Personnellement, je pense que commencer par la réforme des rythmes scolaires par rapport à la refonte des programmes c'est faire l'inverse du nécessaire. Vous prenez les exemples européens, alors allons y concrètement : qui s'occupe du sport ? de la musique ? de l'art ? L'école ? Et si on déversait tout cela dans le milieu associatif : de deux pierre d'un coup : les activés extra scolaire (sport/art/...) ne sont pas répétés deux fois et ça allège notre programme. Premier problème : certains élèves n'auront pas les moyens d'y accéder ? Solution : bons pour les familles modestes aux familles des classes moyennes. Que faire des enseignants dans ce domaine ? Les rediriger vers une spécialisation (sport - musique).
Pourquoi être aussi timide dans cette réforme. Le ministre indique lui même que les professeurs des écoles sont mal payés et ne travaillent plus ... notamment au regard des professeurs des collèges (24 contre 18h).
Alors pourquoi ne pas faire une vraie réforme : 4 jours à 4,5h (une grosse matinée) ... cela permettrait ainsi de libérer les après-midi pour de vrai activités périscolaires (accessoirement se rapprocher des autres pays européens, comme ils disent)... et surtout d'établir un temps et un lieu d’étude. Cette distinction me semble impérieuse, elle manque cruellement dans la "réformette de Vincent Peillon".
L'école (le lieu) mélange déjà la garderie, la cantine, … et l'enseignement, le ministre souhaite lui adjoindre encore d'autres activités. On pourrait se dire que c'est une bonne chose, c'est un lieu de vie. Un point de vue concentrationnaire est aussi possible, et ce, dans le sens d'enfermement et de mélange des temps d'activités. Cette confusion des temps est loin d'être salutaire pour nos enfants, elle est surtout une forme d'organisation sociétale : occuper les enfants pendant que les agents économiques (les parents) travaillent (ou cherchent du travail). D'autres formes d'organisation sont à penser. Une vraie refondation de l'école ne devrait pas chercher à « occuper les enfants » (la voie choisie par Vincent Peillon)... mais à penser la formation, l'éducation de nos enfants. Pourquoi, le ministre n'a-t-il pas commencé par la reforme des programmes.
Certains sont d'accord avec l’analyse saine et équilibrée. Il faudrait peut être évidemment clouer le bec des professionnels du tourisme et leur rappeler que faire du fric reste moins important qu'éduquer efficacement la jeunesse. Evidemment là, il faudrait que le Gouvernement tienne un discours officiel et clair, en osant dire "non" aux restaurateurs et hôteliers. Ils n'en mourraient pas, il leur resterait toujours les touristes étrangers à égorger pour survivre.
Si seulement il ne s'agissait que des professionnels du tourisme ... Mais je pense qu'il y aura beaucoup d’autres personnes touchées. Il y a tout d'abords les étudiants qui seront directement touché (jobs d'été plus court, moins d'embauches pour eux : à quoi bon former pour 9 petites semaines ...), ensuite les familles modestes (de la réduction des semaines de vacances découlera une augmentation de la demande au moment T faisant augmenter le prix de l'offre) et même pour les vacanciers en général (à voir la méditerranée l'été ...). Peut-être que ces arguments ne sont pas fondés et un audit peut-être utile sur la question ...
Membre de diverses associations, je suis quelquefois intervenu pour évoquer la solidarité. Nous avions préparé un diaporama que nous commentions au fil des photos. Séances d’une heure, dix élèves maxi et un enseignant. 3 classes dans la matinée. 2 enseignants amorphes, limite de la politesse, car une corrigeait des copies. Un seul a fait participer ses élèves, a posé des questions, a regardé des photos exposées et ils nous ont remercié !! Je n’en dirais pas plus !!
Le mot Islam signifie : soumission à Dieu.
Tout ce qui est dans l'univers est soumis à Dieu, donc Musulman (c'est la traduction littérale arabe du mot soumis).
