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Parler de Grenoble, etc.

AVEC TOUT MON RESPECT, MADAME. Publié le Mardi 22 Novembre 2011 à 23:56:20

 

Née le 27 octobre 1924 à Verdun, Madame Danielle Gouze dit Madame Danielle Mitterrand était la fille d'un directeur d'école et d'une institutrice, tous deux militants de la SFIO. Elle avait rejoint le maquis à 17 ans comme infirmière bénévole et sera l'une des plus jeunes médaillées de la Résistance.

Elle a rencontré Monsieur François Mitterrand, alias le capitaine « Morland », à Cluny, dans la maison familiale où s'était réfugié son père. C’étaient de vrais Résistants qui ont ouverts la route de la Libération aux Américains ! Sans ces hommes et femmes courageux le cours de l'Histoire de notre pays ne serait pas la même !

Ils se sont mariés après la Libération au mois d’octobre 1944. Elle a toujours refusé d'être une « potiche ».

Il y a malheureusement trop peu de gens de ce talent dans notre société. Ce manque est encore plus flagrant en cette période où l'on parle constamment de guerre et où l'on tue impunément des populations entières.

Madame Danielle Mitterrand est décédée à l’âge de 87 ans, laissant derrière elle son passé de femme engagée et de militante des droits de l’Homme et des Peuples. Elle avait été hospitalisée depuis quelques jours en détresse respiratoire et avait été plongée, hier, dans un coma artificiel. Elle avait d'ailleurs été hospitalisée à plusieurs reprises au cours des dernières années. La veuve de François Mitterrand depuis 1996 s’éteint à deux heures du matin à l'hôpital Georges-Pompidou ce mardi à Paris, elle laisse dans le deuil ses deux fils, Jean-Christophe et Gilbert.

Madame Danielle Mitterrand, la première dame de la France de 1981 à 1995 a créé, il y a 25 ans (1986), la Fondation France Libertés qu’elle laisse à la postérité.

C'était une femme de caractère, une vraie militante. Très à gauche, excessive, intransigeante. Plus d'une fois, pendant les deux mandats de son mari, ses prises de position tiers-mondistes et favorables au dalaï lama, aux Kurdes d'Irak (des ecoles à son nom, dans le nord de l'Irak), aux guérilleros salvadoriens, aux zapatistes mexicains ou au sous-commandant Marcos, vont gêner la diplomatie française. Elle se crée un espace autonome d'engagement politique tiers-mondiste très marqué. Ses prises de positions politiques et humanitaires, à l’égard de Fidel Castro.

Lors de son séjour à l'Élysée, Danielle Mitterrand s'est notamment fait connaître pour ses prises de position sur la politique intérieure française. En 1993, elle avait critiqué la politique d'immigration menée par Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur.

Ces positions ont quelquefois mis Monsieur François Mitterrand dans une situation diplomatique délicate durant sa présidence. Mais son indépendance lui permet de négocier la libération de nombreux prisonniers politiques.

Elle reste active entre la fin du mandat de son époux, en 1995 et son décès en 1996. Lors du référendum sur le projet de texte constitutionnel européen, en 2005, elle s'oppose à une partie de sa famille en prenant officiellement position pour le « non ».

En 2011, elle soutient officiellement le Chef Raoni dans sa lutte contre le Barrage de Belo Monte.

Ces différentes citations sur l’eau ;

L'eau Res publica ou marchandise, La Dispute, 2003 ;

« L'eau, bien commun de l'Humanité » :

« Ce sera le défi de ce XXI siècle. Et ceux qui l'engagent contre les puissants ne doutent pas de leur victoire. Ce sera la reprise du cours de la vie par ceux dont l'intelligence se mobilisera, par instinct vital, pour donner sa chance au développement naturel d'une planète qui n'a que faire de bulles financières et de flux financiers nourrissant la folie suicidaire des puissants de la civilisation capitaliste. Ce sera la victoire de l'être sur l'appât du gain ».

Lors d’une manifestation pour le droit à l’eau potable gratuite pour tous, elle disait: « Je m’insurge contre un système qui nous gouverne. Les hommes qui servent ce système, je m’en soucie peu, plaide-t-elle. Ils sont dans la légalité, mais quand une loi ne répond pas à l’intérêt général, on peut la critiquer! Les multinationales se rendent compte qu’elles sont observées, critiquées, et s’en inquiètent. Parfois je me retrouve à la tribune à côté d’un de leurs représentants, on emploie des mots similaires mais on n’y met pas le même sens. Quand ils disent « eau pour tous », c’est pour tous ceux qui peuvent payer. C’est leur logique, pas la mienne ».

Une grande Dame vient de nous quitter.

