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2009 : L'ALTERNANCE AU GABON

Il faut changer le régime Bongo

Oraison funèbre du Premier-ministre, Jean Eyéghé Ndong Publié le Jeudi 18 Juin 2009 à 10:10:17

 

 

 

Madame le président de la République, chef de l’Etat,

Vos excellences, messieurs les chefs de l’Etat,
Mesdames et messieurs.

Veuillez, je vous prie, me pardonner telle lourdeur ici, telle hésitation là, que vous pourrez percevoir dans mon propos.

Vous le savez, lorsque la douleur de tous s’exprime dans la douleur d’un individu et par sa voix, ni la marque de la figure, psychologique, physique et intellectuelle ; ni la crainte du non-dit ou du mal dit, ne pourront jamais manquer.

Nommé Premier -ministre, Chef du gouvernement en janvier 2006, j’ai dû, au cours de 41 mois, faire trois fois le même genre de pas que je viens de faire, pour saluer le président Georges Rawiri puis Madame la présidente, Edith Lucie Bongo Ondimba et, à présent, son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, lui-même, qui nous quitte si vite et dont la perte nous frappe si durement.

Douleur d’un individu, ai-je dit, parce que je garde en mémoire que le président Georges Rawiri m’avait fait l’honneur de me montrer de l’estime et, parfois, de me dire le monde de la politique au Gabon et ailleurs, que chacun de nous sait qu’il maîtrisait à un degré très élevé.

De Madame la présidente Edith Lucie Bongo Ondimba, j’ai souvenir des regards de connivence échangés avec son époux lorsque j’avais l’occasion d’être assez prés d’eux et, parfois, d’être invité à prendre part à leur conversation. Regards, souvent, qui pèsent, et qui expriment la bienveillance lorsque le jugement est assuré. Comme cette bienveillance me frappait !

Quant à vous-même, Monsieur le président Omar Bongo Ondimba, lorsque vous avez su que le père de l’indépendance, qui a été votre père spirituel, était mon frère par les œuvres de nos ascendants, comme vous avez su me faire comprendre que ce que la différence d’âge et la distance politique ne pouvaient effacer, le sentiment pouvait l’assouplir, le tempérer.

Monsieur le Président, je n’oublierai jamais cette leçon.

Madame le Président de la République, chef de l’Etat,

L’homme dont nous parlons aujourd’hui a fait l’objet de tant de livres, tant de biographies qui ont été écrites sur lui que, si j’entreprenais à présent de vous dire ses origines, sa naissance, ses années de formation qui font la vie d’un homme, je donnerais l’impression de vous faire subir un pensum.

Notre Bongo à nous, le Bongo des gabonais et des gabonaises est né en 1957, oui en 1957 ; sa première manifestation politique, c’est-à-dire, son premier acte de prise de conscience collective.

En 1956, la loi-cadre française avait organisé l’autonomie des territoires d’outre-mer en mettant sur pied une Assemblée territoriale élue au suffrage universel direct, rompant ainsi avec le suffrage capacitaire en usage depuis la libération de la France.

Cette Assemblée avait le pouvoir de désigner un Conseil de gouvernement présidé par le Gouverneur représentant l’autorité républicaine française.

Dans la région du Haut- Ogooué, l’on dût reprendre le scrutin parce que l’une des listes en compétition, celle précisément qui l’emportait, portait le nom d’un jeune homme qui n’avait que 22 ans alors que l’éligibilité était fixée à l’époque à 23 ans.

Ce jeune homme avait pour nom Albert Bernard Bongo et le choix porté sur lui par les dirigeants locaux et territoriaux du parti politique qui le présentait au vote populaire constituait la reconnaissance de ses capacités d’engagement et d’action pour le bien public.

Permettez-moi de dire que ce fut un coup d’annonce sans pareil. Je réaffirme donc ma position qui est que notre Bongo, le Bongo des gabonaises et de gabonais est né en cette année 1957, dans le Gabon tout entier, puisque le scrutin, certes organisé sur liste régionale concernait tout le Gabon.

Peut-il y avoir meilleur appel du destin, inéluctable parce que nécessaire ?

Lorsque, l’indépendance acquise et la République constituée, le président Léon Mba appelle auprès de lui ce jeune homme, qui voit chaque jour s’étendre son domaine d’intervention et se renforcer la relation de confiance entre le chef de l’Etat et lui, qui peut douter que le Père de l’indépendance a porté sur son collaborateur le jugement de l’ '' Ancien '' de culture bantoue, même si le '' corps de garde'' est devenu la présidence de la République, et le '' village '', la République Gabonaise avec son territoire et l’ensemble de ses populations ?

La preuve que le jugement du '' vieux '' positif pour le Gabon est donné par le comportement du jeune collaborateur lors des fâcheux événements de février 1964. Arrêté comme beaucoup d’autres dans la nuit du 17 au 18 février, détenu au camp militaire '' Baraka '', puis libéré par les '' troupes de la communauté'' (l’expression est du président Léon Mba) le 19 février, le Directeur de cabinet, Albert Bernard Bongo, se présente à son chef le 20 février au matin, prêt pour le travail. Au matin de ce jour là, ils n’étaient que 4, dont une femme, et il était le seul gabonais.

Pourquoi donc nos universitaires, historiens et chercheurs qui savent pourtant que l’essentiel de nos archives ne se trouve pas dans nos bibliothèques mais dans les bâtiments et les têtes de nos anciens colonisateurs, ne savent-ils pas aller vers ceux-ci et ceux-là ?

L’anti-impérialisme justifierait t-il, à leurs yeux, l’absence de curiosité intellectuelle ?