Le soleil, la lune, les étoiles et les planètes sont soumis du fait qu’ils sont astreints à des fonctions qu’ils remplissent régulièrement en toute obéissance ; la plante est soumise parce qu’elle pousse, le cœur est soumis parce qu’il bat. Les anges sont soumis parce qu’ils obéissent à Dieu et exécutent servilement Ses ordres : « Ils ne désobéissent jamais à l’Ordre de Dieu, ils font ce qu’Il leur commande. » ( Coran :sourate 66, verset 6).
Depuis quelques années comme en 2007, il a été commencé par des caricatures sur les citoyens français d'origine maghrébine ou africaine et les immigres issus du sud de la méditerranée, à travers une saillie ubuesque « du mouton égorgée dans la baignoire », laissant ainsi entendre que cette population insidieusement soit barbare et seraient globalement inaptes au civisme, aux règles de la bienséance et aux valeurs de la République.
En 2012, une nouvelle outrance à l'endroit de cette même catégorie de population via le musulman d'apparence, un concept bien singulier, probablement puisée dans des vieux discours rance d'une France coloniale et arrogante qui ne voyaient alors ses indigènes qu'à travers une « population musulmane » indisciplinée et inculte.
Le discours de l'extrême droite à celui de la République banalisant ainsi ce qui est détestable et balayant plus d'un demi-siècle de combats contre le propos stigmatisant et la parole condamnable. Au nom d'une prétendue lutte contre le « politiquement correct », il a été choisi de faire céder plusieurs digues et notamment celles qui empêchaient, jusque-là, la désignation du « bouc émissaire », technique dont sont champions généralement les tenants des thèses extrémistes. Oui ! Le « musulman d'apparence » ne citera pas un verset du Coran, mais par exemple Albert Camus.
Il se peut par la voix de certains, qu'il soit considéré l'appel à une quelconque référence islamique comme un acte anti - France et une telle « maladresse » peut conduire le déclenchement d'une quelconque situation d'alerte. En revanche, je vous citerai volontiers un vieux proverbe algérien, très laïque et qui, je vous rassure, ne s'inspire aucunement de l'islam. "Les mots peuvent faire plus mal qu'une blessure" dit l'adage populaire au pays qui a vu naître Camus. Des mots, des provocations répétées et injustifiés ont plus que choqué et blessé les Maghrébins.
L'erreur est de mettre sur un pied d'égalité la maghrébine féministe et l'adepte de la burqa ; l'intellectuel laïque et le militant fanatisé ; le terroriste et celui qui le subit, le dénonce et le combat ; l'athée et le croyant ; l'agnostique et le pratiquant. Les personnes qui sont réduit en l’état méprisant d' un groupe homogène et monolithique. L'oriental qui enseigne à l'université et le voyou fanatisé pour reprendre l'expression chère à cette France nostalgique de la colonisation et qui est si bien représentée dans les meetings électoraux.
Combien de contre vérité sont dites comme : chaque Maghrébin, chaque Africain serait musulman et, par conséquent, un danger potentiel pour le vivre ensemble et la République.
Pourtant, toutes les éléments et les êtres dans cet univers se prosternent devant Dieu et chantent ses louanges en signe d’obéissance et de soumission.
Cependant, l’homme peut ne pas obéir. Il possède le libre choix d’observer ou non les commandements de Dieu et c’est là une grave responsabilité. S’il choisit de se soumettre, il est en harmonie avec lui-même et avec toute la nature. Mais l’homme peut refuser de se soumettre et s’attribuer une autre divinité ou se prendre lui-même pour une divinité et nier Dieu. Cette liberté d’accepter ou de rejeter la foi a pour corollaire une responsabilité que les cieux, la terre et les montagnes ont refusé d’endosser. (Coran : sourate 33, verset 72).
Tout ce qui est soumis aux lois de la nature qui sont les lois de Dieu vivent dans l’harmonie et dans la paix. En revanche, le refus de se soumettre ou l’insoumission est une manière de se révolter, de se rebeller contre Dieu et cette insoumission conduit – elle tôt ou tard à l’autodestruction que ce soit au plan individuel ou collectif ?
