Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

passions et emotions

textes et images...

bonjour et bon week end Publié le Dimanche 12 Avril 2009 à 09:36:39

 

Image

 

Image

 

Image

 

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Publié le Samedi 11 Avril 2009 à 14:58:00

Image

 

Le fou, le sage et l’oiseau

La difficulté d’être sage

Difficile de ne pas se reconnaître dans la fable qui va suivre tant elle est "humaine".

On y voit un homme, comme la plupart des hommes, de bonne volonté.

Un homme qui cherche la vérité, mais qui se trompe lui-même parce qu’en vérité il ne cherche pas que la vérité. Un homme qui voudrait être sage, mais sans renoncer à sa folie.

Cette fable est une bonne amie pour celui qui aspire à plus de conscience. Elle lui rappelle que la conscience est un effort de tous les instants et non pas un sommet à conquérir une fois pour toutes.

Rien n’est acquis au royaume de la conscience, l’inconscience n’est jamais loin. C’est à la fois désespérant et l’espoir de toute une vie...

--------------------

Un homme captura un jour un serin. L’oiseau, si petit qu’il tenait dans la paume de sa main, tenta de négocier sa liberté en ces termes :
- Qu’attends-tu donc de moi ? dit-il. Je suis si petit, si maigre, je n’ai que la peau sur les os ! Rends-moi la liberté ! En échange, je te dirai trois vérités très utiles.
- Soit, dit l’homme. Mais comment pourrai-je savoir si tes vérités sont utiles pour moi ?
- C’est très simple, répondit le serin. Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main. Je te dirai la seconde lorsque je serai sur la branche de cet arbre ; aisni, tu auras encore le pouvoir de me rattraper si cette vérité ne te convient pas. Enfin, je te dirai la troisième, la plus importante, lorsque je serai là-haut dans le ciel.
- D’accord, dit l’homme. Dis-moi la première vérité.
- La voici : si tu perds quelque chose, s’agirait-il de ta propre vie, tu ne dois pas le regretter.

Voilà une vérité profonde, pensa l’homme : le non-attachement aux formes extérieures, en effet, est le secret de la vraie liberté. Et il ouvrit la main. L’oiseau s’envola sur la branche, d’où il proféra sa deuxième vérité :
- Si on te raconte une absurdité, n’y crois sous aucun prétexte avant d’en avoir eu la preuve !
- Très bien, dit l’homme, tu es beaucoup plus sage que ne le laissait prévoir ton minuscule crâne d’oiseau : l’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise ! Mais quelle est donc la troisième vérité ?
- C’est, lui répondit le serin qui planait désormais dans les hauteurs du ciel, que j’ai dans l’estomac, deux diamants gros chacun comme un de tes poings. Si tu m’avais tué, ta fortune était faite !

Fou de rage, l’homme tenta de jeter des pierres au serin. Puis, s’accusant, maudissant sa stupidité, il se mit à pleurer sur son sort.

- Imbécile ! s’exclama l’oiseau. Je t’ai dit de ne jamais regretter aucune chose, et tu regrettes déjà de m’avoir libéré ! Je t’ai dit de ne jamais croire une absurdité, et tu m’as cru lorsque j’ai prétendu, moi qui tiens dans la paume de ta main, avoir avalé deux diamants gros comme tes poings ! En raison de ta convoitise et de ton aveuglement, tu ne pourras jamais voler dans le ciel comme moi !