A partir de 1965, parce que le président Léon Mba sait qu’il est atteint (dans la langue fang nous disons aloumou-ya et c’est un terme de sorcellerie), il accélère la montée en responsabilité d’Albert Bernard Bongo : Ministre délégué à la présidence de la République, c’est-à-dire, auprès du Président lui-même, chargé de coordonner l’ensemble des activités présidentielles, Vice- président du gouvernement, puis Vice-président de la République, élu le 19 mars 1967, en '' ticket '' avec le chef de l’Etat.

Le 6 décembre 1967, le nouveau chef de l’Etat déclare qu’il recueille, avec humilité, une succession éclatante et lourde, son seul appui et sa raison d’être confiant dans l’avenir se trouvant dans l’attachement indéfectible de la Nation à son fondateur, dans l’approbation de sa pensée et de son action.

'' Aussi – ce sont les mots exprès du nouveau président de la République – la politique que je mettrai en œuvre ne peut- être, dans ses grandes orientations, que la sienne ''.

Continuité, sans aucun doute, puisqu’il s’agit de construire un Gabon prospère et solide, un Gabon suscitant la considération et le respect pour son sérieux, sa cohésion et son travail, un Gabon de justice et de fidélité à ses traditions et à ses amitiés.

Cette continuité est telle que, 40 ans après, le 1er décembre 2007, le chef de l’Etat rappelle qu’il a succédé au père de l’Indépendance, '' avec la volonté et la détermination de poursuivre l’œuvre de construction d’un Etat fort, d’une Nation prospère ''.

Et même la dénonciation des retards accumulés par le système d’éternel recommencement, de l’affaiblissement de l’action publique ''par l’ethnisme, le clientélisme, l’affairisme, la corruption, la politisation outrancière et le népotisme '' - les mots sont de lui – à l’accent du premier président de la République. Lisez les paroles du 25 février 1963 et vous y trouverez la dénonciation du manque de collaboration entre les ministres, la condamnation de la volonté de certains de voir dans leur charge ministérielle une position personnelle, conduisant au détournement d’une part de l’autorité de l’Etat. Et que dire de ce rappel que l’heure est venue :

''de respirer, de penser et de vivre Gabon d’abord,
Gabon d’abord plutôt que chacun d’abord,

Gabon d’abord plutôt que mon ethnie d’abord,

Gabon d’abord plutôt que ma province d’abord

Gabon d’abord plutôt que mon politique d’abord ''
Et le président Bongo Ondimba de poursuivre : " Gabon d’abord plus de solidarité et de partage,

Gabon d’abord pour rompre avec l’égoïsme.

Gabon d’abord pour hisser notre pays parmi les tous premiers au sud du Sahara afin que le progrès économique et le bien-être social soient à la portée de tous ".

Toutefois, il existe un discours de la méthode propre au président Bongo Ondimba, parce que l’évolution du monde impose d’élargir l’horizon des relations ; ce qui enrichit les analyses et assure l’action, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Monsieur le président de la République, vous qui nous quittez,

Avec vous et grâce à vous, j’ai pu approcher l’Etat, le nôtre en premier et en comprendre le fonctionnement.

En 1997 et en 2002, les missions de Secrétaire d’Etat, puis du Ministre délégué aux Finances m’ont placé au cœur des structures permettant à l’Etat d’assurer son plus grand attribut : lever les impôts.

Mais, vous étiez très loin, pour moi, monsieur le président, même lorsque je bénéficiais de tels gestes.

Puis vous me nommez votre premier ministre, chef du gouvernement que vous formez en janvier 2006, après l’élection présidentielle de décembre 2005, et vous me renouvelez cette grande marque de confiance par la suite.

C’est alors que j’ai pu observer la méthode Bongo Ondimba, intellectuel, politique et social. Elle a comme sous -bassement la tradition, dans son système de valeurs. La modernité y est un outil. C’est pourquoi le titre de commandement se dit " président de la République " et la responsabilité s’exerce en " Aîné ".

Cela explique la capacité exceptionnelle d’écouter. A la fois naturelle et cultivée, elle donne à chaque interlocuteur le sentiment que le Président se met à sa place pour comprendre sa situation, qu’il suit ses arguments et qu’il est ouvert à ses attentes, à ses espérances.

Cela explique la modération dans le comportement comme dans l’expression, qui est respect de la personnalité de l’autre, sans que soit abandonné, ni oubliée, la position due aux responsabilités premières.

Monsieur le président de la République, auprès de vous et grâce à vous aussi, j’ai vu avec quelle force le vent des intrigues souffle dans les allées et les couloirs du pouvoir, qui contrecarre la nationalisation des formations sociales premières de notre pays, parce que, ici et là, la recherche de la puissance personnelle pour conquérir une position ou conserver un soi-disant acquis, en visant la domination au sein d’un Etat multiculturel comme le nôtre, fait constamment obstacle à la progression de l’identification nationale puisqu’elle accentue les différences informes que contient nécessairement, naturellement, un Etat culturellement réparti.

Est-ce l’objectif des apprenti- sorciers ? Vous êtes parti, Monsieur le président de la République, avant que j’aie obtenu de votre bouche ou par quelqu’autre indication la réponse à cette question.

Or, à mes yeux, cette réponse va commander le chapitre qui vient de l’histoire politique et nationale du Gabon. La première génération politique et nationale du Gabon. La première génération politique, qui inclut le père de l’indépendance, a été une introduction à l’histoire de notre pays, histoire de la construction nationale et histoire des institutions de l’Etat.

Vous, Omar Bongo Ondimba, constituez le chapitre premier.

De l’introduction à vous, la liaison s’est faite sans heurt parce que l’appel à l’unité du peuple et le fonctionnement de l’Etat étaient fortement imbriqués, les institutions et les agents de ces institutions étant tournés vers le peuple gabonais.