Après avoir connu qui est musulman parmi les choses et les êtres, il importe de savoir qui est musulman parmi les hommes !
L’islam est la religion de tous les Prophètes. Les Prophètes depuis Noé jusqu’à Muhammad en passant par Abraham, Jacob, Isaac, Moïse, Jésus, tous avaient prêché le même credo : l’unicité de Dieu et le devoir de se soumettre à Lui . Il n’y avait point de contradictions dans leurs enseignements. Aucun Prophète ne s’est départi de ce credo. Lequel des Prophètes n’aurait pas enseigné l’unicité de Dieu ?
Il est bien précisé dans le Coran qu’Abraham était musulman : « Abraham n’était ni Juif, ni Chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (musulman) et il n’était point du nombre des associateurs. » (Coran : sourate 3, verset 67).
Une ou plusieurs religions ?
On peut se poser la question comment se fait-il qu’il existe plus d’une religion chez les gens du Livre étant donné leur croyance en un Dieu unique ? La religion qui prône la soumission à Dieu est la seule religion révélée. En effet, pour les gens du Livre, il y a une seule religion, celle d’Abraham, basée sur la croyance en un Dieu Unique et désignant Satan comme le seul ennemi de l’Homme.
Elle est fondée sur des textes sacrés parmi lesquels on peut citer la Thora, le Psaume, l’Évangile et le Coran. Allah, Exalté, a dit : « Il a établi pour vous en matière de religion ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé ainsi que ce que Nous avions prescrit à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Établissez la religion ; et n’en faites pas un sujet de divisions. » (Coran : sourate 42, verset 13).
Une croyance partielle est elle tronquée?
N'y a t' il pas eu séparation de l'église et de l'état ? La décadence n'est pas où on veut bien la situer - de toute façon, le mariage entre personne du même sexe entrera dans les mœurs, alors pourquoi perdre autant d'énergie à combattre cette idée progressiste?
Pour ou contre le mariage pour tous, c'est un débat qui peut être argumenté. Mais quand les religieux de toutes obédiences s'en occupe, c'est la défaite de la raison, ces gens ne connaissent que le dogme.
Les religions monothéistes sont dans une réflexion commune et crée sans le vouloir de l'intégrisme. Qu'il y a t-il de mieux pour un enfant : être aimé, désiré, encadrer, éduquer par deux papas ou deux mamans, ou être rejeté, voir battu par son père et / ou sa mère. Près de 40% des couples sont divorcés, que font les religions pour les enfants concernés? Rien, ce n'est pas leurs rôles. Alors, pourquoi prennent-elle part au débat? Le débat doit être lancé, mais sans mélanger le mariage pour tous et l'adoption, la procréation médicalement assistée.
Je ne comprends pas «quand on aurait tous les mêmes droits, on en aurait aucun», pouvons nous développer ? Pourrons nous dire «quand on aura tous les mêmes privilèges, plus personne n'en aura». Si tel était la pensée, cela annihile l'hétéro-conformisme d'État et ainsi reconnaître la nature homosexuelle de certains citoyens de notre République en leur ouvrant le droit de se marier avec la personne de leur choix et cela n'aura d'impact qu' eux.
L'opinion de toutes les religions ? Nous ne sommes pas encore dans un pays ou la religion fait la loi!
Dans les années 60, les débats de toute sorte faisaient rage, le Général de Gaulle avait instauré le «référendum» dont il usât (et abusât peut-être) on était pour, contre ou sans avis, c'était la démocratie. Puis cette procédure a eu tendance à s'estomper dans le temps; mais de nos jours , on ne veut même plus ouvrir un débat : les écologistes ne veulent pas de débat sur une éventuelle recherche sur les gaz de schiste, maintenant pas de débat sur le mariage pour tous.
