Us'trip

Pour rester sur une bonne note de Las Vegas, nous avons voulu profiter une dernière fois de Vegas by night, en se rendant au Studio 54, la Boîte très sélectes de notre hôtel. Ce n’est sans doute pas la plus grosse, ni la plus populaire mais le spectacle à l’intérieur valait le déplacement.

Nous quittons Vegas, pour la plus longue étape de notre parcours américains, 550 kilomètres à travers la vallée de la mort et les montagnes du Sierra Nevada. La Death Valley, comme son nom l’indique est bien une vallée morte, des longues lignes droites, des gros cailloux noirs, de la terre très sombre, une chaleur écrasante (93° F soit 34°). Des moments on avait l’impression de se retrouver sur la lune, d’autres sur un volcan où tout avait cramer, encore à d’autre dans Mad Max, au point qu’on s’est même permis d’arrêter la voiture en plein milieu de la route pour faire des photos. On a croisé de très belles dunes de sables qui nous ont brulés les pieds, des lacs asséchés à perte vue. On ne va pas dire que c’est les plus beaux paysages que l’on est traversé depuis le début de notre séjour mais c’est tout de même surprenant de voir ce genre de paysage où mine de rien, malgré le manque d’eau la végétation se trouve un place par moment, et l’homme aussi. Par moment nous voyons des villages au milieu de ce décor apocalyptique. Allez comprendre quelques choses.

D’ailleurs, c’est à ni rien comprendre, au moment de quitter la Death Valley pour rejoindre la Sierra Nevada Valley qui nous emmène aux montagnes de Yosémite, le décor est saisissant, un goudron bouillant, un lac asséché et juste derrière les montagnes de la Sierra Nevada enneigé. Je rappelle qu’on est le 3 juin et qu’au mois de juillet on dépasse les 50° dans la vallée de la mort et que la neige est bien présente. Encore plus en se rapprochant de Mammoth Lakes. Nous qu’étions partis de Vegas en short, nous avons été bien rafraichit, au point que pour écrire ses quelques lignes je suis sous la couette épaisse et le chauffage tourne à fond. D’ailleurs le gars du Motel, nous précise qu’ils attendent de la neige, oui, oui. Ces petits flocons que l’on voit dans l’hémisphère nord entre Décembre et Mars, Avril, devrait tomber en Juin en Californie. Ils sont fous ces ricains !!!

On poursuit la visite de Vegas et du Strip en parcourant les boutiques de notre hôtel, le MGM. Des boutiques de rêves de partout, des belles chaussures, des belles robes de soirées, il y en a une qui était aux anges. Seul problème, il n’y a jamais ça taille. Et oui l’américaine est grande et mince, pardon large, super size comme on dit ici.

Direction ensuite le nord de Vegas, quartier où se trouve toutes les chapelles de mariage mais quartier un peu glauque aussi. Les abords de Végas sont pour beaucoup en chantier, il semble que de nombreux complexes hôteliers et de casinos sont en cours de construction.

On visite ensuite deux hôtels, le Circus Circus, on rentre dans un chapiteau et on se retrouve dans une immense fête foraine, un paradis pour les gosses. On assiste aussi, à un spectacle de trapéziste.

Le deuxième hôtel est l’Encore, un complexe très luxueux, tapis, strasses et paillettes, les boutiques les plus luxueuses, une concession Ferrari, Chanel, Hermès et plein d’autres encore. Même les toilettes étaient à visiter, urinoirs et lavabos en marbre. Tout simplement la classe.

Maintenant les choses se gâtent, nous ne savions pas que se garer sur le parking de Ronald, sans consommer, était un crime sévèrement punit. A notre retour de l’Encore, notre sublime voiture n’était plus là, un charmant employé de ce restaurant nous donne une carte de visite, avec le numéro à appeler pour récupérer notre voiture. La galère commence, il faut trouver un Taxi, ça ne marche pas comme dans les films, siffler ou lever bras, personne ne s’arrête. Il faut donc prendre le taxi à un endroit très précis, l’entrée d’un hôtel par exemple, donner un pourboire de 1$ à un mec, juste parce qu’il nous a ouvert la porte et enfin partir en dehors de la ville, au milieu de nulle part, dans une zone industrielle très peu fréquentable. 37 $ plus tard, nous trouvons la fourrière et une ### (pour être poli) hôtesse nous rend notre voiture contre la modique somme de 281 $. Seulement en poche nous n’avions que 263 $ et bien sûr ‘‘only cash’’. Du coup il faut traverser cette charmante zone à pied, esquiver un chien enragé pour trouver, après 10 minutes à un distributeur et refaire le même chemin dans le sens inverse. A notre retour on est rassuré, un couple de français c’est aussi fait pigeonner, sur le même parking, seulement pour eux ça s’est moins bien passé. Comme la scène s’est passée sous leurs yeux, ils ont filmés cette pratique abusive et on fait les rebelles au moment de récupérer leur voiture. Après s’être fait insultés de tous les noms d’oiseaux, le gars de la fourrière leur a posé leur 4X4 comme une merde et à jeter les clés le plus loin qu’il pouvait.

