement discriminatoire, ce qui ne laisse plus la moindre chance.
Que dit la loi en France?
Article 225-1 du Code Pénal:
• Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou leur non-appartenance, vraie ou supposée, une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
• Le Code Pénal prévoit l'aggravation des peines pour certains actes délictueux, comme des violences physiques, lorsque le mobile est raciste ou homophobe. La loi du 3 février 2003 punit sévèrement une agression lorsqu'elle est raciste. Celle du 18 mars 2003 punit plus sévèrement une agression lorsqu'elle est homophobe.
FOCUS – Alain Carignon a présenté, ce mardi 18 février, les huit premiers noms de la liste La Société civile portant son projet municipal pour Grenoble. Une liste « représentative de Grenoble » qui comportera, au final, 61 personnalités sur les 130 colistiers potentiels. Dans cette première fournée, le peu de têtes connues confirme la volonté de « renouvellement » prônée par le candidat.
« Les profils de ces premiers colistiers reflètent la diversité et la représentativité de la ville. Ceux qui font Grenoble entrent au conseil municipal. » Alain Carignon présentait, ce mardi 18 février, les huit premières personnalités composant sa liste de la Société civile en lice pour les municipales à Grenoble.
« Le reste de la liste suivra la semaine prochaine [à partir du 24 février 2020, ndlr], assure le candidat. Nous avons voulu marquer – c’est la différence avec les listes concurrentes – qu’il s’agit d’un complet renouvellement que nous présentons aux Grenoblois. »
L’ancien ministre décrit une liste « représentative des 130 personnes de la société civile inscrites pour y figurer », réduite à 61 colistiers au final.
Si les numéros 2 et 3 de la liste, à savoir Magali Feret et Jérôme Odier, sont déjà connus, la plupart d’entre eux sont effectivement étrangers à la nébuleuse politique grenobloise. Ne figurent d’ailleurs pas dans ce premier trombinoscope les animateurs du site Grenoble le changement, vitrine du candidat Carignon.
« Nous ferons un état des lieux, notamment du CCAS »
Infirmière santé au travail, cadres territorial ou de l’industrie, chefs d’entreprises, enseignante… Tels sont les profils professionnels des six autres candidats à d’éventuels postes d’adjoints ou de conseillers municipaux.
Parmi eux, Anne Roche, 54 ans, infirmière santé au travail et quatrième de la liste. Ses ambitions ? Que Grenoble retrouve son attractivité pour que de nouveaux médecins puissent s’installer dans les quartiers où le besoin se fait ressentir. Mais aussi rénover des Ehpad, en créer de nouveaux, ou encore faciliter le stationnement des soignants dans Grenoble.
Chérif Boutafa, cadre territorial, syndicaliste et président d’une union de quartier, occupe la cinquième position. « J’aurai la charge du social et nous ferons un état des lieux, notamment du CCAS », précise-t-il. L’un des objectifs de cet audit ? « Savoir ce qui s’y est passé durant toutes ces années […]. Surtout du côté des enfants et des personnes âgées délaissés, sans oublier les complications pour ses agents », laisse planer Chérif Boutafa.
« Ce qui m’interpelle, c’est la sécurité », enchaîne Dominique Spini, cadre dans l’industrie habitant le quartier Championnet. « Le principe premier c’est de réinstaller des caméras de vidéosurveillance. Toutes les villes qui l’ont fait s’en portent mieux », assure-t-elle.
Et la sixième colistière de mentionner le doublement des effectifs de la police municipale, qui travaillerait en symbiose avec la police nationale.
Autres projets : créer des unités de police montée et canine, ainsi que des antennes de police dans les quartiers qui en ont besoin. Autant de mesures pratiques devant permettre, estime-t-elle, de mieux assurer la sécurité dans la ville.
Une place de la République remplacerait l’office de tourisme
Pour Harout Agobian, chef d’entreprise septième de la liste, la redynamisation du centre-ville est une priorité. Il souhaite ainsi le revivifier en actionnant plusieurs leviers. À commencer par la création de trois parkings places Jean Achard, Vaucanson et square Docteur Martin. Il mise également sur « des infrastructures innovantes » tels un monorail reliant Voreppe à Crolles, ou un téléphérique entre Alpexpo, Uriage et Chamrousse.
