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Le blog de Chérif BOUTAFA

Parler de Grenoble, etc.

Qui est Barack OBAMA? Publié le Lundi 3 Novembre 2008 à 01:39:42

Barack Hussein OBAMA (Barack signifie béni des dieux en swahili) est né le 04 aout 1961 à Honolulu (Hawai), d'un père noir originaire du Kenya, avocat, brillant économiste et d'une mère blanche américaine du Kansas, descendante de Jefferson Davis (président des Etats Confédérés d'Amérique pendant la guerre de Secession). Il est diplomé de Harvard et avocat de formation.

 

Son père, également prénommé Barack, lui-même fils d'un notable kényan guérisseur de la tribu nomade des Luo, était devenu cuistot des colons de la ville d'Alego, au bord du lac Victoria, et avait pu entrer à l'école de la mission. Les pasteurs avaient vite choyé ce surdoué, payant bientôt ses études à Nairobi, avant de l'envoyer, nanti d'une bourse, poursuivre son cursus d'économétrie à l'université de Hawaii. Seul Noir de la fac, charismatique et engageant, il acquiert vite un statut de star, fonde l'association des étudiants étrangers, obtient les meilleures notes de sa promotion et conquiert une jolie brune, étudiante en anthropologie, nommée Ann DUNHAM. Les amants se marient en 1960 ; leur enfant, Barack Hussein OBAMA, naît le 4 août 1961.

 

Le couple se séparera deux ans plus tard. Agé de six ans Barck OBAMA suit sa mère, qui s'est remariée avec un étudiant indonésien, à Djakarta (Indonésie) où il passe quatre années de son enfance, de 1967 à 1971. Il revient ensuite chez ses grands-parents maternels à Hawai afin de suivre sa scolarité au sein du collège de Punahou, plutot resevé aux enfants de l'élite blanche américaine.

 

Ses grands-parents, "Gramps" et "Toot", un représentant en meubles et une employée de banque originaires du Kansas, ont élevé le mieux possible l'enfant noir à Hawaii.

 

Cet exil à l'autre bout du monde a achevé de disloquer ses fragiles repères. Après deux ans dans une école publique musulmane de quartier, puis deux autres dans un cours catholique, le gamin, outsider paumé, maîtrise toujours mal la langue indonésienne. Il souffre aussi de la mésentente de ses parents, de la dureté de son beau-père, devenu cadre supérieur dans le pétrole, envers les domestiques et les pauvres, et se voit, finalement, rapatrié seul à Honolulu, où ses grands-parents lui ont trouvé une bourse pour la Punahou School, la meilleure école privée de Hawaii.

 

"J'ai appris à passer de mon monde noir à mon monde blanc".

 

C'est l'époque des états d'âme solitaires et des crises identitaires adolescentes. Conscient que chacun d'eux possédait son langage, ses coutumes et ses signes, convaincu qu'il suffisait d'un effort de traduction de ma part pour qu'ils se rejoignent..." Illusion?

 

Adolescent torturé, il a consommé de la cocaïne, s'est englué dans le doute, l'insatisfaction. Et, s'étant rapproché de ses amis noirs, il est difficilement parvenu à gérer les violentes récriminations que ces derniers portaient à l'égard des Blancs.

 

L'entrée à l'université puis ses premières expériences professionnelles vont balayer ses tourments. En 1981, il rejoint la prestigieuse université new-yorkaise de Columbia, et en 1988, il entre à la non moins prestigieuse Université de Harvard pour trois années d'études de Droit couronnées par un doctorat avec mention magna cum laude.

 

A partir de 1991 et jusqu'en 2005, Barack OBAMA travaille alors comme juriste co-gérant d'un important cabinet d'avocats, tout en occupant aussi parallèlement diverses autres fonctions. Mais il découvre une vocation : l'engagement social.

 

Il s'installe à Chicago et occupe un emploi dans un cabinet financier, plutôt que d'envisager une clinquante et lucrative carrière dans une multinationale ou un grand cabinet de juriste, il préfère travailler à l'amélioration des conditions de vie de ses concitoyens, à la lutte contre les inégalités. Il se convertit au Christianisme et abandonne une carrière prometteuse et lucrative.