 

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UNE JEUNE FILLE INNOCENTE. Publié le Lundi 21 Novembre 2011 à 23:05:16

 

Meurtre d’Agnès, 13 ans: la France choquée - Mais par respect pour la douleur de la famille, je ne développerais pas beaucoup le sujet. Je m’associe au deuil, en essayant d'eviter de polémiquer et de supputer telle ou telle responsabilité. Il y a une dimension qui nous échappe et nous impose le respect des âmes.

 J'éprouve une profonde tristesse, je suis triste pour Agnès et ses parents, navré pour les parents du jeune homme Matthieu mis en cause. Mais par-dessus tout, je suis triste pour  l'humanité. Entre ceux qui inventent la nouvelle justice, ceux qui confondent crime et victime, ceux qui veulent imposer la loi du talion sans jugement. J'entends beaucoup parler de valeurs humaines, fondatrices d’un socle de liberté. Mais il semble que nous n'ayons pas tous acquis ces références à la même source.

 Devant tant de violences, nous nous sentons tous responsables.

Au lieu de toujours vouloir légiférer sévir, punir, pourquoi ne se pose- t–on pas la seule question : « Comment un jeune de quinze ans élevé dans une famille honorable », a-t-il pu devenir ce « monstre ». Agé de 17 ans, il a reconnu l’avoir violée, tuée et brulée dans un bois près du collège Cévenol de Chambon-sur-Lignon. Le collège a affirmé ne rien savoir sur les antécédents judicaires du suspect. Mis en examen pour viol d'une mineure en août 2010 dans le Gard, ce lycéen de 17 ans, brillant élève de Première, avait effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire fin 2010. Jugé « ré insérable et ne présentant pas de dangerosité », il était soumis à une obligation de suivi psychiatrique et d'être scolarisé dans un internat, toutes conditions qu'il remplissait selon le parquet. Il était suivi par un psychiatre au Puy-en-Velay et par un psychologue dans son établissement.

Ce qu’il faut  tirer au clair, ce sont les éventuels dysfonctionnements dans la chaîne pénale, dans les différents services chargés de la prévention de la délinquance, de la récidive.

Ce n'est pas parce que des psychiatres lancent des statistiques qu'il doit y avoir généralisation. Je pense que les choses doivent être plus subtiles. La médecine, puisque là est bien un des sujets, doit être personnalisé. Par ailleurs, « plus dangereux » ne veut absolument pas dire « récidiviste en puissance ». Cet amalgame n'est absolument pas approprié. Il n'y a pas de lien entre la dangerosité d'un criminel, et le risque de récidive. Il ne vous aura pas non plus échappé que dans l'affaire de comportement inapproprié, le jeune homme en question n'était pas seul. Comment imaginer un tel drame? Chacun à sa part de responsabilité !

Pour évoluer, il faut prendre en compte le passé afin d'améliorer l'avenir. C'est la différence essentielle entre une politique répressive et une politique de prévention.

Révoltant, stupide, la justice qui n'a pas suffisamment informé le directeur de l'école, le psychiatre qui a jugé que cet individu pourrait être réinséré dans la société. Il y a de plus en plus des erreurs et des manquements dans le ministère de la Justice. Les jugements arrivent toujours bien trop tard après les faits à cause de l'encombrement des tribunaux et c’est  scandaleux. La justice française est totalement sinistrée et manque cruellement de moyens, ce qui fait que les mesures prises sont rarement suffisantes ou efficaces. Par ailleurs, la justice fait trop confiance ou se déchargent carrément sur les déclarations des psychiatres, alors qu'il est depuis longtemps reconnu que la psychiatrie n'est pas une science exacte. C'est trop souvent que les erreurs sont commises à cause des psychiatres !

Non, on ne doit pas dénoncer. Désigner un criminel à la population, c'est risquer la justice aveugle. Nous sommes en démocratie, dans un pays évolué. Ce n'est pas à l'individu de faire et d'appliquer la loi. Nous avons pour ça des représentants qui présentent l'avantage de ne pas réagir à l'émotion de l'instant. Il faut absolument que la justice soit rendue sereinement, sans haine et sans colère, et surtout pas des personnes impliquée dans un tel drame. Le contraire serait un retour en arrière.

Oui, tous fautifs, le coupable bien sûr, ses parents bien sûr pour n'avoir pas donné une éducation convenable, la justice qui sous prétexte de la présomption d'innocence s'est mis la tête dans le sable, les responsables de ce collège privé qui se voilent la face en cœur, les services de l'enfance et nous tous qui acceptons de nos adolescents, des comportements de plus en plus violents au nom d'une liberté et surtout d'une neutralité exaspérante. Oui, tous coupables.