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Fleur onirique Publié le Lundi 6 Avril 2009 à 21:01:46

Image

Fleur onirique

Un corps d'en nuit velours
Fleur onirique
Pensée vacillante
Comme peau seconde
Dans l'air du temps
Grains de sable rose

Passage

Grand ouvert source et coule
Aura de fruits mûrs
Flammes de perle
À s'enfiler
Dans les bas-fonds de l'âme

Cristal

L'eau soir puise les gestes
Un à un doux
Trace d'effet plume
Sur ombre liquide
Versant l'amour
Ciselé d'or pur

Joane Michaud -

 

Afficher les 2 commentaires. Dernier par nyima le 08-04-2009 à 16h13 - Permalien - Partager
la voix des arbres Publié le Lundi 6 Avril 2009 à 20:47:14

Image

 

Les arbres timides et forts
La nuit parlent à voix haute
Mais si simple est leur langage
Qu'il n'effraie pas les oiseaux

Près du cimetière où les morts
Remuent leurs lèvres de cendre
Le printemps en flocons roses
Rit comme une jeune fille

Et parfois comme le coeur
Prisonnier d'un vieil amour
La forêt pousse un long cri
En secouant les barreaux.

Marcel Bealu

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
LA FOURCHETTE Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 10:27:22

Image

 

Il était une fois une jeune femme qui était atteinte d'une maladie mortelle et on lui donnait 3 mois à vivre. Comme elle mettait ses affaires en ordre, elle a contacté son prêtre pour lui demander de venir la voir pour régler certains détails de ses dernières volontés.


Elle lui a dit quelle chanson elle voulait à son service, quel texte devrait être lu et quels vêtements elle voulait pour être enterrée. Tout était en ordre et lorsque le prêtre s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement quelque chose de très important pour elle.

"Il y a une autre chose" dit-elle tout excitée.

"Quoi?" dit le prêtre.

"Ceci est très important," poursuit la jeune femme. "Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite."

Le pasteur se tenait devant la jeune femme, ne sachant trop quoi dire.

"Cela vous surprend, n'est-ce-pas?" demanda la jeune femme.

"Enfin, pour être honnête, je suis perplexe devant votre requête" dit le prêtre.

La jeune femme expliqua : "Ma grand-mère m'a raconté un jour cette histoire, et depuis ce jour-là j'ai toujours essayé de transmettre ce message aux gens que j'aime ainsi qu'à tous ceux qui ont besoin d'encouragement.

Dans toutes mes années de participation aux événements sociaux et dîners, je me souviens toujours qu'inévitablement quelqu'un se penchait pour me dire "Gardez votre fourchette". C'était ma partie préférée car je savais que quelque chose de mieux s'en venait.... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux et avec de la substance!

Je veux juste ...que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ....qu'ils se demandent: "Pourquoi cette fourchette?" et ainsi vous pourrez leur dire "Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir!"

Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; alors il prit la jeune femme dans ses bras pour lui dire au revoir. Il savait aussi que ce serait une des dernières fois qu'il la verrait avant sa mort.

Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens de près du double de son âge, avec le double d'expérience et de connaissance. Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s'en venait.

Aux funérailles les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et ils voyaient sa jolie robe ainsi que la fourchette dans sa main droite.

Tour à tour, le pasteur entendait la question "Pourquoi la fourchette?"

Et tour à tour, le prêtre souriait.

Pendant son sermon, le prêtre raconta aux gens sa conversation avec la jeune femme peu de temps avant son décès. Il leur raconta également l'histoire de la fourchette ainsi ce que cela représentait pour elle.

Le prêtre dit aux gens combien il ne pouvait s'arrêter de penser à la fourchette et qu'eux aussi ne le pourrait pas non plus. Et il avait raison. Alors la prochaine fois que vous prendrez une fourchette dans votre main, aussi doucement que possible, laissez-lui vous rappeler que le meilleur est à venir.

Les amis sont des pierres précieuses. Ils vous font sourire et vous encouragent à atteindre vos buts. Ils vous prêtent une oreille attentive et vous disent de bonnes paroles et ouvrent toujours leurs coeurs pour vous.

Montrez à vos amis combien vous tenez à eux. Soyez toujours là pour eux-mêmes lorsque c'est vous qui avez le plus besoin d'eux. Car vous ne savez jamais quand ce sera leur tour de "garder leur fourchette". Chérissez le temps et les souvenirs que vous partagez... être ami avec quelqu'un n'est pas une opportunité mais une douce responsabilité.