 

En juillet 2004, son charisme, son éloquence et son discours très remarqué en faveur d'une autre Amérique que celle de George W. BUSH, font de lui la vedette de la convention démocrate réunie pour désigner John KERRY candidat à l'élection présidentielle. Un combat au nom duquel il s'engagera en politique. Le 2 novembre 2004, depuis la Convention à Boston, il avait électrifié l'assistance grace à un discours mémorable, il a été élu sénateur démocrate de l'illinois au Congrés des Etats-Unis avec 70% des voix contre 27% à son adversaire républicain devenant ainsi le seul afro-américain à sieger au Sénat, et troisieme de toute l'histoire des Etats-Unis depuis 1867, il prend officiellement ses fonctions de sénateur le 5 janvier 2005.

 

Son discours, à Boston, devait être un simple prêche de la saga des droits civiques, la relève des briscards noirs, Jesse JACKSON et Al SHARPTON. Ce fut un phénomène verbal, de sensibilité et d'espoir. Seul et efflanqué sur la scène immense, il évoquait ses parents : un homme venu d'Afrique et une femme blanche du Kansas. "Un rêve commun né sur deux continents." Il poursuivait : "Je me présente à vous, plein de gratitude pour mon héritage, conscient que mon histoire appartient à la plus ample histoire américaine, et qu'elle n'aurait été possible dans nul autre pays." Un mythe se dessine.

 

Barack OBAMA débute véritablement sa carrière politique en 1996, lorsqu'il est élu dans une circonscription de la banlieue de Chicago au Sénat de l'Etat de l'Illinois.

 

Elu local d'un ghetto de Chicago, le South Side, au Parlement de l'Illinois, il brigue le poste de sénateur de l'Etat à Washington, et, après le combat des primaires locales, semble assuré d'une victoire. Les républicains, pour toute opposition, avaient parachuté contre lui un candidat noir improbable et ultrapuritain, Alan Keyes. A 43 ans, Barack OBAMA, un jeune avocat et homme politique encore occupé à rembourser les emprunts de ses études, allait devenir le seul élu de sa couleur au Sénat des Etats-Unis. Et le troisième dans l'histoire du pays. En 2005, il devient sénateur de l'Illinois.

 

Le 10 fevrier 2007, date à laquelle il s'est présenté à l'investiture du parti démocrate pour les présidentielles. Barack OBAMA est le cinquieme candidat déclaré, dans le camp démocrate, aprés John EDWARD, Tom VILSACK, Chris DODD, Dennis KUCINICH et Hillary CLINTON.

 

Mardi 16 janvier 2008, via son site internet, candidat à l'investiture du parti démocrate pour les présidentielles de 2008. Il s'est engagé à « rassembler les Américains » et à « faire de la politique autrement ».

 

Le jeune sénateur se considère aujourd'hui comme le candidat de la difference et du rassemblement. "La politique est devenue tellement arriviste et partisane, tellement soumise à l'argent et aux influences diverses qu'on ne peut plus s'attaquer aux grands problèmes qui éxigent des solutions. Nous devons changer notre politique et nous rassembler autour des interets et des inquiétudes communes en tant qu'américains" a-t-il déclaré.

 

Barack OBAMA, 46 ans, est aujourd'hui un sérieux prétendant à la magistrature suprême des Etats -Unis. Métis, marié en 1992 avec une afro-américaine Michelle ROBINSON, avocate issue de Harvard, dont ils auront deux filles, Malia et Natasha.

A l'épreuve des maux de l'Amérique.

 

La position de Barack OBAMA sur tous les grands dossiers de la politique américaine : la guerre d'Irak, l'assurance maladie, l'immigration clandestine, la protection de l'environnement, l'avortement, les droits des homosexuels, la religion…

 

Barack OBAMA est devenu un citoyen international et un symbole pour les minorités visibles en France, il est l'émergence d'un nouveau style de politique.