Enfin, dans notre malheur tout va bien, on n’a juste perdu un peu d’argent et une montée d’adrénaline. On s’empêchera pas de profiter une dernière de Las Vegas by night, avant de reprendre la route demain pour Yosémite en traversant avant la Vallée de la mort.

Aujourd’hui nous allons nous diriger vers Vegas, la Sin City, cette ville où l’on ne dort jamais. Avant tout ça, petite ballade dans le Bryce Canyon, au bord d’un petit court d’eau, offrant quelques beau point de vue.

Iron, Lion, Zion, arrêt étape dans le Zion, une route très vallonnée descendante dans la montagne, une vraie spéciale de rallye. De la roche rouge, de la végétation, un rivière, encore un très beau paysage et des lézards, Titoff et Twister seraient heureux comme des princes ; et un cours d’eau, une dernière petite ballade avant Vegas.

Car maintenant, comme pour nous faire patienter un peu, histoire de monter en pression, une longue route monotone, traversant une plaine de prairie, des lignes droites interminables, des montagnes à l’horizon et d’un coup, en haut d’une côte à la sortie d’un virage on aperçoit ces immeubles qui s’élèvent au beau milieu du désert. De loin on se dit que ça n’a pas l’air très grand, mais c’est une illusion. Il reste presque 15 – 20 miles à faire avant de rentrer dans le Strip, le poumon de Las Vegas, là où tout ce passe.

Trouver l’hôtel n’a pas été très compliqué, mais trouver son entrée et le parking où se garer était plus sport. L’intérieur de l’hôtel, la chambre, tout ce bruit de machines à sous, ses boutiques, ses néons, ses gens qui crient, la première impression est énorme.

Mais quand par la suite, nous retrouvons les Lyonnais rencontrés à Kayenta, pour une visite guidée, nous en prenons plein les yeux. Il y a vraiment qu’ici que l’on peut croiser Elvis, Marylin Monroe, Michaël Jackson, un Transformers ou encore Budy (je crois c’est ça) de Toy Story, que l’on peut faire le tour du monde en quelques kilomètres, l’Egypte avec sa pyramide et son sphinx, Manhattan, Paris, Venise. Il y a qu’ici où vous pouvez vous baladez avec un verre de cocktail gigantesque dans la rue, voir un volcan en éruption devant un hôtel et le plus drôle constituer en l’espace de quelques mètres une annuaire téléphonique de filles, vous avez le malheur d’accepter une carte, ils vous tombent tous dessus en quelques secondes. Enfin n’oublions pas les limousines et jolies voitures au mètres carrés. Enfin question filles, il faut venir ici pour le voir, ça se passe de commentaires, mon tour de taille plus celui de Mel, du haut de ses talons, un sac de Paris Hilton et la robe à paillettes de soirée, très classe.

Encore une très belle journée ensoleillée qui nous en a encore mis plein la vue. Une variété de paysage magnifiques, entre Horseshoe Bend ; ce point de vue magnifique sur le Colorado qui serpente dans Glen Canyon. La vue est saisissante et la hauteur très impressionnante d’autant qu’il n’y a pas de barrière. Pour arrivée à ce point de vue, il nous aura fallut une petite marche à travers la pampa, histoire d’éliminer la bonne charcuterie bien grasse, le pain bien calorique, les litres de sodas et les Mcdo qu’ont s’est enfilés depuis notre arrivée. A ce sujet, on peut aussi bien manger, comme hier soir une bonne salade composée, petit bémol, il y avait la tige bien verte de l’oignon que j’ai pris pour un poireau, bizarrement Mel ne voulait plus m’embrasser. Tout ça pour dire que l’on bien manger aussi et pas forcément pour plus cher.