Pour ce qui concerne les espaces verts, Harout Agobian évoque « la création d’une place de la République » en lieu et place de l’actuel office de tourisme.
Quant à la propreté de la ville, si souvent décriée par les soutiens d’Alain Carignon, une brigade anti-tags et déchets sauvages y pourvoirait. « L’ensemble de ce projet est réalisable, ambitieux et écologique », assure le colistier.
Le scolaire, l’éducation, c’est la partie de Brigitte Boer, 61 ans, enseignante spécialisée dans les élèves en difficulté scolaire. Son projet ? Une grande consultation concernant les rythmes scolaires « sur lesquels il n’y a pas eu de vraie concertation », tacle-t-elle. S’ensuivrait « une grande refonte du périscolaire », jugé « assez pauvre ». De quoi permettre, selon elle, « un véritable enrichissement des enfants » et non pas seulement de la « récréation active ».
Remettre en place un système de santé scolaire mal en point
L’autre projet de Brigitte Boer, par ailleurs présidente de la Compagnie d’art lyrique de Grenoble ? La création d’un « passeport pour l’art » afin que tous les écoliers grenoblois puissent bénéficier de « parcours culturels riches et diversifiés ». La colistière souhaite en outre « remettre en place le système de santé scolaire complètement démantelé », alors que le nombre de signalements d’enfants en danger a, affirme l’enseignante, « explosé ». Bref, que « Grenoble devienne une ville de l’éducation ».
Enfin, Romain Branche, chef d’entreprise de 27 ans et neuvième de la liste, propose de développer la participation citoyenne à Grenoble. Notamment à travers une grande consultation citoyenne sur les mobilités, déjà évoquée sur Place Gre’net. Romain Branche le promet, rien ne sera mis sous le tapis. Tous les aspects du sujet seront abordés.
« Ce que nous voulons, c’est que les Grenoblois s’intéressent aux sujets qui les concernent et qu’ils soient enfin écoutés », appuie le jeune chef d’entreprise.
Joël Kermabon
FIL INFO — L’annonce est désormais officielle : le collectif constitué autour d’une possible candidature grenobloise de Chérif Boutafa rejoint celui de la Société civile avec Alain Carignon. Un ralliement qui flottait dans l’air depuis plusieurs mois et assure au délégué syndical une place sur la liste de campagne du candidat Carignon.
Après plus de trois mois de suspense, le « collectif citoyen » constitué autour de Chérif Boutafa officialise son ralliement au collectif de la Société civile avec Alain Carignon. Un rapprochement qui était dans l’air depuis fin septembre 2019, après une première rencontre entre les membres des deux formations. Promise « dans les jours qui viennent », l’officialisation aura toutefois pris plus de temps que prévu.
« Nous partageons le même diagnostic sur la situation sociale de la ville et l’abandon des quartiers par la municipalité Piolle », écrit Chérif Boutafa dans un communiqué. Et le délégué syndical de mentionner les orientations sociales présentées par le candidat Carignon début janvier 2020. Dont la création d’un conseil municipal de l’action sociale et l’accent mis sur l’insertion des jeunes ou des personnes éloignées de l’emploi.
Chérif Boutafa présent sur la liste d’Alain Carignon
Chérif Boutafa écrit encore vouloir « rétablir des rapports humains entre les Grenoblois et leurs élus ». Des rapports mis à mal, selon lui, par une « machine municipale (…) profondément déshumanisée au profit d’une technocratie et d’une bureaucratie partisane ». Le syndicaliste pense-t-il à son épouse, contrainte par la Ville de quitter son logement de fonction ? Chérif Boutafa s’est toujours défendu de répondre à une logique de “vengeance” personnelle.