 

Barack OBAMA : l'homme qui pourrait être le premier président noir des Etats-Unis. S'il était élu, il serait le premier noir président des Etats-Unis d'Amérique.

 

Le peuple américain se demande si il est prêt à avoir un noir à sa tête après George W BUSH.

 

Pourtant en six ans, Barack OBAMA est devenu une star. Il est le chouchou des médias qui en ont fait « l'homme qui pourrait être le premier président noir des Etats-Unis.

 

Très charismatique, Barack OBAMA semble avoir gagné aussi bien les banlieues blanches que les quartiers noirs. De nombreuses personnalités lui ont apporté leur soutien, notamment le comédien Matt DAMON, l'animatrice Oprah WINFREY et George CLOONEY qui a déclaré que Barack OBAMA était « un leader » et a ajouté, « il arrive quelque part, et vous avez envie de le suivre où qu'il aille ».

 

Seize millions d'Américains se sont déjà rendus aux urnes pour voter par anticipation, la majorité était enregistrée comme démocrate d'après les données fournies par l'Université George Mason. La ville de Chicago dans l'Illinois, fief de Barack OBAMA, a quant à elle du mal à contenir l'affluence des électeurs noirs démocrates aux portes des bureaux de vote.

 

Barack OBAMA séduit par sa volonté de dialoguer avec le monde arabe. Le nouveau penchant des Arabes - Américains s'inscrit dans une logique de rupture avec le parti républicain, entamée après le 11 septembre 2001.

 

Le souhait de Barack OBAMA de dialoguer avec les pays du Moyen-Orient, à l'instar de l'Iran, sa suggestion de retirer les troupes américaines de l'Irak ne laissent pas indifférents les Américains d'origine arabe. Mais mieux que la politique internationale des Etats-Unis et comme tous les Américains, c'est la situation économique, qui préoccupe la grande majorité des Arabes - Américains. Ces derniers voient en Barack OBAMA l'homme de la situation.

 

Un gars très maigre au nom bizarre...

 

Allez Monsieur Barack OBAMA, nous y croyons  à votre réussite sociale !!!!!!!

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SŒUR EMMANUELLE? Publié le Vendredi 24 Octobre 2008 à 00:12:46

« Nous sommes tous différents, nous sommes tous à aimer » disait SŒUR EMMANUELLE.

 

Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, religieuse franco-belge ayant dédié sa vie aux plus pauvres née, il y a presque 100 ans, le 16 novembre 1908 à Bruxelles dans une famille aisée, d'un père juif français et d'une mère chrétienne belge. Elle s'est « éteinte » dans la nuit de dimanche à lundi moins d'un mois avant de devenir centenaire à la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993.

 

Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle était connue pour sa lutte acharnée contre la pauvreté et l'exclusion et sa vitalité hors du commun, elle était l'une des personnalités préférées des français.

 

Connue également pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les médias, les plateaux de télévision et les bureaux des décideurs.

 

Connue aussi pour donner de la voix pour défendre l'aide aux pays pauvres, les SDF et les jeunes générations.

 

Pourtant à 6 ans, à l'aube de la Première Guerre mondiale, Soeur Emmanuelle a assisté impuissante à la noyade de son père en mer du Nord. Elle éprouve dès lors «comme un appel de l'enfance malheureuse», au fond du cœur.

 

L'evidente succession de Soeur Emmanuelle.

 

Deux associations se partagent le travail. Depuis longtemps, la sœur leur avait confié le soin de prendre en charge son action auprès des enfants déshérités.

 

Soeur Emmanuelle a su s'entourer d'une équipe professionnelle et chaleureuse.

 

L'association s'appelle « opération orange » parce que Sœur Emmanuelle s'était rendu compte au Soudan que les enfants manquaient de vitamines, elle a donc tout fait pour qu'ils reçoivent une orange par jour. Jean Sage, un ami de toujours, Géographe de son métier professionnel, a rencontré Soeur Emmanuelle le 5 mai 1974 lors d'une mission en Égypte.