Si un chirurgien ampute la mauvaise jambe d'un patient, il ne s'agirait pas d'une simple erreur, mais d'une faute professionnelle. Or, on constate que les psychiatres se défaussent systématiquement de leur décision arbitraire de réinsérer un prévenu en usant (voir en abusant) de la fameuse « erreur humaine ». Cela laisse pantois. Une erreur, c'est lorsque je me trompe dans marque de céréales pour le petit-déjeuner, mais pas si je devais relâcher dans la nature un dangereux sociopathe.

Quand va-t-on enfin se décider à punir comme il se doit les assassins de nos enfants? Combien de morts faut-il encore pour agir et condamner non seulement les criminels? Comment un enfant de 17 ans peut-il commettre un acte aussi atroce : où sont les parents ?

La direction du collège savait : l'attitude du directeur est par trop paradoxale. Lorsque le père de l'assassin a échangé avec le collège pour l'inscrire, la direction, qui dit n'avoir été au courant que de la détention préventive sans en connaître le motif qu'elle n'avait soi-disant pas le droit de demander, avait en revanche le droit de rejeter le dossier. Ce qu'elle aurait dû faire puisque, ne connaissant pas le délit commis qui était en fait un crime, elle n'était donc pas en mesure d'estimer le risque de récidive au sein de son établissement. Où est la vérité ? Combien de refus ont été opposés au père avant le Collège Cévenol ? Combien les parents ont-ils véritablement payé au Collège Cévenol l'inscription de leur fils, meurtrier une première fois, assassin la seconde ?

Je pense qu'il faut obligatoirement censurer la violence partout et valoriser les actions méritantes. Le bien n'est pas assez mis en scène. La violence et l'horreur sont trop banalisées.

 

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Publié le Vendredi 28 Octobre 2011 à 00:28:02

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Pas de PV mercredi dans les rues de Grenoble, cela va bientôt faire une semaine que les trente agents se sont mis en grève. D'autres villes connaissent d''ores et déjà des mouvements similaires. Les agents ont obtenu satisfaction sur 90 % de leurs revendications. Ils reprennent donc le travail, mais ils veulent, aujourd'hui encore, informer les usagers. Il ne devrait donc toujours pas y avoir de PV.

(extrait de FO Isere)

Les agents du contrôle de stationnement de Grenoble, en grève depuis vendredi, ont décidé de reprendre le travail après avoir obtenu satisfaction sur une partie de leurs revendications, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

"On a décidé la levée du préavis de grève ce (jeudi) matin car 90% des revendications ont été obtenues", a déclaré à l'AFP Cherif Boutafa, délégué syndical FO.

La reprise de la verbalisation ne sera toutefois effective qu'à partir de samedi matin, a indiqué la mairie (PS), le temps d'informer la population de la fin de la grève.

Dans un communiqué, la mairie de Grenoble met en avant ses engagements pris en matière d'amélioration des conditions de travail, "notamment en termes de procédure d'urgence ou d'accompagnement collectif du service".

"En revanche, aucune discussion ne sera engagée sur la revalorisation financière dans la mesure où les agents bénéficient d'un régime indemnitaire plus élevé que les agents de la même catégorie, mais aussi que celui accordé dans d'autres villes (Lyon, Voiron...)", souligne-t-elle.

Les "pervenches" réclamaient un changement de statut et une "reconnaissance financière" de 120 à 150 euros.

(extrait © 2011 AFP) 

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VIOLENCES QUOTIDIENNES! Publié le Samedi 20 Août 2011 à 15:38:55

Depuis quelques années les riverains du secteur 4 à Grenoble – habitants et commerçants – alertent les pouvoirs publics municipaux et préfectoraux sur des actes violents et récurrents d’atteinte à la personne commis dans le secteur. Certains riverains portent plainte mais beaucoup d’autres, en contact direct et quotidien avec leurs agresseurs, se taisent par crainte de représailles. Cette violence est le fait de bandes extérieures dont certaines sont organisées, qui vivent de trafics  et s’étoffent continuellement d’une jeunesse en déshérence, désocialisée et déscolarisée.

Laissés à eux-mêmes et vivant leurs méfaits dans un sentiment de toute puissance voire d’impunité, les membres de ces bandes ne craignaient déjà plus d’agresser simplement au motif d’un regard de travers.

Nous habitons, travaillons dans le secteur et nous ne sommes pas d'accord avec la vision de certains membres, voir certains responsables d’un collectif de défense des citoyens.

Nous vivons dans le même secteur, certes tout n'est pas parfait; s'il y reste des questions à résoudre pour y vivre mieux, nous ne nous reconnaissons pas dans la pensée et la pétition qui circule.