Il n’y eut donc pas de rencontres obscures de quelques-uns, de promesses de parrainage, de mesures annoncées sans concertation gouvernementale préalable qui sont ensuite attribuées à la décision du chef du gouvernement.

A présent que le chapitre 2 s’ouvre, je voulais adresser à certains et à tous deux rappels :

Dans la bible, le livre des Rois rapporte que, lorsque Roboam succéda à Salomon, il se rendit à Sichem pour entendre les doléances de l’Assemblée d’Israël.

Les ayant entendues, il consulta les vieillards qui avaient été auprès de Salomon. Ceux-ci lui dirent : " Si aujourd’hui tu rends services à ce peuple, si tu leur cèdes et si tu leur réponds par des paroles bienveillantes, ils seront toujours tes serviteurs".

Mais Roboam délaissa le conseil des vieillards et il s’adressa aux jeunes qui avaient grandi avec lui. Sur leur conseil, il dit au peuple : " Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. Maintenant, mon père vous a chargé d’un joug pesant et moi je vous le rendrai plus pesant, mon père vous a châtié avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions''.

C’est ainsi qu’Israël se détacha de la maison de David.

En France, en 1974, dès l’annonce de la mort du président Pompidou, Jacques, un gaulliste et pas les moindres, sans attendre les consultations à l’intérieur de son parti, le parti gaulliste, annonça sa candidature et commença presque aussitôt sa campagne. La discorde s’installa dans le camp gaulliste, pour le plus grand bien de l’adversaire centriste.

Les gaullistes ne retrouvèrent l’Elysée qu’en 1995 : 21 ans de traversée du désert. Des esprits forts me diront sans doute que comparaison n’est pas raison, que le livre des Rois n’a pas sa place chez nous, et que la France est la France.

Je leur répondrai tout simplement que l’exercice du pouvoir de tous est une chose constante en République comme en monarchie et que l’expérience des autres peut être un bon maître d’école.

Monsieur le président de la République vous qui nous quittez,


Le 6 décembre 1967, vous disiez que le peuple gabonais avait rendu à son premier président l’hommage de sa reconnaissance et de son affection, qu’il gardera impérissablement la mémoire de son créateur, de son bienfaiteur, et qu’il veut aussi continuer d’aller de l’avant dans l’efficacité, dans l’ordre et dans la paix.

Devant tous les autres peuples du monde, l’hommage que les gabonais vous rendent en ce moment étonne, par sa spontanéité, le calme et le degré de mobilisation.

Les slogans des jeunes eux-mêmes – '' Nous voulons la paix " - la paix – lancés tout au long du chemin que vous avez parcouru de l’aéroport Léon Mba au Palais de la présidence de la République, montrent leur attachement personnel et de pensée.

C’est à ce peuple, c’est à ces jeunes qu’il revient de rejeter les dissensions, les guéguerres et les luttes effrénées, personnelles ou autres.

L’avenir du Gabon est entre leurs mains.

Le Gabon est riche de ses diversités qui ne sauraient être antagonistes. Bien au contraire le Gabon est un pays démocratique et uni, grâce à vous monsieur, le président Bongo. Vous qui avez toujours dit avec force, notamment ces temps derniers: ''La constitution, rien que la constitution'' ( je sais de quoi je parle et je le dis en tant que premier ministre).

Madame le président de la République, chef de l’Etat, je vous remercie de m’avoir donné la parole.

Afficher les 9 commentaires. Dernier par Des Ndjoléens le 06-09-2017 à 16h41 - Permalien - Partager
SUCESSION DE BONGO : EPISODE 2 L'HEURE DES CHOIX DIFFICILES AU PDG Publié le Mercredi 17 Juin 2009 à 22:07:08

Pour beaucoup, le Gabon est un pays pétrolier et riche. Pour d'autres, c'est un pays qui pèse au minimum chaque année 3,1 milliards d'euros (budget de l'Etat). Mais à cette somme s'ajoute une quote part systématique sur quasiment toutes les transactions financières et économiques du pays.

Imaginez-vous un instant à la tête d'une somme pareille. Et de ne subir aucun contrôle, aucune remarque. Et de ne faire absoluement que ce que vous voulez. Telle était la situation de Bongo pendant 42 ans. Et c'est cette manne qu'il laisse entrevoir à son clan et à ses anciens camarades du Parti Démocratique Gabonais (PDG au Pouvoir.) Le pouvoir quasi absolu.

C'est pour garder cette manne que le clan Bongo et le PDG s'affrontent. Pour l'instant, discrètement, mais bientôt à visage découvert. Le clan Bongo et le PDG devront trancher entre 2 choix aux conséquences différentes :

1. Soit péréniser le système mais en évitant soigneusement la succession héréditaire source de risques majeurs (troubles, guerres civiles et en cas d'échec perte de tous les avantages.) Cette approche soft est défendue par la fille du président Bongo, Pascaline BONGO et beaucoup de PDGistes. Pour faire avancer cette stratégie elle avance les noms politiquement correct et acceptable par les gabonais de Paul Tougui, Jean Ping, Faustin Boukoubi ou du général Idriss Ngari, 

2. Soit péréniser le système en effectuant une succession dynastique et par tous les moyens (élections libres, fraudes, passage en force) et satisfaire les ambitions présidentielles d'Ali Bongo. Cette approche hard est défendue par le fils de président Ali Bongo avec le soutien de Mba Obame (min de l'intérieur), Ndémézo Obiang (min de la communication) et par le Président de l'assemblée nationale.