C'est un vrai débat et des élèves, des profs (parfois homos), des parents vont affirmer leur soutien à cette réforme...ce qui suscitera la colère des parents plus conservateurs, de l'animosité entre les profs, leur direction, les élèves...Soit ce n'est pas un vrai débat et seule la position officielle des religieux va être présentée et alors là des parents plus progressistes, certains profs, certains élèves vont monter au créneau et les tensions dans les établissements risquent d’être importantes. D'autant, il est rappelé que la plupart des écoles sont sous contrat avec l’État donc financées en partie par l’État, les profs rémunérés par l’État, il semblerait qu'il serait sage de ne pas mêler l'école à ces sujets de société qui risque de perturber sérieusement la vie scolaire et des équipes éducatives.
Ce qui est le plus hallucinant, ce n'est pas qu'une école stimule la réflexion mais que des médias dénoncent la liberté de conscience, de critique dont pourrait faire preuve le peuple français à l'occasion d'un vrai débat de société. Dans un respect mutuel des convictions légitime de chacun.
L'égalité des droits n'a aucun sens dans le débat. Il ne s'agit pas d'idéologie mais de biologie. Or la nature est stricte, deux hommes ou deux femmes ne peuvent avoir d'enfant. Cette loi serait une catastrophe pour des milliers d'enfants. Avoir un enfant n'est pas un droit, ce n'est pas un objet, c'est le fruit d'un amour entre un homme et une femme, c'est tout.
Il serait enfin temps qu'un débat soit lancé avant de voter cette loi à la va vite. Ce n'est pas parce que une communauté décrète qu'il faut faire le mariage pour tous qu'il faut être d'accord. Cela serait mieux d'en parler. Cela fait peut être partie du programme du Président de la République, mais il a cinq ans pour respecter son engagement. Ce qui laisse largement le temps à la discussion.
Le mariage n'est pas un simple document administratif, qu'on doit signer avant de faire la fête.
Ensuite le mariage pour tous c'est le mariage pour personne ; les mêmes droits pour tous et il y en aurait aucun. Est ce bien le rôle de l'école que de parler d'un fait de société?
Sommes nous bien placé pour parler d'endoctrinement, de neutralité et de liberté de conscience dans l'enseignement ?
Regardons sur des sites internet ou autres, il y a des arguments juridiques, sociologiques, psychologiques, etc.
A cette question: «nous n'avons qu'a faire faire des enfant aux couples hétéro puisque la nature les a dotés d'un pouvoir de procréation et les donner aux couples homo pour qu'il soit mieux aimés,élevés et moins en danger».
Quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi le mariage de deux personnes de même sexe va affaiblir le mariage ? En quoi le mariage de mes voisins homo va-t-il affaiblir mon couple (hétéro) ? J'ai du mal a comprendre.... Si on s'oppose à l'adoption d'enfants par un couple homo, alors il faut interdire l'adoption par des célibataires. Et laisser les orphelins dans les foyers...
Parce que les homo ou Lesbiennes ne se disputent jamais, ne se tapent jamais dessus! Bel angélisme! Inquiétant pour un enseignant censé apprendre à nos enfants l'objectivité.
Parce que les couples hétérosexuels ne se déchirent jamais, peut-être ? Et pourquoi voulez-vous qu'un couple gay ou lesbien soit pire ? Si deux gay ou lesbiennes font ce choix, car pour eux, ce sera un choix, et pas un « coup » d’une nuit ou de 5 minutes, ne croyez-vous pas qu'ils y mettront autant, voire plus de cœur que vos sacrés « papa et maman ».
Depuis trente ans, il y a de plus en plus de divorces dans les couples classiques, Alors avec le mariage gay? Le chiffre des divorces va exploser, ce sont les avocats spécialisés qui se frottent les mains, un futur marché en pleine explosion. Sans parler des complications : qui gardera le enfants, le papa ou le papa ? la maman ou la maman ? Fort dilemme !
Pourquoi toujours cette référence à des méchants hétéro pour justifier des gentils homo, vous ne vous êtes jamais amenés à penser autrement que par cet infantilisme? On peut aussi le présenter comme cela, je préfère des gentils parents hétéro à des méchants parents homo... Tout aussi réducteur, mais qui serait pris comme de la discrimination dans ce sens. La question reste avant tout les droits de l'enfant, son équilibre et ses repères!