Pas de société sans lutte contre la délinquance: résistons mais en associant tous le monde, oui même les jeunes, les gens de bonne volonté qui apparemment ont été oubliés ! Nous proposons de reprendre sur le secteur, le combat par de la prévention, de l'échange et pas seulement par de la répression : 8 pistes-

1. Résistons l’intoxication croissante des mauvaises interprétations et des boucs émissaires, en particulier les jeunes ! Honte à l’ancien mot d’ordre de certaines personnes : « nous les mettrons dehors ! » qui représente, en vérité, le mot d’ordre de l'extrême !

2. La lutte contre la délinquance doit être l’affaire de tous (parents, enseignants, associations, etc.), et non pas l’exclusivité de certaines personnes représentants eux mêmes. Elle n’est donc pas une simple affaire de politique dite publique. Organisons-nous pour mieux vivre ensemble ! Si une collectivité doit faire son travail propre, la clef de la résistance contre l'insécurité tient à l’intervention de chacun.

3. Pas de lutte contre la délinquance sans une véritable prévention !
Prévenir, c’est avant tout dissuader les jeunes et les moins jeunes de faire n'importe quoi en leur montrant qu’il y a beaucoup mieux à faire. Avant tout, la prévention doit mobiliser tout un chacun.

4. Pour une politique publique de prévention en matière de délinquance ayant comme avant-poste un Samu violence ! La collectivité doit encourager les délinquants et les personnes sans avenir à sortir de leur servitude volontaire, en se souciant de se regarder dans un miroir et de se projeter dans un avenir. De véritables moyens, non réductibles à une simple assistance sociale, doivent être dispensés dans des centres rattachés aux structures existantes (ex: relais délinquance).

5. Pas de lutte contre la violence sans une police (municipale, nationale) empêchant les dealers de nuire ! Si la lutte contre la délinquance est l’affaire de tous, la lutte de la prévention est l’affaire spécifique de la collectivité et la répression de la police.

6. La lutte contre la violence n’est pas une guerre : elle est affaire de politique émancipatrice. L’idéologie (américaine) de la « guerre à la délinquance » est contre-productive : elle prétend intensifier le combat quand, en vérité, elle le démobilise en le militarisant ou en créant des milices. L’essentiel, en matière de lutte contre la délinquance, est d’incorporer cette lutte à une vision globale émancipatrice.

7. Les mesures de réduction des risques, visant à limiter les dommages collatéraux (gangs, bandes, etc.), ne doivent pas servir à démanteler la lutte contre la violence physique et matériel. Au titre de cette lutte, la politique de réduction des risques est un désastre. À ce titre, la politique de toute répression (qui prétend ordonner la politique en matière de sécurité à ces mesures, qui organise un chantage aux élu (es) pour faire accepter la demande d'une pétition) est un désastre qu’il faut combattre.

8. Du point de vue de l’émancipation, il convient de se rapporter au délinquant comme à un nihiliste.

- Pour une politique publique unilatéralement répressive, le jeune n’est qu’un délinquant. Or, si le désœuvré est souvent par ailleurs un délinquant (pour se procurer facilement un argent abondant ou se valoriser auprès d'un groupe), ses erreurs, en tant que telle, ne sont pas essentiellement de la délinquance.

- Pour la politique de réduction des risques, le désœuvré est essentiellement une victime. Qui ne sait pourtant que si celui-ci aime, il est vrai, à se présenter comme une victime, c’est qu’il l’est essentiellement… de lui-même !

- Pour une politique publique de soins, certains sont malades qu’il faut médicalement soigner. La position nous paraît, en matière de politique publique, la plus juste et la plus productive même s’il apparaît comme telle, difficilement concevable comme une maladie (elle semblerait plutôt un mode particulier de symptomatisation pour différentes maladies psychiques).

- Mais pour les habitants du mieux vivre ensemble, le déboussolé sera essentiellement vu comme un « nihiliste » : comme quelqu’un qui veut le néant (qui veut la servitude à l'argent, l’avilissement au pessimisme, l’autodestruction…) plutôt que de ne rien vouloir. Il convient alors de lui opposer qu’on n’est pas condamné à ne rien vouloir ou à vouloir le rien, qu’on peut vouloir , le travail, la formation, l’amour, la musique, la poésie, telle science, tel engagement collectif, associatif, le sport, etc., et que ce sont là des manières autrement intéressantes d’intensifier son existence.

COLLECTIF MIEUX VIVRE ENSEMBLE

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POLICE MUNICIPALE GRENOBLE EN GREVE! Publié le Samedi 25 Juin 2011 à 19:50:09
  
28 AVRIL 2010 AVEC PHILIPPE CANDELORO - telegrenoble

http://telegrenoble.kewego.fr/video/iLyROoafvDfg.html

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