Le combat pour imposer une de ces approches ne fait que commencer. Le PDG est un parti très structuré, redoutable et ayant des moyens financiers impressionnants et surtout illimités s'il s'appui sur les moyens phénoménaux de Pascaline Bongo. Il n'est donc pas exclu qu'il puisse gagner à la loyale. Au pire ils pourront toujours truquer le élections. N'ayant pas un candidat Bongo en face, les risques d'explosions sociales majeures pourront être contenus.

L'approche hard n'envisage qu'une option Ali Bongo candidat et ensuite président. Le groupe qui défend cette position et le PDG connaissent l'impopularité d'Ali Bongo. Ce candidat est réellement rejeté par la population et au bout de 41 de pouvoir Bongo, nombreuses sont les personnes qui souhaitent un changement de nom à la tête de l'Etat gabonais. Ali Bongo sait qu'il ne peut pas gagner des élections. Or il se trouve qu'il peut, grâce à son poste de ministre de la défense (10 ans de régne), s'appuyer ur une partie de l'armée et passer en force. Pour ne pas à avoir une pression internationale trop forte et des contestations lourdes et sanglantes dans les rues gabonaises, il tentera un passage en 2 temps : élection truquée, une proclamation rapide des résultats, suivi d'une opération militaire pour faire taire la contestation. La seule inconnu est quelles sont les conséquences réelles de ce choix. De nombreux gabonais sont prêts à une ivoirisation du Gabon et même à recourir à des attentats ciblés. Si après de nombreux morts, la contestation gagne, les PDGiste et le clan Bongo ne bénéficieront d'aucune clémence, d'aucun pardon, d'aucune amnistie. Ils auront tout perdu, devront tout rendre et seront juridiquement poursuivis (même à l'international)

Voilà le dileme dans lequel est plongé les équipes au pouvoir pour conserver cette énome manne financière.

La détermination d'Ali Bongo ne fait aucun doute. S'il veut faire un coup d'Etat, il aura 2 fénêtres de tire possible : soit le 18 ou le 19 juin (juste apr_s l'enterrement de son père), soit après le congrès du PDG, s'il n'est pas retenu comme candidat. S'il veut le maquillage "démocratique" à son futur coup de force, il fera tout pour être le candidat du PDG. S'il est investi par son part, il aura un argument important face aux réprobations de la communauté internationale après son futur coup de force. Pour lui c'est schéma idéal. IS'il n'est pas le candidat du PDG, il se lancera en candidat indépendant et assurera le coup avec un passage en force. Le PDG explosera et le candidatures vont se multiplier donnant plus de chance de victoire à l'opposition. Mais Ali Bongo a d'autres projets.

Voilà la situation de se groupe. Mais leur stratégie doit compter avec celle de la majorité présidentielle actuelle. Pour les partis cooptés par Bongo, l'heure de la revenge à sonner mais après tant de compromission ont-ils encore une base électorale leur permettant de péser sur un scrutin à 1 tour ?

Episode 3 : Des compromissions aux combats électoraux difficiles. Les heures sombres.

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Afficher les 3 commentaires. Dernier par Etre Supreme le 21-06-2009 à 23h44 - Permalien - Partager
LA SUCCESSION DE BONGO : LES ACTEURS ET LES SCENARIOS Publié le Mardi 16 Juin 2009 à 16:47:08

 

Petit cours de rappel sur le Gabon :

Pays d'Afrique central, producteur de pétrole, uranium, bois, or, diamant, manganèse... Le Gabon compte près de 1,5 millions d'habitants, 265 mille km2, 17.000 dollars de PIB/habitant (comme le Portugal) mais classés parmis les pays les plus pauvre en terme d'indicateurs de dévéloppement humain. Ce pays compte plus de 40 ethnies dont les majoritaires sont les punu (35%), les Fang (40%), les Nzebi (38%). Le pays et une dictature "soft" (si une dictature peut l'être) avec un habillage démocratique (les institutions, le multipartisme...). Elle compte 34 partis politiques dont le parti hégémonique au pouvoir s'appelle le PDG (Parti Démocratique Gabonais). C'est un parti très bien organisé, structuré mais dont on ne connait pas en réalité l'importance électorale (toutes les élections au Gabon étant truquées)

Au Gabon dans l'élite gabonaises, censés diriger le pays, nous pouvons distinguer 5 groupes. C'est ces élites se discutent le pouvoir : le Clan Bongo, le PDG (parti au pouvoir), la majorité présidentielle (ancienne opposition comptée par Bongo), l'opposition et enfin la société civile. Voilà poser les acteurs des prochains évènements au Gabon. Bien sûr n'oublions pas d'autres acteurs plus discrets mais omniprésents Total et Areva avec en arrière plan l'Elysée. N'oublier pas nous ne sommes pas en démocratie.

Pour la succession de Bongo, trois choix s'offrent actuellement aux 5 groupes précédents :

1. Une élection démocratique (une succession par un vote réellement démocratique et respecté)

2. Un coup d'état électoral (une succession par un simulacre de vote démocratique et un maîtrise des contestations par l'armée (comme en Iran))

3. Un coup d'état militaire (une succession par un coup de force militaire)

Les scénarios possibles sont posés maintenant voyons les intérêts de chaque goupe pour ces scénarios et comment les choses pourront se passer.

Prochain épisode : le Clan Bongo et le PDG (rapport de forces et choix.)

Etre Suprême

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TOUS EN JAUNE POUR SOUTENIR LA PRESIDENTE!!! Publié le Mardi 16 Juin 2009 à 12:04:18

Le ruban apolitique du Gabon, le ruban de l’espoir

Moi, l'oiseau aux épines, je vous parle du haut de la Tour,

Pourquoi le clan des Ondimba puisqu'ils ne se sentent plus Bongo veulent empêcher une élection véritablement démocratique? Que cache la peur qui habite leurs esprits? Se serait il vraiment mis dans la tête l'idée que le Gabon est leur propriété privée?

