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Maurice (James Ivory, 1987) Publié le Jeudi 26 Mars 2009 à 13:21:44

Maurice

Maurice
de James Ivory

 

 

Synopsis : Quelques années avant la Première Guerre mondiale, la découverte par un jeune bourgeois londonien, intelligent et sensible, Maurice, de ses affinités particulières avec un être de son sexe, Clive. Les tourments et les luttes qui en découlent dans une société victorienne et enfin la victoire de pouvoir assumer en toute honnêteté sa différence. « Maurice » a obtenu le lion d'argent et a valu à Hugh Grant et James Wilby le prix d'interprétation masculine au festival de Venise en 1987.

 

 

Seconde adaptation par James Ivory d’un roman quasi-autobiographique de Edward M. Forster, Maurice raconte l’histoire de deux jeunes aristocrates aux prises avec leur homosexualité dans l’Angleterre édouardienne du début du XIXème. Une nouvelle fois donc, Ivory dépeint un milieu social particulier, extrêmement aisé et conservateur, dans lequel certains personnages luttent pour échapper à son conformisme oppressant et menaçant. Dans un univers régit par les convenances, les usages et les traditions (surtout religieuses), toute forme de dissension était sévèrement réprimée – par une rejet de l’individu par sa classe sociale (sorte de bannissement) assorti, dans les cas les plus graves, d’une condamnation pénale – et toute forme de différence était particulièrement lourde à porter. L’homosexualité, thème central du film, était probablement l’une des conduites les plus impardonnables et les plus inacceptables de l’époque à tel point que la prison attendait ceux qui s’y adonnaient.

C’est avec le sens du détail, la précision historique, la fidélité vis-à-vis du matériau d’origine et la garantie d’un traitement intelligent des thèmes abordés que l’on retrouve de film en film, que James Ivory sublime son histoire. Il arrive à transcender la rigidité du milieu qu’il dépeint en livrant une vision juste et magnifique de l’homosexualité qu’il traite avec profondeur et dans toute sa complexité, n’hésitant pas à aborder les aspects sociaux ou psychologiques qu’un tel comportement engendre (exacerbé au sein d’un milieu aussi inflexible). L’histoire, qui se déroule pourtant sur seulement 3 ans, est d’ailleurs suffisamment ample et habilement tissée pour permettre une vision exhaustive de la condition homosexuelle, proposant, grâce aux personnages de Maurice et Clive, deux choix de vie différents mais très intéressants dans la mesure où ils appartiennent tous les deux au même milieu social. La mise en scène d’Ivory est très classique, académique même mais dans le bon sens du terme puisqu’elle se marie à merveille avec son univers. La précision des plans, la beauté des décors et des costumes, la quiétude du rythme, sont autant de qualités savoureuses propre au style de James Ivory que l’on prend plaisir à retrouver, bénéficiant une nouvelle fois d’une photographie somptueuse –signée Pierre Lhomme – mettant en valeur tout un milieu et toute une époque, dominée par les ornements et les artifices. À cela s’ajoute des prestations remarquables de James Wilby, Hugh Grant (encore jeune) et Rupert Graves qui ne font qu’enrichir le film par l’épaisseur et l’intensité de leur personnage.

Maurice est une nouvelle réussite de James Ivory dont le seul défaut serait peut-être d’être légèrement trop long – cela n’implique pas qu’il eut été meilleur plus court – et confirme l’immense talent de son réalisateur lorsqu’il s’agit de dépeindre une époque particulière et les vicissitudes ses protagonistes.

 

 

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Titre : Maurice
Titre original : Maurice
Réalisateur : James Ivory
Scénario : Kit Hesketh-Harvey et James Ivory d'après le roman d'Edward Morgan Forster
Photographie : Pierre Lhomme
Musique : Richard Robbins
Format : Couleur
Genre : Drame
Durée : 140 min
Pays d'origine : Royaume-Uni
Date de sortie : 1987
Distribution : James Wilby, Hugh Grant, Rupert Graves, Denholm Elliott, Simon Callow, Billie Whitelaw, Barry Foster, Judy Parfitt...
 

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Butch Cassidy et le Kid (George Roy Hill, 1969) Publié le Vendredi 27 Mars 2009 à 16:33:11

ButchCassidyetleKid

Butch Cassidy et le Kid
de George Roy Hill

 

 

Synopsis : Butch Cassidy et son acolyte Sundance Kid sont des pilleurs de banques et de trains. Lassé de voir ses convois dévalisés, l'Union Pacific finit par engager l'agence de détective Pinkerton afin de mettre fin à leurs agissements. Au terme d'une traque de plusieurs jours, les deux compères parviennent à semer leurs poursuivants et décident de se faire oublier en se réfugiant en Bolivie.