Les velléités politiques du nouvel allié d’Alain Carignon dans la course aux municipales de Grenoble ne sont au demeurant pas nouvelles. Dès juillet 2017, Chérif Boutafa faisait part de son intention de se présenter aux élections. Il lorgnait alors sur l’investiture LREM. Début 2019, il était encore le premier candidat à présenter des colistiers… avant de finalement dissoudre sa candidature dans celle d’Alain Carignon.
Quatre membres du collectif Boutafa seront présents sur la liste d’Alain Carignon. Chérif Boutafa lui-même, ainsi que l’agent territorial et ex-boxeur Hussein Bayram, la présidente d’association pour les familles monoparentales Florence Bouteille et la restauratrice Chheng Hoang. Trois personnes dont les noms ne sont cependant pas nouveaux : ils apparaissent également parmi ceux des « premiers membres » du collectif de la Société civile avec Alain Carignon.
Florent Mathieu
Suite à la parution de notre article et comme précédemment, Chérif Boutafa tient à préciser qu’il sépare son activité politique de son titre de délégué et représentant syndical. La charte, qu’il entend respecter, interdit en effet de faire de la politique au nom du syndicat. (Encadré ajouté le 14 janvier 2020 à 18h25)
Source : article Le collectif de Chérif Boutafa rejoint celui d'Alain Carignon | Place Gre'net - Place Gre'net
Un article de la journaliste Eve Moulinier qui retrace l'agression et les insultes d'une personne qui ne cherche qu'a vivre sa vie librement.
L' adjoint à l’égalité des droits à la Ville de Grenoble et la déléguée territoriale SOS homophobie, commentent ainsi les images de l’agression à Grenoble qui ont circulé sur les réseaux sociaux : « Il s’agit d’une chasse. L’agresseur ou les agresseurs courent après cette personne qu’ils jugent inférieure et ils filment leur acte. C’est horrible ! Et quand ils postent la vidéo, c’est pour se valoriser. Voilà leur mode de fonctionnement, leur mode de pensée. Oui c’est insupportable et révélateur de l’époque que l’on vit ».
Ils disent aussi qu’ils pensent « d’abord et avant » tout à la victime, en s’inquiétant pour elle. « On espère qu’elle va au mieux, qu’elle est saine et sauve. Car que s’est-il passé après la séquence filmée ? On n’en sait rien. »
La déléguée territoriale revient ensuite sur la situation préoccupante en France : « Le nombre d’agressions sur les personnes LGBTI a encore augmenté. On avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a un an car on sentait bien les tensions monter, mais les chiffres publiés en mai dernier par SOS homophobie ont été pires que les précédents. Au dernier trimestre 2018, on en était à une agression par jour dans notre pays ! ».
« Les idées les plus nauséabondes font leur chemin »
L' adjoint à l’égalité des droits poursuit : « Il faut une mobilisation nationale sur le sujet en France, car partout dans le monde, on est sur une pente glissante. Regardez la Pologne qui a vu des écriteaux “Zone LGBT free” fleurir dans les vitrines de certains de ses commerces. Regardez en Hongrie où Coca-Cola a cédé aux pressions pour enlever ses affiches avec un couple gay. Et il y a aussi Trump, dont le gouvernement vient de demander à la Cour suprême d’autoriser les entreprises à licencier les personnes transgenres ! Oui, il faut agir, car les idées les plus nauséabondes font leur chemin. Dans notre pays, les agressions augmentent et les associations LBGT voient leurs subventions baisser. À Grenoble, nous les avons, au contraire, augmentées puisqu’elles sont passées en 5 ans de 1 000 euros par an à presque 20 000. Mais il faut maintenant un plan plus vaste, il faut des annonces gouvernementales. Des annonces fortes ! Car, les personnes LGBT sont inquiètes de cette montée des violences, elles ont peur… Moi-même qui milite ouvertement depuis longtemps, je me suis récemment surpris à faire attention à ce que je portais désormais dans les transports en commun, à me demander si mettre des chaussettes rainbow ou des tee-shirts un peu militants ne pouvait pas me mettre en danger… C’est la première fois que cela m’arrive…»
Par Ève MOULINIER | Publié le 24/08/2019 à 06:02 | Vu 163 fois