Il faut qu'il sache que ce n'est pas le père d'Omar Bongo Ondimba qui était le premier  président de la  République gabonaise. L'homme qui était là avant s'appelait Léon Mba, donc il faut que ce clan qui a tué des citoyens amoureux de leur pays, qui a pillé les richesses de notre pays sache que nous ne nous laisserons pas faire. Concentres toi sur ton deuil et oublie un peu cette affaire de pouvoir,  mais enfin.

C'est pourquoi nous allons tous nous mettre derrière Madame Rose Rogombé, notre présidente de la République venue sans les armes et sans la force à la tête de l'État gabonais mais selon la constitution, car elle subit des pressions et des menaces de la part d'Ali Ben Bongo Ondimba. Cet individu aux allures peu commodes et aux intentions sataniques menace la première autorité de notre pays. Finalement, on se demande pour qui se prend il? Comment un seul homme peut vouloir décider pour des milliers de citoyens gabonais qui ne se reconnaissent pas dans ses méthodes de gestion?  Pourquoi refuse t-il la voie des urnes? Pourquoi refuse t-il d'entendre la voix du peuple gabonais l'invitant à prendre une autre voie?

Parmi les hommes de son camp politique, beaucoup d'hommes et de femmes ne partagent pas ses méthodes brutes, beaucoup de membres de l'opposition rejettent totalement sa présence à la tête de l'État gabonais. Et ils ne disent presque rien.

Nous constatons avec beaucoup de regret la carence d' instituts de sondages dans notre pays qui nous auraient édifié sur cette interrogation qui torture notre pensée. Je ne comprends pas pourquoi, tant de barons du régime de Bongo Ondimba veulent se laisser marcher par celui qu'ils ont vu grandir. On aurait compris qu'ils ne s'attaquent pas à Omar Bongo Ondimba, car après tout, c'est lui qui les a façonné. Mais son fils, quand même n'exagérez pas.

Madame Rose Rogombe est face à son destin, face au destin de milliers de gabonais et de gabonaises, c'est pourquoi je vous invite, compagnons de la liberté, à nous mobiliser autour de cette femme courageuse qui résiste depuis qu'elle a pris ses fonctions aux pressions d'un assoiffé du pouvoir. C'est notre solidarité autour de sa personne qui va l'encourager, qui va la porter vers l'accomplissement de sa mission salvatrice pour le Gabon.

Elle veut apporter le soleil dans notre pays, et Ali Bongo refuse, mais pourquoi? Qui est- il? Mais enfin!Notre pays porte des couleurs resplendissantes. Le vert, le jaune et le bleu. Madame Rose Rogombe s'inscrit dans la dynamique du jaune parce qu'elle aime son pays, elle aime ses frères et ses sœurs gabonais, elle veut excuser, faire pardonner le mal qu'Omar Bongo a eu à faire à la terre gabonaise depuis plusieurs décennies.

Madame Rose Rogombe, femme de cœur et cœur de mère, veut enfanter un Gabon nouveau où la redistribution des richesses sera possible, où les hôpitaux pourront voir le jour, où les routes pourront être opérationnelles, où les écoles seront construites afin qu'une véritable politique d'éducation du citoyen gabonais soit mise en place.

Madame Rose Rogombe, première femme magistrat du Gabon, veut se poser comme juge de la nation gabonaise face à Ali Bongo Ondimba. Cet homme n'a pas compris que le peuple gabonais s'est plaint à qui de droit et Madame Rogombe à le devoir d'être ce juge impartial. Cette dame de foi veut apporter un soleil spirituel sur le Gabon, car les forces du mal habitent dans notre pays. Et c'est une révolution spirituelle qu'elle a également le devoir d'apporter à la terre gabonaise après tant de sang qui a coulé: assassinat, crimes rituels, sacrifices humains, enlèvements, …

Madame Rose Rogombe, le peuple gabonais soutient votre action et votre courage, qu'on soit du PDG ou de l'opposition. Ne baissez pas les bras. Dans certains pays du monde, les signes de soutien sont nombreux et divers. Au Gabon, j'invite mes frères et mes sœurs gabonais à participer dans la recherche d'une transition démocratique, dans le but de soutenir Madame Rose Rogombe qui ne demande qu'à faire son travail, de porter un ruban jaune.

Ce ruban jaune, comme je vous l'ai explicité au dessus, sera le symbole de la Révolution Soleil au Gabon. C'est un geste qui se veut patriotique, fraternelle et pacifique. Celui qui portera un ruban jaune, sur sa voiture, sur son sac de bureau, sur son portail et pourquoi pas sur son bras, exprimera son soutien à notre présidente, à sa volonté et celle du peuple gabonais, de réaliser une transition transparente. Ce geste ne doit pas être le fruit d'une récupération politique car ce n'est pas le but. Ce geste c'est pour les amoureux du Gabon et pour la protection de Madame Rose Rogombe, qui n'est pas candidat aux élections futures. Rappelons le à qui de droit.

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MOBILISATION GENERALE POUR LE GABON Publié le Mardi 16 Juin 2009 à 09:38:12

SOS SOS...TOUT LE MONDE S'Y METS.

 

Dans cette période trouble, tout le monde se mobilise et même les artistes. Apprécier :

 

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L'heure du choix : la paix ou la guerre. Tout dépend d'Ali Publié le Lundi 15 Juin 2009 à 17:51:24

Gabon: POURQUOI VEUT-IL MARCHER SUR LES CADAVRES ? PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Alice Azizet   
Lundi, 15 Juin 2009 14:50
Ali Bongo Ondimba, le pouvoir à tout prixIl nous revient que dès le 16 juin 2009 date de départ de la dépouille mortelle du Président de la République Omar Bongo Ondimba pour Franceville, le Ministre de la Défense Ali Bongo et ses complices qui se sont puissamment organisés, ouvriront des hostilités à Libreville pour prendre le pouvoir par la force, en utilisant les armes de la République.