... et gardez votre fourchette!........


Source: Lise-Anne Blais

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Ecrire... Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 10:16:30

Image

Ecrire...

C’est prendre le temps de faire partager

Un bonheur présent.

Ecrire...

Efface les distances et témoigne

De la valeur et de la vérité

De vos sentiments.

Ecrire...

C’est faire voyager vos joies

Et votre bien-être.

Ecrire...

Vos vacances

C’est penser à en faire profiter

Ceux que vous aimez...

Ecrire...

C’est faire des heureux !


Source: Anonyme

Afficher le commentaire. Dernier par nyima le 02-04-2009 à 20h50 - Permalien - Partager
LE PARCOURS ENCHANTE Publié le Dimanche 29 Mars 2009 à 20:50:24
Image
 
Au milieu des étoiles qui me suivaient, filantes,
J'espérais la présence qui pourrait m'indiquer
Le parcours enchanté où m'attendait, béante,
La porte aux cinquante clés prénommée Liberté.
Je pensais la découvrir dans la main de Neptune,
Sous les flots étincelants commandés par la lune,
Gardée par des vassaux à l'armure de cristal
Et poursuivais ma quête sur un astre hivernal.
Créatrice de vie, j'ensemençais les plaines
Et possédais l'univers et son vaste domaine.
Je me mirais sur les crêtes de terres insensées,
Et découvrais le secret nommé Eternité.
Mais le moment arriva où je dûs délaisser
Cet ère de bonheur, instant privilégié,
Et continuer un passé longtemps abandonné.
Un monde déprécié m'apporta la Vérité.
Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Publié le Dimanche 29 Mars 2009 à 14:27:33
Image
 
Selon une légende chinoise, Tentei, l'empereur céleste avait sept filles. La plus jeune, experte en tissage, était appelée la Tisserande (Shokujo ou Ori Hime).
Assise chaque jour devant son métier elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquement des brocarts célestes pour chaque changement de saison. Chaque jour l'arrangement du Ciel était un de ses chefs-d'oeuvre.
Un jour, la princesse, qui s'ennuyait au Ciel descendit se promener sur terre. Là elle rencontra un jeune vacher que tout le monde surnommait le Bouvier (Kengyû). Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de son père, la Tisserande rêvait d'un amour passionné, d'un avenir heureux et d'une vie paisible. Elle décida donc de rester sur terre auprès de son compagnon le Bouvier. Ils formèrent alors un couple inséparable. L'homme travaillait aux champs et la femme tissait…
Quelques années passèrent; de leur amour un garçon puis une petite fille naquirent.
Mais bientôt l'empereur céleste, mis au courant de la nouvelle vie de sa fille, entra dans une colère violente et envoya un génie chercher sa fille pour la ramener au Ciel. Séparée de son mari et de ses enfants, la princesse se mit à pleurer de douleur.
Constatant la disparition de sa bien aimée, le Bouvier plaça ses enfants dans deux paniers aux deux bouts d'une planche et partit à sa recherche. Mais au moment où il s'apprêtait à rattraper son épouse captive d'un génie céleste, la femme de l'Empereur apparut et fit naître d'un geste de la main une rivière large, profonde et aux eaux tumultueuses qui stoppa l'avancée du Bouvier.
Très affligé, ce dernier ne voulut pas quitter le bord de la rivière.
Et sur la rive opposée, la Tisserande ne cessait pas de verser des larmes, restant sourde aux injonctions répétées de son père de reprendre son travail de tissage céleste.
Devant tant d'obstination, l'empereur fit une concession: il permit à sa fille de retrouver son amant une fois l'an.
Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire au-dessus de la Voie Lactée (Ama no gawa), sur laquelle les amants stellaires:
Véga (la Tisserande) et Altaïr (le Bouvier), renouvellent leur serment d'amour.
On dit qu'à l'aube de ce jour, il bruine souvent; ce sont les larmes de la princesse Véga qui, serrant ses enfants contre elle et tenant tendrement la main de son mari, pleure tristement.
Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Lorsque la douce nuit..... Publié le Mercredi 25 Mars 2009 à 21:54:18

Image

 

 

Lorsque la douce nuit...