 

Jean Sage refuse d'opposer sa petite association à la grande association, historique, Asmae, Association Sœur Emmanuelle, dont il a été membre, elle-même issue d'une fusion avec l'association Les Amis de Sœur Emmanuelle.

 

De fait, Asmae a une autre dimension, puisqu'elle intervient dans huit pays, l'Égypte, le Soudan, le Liban, les Philippines, le Burkina Faso, l'Inde, Madagascar, et la France. Avec 9 salariés au siège, 200 bénévoles et une soixantaine de salariés dans les pays, elle pilote 207 projets d'éducation et de santé, qui ont pour point commun l'enfance défavorisée. Son budget était de 3,8 millions d'euros en 2007, dont 83 % sont affectés à des actions de terrain.

 

Elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte, où à 62 ans, elle apprit à connaître et à vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.

 

Sœur Emmanuelle aura donc su transmettre à temps et assurer un avenir à son œuvre avec cette religieuse copte. Très tôt, en 1975 Sœur Sara, égyptienne et religieuse copte orthodoxe À 62 ans.

 

L'école, l'hôpital et les logements. Sœur Sara montre le travail effectué depuis des mois, construit 1 200 logements avec eau et électricité.

 

Elle avait une foi à faire trembler les montagnes.

 

Sur le carpe diem, elle répondait « que cela peut être pris de très bonne manière. Il faut savoir saisir, heure par heure, minute par minute, la joie qui vous est donnée. Elle nous est très souvent offerte, beaucoup plus souvent que nous ne le pensons. Il faut savoir l'attraper, juste à temps. Sinon, tu perds ta vie. Morceau par morceau. La notion de l'instant est capitale pour moi. C'est l'instant présent, qui rend la vie passionnante. Il ne faut pas se perdre, ni dans le passé, ni dans le futur, mais rester dans le présent.

 

Sur la religion de chacun, elle avait cette phrase : « Chacun a le droit d'avoir sa religion, on se respecte mutuellement. J'ai des milliers d'amis musulmans. Nous avons toujours parlé religion, en nous respectant. » Elle disait également qu'elle voyait autour d'elle des musulmans et des chrétiens qui parlaient ensemble. Ce dialogue entre les religions l'intéressait, car cela lui prouvait que les gens étaient plus ouverts, ne regardaient pas seulement leurs nombrils et leurs petits intérêts, mais arrivaient à se respecter. L'autre pense, cherche, respire. Et elle devait essayer de le comprendre. Tu acceptes l'autre, il est différent, c'est normal. On n'est pas tous créés sur le même modèle, c'est très bien. Voila sa vision de la vie.

 

Par son témoignage, elle a montré comment la charité chrétienne a réussit à aller au-delà des différences de nationalité, de race, de confession religieuse.

 

Elle pensait beaucoup à la rencontre avec Lui. Elle se disait : «Emmanuelle, encore un peu de patience.» Elle disait également « ce qui m'intéresse, ce sont les retrouvailles. Ça, c'est beau. Comme disait notre père fondateur (le père Théodore Ratisbonne, ndlr), la mort, c'est le plus beau jour de la vie. Le jour où, enfin, la fiancée voit son fiancé face à face, l'enfant son père, l'épouse son époux. C'est le plus beau jour de la vie. Pas si mal, hein? »

 

Elle n'avait pas peur de la mort. Mais ce qui la précède… Là, elle n'était pas sûre.

 

L'esprit alerte, le verbe haut : cinq jours avant sa disparition, soeur Emmanuelle parlait de la vie et de la mort à bâtons rompus. Cette vie, qui l'a « captivée», cette mort, dont elle disait «ne pas avoir peur» même si elle craignait « ce qui la précède ». Elle confiait encore, dans un rire, s'être «arrangée avec la Sainte Vierge».

 

Au revoir ! Yallah ! En avant ! Yallah !

 

Ses obsèques auront lieu mercredi dans "la plus stricte intimité" à Callian tandis qu'une messe de requiem sera célébrée en la cathédrale Notre-Dame de Paris également le 22 octobre 2008 à 15H00.