 

 

Avec Butch Cassidy et le Kid, George Roy Hill revisite magistralement le western classique et ses légendes offrant un film extrêmement sympathique et réussi.

Le film doit beaucoup à ses deux acteurs principaux, Robert Redford et Paul Newman qui forment un couple absolument magique à l’écran et probablement l’un des duos les plus convaincants de l’histoire du cinéma. Ils dégagent un charisme impressionnant en plus d’interpréter leur personnage avec talent, leur conférant un caractère terriblement attachant. Pourtant, ils sont loin d’incarner les bandits ou les héros légendaires qui font généralement le succès des westerns. Ce sont simplement deux hors-la-loi, par défaut et presque amateurs, fuyant quasiment tout le film et évitant la confrontation, sauf lorsqu’ils n’ont plus le choix. Cela ne les rend que plus humains et touchants. Beaucoup de mélancolie émane d’ailleurs de leurs discussions à une époque et dans un pays où les mythes n’existent plus et où les braquages de banques font partie du passé. C’est une nouvelle fois contraint qu’ils doivent quitter leur pays pour la Bolivie, dans lequel ils reprendront leurs vieilles habitudes et connaitront leurs dernières aventures. George Roy Hill mêle plutôt habilement l’humour –omniprésent – , les passages plus sérieux et l’action – les braquages ou la longue poursuite sont très efficaces – tout en faisant preuve de maîtrise dans la mise en scène (la scène finale est magnifique et définitivement entrée dans la légende) n’hésitant pas à innover par moment en jouant sur les couleurs (quelques passages en sépia très bien placés) ou sur certaines idées de narration (le montage photos pour évoquer le voyage vers la Bolivie est assez original). Conrad L. Hall n’a pas volé son oscar de la meilleure photographie, très soignée et très belle, bénéficiant il est vrai d’un cadre naturel particulièrement avantageux (l’équipe de tournage a d’ailleurs beaucoup voyagé et utilisé de nombreux lieux de tournages) qui ne fait qu’embellir le film. La musique de Burt Bacharach est très appréciée et je reconnais sa qualité mais je trouve qu’elle ne convient pas forcément à toutes les scènes, parfois anachronique si cela se dit aussi pour la musique.

Butch Cassidy et le Kid est une relecture plutôt singulière du western, qui fut rarement suivie ou alors n’atteignant jamais la perfection de celle-ci, car c’est indéniablement une œuvre majeure dans laquelle scénario, mise en scène, acteurs, photographie ou encore musique forment un tout homogène d’une grande qualité.

 

 

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Titre : Butch Cassidy et le Kid
Titre original : Butch Cassidy and the Sundance Kid
Réalisateur : George Roy Hill
Scénario : William Goldman
Photographie : Conrad L. Hall
Musique : Burt Bacharach
Format : Couleur
Genre : Western
Durée : 110 min
Pays d'origine : Etats-Unis
Date de sortie : 1969
Distribution : Paul Newman, Robert Redford, Katharine Ross...

 

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Publié le Dimanche 29 Mars 2009 à 11:42:00

Lagarçonnière

La garçonnière
de Billy Wilder

 

 

Synopsis : C.C. Baxter est employé à la Sauvegarde, grande compagnie d'assurance. Dans l'espoir d'un avancement il prête souvent son appartement à ses supérieurs qui y emmènent leurs petites amies. Un jour le chef du personnel le convoque et lui apprend qu'il sait tout et lui demande aussi sa clé. Baxter est enfin promu. Mais ce qu'il ignorait c'est que le chef du personnel emmenait dans son appartement la femme dont il était amoureux.

 

 

Billy Wilder est clairement l’un de mes réalisateurs préférés, sa filmographie est grandiose et extrêmement riche et La garçonnière est là pour le confirmer.