 

Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S'avance pas à pas, à la chute du jour,
S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d'un fol amour ;

Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;

Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser,
A la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
S'unit dans un brûlant baiser ;

Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L'étoile de l'azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;

Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;

Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;

Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L'if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;

Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;

Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;

Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre,
Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;

Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme,
Tout ce que j'ai de tendre amour.

 

Jules Verne

Afficher le commentaire. Dernier par nyima le 26-03-2009 à 19h41 - Permalien - Partager
Publié le Mardi 24 Mars 2009 à 16:37:07

 

Image

 

Image

 

Les hommes se mariaient en général vers 30 ans mais 14 ans était la norme pour une jeune Athénienne. La jeune mariée était encore assez jeune pour que son époux puisse faire son éducation. Au rang des occupations acceptables pour les femmes de classe inférieure figuraient le travail de la laine, l'allaitement, la fabrication du pain et la blanchisserie. Mais la plupart des femmes respectables de la classe moyenne ne s'occupaient que des affaires de la maison. Dans un traité intitulé l'Économique, écrit en 362 ay. J.-C., l'historien Xénophon rapporte une conversation entre Socrate et un certain Ischomachus :
« J'aimerais beaucoup que vous me disiez, Ischomachus, si vous avez appris vous-même à votre épouse à devenir le genre de femme qui convient, ou bien si elle savait déjà comment s'acquitter de ses devoirs avant que vous ne l'enleviez à ses père et mère pour en faire votre épouse? »
« Qu'aurait-elle bien pu savoir quand je l'ai prise pour femme, Socrate? Elle n'avait pas 15 ans quand elle venue chez moi, et avait passé ses années antérieures sous étroite surveillance, de façon à ce qu'elle voie, entende et parle le moins possible. »

Image

Alors que les femmes mariées franchissent rarement le seuil de la porte extérieure de leur maison, c'est à peine si les jeunes filles, elles, paraissent dans la cour intérieure, car elles doivent vivre loin des regards, à l'écart même des membres masculins de leur propre famille.

Rien ne correspond, dans l'Athènes du Ve siècle, à cet institut d'éducation pour jeunes filles de haute naissance que dirigeait la poétesse Sappho dans l'île de Lesbos au début du VIe siècle ; rien n'y correspond non plus aux exercices physiques des jeunes filles de Sparte, court vêtues et « montrant leurs cuisses ».
Sur ce point seulement la rigide Sparte était plus tolérante qu'Athènes, et Euripide se scandalise des mœurs lacédémoniennes parce qu'elles étaient à cet égard à l'opposé de celles d'Athènes.

Tout ce qu'apprend une jeune Athénienne, essentiellement les travaux ménagers : cuisine, traitement de la laine et tissage, et peut-être aussi quelques éléments de lecture, de calcul et de musique, c'est auprès de sa mère, ou d'une aïeule, ou des servantes de la famille.

La seule occasion normale de sortie pour les jeunes filles, ce sont certaines fêtes religieuses où elles assistent au sacrifice et participent à la procession, comme on le voit sur la frise des Panathénées du Parthénon ; il faut bien tout de même que certaines d'entre elles apprennent à chanter et a danser pour participer aux chœurs religieux, mais les chœurs de jeunes filles et les chœurs de jeunes gens sont toujours rigoureusement séparés.

Image

Afficher le commentaire. Dernier par sandrine le 11-10-2012 à 00h18 - Permalien - Partager