 

Elle était comparée à Mère Teresa.

 

Sœur Emmanuelle : Nous ne t'oublierons jamais!

 

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Carambolage sur l'A4 Publié le Lundi 20 Octobre 2008 à 00:59:08

Carambolage sur l'autoroute A4, entre St - Avold et Metz, à hauteur de Varize (Moselle), survenu dimanche matin à 8h50 a fait un mort et 39 blessés.

 

Cet accident mortel n’est pas sans rappeler d’autres, a impliqué 24 véhicules dont deux bus et un camion frigorifique, dans le sens Paris - Strasbourg.

 

L'accident, serait dû au brouillard matinal, aggravé par les fumées d'un feu de paille non loin de l'autoroute à Condé - Northen (Moselle), les conditions de visibilités étaient réduites.

 

Quelques questions que nous pouvons nous poser : est ce que la distance de sécurité a été respecté et la vitesse est elle adaptée aux conditions de circulation?

 

Quelques 152 pompiers avec 50 véhicules, ainsi que 79 gendarmes ont été mobilisés. Le plan rouge est déclenché.

 

La victime est le conducteur d'une voiture particulière, un Français âgé de 72 ans et vivant en Grande-Bretagne et marié à une anglaise.

 

Parmi les blessés, dont 36 ont été hospitalisés, se trouvaient des personnes de nationalités française, britannique, suisse, belge et luxembourgeoise.

 

La « leçon mortelle » doit être retenue au niveau national pour ne pas être dans une situation de tort dans un accident:

 

Les conditions atmosphériques ne sont pas la cause, mais seulement un paramètre aggravant d'une mauvaise attitude de conduite, au non respect des distances de sécurité. Brouillard + fumée = un mur opaque quelque soit la vitesse, un coup de frein brutal d'un conducteur qui a plus peur que les autres et c'est le drame. Rouler trop près, être en excès de vitesse par rapport aux conditions extérieures et sûrement un confort excessif des véhicules peut être des causes !

 

Il y a des personnes qui ont roulé en sens inverse (Strasbourg Paris) 5 minutes avant l'accident et ils assurent qu’ils n'avaient jamais vu ça : le temps était dégagé et d'un coup un mur de brouillard est apparu sans prévenir, d’autres sont passés très rapidement de 130 km/h à tout juste 30km/h. Et là ils n'étaient pas trop rassuré, ils faisaient plus attention à ce qui arrivaient derrière que ce qu'il y avaient devant, dû au ralentissement  à 30km/h.

 

Suite a cet accident, comme d’autres, les véhicules s'alignent sur l'autoroute quasiment les unes contre les autres sur la file de gauche à vive allure. Un symbole de fertilité et de puissance sans doute très prisé de certains mâles dynamiques, mais hélas facteur d’accidentalité en cas de freinage d'urgence.

 

Pourtant, le brouillard, la pluie, la neige et le verglas, font partie des dangers de la route! Adaptons notre vitesse à tous ces événements, et des déplacements professionnels peuvent être évités en utilisant le téléphone, le fax, le courriel par internet.

 

Ces accidents sont des meurtres, quel qui soit les coupables, particuliers, entreprises, autoroutes, état, etc. Les victimes sont des personnes qui terminent leurs vies à l'hôpital, invalides ou décédés.

 

Il faut être maître de son véhicule et faire face à tous obstacles et nous sommes responsables des graves blessures ou des décès.

 

Pourtant, nous sommes tous sujets à ce genre de drame, en dépassant une limitation de vitesse (pour gagner quelques secondes), en ayant le portable en main, en ne faisant pas de pause toutes les heures lors des déplacements, etc.

 

En attendant, pensons à la personne qui est décédée et espérons que le sort des 39 blessés ne s'aggrave pas.

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Marseillaise sifflée! Publié le Mercredi 15 Octobre 2008 à 23:22:58

Marseillaise sifflée!

Qu'est ce qui se passe en France, ce regain du gouvernement à vouloir traiter des sujets brulants en tant de crise, comme si il voulait faire passer un message au-delà des problèmes bien plus grave!