Débutant sur le ton de la pure comédie, comme Wilder a pu nous en offrir de magnifiques, avec un Jack Lemmon agité et amusant, La garçonnière bascule au fur et à mesure de notre découverte des personnages vers une comédie romantique dramatique mélancolique et désenchantée dans laquelle Wilder tire, entre autres, un portrait critique du monde du travail et des mœurs de ses dirigeants. C.C. Baxter (Jack Lemmon), employé tout ce qu’il y a de plus commun et obsédé par la réussite professionnelle et sociale, est exploité par ses supérieurs (desquels il espère une promotion qui tarde à venir) qui lui empruntent à tour de rôle et presque tous les soirs, son appartement pour exercer en toute discrétion leurs liaisons infidèles. La situation pourrait être cocasse et propices à de nombreux gags si celle-ci n’était pas rapidement rendue dramatique par la découverte du pauvre Baxter de la liaison de son supérieur avec la femme qu’il aime. Cette dernière (Shirley MacLaine) est d’ailleurs elle aussi sérieusement menée en bateau par son détestable amant (Fred MacMurray) lui promettant un divorce imaginaire. La rencontre de ses deux êtres, seuls et manipulés, plongera le film dans une ambiance peu joyeuse (que la tentative de suicide achèvera de faire disparaître) malgré les diverses touches d’humour distillées par l’admirable scénario de Billy Wilder et I.A.L. Diamond, conférant à La garçonnière un caractère sérieux et profond encore plus intéressant. Leur relation est d’ailleurs traitée avec une certaine complexité, refusant une facile et banale attirance réciproque qui n’aurait rendu le film que plus fade.

Si le fond regorge d’inventivité et de personnalité, que dire de la forme. Wilder choisit, alors que les films en couleurs sont devenus monnaie courante en 1960, de creuser les possibilités qu’offre le noir et blanc et livre une copie magnifique et intemporelle. Au niveau de la mise en scène, Wilder impressionne toujours autant par sa maîtrise, sa justesse et sa fluidité et l’on prend un grand plaisir à admirer pendant deux heures son talent. Les acteurs s’en donnent à cœur joie grâce à une caractérisation de leur personnage particulièrement poussée ; Jack Lemmon est excellent, tout comme la charmante Shirley MacLaine alternant avec une facilité déconcertante joie intense et profond désespoir et Fred MacMurray se découvre un talent immense à jouer un beau salaud, lâche et profiteur (il travaillait avant ce film pour Disney...).

Récompensé par 5 oscars largement mérités dont celui du meilleur film, La garçonnière fait partie des chefs d’œuvre de Billy Wilder (certaines mauvaises langues diront le dernier) tout en proposant quelque chose de différent, quelque part entre ses polars noirs et ses pures comédies. Un très grand moment de cinéma.   

 

 

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Titre : La garçonnière
Titre original : The Apartment
Réalisateur : Billy Wilder
Scénario : Billy Wilder et I.A.L. Diamond
Photographie : Joseph LaShelle
Musique : Adolph Deutsch
Format : Noir et Blanc
Genre : Comédie dramatique
Durée : 125 min
Pays d'origine : Etats-Unis
Date de sortie : 1960
Distribution : Jack Lemmon, Shirley MacLaine, Fred MacMurray, Ray Walston...

Afficher le commentaire. Dernier par Uliketeam le 08-09-2009 à 16h48 - Permalien - Partager
Johnny s'en va-t-en guerre (Dalton Trumbo, 1971) Publié le Lundi 30 Mars 2009 à 16:55:17

Johnnygothisgun

Johnny s’en va-t-en guerre
de Dalton Trumbo

 

 

Synopsis : Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

 

 

Unique film de Dalton Trumbo, tiré de son propre roman publié trois jours avant la Seconde Guerre mondiale mais traitant de la première, Johnny s’en va-t-en guerre est un réquisitoire anti-militariste qui évite assez brillamment toute forme de complaisance comme en témoigne la pudeur omniprésente émanant du film. C’est en effet au travers du regard particulièrement intime et personnel de son personnage principal que Trumbo transmet son message avec une remarquable sobriété. Il est vrai que dénoncer l’atrocité de la guerre sans la montrer une seule seconde à l’écran mais tout en conservant la même force critique, voire en l’accentuant, cela relève du génie. Jamais nous ne voyons donc le corps mutilé de Johnny, ni même l’horreur qu’il a pu vivre dans les tranchées (tout au plus une image furtive d’un corps sur des barbelés), l’essentiel est ailleurs. Cet ailleurs c’est tout ce qu’il reste au pauvre Johnny, à savoir sa conscience alors que son enveloppe physique l’a presque entièrement abandonné. C’est avec elle qu’il vit, prisonnier d’un corps inanimé duquel il ne peut s’évader, ni même par le rêve qui désormais se confond avec la réalité. La représentation de cet enfermement est très efficace et très équivoque et la voix-off s’avère troublante de vérité. Réalité, rêves et souvenirs s’entremêlent intelligemment et bénéficient d’un traitement riche tant sur le fond (dialogues, et monologues, viscéraux et profonds d’une portée universelle) que sur la forme (réalité en noir et blanc, rêves en couleurs par exemple). Trumbo donne à réfléchir avant de donner à voir ; d’ailleurs sa mise en scène demeure très classique, ne sabordant pas son propos d’effets tout autant divers que malvenus. Si aujourd’hui c’est peut-être plus le thème sous-jacent de l’euthanasie qui ferait écho à nos sociétés, Johnny got his gun n’a pas perdu de sa puissance dénonciatrice vis-à-vis du système militaire, ni même de son efficacité et de sa pertinence à traiter la réaction et le comportement de l’homme lorsque celui-ci se retrouve prisonnier de son corps avec sa seule conscience.