Après un court picnic à Wahweap Bay, court car le point de vue que l’on avait n’était pas des plus sympa et surtout le soleil nous cognait à un point que nous n’avons pas pris le risque inutile de visiter les urgences de ce beau pays. En revanche la route longeant là baie nous offre quelques prises de vue splendides.

Retour sur la US-89 pour 190km en direction de Bryce Canyon. Un paysage varié, avec en début de parcours des longues lignes droites en montée, descente avec de la prairie au bord des rochers bien blanc. Ensuite on traverse Kanab, un beau village Far West, des maisons en bois de partout, des grands terrains, des entrées avec trois troncs d’arbres formant une arche. Ensuite on sent que nous commençons à monter en altitude, la route se borde de sapins et d’épicéas et en fond toujours des montagnes rocheuses, mais cette fois de couleur jaune – orangée. A l’approche de Bryce Canyon, nous nous retrouvons, le temps de quelques kilomètres à EuroDisney, au train de la mine, où nous traversons Red Canyon. Comme son nom l’indique des rochers rouges et des pins poussant dessus.

Enfin Bryce Canyon au couché du soleil, notre dernière attraction de la journée. Un amphithéâtre de pinacles de roches en gray, avec des sapins à l’intérieur. L’érosion à fait un travail splendide, nous nous aventurons même à l’intérieur de ces gorges pour admirer l’immensité de ce site. Une petite rando très fatigante, vu le dénivelé. La lumière rasante du soleil offre des couleurs superbes (sur les photos ça ne rend pas). Vous remarquerez que nous avons ressortis les vestes, tout simplement que nous sommes à 2 700 mètres d’altitude. Dernière chose, hier je vous montrais la photo du livre que nous retrouvons sur chaque table de nuit, aujourd’hui en partant de Page nous avons compté 11 églises qui se suivent l’une après l’autre, pour dire à quel point la religion est omniprésente ici.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui demain on change de décor, direction le Nevada, le paradis des Jeux.

Pas de sable au menu pour aujourd’hui, on sent bien que le vent c’est calmé, il ne souffle plus qu’une petite bise bien fraîche. Avant de partir pour Monument Valley, nous avons rencontré nos premiers français et chose très originale, ils sont ? De Lyon, plus précisément Chazay d’Azergues. Venir aussi loin pour rencontrer ses ‘‘voisins’’.

Une vingtaine de miles pour apprécier le beau paysage que l’on ne voyait pas hier, des gros cailloux rouges éparpillés au milieu de prairies, il ne manque plus que l’indien en haut de sa montagne et Lucky Luke à la poursuite des Daltons, dans la vallée.

Le Far West on y est, le West Mitten Butte ce rocher que l’on a vu des millions de fois sur des revues, des dessins et dans des films, on se retrouve devant et comme bon touriste qui se respecte on le mitraille et on a pris cette fameuse photo où le West Mitten Butte est à gauche le East Mitten au milieu et le Merrick Butte à droite.

Ensuite on a fait un peu plus sport, la descente dans la Monument Valley en voiture. Une piste très abrupte au départ, il fallait zigzagué pour éviter les trous et ensuite une partie plus agréable, plate alternant cailloux, sable et gravier. Un parcours d’une vingtaine de kilomètres serpentant entre les rochers. Rencontre avec des Navajos, ces indiens qui habitaient là par le passer et qui aujourd’hui sont en charge de l’exploitation touristique du site, on est loin du temps des plumes sur la tête, là ils vous attendent à chaque point de vue pour vous proposer une ballade à cheval ou vous vendre des souvenirs, des chasseurs de rêve, des flèches et bijoux indiens.

A une centaine de miles à l’Ouest de Monument Valley, Lake Powell. Nous faisons trempette pour la première fois sur le sol américain, depuis notre arrivée. Juste les pieds car l’eau est glacée. Nous nous accordons une après midi bronzage, sur la roche, au bord de l’eau ; histoire de souffler un peu. En trois jours nous avons déjà fait 727 miles, soit 1172 kilomètres (Lyon - Naples)

Enfin voici deux photos qui se passe de commentaires, la première sur la gastronomie locale et la deuxième sur la lecture que l'on retrouve dans chaque tiroir de table nuit.