Le football est une scène médiatique. C'est pour cette raison que le tapage médiatique est important, plus les politiques se sentent obligés de réagir, plus ils alimentent le débat.

Le gouvernement a affiché mercredi sa volonté de mettre fin à un match immédiatement en cas de sifflets contre la Marseillaise, au lendemain d'incidents avant France/Tunisie qui ont déclenché une tempête politique.

Commençons pas le président de la République, qui a jugé «scandaleux » que l'hymne national ait été copieusement sifflé mardi soir au Stade de France.

Le 1er ministre Francois Fillon a jugé "insultant" le fait que la marseillaise ait été sifflée avant le match de football. La ministre, Roselyne Bachelot, a indiqué que tout match avant lequel la marseillaise serait sifflée "serait immédiatement arrété".

Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, est allé plus loin, recommandant de ne plus jouer de match avec les ex-colonies ou protectorats français du Maghreb au Stade de France, mais « chez eux, ou alors en province » (ce sont des phrases graves pour un secrétaire d'état, ancien sportif).

Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a pour sa part demandé au préfet de saisir la justice de tels délits.

Le concert de réactions politiques a débuté dès mardi soir avec les condamnations UMP et PS. Benoit Apparu (U.M.P.) a déploré "une connerie".Selon Julien Dray (P.S.), des propos "inadmissibles".

Ségolène Royal a plaidé pour davantage « d'éducation civique », tout en souhaitant « bon courage à ceux qui vont être chargés d'évacuer un stade avant qu'un match commence ».

Marie George Buffet (PCF) a évoqué des gens qui « ne se sentent pas bien chez nous ».

Tandis que le MRAP s'est inquiété « d'une déchirure » au sein de la société française.

Jean-Marie Le Pen (FN) a fustigé « l'échec » de « l'intégration de masses étrangères à notre culture ».

François Bayrou (MoDem) a reproché au gouvernement « d'en faire des tonnes », pour faire oublier la crise actuelle.

L'ambassadeur de Tunisie à Paris a appelé à « éviter les amalgames », et rappelé que les sifflets peuvent aussi être franco-français.

En mai 2002, Jacques Chirac avait ainsi quitté momentanément le Stade de France, la Marseillaise ayant été sifflée notamment par des Bastiais, avant la finale de la CoupedeFrance Lorient Bastia.

Pourquoi l'hymne français est accueilli de cette façon?

Voila une question à se poser au lieu de lever les bras et de ne chercher aucune solution qui nous sortirait de cette crise identitaire, ou pire d'alimenter la phobie de l'étranger ou de celui que l'on ne connait pas!

Les dérives illustrent la nécessité d'effectuer un travail de fond, un travail d'histoire, afin de résoudre les problèmes d'identité et de discrimination.

Les sifflets sont peut être une manifestation de rancoeurs liées à la situation des enfants d'immigrés en banlieue ou celui de l'intégration?

Il faut arrêter de tout stigmatiser en permanence, et les conséquences qui pourraient suivre!

Certains ont sifflé par bêtises ou parce que leurs copains sifflaient. D'autres n'étaient pas d'accord et l'ont dit haut et fort «Ça ne se fait pas, il faut respecter la Marseillaise!», et rajoutaient «Ce n'est pas l'équipe de France qu'ils sifflaient, c'est l'Etat français».

Un autre disait: «Le principe, c'est qu'on ne peut pas aimer une Nation qui ne nous aime pas. Ce n'est pas contre l'équipe de France que j'ai sifflé.» Pourtant il avouera qu'il est un «supporter des Bleus».

Après tout, un pays comme la France saura convaincre ses enfants qu'ils sont dans l'erreur en ne respectant pas le sein donné, quand ils avaient besoin de grandir dans une société accueillante et fraternelle.

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L' ECONOMIE FRANCAISE RISQUE T' ELLE UN KRACH? Publié le Lundi 29 Septembre 2008 à 22:26:23

En septembre huit Français sur dix (81%) se disent inquiets de la crise financière pour l'économie française, et près des trois quarts (73%) pensent que la crise financière aura un impact dans leur vie quotidienne.