Adaptation semble t’il réussie de la part de Dalton Trumbo, mais devant laquelle j’avoue n’avoir rien ressenti sur le coup et dont l’intérêt n’est probablement pas principalement cinématographique (ce qui est toujours un peu dommage pour du cinéma). Toujours est-il qu’il laisse une trace tout à fait intéressante.

 

 

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Titre : Johnny s’en va-t-en guerre
Titre original : Johnny got his gun
Réalisateur : Dalton Trumbo
Scénario : Dalton Trumbo, d'après son roman publié en 1939
Photographie : Jules Brenner
Musique : Jerry Fielding
Format : Noir et Blanc & Couleur
Genre : Drame, Guerre
Durée : 111 min
Pays d'origine : Etats-Unis
Date de sortie : 1971
Distribution : Timothy Bottoms, Kathy Fields, Marsha Hunt, Jason Robards, Donald Sutherland, Diane Varsi

Afficher le commentaire. Dernier par le 17-07-2013 à 10h02 - Permalien - Partager
Publié le Jeudi 2 Avril 2009 à 15:56:17

Prédictions

Prédictions
de Alex Proyas

 

 

Synopsis : Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.

D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.

 

 

Je n’avais aucune attente particulière, simplement l’envie de mettre mon cerveau de côté et voir du grand spectacle et de monumentales scènes « catastrophes », à l’instar de ce crash d’avion dans la bande-annonce qui avait l’air vraiment alléchant. Et encore une fois le meilleur du film est dans la bande-annonce, autant dire que Prédictions n’est pas bon...

Si effectivement deux ou trois scènes sont particulièrement impressionnantes – et encore elles ne sont pas parfaites – et quelques autres plutôt efficaces pour entretenir la tension et un certain rythme au film, elles surnagent à peine au milieu de pas grand-chose. Le scénario part sur les bases classiques du film catastrophe puis dévie progressivement vers le fantastique sans éviter toute sorte de clichés et surtout en étant paradoxalement très prévisible et peu intéressant. La tournure que prend l’histoire n’est pas a priori préjudiciable mais s’avère très mal exploitée et en devient presque risible et ridicule. La mise en scène, comme souvent (mais pas toujours) avec les blockbusters dans ce genre, est inexistante, complètement superflue, annihilée par les effets spéciaux et le besoin d’en mettre plein la vue au spectateur. Le réalisateur a beau s’appeler Alex Proyas, je n’ai rien vu qui me permette de le différencier de n’importe quel autre ; on ne distingue aucune originalité, aucune inspiration ni aucune prise de risque dans sa mise en scène qui se contente du minimum. Cela se ressent au niveau de la photographie, des plus banales, saturée d’effets spéciaux dont je retiendrais simplement quelques plans qui feraient de « jolis » fonds d’écran. Je ne m’attarderai pas sur les acteurs, dont le sort nous est complètement indifférent, ni sur les symboliques bibliques décoratives et vides de sens.

Prédictions est anecdotique et ne se laisse suivre sans ennui que grâce à quelques scènes efficaces (quelques minutes bien réparties finalement...) qui auraient mérité d’être soutenues par une histoire moins extravagante et traitée avec un peu plus de sérieux et de personnalité de la part de son réalisateur.

 

 

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Titre : Prédictions
Titre original : Knowing
Réalisateur : Alex Proyas
Scénario : Ryne Douglas Pearson, Juliet Snowden, Stiles White, Ryne Douglas Pearson
Photographie : Simon Duggan
Musique : Marco Beltrami
Format : Couleur
Genre : Thriller, Fantastique
Durée : 121 min
Pays d'origine : Australie
Date de sortie : 2009
Distribution : Nicolas Cage, Rose Byrne, Chandler Canterbury, Ben Mendelsohn, Adrienne Pickering

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