L’objectif de la prise du pouvoir sera atteint selon les auteurs après l’assassinat du Président de la République par intérim, Madame  Rose Francine Rogombé et un certain nombre de personnalités gênantes dont le Président de l’UPG, Pierre MAMBOUNDOU.


Malgré l’éclatement prévisible du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Ali Bongo réussira néanmoins à se faire choisir comme le candidat de ce qui restera de ce  Parti.

Malgré cette investiture, Ali Bongo sait qu’il n’a aucune chance de remporter l’élection présidentielle. Alors, aveuglé par son désir d’être Président de la République comme cela s’est passé au Togo et en RDC, Ali Bongo veut être à tout prix  le prochain Président de la République en utilisant les armes.

Cette attitude interroge plus d’un quant au respect qu’il a ou plutôt qu’il n’a pas de la mémoire de son père défunt.

L’opinion Internationale est interpellée et particulièrement les autorités Française, Européenne et Américaine pour qu’elles  puissent peser de tout leur poids pour dissuader Ali Bongo et ses complices du PDG d’entraîner le Gabon dans le chaos.

Auteur : Alice Azizet
Copyright http://www.upg-gabon.org/

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Le sentiment anti français commence à emmerger! Publié le Lundi 15 Juin 2009 à 16:40:26

 

La France "semble" avoir choisi son candidat. Où du moins les gabonais le perçoivent ainsi. Ali a participé aux pillages du pays et le fera encore. Voilà d'ou viens le ressentiment des gabonais.

 

Voici les biens mal acquis d'ALI, le candidat que la France veut imposer pour les 40 prochaines années :

 

Le choix d'Ali Ben Bongo conduira vraiment la France à totalement perdre le Gabon comme elle a perdu la côte d'Ivoire. Voici retranscris tel quel les commentaires des gabonais suite aux affirmations repétées de RFI et France 24 sur la succession probable d'Ali.

 

Réactions :

 

Le 241 de Dakar  - La France, toujour la France!!!!!!!!!!!   |41.208.168.99 |2009-06-15 08:32:27


Nous sommes tous consternés du fait que la France ait à chaque fois quelque chose à dire sur les affaires du Gabon!!!!

Nous sommes un Pays souverain et nous ne voulons aucun type d'ingérence de la part de notre ex colonisateur et nous disons tous NON NON NON NON à la main-mise de la France sur cette élection que nous voulons DÉMOCRATIQUE pour une fois de l'histoire de notre Jeune Nation!!!!!

Pour cela, nous demandons à la france d'arrêter de nous choisir un candidat que nous ne voulons pas!!! Nous aspirons tous au changement de gérance du Pays....

Si la france veut de ce type, et bien qu'elle le choisisse comme président de le république française un point c'est tout!!!
k   |83.229.15.147 |2009-06-15 08:40:09
je pensai que les médias français en particulier RFI et France 24 doivent se ressaisir et revenir à une analyse objective qui tien compte de la réalité du terrain. C'est dommage par ce que pour moi c'étaient des média de référence. Je commence à doute d'eux. apparemment la corruption est partout
Lalumière  - ça commence a bien décidement !!!   |91.163.162.143 |2009-06-15 08:45:03
chers journalistes de télé radio ou je ne sais quoi!

svp un peu de respect ne foutez pas la zizanie, attendez au moins l'inhumation de Notre regretter père n'abusez pas on vous a déjà démontrer que le Gabon n'est pas une Monarchie calmé vous dit donc!! on fait les choses étapes par étapes. respectez au moins la mémoire du Doyen

Nous sommes une République et nous avons Une constitution même si le Gouvernement fait semblant de pas le respecter
The patriot act  - France dehors!!!!!!!!!!!!!   |77.99.165.116 |2009-06-15 08:47:51
Enfoirés de français continuez...se sera pire qu'en Côte d'Ivoire contre vos intérêts...
Wenceslas  - Fin à la france afrique   |92.137.207.148 |2009-06-15 09:04:37
Il est important d'interpeller si possible les Institutions francaises face à la dérive de la présse française.
Qui à mon avis ne fait qu'en boîter le pas d'une partie de la classe politique française ddésireux de conserver leir hegémonie en Afrique.
Aussi, c'est le moment pour le peuple Gabonais de mettre le président français devant ses responsabilité en ce qui concerne LA FIN DE LA FRANCE AFRIQUE
Aussi, c'est ici le moment par excellence pour ce dernier de montrer au Gabonais et à l'Afrique que la france est bien décider de mettre fin à ses rélations moribondes avec une élite souffrant du syndrome de peter
Que le peuple Gabonais profite de l'arriver des differents hommes politiques afin de marquer un reel désir de changement.
SansBlague   |192.86.100.29 |2009-06-15 09:11:15
Faut leur mettre le feu au cul. Du courage.
  |92.137.207.148 |2009-06-15 09:14:48
N'oublions pas l'influence du Président Mandela à travers le monde, aussi que l'UPG et l'ensemble de la classe politique désireux d'un changement interpellent Mandela afin que si possible qu'il appelle aux Gabonais et à la france dans le but que cette élection ne soit pas tâchée d'une maniére ou d'une autre
Car souvenons nous parait il du voyage de Sarkosy en Afrique du Sud( Mandela décide, reçois qui il veut sans influence de la france)