Que se passe t' il à l'Assemblée Nationale? L'homme politique que fait il ? Mais bon comme à chaque fois qu'il y a une avancée sociétale, il ne faut pas trop lui en demander...
C'est parfaitement normal et bienvenu que l’École laïque s'engage contre cette forme nouvelle du mariage et de l'adoption. Cette loi concerne en premier lieu des enfants qui seront privés volontairement d'un père ou d'une mère! Pourquoi vouloir créer volontairement de la souffrance? Les enfants sont les grands oubliés de cette loi, faite par des adultes, pour des adultes.
Toutes les religions et les gens bien pensant sont des chaudrons de réflexions. Rempli de « tolérance ». Qu'est-ce que ça peut leur faire que telle personne puisse se marier. Il ne faut pas confondre le mariage et l'adoption. C'est complètement différent. Cela n engage que des personnes majeures et consentantes. Laissons les tranquilles (mais qui?), voyons !
Dix collègues de bureau se retrouvent tous les soirs et décident de prendre l'apéritif ensemble tous les vendredi.
Certains étant moins payés que d'autres, il décident de régler la note en fin de soirée et chacun en fonction de leurs revenus.
Ainsi les quatre premiers ne payent rien, le 5e paye un euro, le 6e trois euros, le 7e sept euros, le 8e douze euros, le 9e dix-huit euros et le 10e cinquante-neuf euros, soit au total cent euros.
La formule fonctionne ainsi un an. Le patron du bar leur dit un jour : "Vous êtes de très bons clients et aussi je vais vous faire une ristourne de vingt euros".
Nos dix collègues le remercièrent et se questionnèrent sur la façon de répartir cette remise.
L'un d'entre eux ayant un sens aigu de l'équité, suggéra de la répartir comme le payement, en fonction des revenus, ce qui fut accepté par tous.
A la sortie du bar, chacun fit son compte: les quatre premiers n'ont bien sûr toujours rien payé, le 5e avait bénéficié d'une remise d' un euro et n'avait donc rien payé, le 6e avait bénéficié de un euro et avait payé deux euros, le 7e avait bénéficié de deux euros et payé cinq euros, le 8e avait bénéficié de trois euros et payé neuf euros, le 9e avait bénéficié de quatre euros et payé quatorze euros et le 10e avait bénéficié de neuf euros et payé cinquante euros.
Pourtant, les quatre premiers s’exclament : « nous n'avons rien eu du tout et cette mesure ne profite qu'aux riches ! Le système exploite les pauvres »!
Le 5e, dit qu'il n'avait eu qu'un seul euro d'économie et que de plus à cause de cette mesure injuste il avait vu sa situation se détériorer et, maintenant, était parmi les pauvres. «Le système crée des pauvres » ! le 6e, le 7e, le 8e et le 9e se demandèrent pourquoi le 10e, le plus riche, a-t-il bénéficié de neuf euros, alors que la classe moyenne, toujours pressurée, n'ont eu qu'un, deux, trois et quatre euros.
Ce système de réflexion écrase la classe moyenne, pensèrent-ils ! Les neuf collègues de bureau isolèrent le dixième et le rabrouèrent.
Le jour suivant le 10e collègue, le mieux rémunéré, ne vint pas.
Il se sentait détesté, menacé et alla boire son apéritif dans un autre bar, beaucoup plus chic ou il ne paya que quinze euros (contre cinquante-neuf auparavant).
Les neuf autres s'assirent et burent leur verre en fustigeant ce collègue aisé qui n'avait même pas le courage d'assumer son ignominie.
Quand vint le moment de se séparer et de payer leur note, ils découvrirent, avec stupeur qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.
Cela, mes chers collègues, est le strict reflet de notre système fiscal. Les gens qui payent le plus d'impôts tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe, d'un plafonnement de contribution...Mais taxez les plus forts, accusez les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer. En fait, ils pourraient consommer ailleurs, à l'étranger peut être?