 

Les conséquences ?

 

D'autre part, 73% pensent que la crise financière "aura un impact sur les citoyens dans leurs vies quotidiennes" . A l'inverse, ils sont 27% à considérer que cela n'aura pas d'impact.

 

Retour sur le déroulé des événements qui ont abouti à la crise financière :

 

Février 2007 : les défauts de paiements sur les crédits "subprime" (des crédit hypothécaires consentis à des emprunteurs peu solides, se multiplient aux Etats-Unis et provoquent les premières faillites d'établissements bancaires spécialisés.

Août 2007 : les places boursieres chutent face aux risques de propagation de la crise, les banques centrales interviennent pour soutenir le marché des liquidités.

Octobre/décembre2007 : Plusieurs grandes banques annoncent d'importantes dépréciations d'actifs liées aux "subprime".

22 janvier 2008 : la banque centrale américaine (Fed) baisse son taux directeur de trois quarts de point à 3,50%, une mesure d'une ampleur exceptionnelle. Il sera progressivement abaissé à 2% entre janvier et la fin avril.

17 février 2008 : la banque Notherm Rock est nationalisée par le gouvernement britannique.

11 mars 2008 : les banques centrales conjuguent de nouveau leurs efforts pour soulager le marché du crédit.

7 septembre 2008 : le Trésor américain met les géants du crédit hypothécaire  Freddie Mac et Fannie Mae sous tutelle, le temps pour eux de restructurer leurs finances, en garantissant leur dette à hauteur de 200 milliards de dollars.

15 septembre 2008 : la banque d'affaires Lehman Brothers dépose son bilan tandis que l'une des principales banques américaines, Bank of America, annonce le rachat d'une autre banque d'affaires de Wall Street, Merrill Lynch. Dix banques internationales mettent en place un fonds de liquidités de 70 milliards de dollars pour faire face à leurs besoins les plus urgents alors que les banques centrales ouvrent les vannes du crédit. Cela n'empêche pas un fort recul des Bourses mondiales.

16 septembre 2008 : la Fed et le gouvernement nationalisent de facto l'assureur AIG (American International Group), menacé de faillite, en lui apportant une aide de 85 milliards de dollars en échange de 79,9% de son capital.

17 septembre 2008 : les Bourses mondiales continuent de chuter et le crédit se tarit dans le système financier. Les banques centrales multiplient les opérations pour apporter des liquidités aux institutions financières.

18 septembre 2008 : la banque britannique Lloyd TSB rachète sa concurrente HBOS menacée de faillite. Les autorités américaines annoncent qu'elles préparent un plan d'un montant de 700 milliards de dollars pour débarrasser les banques de leurs actifs invendables.

19 septembre 2008 : le président américain George W. Bush lance un appel à «agir immédiatement» sur le plan de sauvetage des banques pour éviter une aggravation de la crise aux Etats-Unis.

23 septembre 2008 : Les débats de l'assemblée générale des Nations Unies à New York sont dominés par la crise financière. Les marchés financiers redoublent d'inquiétude face aux atermoiements autour du plan américain.

26 septembre 2008 :
le cours de Bourse du groupe de banque et d'assurance belgo-néerlandais Fortis s'effondre en raison de doutes sur sa solvabilité. Aux Etats-Unis, la banque JPMorgan prend le contrôle de sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des autorités fédérales.

28 septembre 2008 : Le plan de sauvetage américain fait l'objet d'un accord au Congrès. En Europe, Fortis est renfloué par les autorités belges, néerlandaises et luxembourgeoises. En Grande-Bretagne, la banque Bradford and Bingley est nationalisée.

29 septembre 2008 : La chambre des representants américaine rejette le plan de sauvetage. Wall Street dégringole. Auparavant dans la journée, les places europeennes avaient également baissé très fortement alors que les taux interbancaires continuaient de grimper empêchant les banques de se refinancer.

 

La crise est elle passagere, l'avenir nous le dira!

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