Que le peuple use de tous les moyens afin de faire barrage à ceux qui ne veulent pas respecter le jeu de l'alternance
Anonyme   |91.5.67.19 |2009-06-15 09:21:50
En tant qu'observatrice averree de la politique GABONAISE et ne vivant ni au Gabon ni en Afrique meme pas en Europe , je pense que la meilleure initiative de la part de mr. Mamboundou serait de laisser la place ä une nouvelle generation vierge et neutre.
Mr. Mamboundou incarne certes une alternance mais pas un CHANGEMENT en tant que tel , le Changement necessaire pour mettre le Gabon sur le chemin de l'INNOVATION.Par contre il pourra toujours jouer ce role qui lui incombe le mieux comme GRAND conseiller du GREMIUM du parti.
mado07   |91.5.67.19 |2009-06-15 09:24:41
Je disais donc que Mr. Mamboundou doit ceder la place ä un jeune et orienter en arriere plan la direction de la politique du PARTI
Anonyme  - Le doigt   |218.55.133.180 |2009-06-15 09:28:30
Dites aux Français qu'on va leur mettre le doigt au cul s'ils continuent leur dérive. Combien de fois faut-il leur dire que le Gabon n'est pas une monarchie?

Ils ont la mémoire dure ces gens!
40 ans n'ont pas suffit pour tout prendre?
Ils veulent sucer jusqu'à la moelle?

Honte honte honte à vous Français, ayez un peu honte. On va vous chasser du Gabon bientôt
le patriote  - Le Jihad pour ma patrie si il le faut !   |77.193.123.174 |2009-06-15 09:39:04
La France à tout intérêt à laisser les gabonais, gérer eux même leurs affaire, car comme il leur fut notifié par ma personne sur le site du Nouvel observateur, si elle tentait de magouiller ou s'interposer en faveur du dit candidat, elle vivrait un traumatisme pire que celui qu'elle aura connu en Cote d'ivoire ou en Afghanistan, croyez moi mes frères nous sommes prêt pour le Jihad!Ce qu'il faut savoir c'est que les président Français s'empressent de venir retirer à Pascaline toutes les preuves des virement et donations que le PR à fait aux français depuis 67 une vrai poudrière qui pourrait faire sauter la RF. J'espère que cette dernière aura l'intelligence de faire des copies. Leu Agent N°1 est mort notre ennemie de l'intérieur en chef et les sbires qu'ils nous a laissé tous complice de trahison contre la nation. Laissez le Gabon et les gabonais être maitre de leur destin !!! Dites à Pierre de sortir de l'ombre et de mettre la pression car sinon c'est une élection volé qui nous attend, N°1 Le Gouvernement actuel doit démissionné dès mercredi matin comme rappeler par la cour constitutionnelle Me la présidente intérimaire doit nommée un gouvernement de transition composer de toutes les formations politiques et des membres de la société civile au poste clés de l'intérieur pour des élections transparentes car le PDG est déjà prêt a bourrer les urnes le gouvernement actuel n'a aucune légitimité depuis la prestation de serment de Mme Rogombé c'est un fait donc soyez vigilants compatriotes et citoyens!!!
ki vive  - Bravo les gabonais   |84.159.221.44 |2009-06-15 09:54:39
Mettez la france en dehors de toutes ce que vous faites.c´est des gens qui aiment voir un peuple soufrant.
fraice laisse le Gabon en paix.

Fraternellement
Anonyme  - Financement des politiques Français   |218.55.133.180 |2009-06-15 09:54:46
Pourquoi RFI, cette grande radio ne parle t-elle pas des financements que Bongo a fait pour l'ensemble de la classe politique française?

à gauche comme à droite Bongo a financé les élections en France. Il a donné de l'argent à tous les présidents de la 5eme république en france.
Parlez-en Messieux et Dames de RFI. qu'attendez vous.
Parlez de Elf, des Bien mal acquis, des comptes bancaires, des appartements, des voitures de luxe, parlez-en

sinon on vous fout la mrd.
yann  - les français sont tous des cons   |41.211.145.160 |2009-06-15 10:02:39
les français sont tous des cons... de la présidence a la rue....tous des cons et des bons cons
 Voilà en voulant sauver des individus au détriment d'un peuple, la France perdra ses intérêts.

 

Que Dieu bénisse et protège le Gabon

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Lettre ouverte au Président Sarkozy Publié le Lundi 15 Juin 2009 à 01:09:12

Monsieur le Président,

Dans 45 jours des élections présidentielles se dérouleront au Gabon. Après 42 ans d'une "dictature" ayant entraînée la pauvreté, la désespérance de la majorité des gabonais et le détournement de plusieurs milliards d’euros. Il est imoortant de signaler que ces sommes phénoménales circulent sans contrôlent et disparaissent dans la nature. Elles peuvent financer n'importe quoi...y compris le terrorisme.

Aujourd'hui c'est un SOS que je vous adresse : aidez-nous M. Le Président à entrer en démocratie et dans l'alternance démocratique des élites politiques et administratives. Nous souhaitons une alternance réellement démocratique avec des élections non truquées. Nous comprenons bien les intérêts de la France et de ses industriels. Si le peuple gabonais vous voit comme un allié et un ami fiable, vos intérêts ne seront pas en contradiction avec ceux de notre modeste et jeune nation. M. Le président, la sauvegarde des intérêts économiques français, ne doit pas se coupler avec la sauvegarde des amitiés coupables des politiques et des indutriels français avec des hommes politiques gabonais véreux et peu soucieux de l'avenir de laur pays.

Contrairement à ce que l’on n’a pu vous faire croire, soutenir aveuglement Ali Ben Bongo n’est pas dénudé de risque. S’il force sa prise de pouvoir en trichant aux élections et en utilisant l’armée pour s’imposer, le pays deviendra vite ingérable, ingouvernable et ne le redeviendra qu’au prix de nombreuses souffrances et de nombreux massacres. Tensions dont pourraient profiter d'autres puissances pour s'octroyer les richesses du Gabon en soutenant les oppositions et en négociant sous cape des contrats plus juteux. Si Ali Bongo gagne vraiement démocratiquement, les gabonais accepteront cette décision. Mais comment être un candidat démocrate et ministre des forces armées. Seule force capable d'aller contre le choix d'un peuple et dont Ali en maîtrise une partie?

Monsieur le président, vous avez accéder au pouvoir les mains blanches, ne laissez pas des opportunistes assoiffés de pouvoir et d'argent facile vous tachez les mains du sang des gabonais qui ne vous demandent finalement qu’une seule chose : « pour le développement de notre pays, nous voulons avoir la possibilité de choisir nos dirigeants et de les révoquer s’ils sont incompétents.» Par les valeurs que vous incarner et par les valeurs qui fondent votre pays, aidez nous.

Car, face a notre volonté pacifique de changement, les détenteurs du pouvoir actuel, tous héritiers de l'ancien régime ont la force militaire. Aidez nous à les empêcher d’organiser la triche puis un coup d'état électoral. Vous pouve le faire par des pressions diplomatiques sur ses individus et mêmes par des menaces. Ne soutenez pas les fraudeurs, mais les gabonais, vos amis.

Ce film vous montrera certaines réalités qu’on vous cache du Gabon :
http://www.youtube.com/watch?v=WFZHKqbVwXU

Aidez nous...aidez nous avant qu’il ne soit trop tard et que nous sombrions dans la guerre civile. Et où, finalement, de l'incompréhension de votre attitude à soutenir ou à faire semblent de ne pas e soutenir, jaillira une inamitié dont le Gabon ne souhaite pas mais qui est malheureusement arrivée en Côte d'Ivoire. Il est interessant de rappeler que cette séparation brutale avec le peuple ami de cote d'Ivoire n'est arrivée que parceque votre prédécesseur et ses équipes n'ont pas voulu comprendrent les attentes et les aspirations de tout un peuple. Et finalement n'ont écouté que de certains amis et affairistes. M. Le Présidet le Gabon aime vraiment la France. Tout en préservant vos légitimes intérêts soyez du côté du peuple. Ce choix dans l'avenir, vos industriels le ressentiront dans les contrats qu'ils signeront avec les dirigeants reconnaissants et démocratiquement élus.

Dieu bénisse et protège le Gabon et votre pays

Afficher le commentaire. Dernier par anonyme le 17-06-2009 à 12h59 - Permalien - Partager
Pourquoi se mobiliser pour changer le Gabon? Publié le Dimanche 14 Juin 2009 à 02:18:41

Parfois des images parlent mieux que des phrases :

 

ou

 

 

ou

 

 

ou

 

 

et pour ceux qui doute du courage des gabonais et de leur détermination

 

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Mise en place d'un lobbying pour le cahngement au gabon Publié le Dimanche 14 Juin 2009 à 01:38:36

Bonjour,
Comme vous je suis gabonais et comme vous j'aspire au changement démocratique au gabon et à l'alternance. Le décès du président Bongo ouvre cette nouvel ère de changement. Pour tous, l'heure du changement au Gabon est proche. Mais lequel? Celui de la forme (changement de visage) ou celui du fond (changement des anciennes élites.) Je suis pour le grand changement, celui du fond.

 

Chacun peut contribuer à ce changement. Parfois en s'impliquent très fortement. Parfois simplement en suivant le mouvement. Mais encore faut-il qu'on est envie que ça change.

 

Pour ceux qui veulent que sa bouge positivemet je propose sur ce site des outils et des conseils pour transformer tous les gabonais de la diaspora en super groupe de pression. Nous exerçerons des pression sur les hommes politiques des pays démocratiques où nous vivons et sur les leaders politiques gabonais. Grâce à une organisation efficace, le lobby juif américain arrive à changer la politique des USA en direction d'Israël. Nous pouvons nous aussi en nous mobilisant influencer la politique de la France au Gabon.

 

Le chemin long, mais seul celui l'emprunte saura ce qu'il y a au bout.

Pour commencer Voilà des propositions d'actions possibles que tous les volontaires pourront mettre en place pour influer sur la prochaine présidentielle au Gabon.


1. Innonder de mails la presse française et gabonaise en indiquant notre mécontentement de la couverture médiatique actuelle et de notre souhait d'avoir une élection libre et non pas pilotée depuis l'elysée (tous les gabonais envoie...le boite email doit être saturée)


2. Lettre ouverte et films montrant la souffrance des gabonais (à prendre sur youtube ou dailymotion)seront envoyée en grand nombre aux grands pays démocratique. Directement sur le site de leur fonction (maison blanche, elyséee...) Tous les gabonais envoie la boite email doit être saturée

genre de film :
3. Envoyer une lettre de contestation à France 24 pour sa partialité


4. Lettre ouverte à la présidente de la république gabonaise avec une pétition jointe


5. Allez sur Hi5 et Facebook pour mobiliser les gabonais


6. Solliciter une candidature unique de l'opposition


7. Diffusionla demande de contribution (programme et financier ) de l'upg et des autres parties de l'opposition ganonaise


8. Demander à Mamboundou et aux autres leaders d'intervenir dès jeudi soir ou vendredi matin.


9. Mobiliser tous les gabonais de l'atranger pour qu'ils s'inscrivent sur les listes électorales de leur ambassades et aillemnt ensuite voter (mettre la pression sur les ambassadeurs)


10. Soutenir et encourager la présidente pour qu'elle n'est plus peur du système.

Je vous communiquerez plus tard les modèles de lettre qu'il faudra juste recopier et envoyer massivement à vos cibles.


Dieu bénisse le Gabon

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